L’interrogatoire de Munkar et Nakîr

« Le Messager de Dieu(s) participa aux funérailles d’un de ses partisans. Il s’assit près de sa tombe, la tête baissée, puis dit : « Mon Dieu, je cherche la protection auprès de Toi contre les tourments de la tombe. » Et il répéta cette phrase trois fois puis dit : « Quand le croyant est
au début de sa vie dans l’Au-delà, Dieu lui envoie des Anges avec des visages radieux comme le soleil, emmenant avec eux le baume et le linceul du [mort]. Ils s’assoient le temps d’un regard. Quand l’âme sort du [corps] du mort, chaque Ange, entre le ciel et la terre, prie pour lui ainsi que tout Ange dans le ciel. Les portes du Paradis s’ouvrent. Il n’y a aucune porte qui n’aimerait pas que cette âme la franchisse.
Quand il [l’Ange] monte avec son âme/esprit (rûhihi), [le croyant] dit : « Seigneur ! [Je suis] ton serviteur untel ! »
Alors Celui-ci répond : « Ramenez-le et faites lui voir ce que Je lui ai préparé en Bienfaits car Je lui ai promis : {C’est d’elle (la terre) que Nous vous avons créés et en elle Nous vous ramènerons et d’elle Nous vous ferons sortir une autre fois.}.»(1) [Le croyant] entend vraiment le bruissement des sandales des Anges quand ils s’en retournent jusqu’à ce qu’on lui dise : « Ô un tel ! Quel est ton Seigneur ? Quelle est ta religion ? Qui est ton Prophète ? »
Il [le mort] répond : « Mon Seigneur est Dieu, ma religion est l’Islam et mon Prophète est
Mohammed. »
Alors, ils poussent un terrible grondement et cela est la dernière épreuve qui est exposée au mort [croyant].
Quand il en est ainsi, un crieur crie : « Tu dis vrai ! » et cela est le sens de la Parole du Très-
Elevé : {Dieu affermit ceux qui ont cru par une parole ferme en ce monde et dans l’Au-delà.}(2) (…)
Quant à l’incroyant, au moment du départ de ce monde ici-bas et de l’arrivée dans l’Au-delà, des Anges descendent sur lui sous une apparence très grossière, avec des vêtements de feu, des pantalons de goudron qui l’effraient.
Quand l’âme sort du [corps] du mort, chaque Ange entre le ciel et la terre et tout Ange dans le ciel le maudissent ; les portes du ciel sont fermées. Il ne reste plus qu’une seule porte qu’il déteste de franchir avec son âme.
Quand il [l’Ange] monte avec son âme/esprit (rûhihi), [l’incroyant] est mis de côté : « Seigneur ! [Je suis] ton serviteur untel ! » Le ciel et la terre ne l’accueillent pas.
Alors Dieu dit : « Ramenez-le et faites lui voir ce que Je lui ai préparé en méfaits : {C’est d’elle (la terre) que Nous vous avons créés et en elle Nous vous ramènerons et d’elle Nous vous ferons sortir une autre fois.}. »(3)
Il entend vraiment le bruissement des sandales des Anges quand ils s’en retournent jusqu’à ce qu’on lui demande : « Ô un tel ! Quel est ton Seigneur ? Quelle est ta religion ? Qui est ton
Prophète ? »
Il [le mort] répond : « Je ne sais pas. »
-« Tu ne sais pas ? » (…)
Un crieur donne l’ordre de lui paver [sa tombe] de planches de feux et de lui ouvrir une porte vers le Feu de l’Enfer. » (Du Messager de Dieu(s) in Majmû‘at Warâm, vol.1 p290)
Notes
(1)v.55, s.20 Taha
(2)v.27, s.14 Ibrahim
(3)v.55, s.20 Taha

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