L'Occident le principal bénéficiaire des flux de pétrodollars D'Arabie Saoudite
Plus d'une décennie viennent de s'écouler; les espoirs se sont peu à peu évanouis, pour laisser place à une grande déception. Le Tiers-monde est plus que fatigué, rongé par la famine, le dénuement, l'indigence. Les musulmans sont toujours opprimés, de plus en plus exploités. Les Libanais meurent sauvagement massacrés par Israël, cette insulte aux dirigeants arabes, qui, ironie du sort, pointent leurs baïonnettes sur les Palestiniens qui n'ont pas retrouvé leur patrie.
L'Occident n'a nullement été inquiété par le "choc pétrolier". Il a été le principal bénéficiaire des flux de pétrodollars. C'est ce qui a été démontré avec clarté et pertinence par Abou Yassin dans sa thèse intitulée :
"Le rôle financier de l'Arabie Saoudite", décembre 1983. Dans cette thèse, l'auteur, à la lumière des textes coraniques et sur la base de statistiques, montre la déviation manifeste de l'Arabie Saoudite qui, de compromis en compromission, est devenue la chasse gardée des Etats-Unis.
La mort du Roi Fayçal est un point de repère important, pour qui veut comprendre les tendances déviationnistes de ce pays par rapport à l'Islam, déviation due au panarabisme et à l'alliance avec les U.S.A.
Le roi Fayçal, malgré sa politique proaméricaine, s'opposait au soutien indéfectible des USA à Israël et manifestait ouvertement son mécontentement par des mises en garde et en tentant de diversifier ses alliances avec l'Occident, ce qui dérangeait les USA et menaçait leurs intérêts. Le 3 mars 1975, il déclara à Mr. Cari Junger, alors président de l’ARAMCO : "Je suis incapable de rester plus longtemps le seul ami de l'Amérique dans le Proche-Orient.
Je suis l'objet de fortes pressions... L'Amérique doit faire quelque chose". (Pierre Péan : "Pétrole : la troisième guerre mondiale", Ed. Calmann levy, Paris 1974 page 144).
Pour faire quelque chose, l'Amérique ne se fera pas prier, le roi devait mourir peu après, le 26 mars 1975, et il semblerait que ce soit la CIA qui ait armé la main de l'assassin. Depuis l'alliance avec les USA est devenue de plus en plus solide Jusqu à faire dire à des observateurs que :
- ce pays est devenu une sorte de 51ème Etat des Etats-Unis (Afrique Asie n.185 avril 1979)
- où que Washington a obtenu que les choix financiers effectués par Riyad, soient très favorables aux Etats-Unis
(Jim Hoagland et J.P.Smith in revue "problèmes économiques" n. 1567 du 5.4.78, Doc. Française)
Ce qui ressort, du reste, de l'aveu de l'Emir Sultan, Ministère de la Défense, qui déclarait à la suite des événements d’Iran : "Nous devons nous lier avec les américains par un traité couvrant tous les domaines, qui ôterait tout élément de doute, quant à notre engagement, de la tête des responsables américains. C'est le seul moyen d'assurer notre survie". (Afrique Asie n. 185 avril 1979). La gravité de cette déclaration ne pouvait que traduire la panique qui s'emparait des dirigeants saoudiens. Heureusement que le prince Abdallah, commandant de la puissante armée blanche était là pour rappeler que : "Le Shah aussi était lié par des traités avec les USA... Où est-il aujourd’hui ?".
L'alliance entre le royaume et les USA se fait au détriment du peuple saoudien et de la Oumma, elle ne profite qu'aux dirigeants saoudiens qui, oublieux de la Toute Puissance d'Allah veulent s'appuyer sur les USA pour consolider leur pouvoir usurpé, foncièrement injuste. Une analyse de la destination des pétrodollars saoudiens permet de dévoiler la vérité sur la politique étrangère de ce pays, qui est trop éloignée des principes islamiques.
LA PUISSANCE FINANCIÈRE DE L'ARABIE SAOUDITE;
Ce pays est le premier exportateur mondial de pétrole avec 30% des réserves du pétrole mondial;
"Le royaume empoche chaque jour 315 millions de dollars", Robert Lacey in "Le royaume" -presse de la renaissance, Paris 1982. "Le montant des réserves financières que ce pays accumule essentiellement en bons du trésor américain est évalué à 100 milliards de dollars en 1980, chiffre en dessous de la vérité" revue "Problème économiques"
n. 1787 juillet 1982.
La masse monétaire qu'il place à Zurich, Londre, New York, Paris, devrait atteindre 250 milliards de dollars en 1983., Les redevances payées par les sociétés pétrolières au gouvernement saoudien sont passées de 950 millions en 1970 à 25 milliards 675 millions de dollars en 1976. Chaque trimestre, l'Arabie Saoudite est acquéreuse de plus d'un milliard de bons du trésor américain et d'obligations.
Quelle est la destination de ce revenu colossal de l'Arabie Saoudite ?
Il ne fait aucun doute que cette énorme masse d'argent, qui ne peut être absorbée par l'économie de ce pays, prend le chemin des pays capitalistes et surtout des Etats-Unis. La revue "AL JASR" du 13 janvier 1985 a publié un rapport de la Chambre de Commerce et d'Industrie arabo-allemande, dans lequel il est dit que volume global de l'argent arabe à l'étranger est estimé entre 350 et 400 milliards de dollars, dont 170 milliards pour l'Arabie Saoudite, chiffre de loin inférieur à la réalité. Ce même rapport affirme que selon les estimations, 60% de l'argent arabe se trouvent aux USA, 20% en Europe Occidentale et 25% seulement dans les nombreux pays du Tiers-Monde.
L'AIDE DE L'ARABIE SAOUDITE AU TIERS-MONDE :
D'après les déclarations officielles, le pays aurait consacré des dizaines de milliards de dollars à l'aide au cours des années 1973-1976. Mais quel qu'en soit le montant, cette aide, loin de poursuivre des objectifs islamiques, est subordonnée à l'approbation de L'Amérique qui par ce biais, oeuvre pour le maintien de son hégémonie dans certaines régions du monde. En tête de liste vient le régime baathiste irakien qui naguère était, selon les dirigeants "AL SAOUD", un danger d'expansion progressiste, laïque et athée mais qui est devenu l'un des principaux alliés des "AL SAOUD" qui ont déboursé 50 milliards de dollars pour financer sa guerre contre l'Iran" (Clauds Feuillet "Le système
Saoud" Ed P.M. Faure 1983). C'est avec cet argent que l'Irak a obtenu les avions Dassault F. 1 et super-Etendard équipés de missiles Exocet livrés par la France... "Le royaume finance les troupes soudanaises et égyptiennes, jointes au combat contre la République islamique" (Revue "EL QODS" n. 1 du 12.8.83).
Après l'Irak, viennent l'Egypte et la Syrie qui reçoivent chaque année 2 milliards de dollars chacune, pour le développement de leur armée. Ensuite viennent le Soudan et la Somalie; plusieurs millions de dollars; en argent liquide et en matériel, sont dépensés pour soutenir le front de libération Erytheréen. Le Maroc et la Mauritanie sont secourus contre le Polisario. Le Zaïre lui aussi a reçu 50 millions de dollars lors de la guerre du Shaba. C'est seulement en fin de liste que viennent les pays menacés par la famine : Mali, Ouganda, Niger, Sénégal... Mais, en vérité, l'aide consacrée à ces pays est plutôt destinée à contrecarrer les mouvements islamiques engagés c'est pourquoi l'Arabie Saoudite finance les organisations islamiques corrompues; même la Fondation lèopold Sedar Senghor reçoit une aide 'financière des "AL SAOUD".
Ces dizaines de milliards de dollars consacrés à l'aide, ne constituent qu'une infime partie de la masse monétaire qui alimente les organismes à caractère arabe (le panarabisme) relevant de la ligue arabe tels que le fonds arabe spécial d'aide à l'Afrique, le fond d'assistance technique en Afrique, le fond de l'OPEP, le fond de développement économique et social etc... ou les institutions financières à caractère "islamique" dont les principes de fonctionnement sont loin de tenir compte de la Charia : Voir encadré, la lettre de Mme Catherine Lucas du "Monde Diplomatique" avril 1985. Mais le plus grave et le plus paradoxal est le rôle joué par les "AL SAOUD" au niveau des institutions de Bretton Woods.
DES INTERROGATIONS QUI MERITENT REPONSES.
Le système financier islamique
A propos de l'article de M. Mamadou Kane :
"Qu'attendre du système financier islamique ?" paru dans le Monde diplomatique de février 1985, M Catherine
Lucas, auteur d'un ouvrage à paraître sous le titre : Au nom de l'islam, la doctrine politique et économique des fondamentalistes, nous adresse une lettre dont voici les principaux passages :
II y a plusieurs phénomènes surprenants dans l'apparition des banques islamiques :
1) Beaucoup de ces banques ou institution financières sont (en partie) Propriété de familles saoudiennes : Faisal Islamic Bank Egypt, Faisal Islamic Bank Sudan, al Baraqa, Dar al Maal al Islami (président, le prince Mohammad al Faisal), etc., mais l'Arabie Saoudite continue de gérer ses banques selon le bon vieux système capitaliste. Le pays héberge onze banques commerciales, mais on attend encore la création de la première banque islamique. Est-ce que le régime et la famille régnante n'ont pas de confiance dans le système islamique et est-ce qu'ils préfèrent l'expérimenter ailleurs ?
2) Ces banques ont une certaine préférence pour l'Afrique de l'Ouest. De mauvaises langues disent que la zone
CFA ne pose pas trop de problèmes de convertibilité ni d'expatriation des bénéfices et que le régime fiscal y est idéal pour des banques, qu'elles soient islamiques ou non.
Ces mêmes banques islamiques ont aussi le goût des "paradis fiscaux» : le siège principal du Dar al Maal al Islami se trouve à Genève, la société est inscrite aux Bahamas et possède une succursale à l'île de Jersey. L'Islamic Banking System, International Holding, qui regroupe les actionnaires principaux des banques islamiques suivantes : Jordan
Islamic Bank, Faisal Islamic Bank Sudan, Al Baraqa, et Kuwait Finance House, a son siège au Luxembourg et elle est propriétaire de l'Islamic Bank International-Denmark et de l'Islamic Finance House (îles Cayman).
On peut chercher peut-être la raison de ces activités "en dehors du monde musulman" dans la difficulté qu'éprouvent ces banques à se conformer à l'orthodoxie qu'elles prônent. Elles préfèrent ces endroits pour y spéculer sur les devises, sur l'or, et pour y nouer des contacts "interdits" avec le système bancaire traditionnel. Un de leurs grands problèmes est le manque de liquidités. Certaines banques islamiques font des dépôts chez des banques traditionnelles en échange de liquidités et autres facilités, mais elles ne veulent pas que la clientèle le sache. Ces pratiques se font, soit avec des banques non arabes, soit en passant par des organismes qui réunissent en leur sein banques islamiques et banques commerciales (par exemple, l'International Association of Islamic Banks, ou les banques pakistanaises, qui mélangent les deux systèmes). L'appel du Dr Jamal Attia (Islamic Banking System International) aux banques commerciales européennes pour leur demander d'ouvrir des "guichets" islamiques va dans le même sens. Une fois les deux systèmes mélangés, tout devient une question de comptabilité, et les mêmes dépôts peuvent se convertir en épargne islamique ou conventionnelle, selon les besoins de l'"intérêt". "MONDE DIPLOMATIQUE" d'avril 1985
L'ARABIE SAOUDITE ET LE F.M.I :
L'Arabie Saoudite est membre de cette institution depuis 1956. Elle est devenue aujourd'hui l'un des principaux bailleurs de fond du FMI. En 1974, Riyad a prêté 500 millions de dollars au FMI et 800 millions en 1975, avant de prendre une participation de 2,5 milliards de DTS (l'DTS est égal à environ 1,16 dollars U.S.), sous forme de prêt pour deux ans à plus de 10% d'intérêts dans le cadre de la politique d'accès élargi aux ressources du FMI. Cet accord prévoit la possibilité d'un prêt complémentaire de 4 milliards de DTS la troisième année. Selon Jacques de Larosière, Directeur du FMI à l'époque, "Les Etats Unis ont joué un rôle important dans les négociations de cet accord", (Bulletin du FMI du 13 avril 1981). En échange de cet accord, l'Arabie Saoudite a obtenu le doublement de sa quote part qui passe de 1,74% à environ 3,5% du total du FMI. Le relèvement de cette quote part, grâce à la bénédiction des USA, a permis au royaume de passer du 13ème au 6ème rang des pays membres du Fond, devant le Canada et l'Italie et derrière les USA, la RFA, le Royaume Uni, la France et le Japon, ce qui lui permet de disposer d'un siège permanent au Conseil d'Administration au même titre que ces cinq derniers pays. Mais c'est surtout grâce à sa position privilégiée de créditrice que ce siège lui est revenu.
Le rôle joué par l'Arabie Saoudite au niveau de FMI fait de ce pays, gardien des Haramayns (Makka et Médine), un ennemi des pays du Tiers-monde et de la Oumma, car nul n'ignore plus aujourd'hui l'impact négatif que le FMI exerce sur l'économie des pays qui sont à sa remorque.
Voilà le véritable visage de cette puissance d'argent qui aurait du s'en servir pour être le centre du rayonnement de la foi et du Message islamique destiné à l'humanité, en œuvrant pour : -secourir les faibles (affamés et déshérités);
- combattre le mal et l'injustice,
- diffuser la culture islamique. Les dirigeants "AL SAOUD" ont, après avoir usurpé le pouvoir, accaparé toutes ces richesses (qui appartiennent aux musulmans) pour les dilapider pour leurs loisirs : casinos, expéditions de chasse, location de plages et de palaces, au détriment et à l'insu du peuple saoudien.
LES SAOUDIENS DETRUISENT LE PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL ISLAMIQUE
II faut rappeler que les lieux et les monuments saints ne sont pas la propriété d'une famille, d'une secte, ou d'un seul pays, ou encore d'une génération d'hommes particulière, mais qu'ils font partie au contraire du patrimoine de toute la communauté islamique : ils célèbrent leur passé, leur présent et leur avenir.
Hamzé Qaédi, journaliste algérien de la revue "Jeune Afrique", publiée à paris, a écrit et fait paraître un article à ce sujet dans lequel il exprime ses regrets de voir que les monuments historiques sont détruits à la Mecque. Il parle notamment de la Mosquée "Al-Qeblateyn", et écrit : "Cette mosquée se caractérise par le fait qu'elle possède 'deux
"mihrabs". C'est dans cette mosquée que le verset, ordonnant aux musulmans d'orienter, pour la prière, leurs visages vers la Mecque et non plus vers Jérusalem, a été révélé au Prophète de l'Islam Mohammad (que la bénédiction divine l'accompagne).
"Jeune Afrique" continue en ces termes: "Le premier "mihrab", souvenir de cet époque, fut conservé aux cotés du deuxième qui avait pour but de montrer aux musulmans qu'ils devaient avoir le visage tourné, pour l'exécution de la prière, vers la Kaaba. Cependant les saoudiens ont détruit ce premier mihrab sans prendre l'avis de personne, ni d'aucun pays musulman. Certains autres édifices historiques et religieux ont également été détruits en partie tandis que d'autres complètement détruits. Selon le témoignage des religieux autochtones et étrangers, la famille Saoudite wahabite a fait démolir presque 40 de ces sortes de bâtiments durant ses 50 années de règne sur l'Arabie Saoudite". La revue "Jeune Afrique" ajoute: "C'est ainsi que de nombreux monuments historiques, pour la sauvegarde desquels plusieurs générations de musulmans ont déployé des efforts nombreux, et ont montré leur génie et leur intelligence, disparaissent sans laisser de traces: comme la maison d'Arqam à la Mecque où se réunirent les premiers musulmans,ou bien la maison d'Abou Ayoub Al-Ansari, à Médine où le Prophète vécut durant les premiers mois de son séjour à Médine, maison à laquelle fait référence un verset du Coran. Les tombes des compagnons du Prophète et des martyrs célèbres ont eu aussi à subir le même sort que ces maisons historiques. La tombe de Hamzeh, oncle du Prophète, tué lors de la bataille d'Ohod, est rappelée aujourd'hui aux visiteurs par quelques pierres massées les unes sur les autres. Le pire est que le champ de cette fameuse bataille est aujourd'hui couvert d'immenses immeubles construits au cours des dernières années, alors que la place ne manquait pas ailleurs pour la réalisation de tels travaux. Entre autres endroits historiques qui ont eu plus ou moins à souffrir des agressions de l'homme, citons le cimetière, des plus connus, d'Al- Baqi, à Médine désormais interdit aux visiteurs. Les pèlerins étaient autorisés à entrer dans ce cimetière jusqu'il y a encore quelques années; des guides même les y conduisaient et leur donnaient des explications, recommandant aux visiteurs de prier à l'occasion de ce pèlerinage".
La revue "Jeune Afrique" souligne avec une note de moquerie : "Mais les saoudiens se rendirent soudain compte que ces choses étaient contraires aux principes de l'Islam et s'empressèrent donc, par conséquent, de fermer les portes du cimetière aux nez des croyants".
Cependant les musulmans décidèrent de résister devant ces prises de décision téméraires. Entre autres mécontents, les pèlerins iraniens qui protestèrent, rappelant, à cet effet, que le Prophète de l'Islam lui-même se rendait sur les tombes de ses "compagnons" pour s'y recueillir quelques moments. Les pèlerins iraniens exigèrent la réouverture du cimetière au cours d'une cérémonie religieuse à laquelle ils avaient réuni une dizaine de milliers de croyants. De nombreux pèlerins, parmi lesquels se remarqua la présence de certains Ulémas ressortissants des autres pays musulmans, soutinrent la demande des Iraniens. La publication "Jeune Afrique" poursuit ensuite en ces termes :
"Les pèlerins exprimèrent également leur mécontentement devant le sort réservé à certains lieux et monuments historiques et religieux et firent savoir que les prétextes que les wahabites avancent, à cet effet, sont inadmissibles. Il est urgent que de sérieuses démarches soient entreprises pour sauver de la destruction ces lieux saints et ces monuments historiques, car chacun d'eux est un témoignage vivant et éloquent de la vie active du Prophète et de ses "compagnons"...
Les Lieux Saints ne sont pas la propriété d'une famille, d'une secte, d'un seul pays ou d'une génération d'hommes particulière, mais font partie au contraire du patrimoine de toute la communauté islamique, célébrant son passé, son présent et son avenir. Si nous permettons que soit ainsi anéanti le riche patrimoine que nos aïeux musulmans nous ont légué, à quoi donc les futures générations de musulmans pourront-elles se rattacher ? Si nous croisons les bras et ne disons mot devant les destructions préméditées de monuments qui s'élèvent à la Mecque et à Médine, comment pourrons-nous alors oser manifester notre réprobation devant les fouilles qu'Israël effectue dans la mosquée d'Al- Aqssà ? (troisième lieu saint islamique, se trouvant à Jérusalem).
Le magazine "Jeune Afrique" conclut disant qu'étant donné que chaque peuple, chaque gouvernement, chaque religion s'efforce de sauvegarder son patrimoine, nous avons le droit de poser des questions quant aux mobiles qui sont derrière toutes ces destructions. Tous les Musulmans du monde doivent se sentir concernés et responsable devant cette triste réalité et s'unir dans la protestation. Les gouvernements et les organisations islamiques se doivent inlassablement de faire tout leur possible et de s'unir pour sauver le reste de ces Lieux historiques et sacrés, et réparer ceux qui ont souffert de la main des hommes et du temps6. Fin de citation...
Cet article est en effet d'une importance capitale, car il exprime clairement l'opinion des Musulmans, exception faite bien sûr des saoudiens wahabites qui sont les suppôts des ennemis de l'Islam.
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