Les droits de la femme musulmane
Les droits de la femme musulmane
Les droits de la femme au cours de l’histoire, notamment à l’époque du paganisme ( Jâhiliya ) ont très souvent été bafoués, jusqu’au jour où la religion de l’Islam est apparue. Cette noble religion a remis les choses à leur place en redonnant à la femme sa valeur, ses pleins droits. ALLAH Le Très Haut est Le plus Juste.
La période anté islamique : la chosification des femmes
La femme avant l’Islam était telle une marchandise dévalorisée. Elle était comme un bien héréditaire, au même titre que les objets. Pire encore, on préférait les animaux aux femmes… Elle était par ailleurs enterrée vivante wa l’iyadubillah ! ALLAH L’Exalté dit dans le Noble Coran : “Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! ” [ Sourate An-Nahl ; versets 58-59 ]
Le père avait tellement honte de sa fille, qu’il préférait s’en débarrasser, tel un déchet.
Or l’opprimé sera interrogé quant à son oppresseur Yawm Al Qiyamah ! Les auteurs de ces actes terribles devront rendre des comptes. Un passage du Saint Coran y fait référence : “ et qu’on demandera à la fillette enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée.” [ Sourate At-Takwir ; versets 8-9 ]
A l’époque pré-islamique, lorsqu’un homme mourrait, ses proches bénéficiaient des biens qu’il laissait au détriment de son épouse. Mais l’Islam est venu changer cette injustice en lui redonnant sa part. Aussi, dans les préceptes hindouistes, si l’époux venait à mourir, on mélangeait ses cendres à ceux de sa femme qu’on avait incinérée auparavant, comme si la femme ne méritait pas d’avoir sa propre tombe.
Certains allaient encore plus loin en affirmant que si une femme divorcée venait à se remarier, elle était considérée comme “profanée de son Seigneur”. En clair, la femme a longtemps été considérée tel un objet. Dans le meilleur des cas, elle servait à procréer. Or ceci n’est pas du tout le cas dans la noble religion musulmane.
La venue de l’Islam : l’abolition de l’injustice à l’égard des femmes
L’Islam a honoré la femme. En effet, le Prophète – que la bénédiction et le salut soient sur lui – a dit : « Les femmes ne sont que les sœurs germaines des hommes » (rapporté par l’imam Ahmad et déclaré authentique dans Sahih al-Djami, 1983).
ALLAH Le Très Haut a consacré une sourate toute entière, et il s’agit d’une des plus longues du Noble Coran, aux femmes. Il s’agit de la Sourate An-Nissa. Cette Sourate met la lumière sur le fait que la femme et l’homme sont égaux : “ Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci sont épouse , et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement. ” [ Sourate An-Nissa ; verset 1]
Ensuite,Il est rapporté dans un Hadith, qu’une fois un Sahâbi qui s’appelait Jâhimah ( qu’ALLAH L’agrée ) était venu auprès du Prophète Muhammad – que la bénédiction et le salut soient sur lui – et lui avait fait part de son intention de participer à une campagne militaire. Il était ainsi venu pour lui demander conseil à ce sujet. L’Envoyé d’ALLAH – que la bénédiction et le salut soient sur lui – lui demanda :
As-tu encore une mère vivante ? ”
Après qu’il ait répondu par l’affirmative, le Prophète Muhammad – que la bénédiction et le salut soient sur lui – lui dit :
“ Reste auprès d’elle, car le Paradis se trouve à ses pieds. ”
(Nasaï – Mousnad Ahmad)
Pourquoi pas aux pieds du père ? Tout simplement parce que la mère a subi plus de peines que le père, que ce soit par la grossesse, l’accouchement ou encore l’éducation.
L’Islam a donné à la femme le droit de vivre ( convenablement ). Elle est la soeur germaine de l’homme, et est son associée. Elle l’égalise dans la promesse d’ALLAH Le Très Haut. Qu’elle soit mère, tante, fille, épouse ou soeur, elle dispose de droits déterminés avec clarté. A titre d’exemple, le consentement de la femme lors du mariage est une condition sine qua non. Ainsi, tout mariage effectué contre son gré n’est pas valable. La femme mariée doit également bénéficier de son mahr ( sa dot ), sans quoi le mariage n’est pas valable. La femme est un bijou qui, lorsqu’elle devient épouse est protégée et préservée par son époux.
En plus de cela, la femme musulmane a tellement de valeur, que son époux se doit de subvenir à ses besoins, telle une reine. De cette façon, elle peut se dispenser de travailler. Le mari, en prenant en charge sa femme, sa famille, obtient la satisfaction d’ALLAH Le Très Haut. Jusqu’à obtenir une récompense de la part de son Seigneur Le Très Haut lorsqu’il donne à boire à son épouse, de même que pour les rapports intimes ! L’Islam est une religion d’équilibre, de juste milieu qui fait que chacun trouve sa place, a des droits et des devoirs, et se doit d’accomplir certaines tâches essentielles pour préserver l’harmonie du foyer.
La femme en Islam peut se séparer de son époux si elle respecte certaines conditions. En effet, si le divorce se produit suite à des futilités, les époux auront attiré la colère d’ALLAH L’Exalté. Bien que le divorce soit entre les mains du mari, elle dispose d’une alternative si les circonstances le permettent. En effet, elle peut faire ce que l’on appelle “ al khul’ ” en redonnant à son époux la dot qu’il lui avait donné. Cependant, elle doit observer un délai d’attente de trois menstrues, il s’agit là de la période de viduité “ al ‘idda ” avant de pouvoir se remarier.
Ce délai a été légiféré pour favoriser un retour éventuel de son époux. Durant cette période, la femme doit rester dans la maison de son époux, puisqu’au cours de cette période, l’homme avec lequel elle s’est séparée conserve son statut de mari.
Encore une fois, l’objectif est de promouvoir la réconciliation entre les deux époux. ALLAH a évoqué cela dans le Noble Coran : “ Tu ne sais pas si d’ici là Allah ne suscitera pas quelque chose de nouveau ! ” [ Sourate At Talaq ; verset 1 ]
Enfin, si jamais l’épouse est enceinte alors que son mari souhaite divorcer, alors il est obligé de subvenir à ses besoins tout au long de la grossesse et ce jusqu’à l’accouchement. Ceci est une obligation d’ALLAH L’Omniscient afin qu’aucune partie ne soit lésée. Qui connaît mieux l’être humain et ce qu’il renferme si ce n’est ALLAH Le Créateur de toutes choses ?
En conclusion, l’homme a des obligations que la femme n’a pas et vice-versa. ALLAH est Le plus Juste, s’il a ordonné cela, c’est pour que les époux vivent en tranquilité, en parfait équilibre. S’ils viennent à se séparer, ALLAH L’Exalté a prévu des solutions pour toute situation. Comment ses serviteurs ne pourraient-ils pas Lui être reconnaissant ?
Et ALLAH est Le plus Savant.
paris-dawah.fr
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