Attentat de Bir el-Abed: silence assourdissant de l’Arabie saoudite

La question qui s’est posée hier dans les coulisses diplomatiques à Beyrouth est celle de savoir si l’attentat de Bir el-Abed «sonne-t-il le glas des garanties américano-occidentales qui avaient précédemment pris la forme de mises en garde à l’intention de l’opposition syrienne et de ses soutiens, leur enjoignant de ne pas mener d’opérations militaro-sécuritaires au Liban en représailles contre l’intervention du Hezbollah à Qoussair?»

Il est intéressant de noter le silence assourdissant de l’Arabie saoudite après l’attentat. Par ailleurs, les termes utilisés par l’ambassade des Etats-Unis et les ministères français et britannique des Affaires étrangères n’ont inscrit l’attentat dans aucun contexte en rapport avec le rôle du Hezbollah dans la crise syrienne.

Pour sa part, le bloc du Futur et la plupart de ses membres se sont gardés, dans leurs communiqués officiels, de tout propos pouvant être interprété comme une justification du crime ou une tentative de l’inscrire dans le cadre de la guerre syrienne.

Nasser Charara, journaliste libanais proche du 8-Mars
Al Akhbar-Médiarama

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