Le lynchage à mort de quatre Égyptiens chiites dans un village près du Caire

Les quatre Égyptiens chiites tués sauvagement en Égypte ont subi contusions, écorchures, plaies et blessures durant l'attaque dont ils ont été victimes dimanche dernier.
Il s'agit des conclusions du rapport médico-légal final rédigé par la morgue qui a accueilli leurs cadavres, pour déceler les causes du décès, rapportées par le journal égyptien Ash-Shorouk.
Selon le médecin légiste chargé de rédiger le rapport en question, Dr. Majed Hammam, les blessures des victimes varient entre les contusions et les écorchures, les lésions dues aux coups de bâton, des plaies causées par des coups et des fractures causées par les jets de pierres, ainsi que les blessures profondes faites par des coups de couteau.
Hammam a souligné que les quatre corps ont été soumis à des lynchages sévères qui ont provoqué dans l'ensemble du corps des blessures graves en plus d'autres blessures faites aux couteaux, et des traces de bâtons et d’instruments tranchants.
Hammam a nié que les corps aient été brûlés avant ou après leur lynchage, expliquant que les corps ne présentent pas de traces de brûlures, soulignant que les médecins ont filmé les quatre cadavres  avant, pendant et après l'autopsie.
Dimanche dernier, le leader de la communauté chiite en Egypte cheikh Hassan Chéhaté a été tué atrocement ainsi que trois autres Égyptiens chiites, dans le village Abou Mouslim, dans la province de Guizèh, lorsqu’ils ont été attaqués par les villageois exhortés par des groupes takfiris dans la maison où ils célébraient la naissance de l’Imam AlMahdi.
 
Les funérailles des quatre corps ont eu lieu dans la soirée de mardi dans la mosquée de Sayyeda Nafisseh où ils devraient être enterrés. Sachant que les takfiris ont refusés que Cheikh Shéhaté soit enterré dans sa ville natale Harbit, située dans la province Sharkiyya .

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