Le procureur général du tribunal spécial du Liban affirme que le procès qui s'ouvre aujourd'hui dans le cadre de l'affaire Hariri ne vise en rien le Hezbollah :
C’est le procès de cinq accusés et non pas celle de la résistance, affirme le procureur cité par Al Mayadin. Une première audition de ce procès aura lieu ce jeudi à La Haye. L’ex premier ministre libanais Rafic Harir a été tué en 2005 dans un terrible attentat qui a fait 22 morts. La cour qui statue cette affaire dès aujourd'hui a affirmé avoir des preuves suffisantes contre les accusés qui font curieusement partie du hezbollah !! Mustapha Baderdin, 52 ans, et Salim Ayash, 50 ans sont accusés d'avoir planifié et commis cet attentat. Deux autres prévenus sont Hossein Anisi, 39 ans et Assad sabra, 37 ans, tous deux membres des forces de sécurité. Ces derniers avaient reconnu sur un enregistrement vidéo être membres de Jimaat al Nasr et Al Jihad à Chaam. selon les sources indépendantes, l'affaire Hariri qui a fourni aux courants pro occidentaux et anti Hezbollah du Liban le prétexte nécessaire pour un retrait des troupes syriens du Liban a été l'un des premiers actes du scénario de déstabilisation des pays du Moyen Orient qui se poursuit toujours en Syrie, en Irak et au Liban. Plusieurs enquêtes indépendantes mettent en lumière l'implication des services secrets israéliens et européens dans l'attentat de 2005, inoui par sa violence. La juridiction a ignoré à dessin toute preuve en faveur de l'implication israélienne dans cet assassinat, ce qui l'a discréditée aux yeux du Hezbollah et du 8 mars.