Irak/opposition à la participation des forces populaires aux opérations de Mossoul: al-Abadi réagit vivement
En réaction à la requête formulée par certaines parties censée enrayer la participation des forces de la mobilisation populaire aux opérations de la libération de Mossoul, le Premier ministre irakien a estimé que personne n’avait le droit de priver les Irakiens de reprendre à Daech le sol de leur pays.
Le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi a annoncé aujourd’hui jeudi que son pays se trouvait au seuil des victoires et des réformes et que la nation irakienne reste aux côtés du gouvernement.
Le Premier ministre irakien qui prenait la parole à la tribune de la Conférence de solidarité nationale en vue de sécuriser les zones occidentales d’Irak a tenu à souligner : « La corruption, elle s’efforce de barrer la route à toute réforme et à toute victoire face aux terroristes dans le pays. Mais la réalité c’est que cette même corruption ne cesse de prendre de l’ampleur dans le corps de l’Ordre irakien et elle est en effet impliquée dans l’occupation du pays par les takfiris de Daech. Mais depuis la prise de mes fonctions j’ai déterminé les priorités et à l’heure actuelle nous sommes sur le point de vaincre Daech. Aujourd’hui les forces vaillantes irakiennes ont hissé le drapeau du pays dans l’Est d’Al-Sarsar et ces victoires continueront pour que l’Ouest d’Al-Anbar soit aussi libéré entièrement du joug des terroristes."
En réaction à la demande du gouvernorat de Ninive et de certains responsables sur une interdiction de la participation des forces populaires aux opérations de la libération de Mossoul le chef du gouvernement irakien a affirmé : « Personne n’est en mesure d’interdire les Irakiens à participer aux opérations de libération du sol de leur patrie du joug des terroristes de Daech car les intérêts du pays , de la nation et des forces vaillantes irakiennes portent une importance toute particulière et moi personnellement empêcherai toute intervention politique dans les affaires militaires car cela reste très dangereuse pour le pays ». a-t-il dit.
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