Irak : 7 morts et 22 blessés, bilan de l’attentat, dans le Nord
Un attentat suicide à l'entrée d'une base de l'armée au nord de Bagdad a fait au moins 7 morts et 22 blessés mardi soir, selon des sources policière et médicale.
Au total, 16 personnes ont été tuées mardi en Irak, la plupart dans des attaques ciblant les forces de sécurité.
Au nord de Bagdad, l'explosion a eu lieu à 20H30 (17H30 GMT) sur la base de la ville de Tarmiya, ont indiqué un colonel de police et un responsable médical, s'exprimant tout deux sous couvert d'anonymat.
Un officier de police de la ville a précisé que l'attaque avait débuté lorsque des tirs de mortiers s'étaient abattus sur la base conduisant les soldats à se diriger vers l'entrée principale pour voir d'où provenaient les tirs.
Le kamikaze, qui était devant l'entrée principale, a alors fait détoner ses explosifs. Des tirs ont ensuite été échangés entre des insurgés et des soldats, a-t-il ajouté.
Les militaires irakiens basés à Tarmiya ont été à plusieurs reprises pris pour cible par des insurgés.
Le 7 novembre, un double attentat suicide à la voiture piégée contre une autre base militaire de la ville avait fait 16 morts et des dizaines de blessés.
Deux kamikazes ont également attaqué un commissariat à Taji, une autre ville au nord de Bagdad. L'un d'eux a été abattu tandis que le second est parvenu à faire exploser sa charge, tuant quatre policiers et en blessant neuf autres.
Des attaques à Bagdad, Fallouja (ouest de Bagdad), Mossoul (nord) et Kirkouk (nord) ont par ailleurs fait cinq morts, et les corps de deux chefs tribaux, kidnappés il y a peu dans le sud de l'Irak, ont été retrouvés à Bassora (sud), selon des responsables.
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