20 combattants d’al-Assir étaient des employés à Saudi Oger
Des sources proches du Courant du futur indiquent que parmi ceux qui ont combattu dans les rangs de la milice du cheikh Ahmad al-Assir lors de la bataille de Abra, figurent 20 anciens employés de la société Saudi Oger, en Arabie saoudite, avant qu’ils ne soient licenciés.
Des centaines de personnes avaient été remerciés à cause des difficultés financières auxquelles cette société, appartenant à la famille Hariri, faisait face. La plupart des licenciés étaient originaires de la ville Saïda.
Il est à noter que depuis la fin de la bataille de Abra, le quartier de Taamir, près de Aïn el-Héloué, est restée sous surveillance. Aujourd’hui, les regards sont encore rivés davantage vers cette région après la multiplication des indices et des informations affirmant que l’ancien chanteur Fadel Chaker s’y est réfugié avec un certain nombre de partisans du cheikh Ahmad al-Assir, faisant l’objet de mandats d’arrêt.
Taamir est hors du contrôle de l’Armée libanaise. Il est séparé de la région qui porte le même nom et qui est habitée par une majorité de fils de Saïda. Ce quartier, enchevêtré avec les ruelles du camp palestinien, est principalement sous le contrôle de Esbat al-Ansar. De nombreux groupes islamistes, appartenant à Fatah al-Islam, Jund al-Cham, au chef islamiste Bilal Badr, ainsi que des salafistes, y sont également présents.
Des sources de sécurité qualifient Taamir de «bombe à retardement», qui pourrait exploser à tout moment, d’autant que l’Armée libanaise est postée à quelques mètres seulement des entrées du quartier.
Le nom de Taamir a occupé le devant de la scène, ces derniers temps, après une série d’incidents sécuritaires graves, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth, et depuis que des informations font état de la présence de Fadel Chaker. En revanche, il n’y a aucune information sûre concernant le sort de Assir.
Les mêmes sources affirment que Taamir serait un «foyer sécuritaire susceptible de s’embraser», à l’instar de ce qui s’est passé à Abra, si les organisations palestiniennes ne prennent pas la décision d’en finir avec la présence dans ses ruelles de repris de justice.
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