Le centre de recherches de la sécurité nationale de l'université de Tel-Aviv  a publié récemment un rapport intitulé « l'ennemi de mon ennemi est mon ami » sur les relations du régime sioniste et l'Arabie, malgré l'absence de relations diplomatiques entre eux.
Empêcher l'Iran de devenir une puissance dans la région est le principal objectif commun car bien que Ryad ait posé la progression  des négociations entre les palestiniens et les israéliens comme la condition à l'amélioration de ses relations avec le régime sioniste, cependant ces derniers mois l'Arabie et Tel-Aviv se sont rapprochés l'un de l'autre, selon ce rapport, a-t-on appris d'Al-Alam. Nombre de compagnies israéliennes ont apporté leurs aides aux pays arabes riverains du golfe Persique en matière sécuritaire et de formation des forces spéciales et mis à la disposition de l'Arabie  des équipements technologiques sophistiqués, a poursuivi le rapport. Tout en préparant le terrain à l'exportation d'armes vers ces pays, le régime sioniste a renoncé à son opposition à l'envoi d'armes par les Etats-Unis vers les pays arabes du littoral du golfe Persique.  En contrepartie, il a été permis à Tel-Aviv  de vendre ses productions dans ce pays à condition de ne pas les  libeller de production israélienne. L'Arabie et les autres pays arabes du golfe Persique sont bien conscients de l'influence du régime sioniste sur les prises de décisions du Congrès américain, c'est pourquoi ils considèrent comme nécessaire l'établissement de bonnes relations avec Tel-Aviv mais ils sont d'avis que les relations diplomatiques ouvertes avec Israël dans la conjoncture actuelle auront plutôt des impacts négatifs  que positifs. Il est préférables pour Israël que  ses relations  avec l'Arabie et les autres pays arabes du golfe Persique  restent cachées, car ces derniers sont rétrogrades et ne reconnaissent pas les droits de l'homme. L'une des raisons de la consolidation des relations entre Ryad et Tel-Aviv est l'opposition des Etats-Unis à l'attaque militaire contre l'Iran et la Syrie. Empêcher l'augmentation de l'influence de l'Iran dans la région, qualifier d'illégal le gouvernement de Bachar al-Assad, soutenir le gouvernement de transition égyptien  et la coopération avec les Etats-Unis constituent les autres objectifs communs de  Tel-Aviv et de Riyad.