On a vu dans les chapitres précédents que le Coran a présentés :
L’exhortation, la crainte, le rappel, la recherche du refuge en Dieu, le repentir, l’épreuve, comme étant des bonnes guérisons contre les maladies causées par les tentations sataniques, et que ces maladies sont aussi les empêchements du savoir. Concernant le rôle joué par ces remèdes en barrant la route à ces empêchements du savoir, et en conservant la sécurité de l’esprit, il faut alors noter ces quelques points :
1-La nourriture de l’âme et la source d’inspiration.  
Il faut souligner ici que :
-Ces remèdes ne sont pas seulement la nourriture de l’esprit et les sources d’inspiration, mais ils sont aussi considérés comme étant les éléments pour la résolution des empêchements du savoir et de la sagesse. Autrement dit
-Ces remèdes jouent un grand rôle pour la guérison des maladies spirituelles et pour la résolution des anomalies du savoir .
1-La limite de l’influence des remèdes du savoir.  
Pour guérir es maladies, il faut savoir répondre à ces quelques questions à savoir :
-Quelles sortes d’empêchements du savoir peuvent-elles être résolues ou guéries par ces remèdes ?
-Tous ces empêchements pourront-ils être résolus ou guéris par ces remèdes ?
-Peut-on  à l’aide de ces remèdes  résoudre ou guérir les empêchements sensibles et scientifiques ?
-Quelle la limite de l’influence de ces remèdes ?
S’il faut réfléchir un peu à ce sujet aux sens des versets et à ceux d’hadiths, l’on verra que ces remèdes ne concernent que la troisième catégorie des empêchements du savoir et de la sagesse, c’est-à-dire les empêchements scientifiques, mais cependant, son influence peut s’élargir même dans d’autres cas.
3- La notice d’emploi de ces remèdes .
Le troisième point consisterait en répondre à ces deux questions à savoir :
1-Comment peut-on employer ces remèdes ?
2-Quelles sont les situations qui peuvent influencer pour annuler ces empêchements ?
 Il n’est pas possible e donner une réponse détaillée à ce sujet, mais l’on peut seulement dire brièvement que l’emploi de ces remèdes, pour avoir des effets escomptés, exige certaines conditions.
Par exemple :
La récitation du Coran enlève la rouille de l’empêchement du savoir, du miroir de l’esprit et purifie le cœur pour de lui préparer à bénéficier l’abondance invisible et les inspirations divines.
Il faut cependant retenir qu’il y a deux conditions fondamentales pour que cette récitation du Coran soit efficace à savoir :
1-La méditation.
Imam Ali (as) a dit : « une récitation sans méditation du est sans importance . »
2-De s’abstenir même provisoirement aux empêchements du savoir.
Si quelqu’un lit toujours le Coran avec méditation mais sans plutôt cesser l’oppression, le fanatisme, l’orgueil, … Sa récitation n’a aucune importance.
Dieu a dit :
1-« Dieu ne guide pas les gens prévaricateurs. »  (Coran 6 : 144)
2-« Dieu ne guide pas les pervers. » (Coran 9 : 24)

Comme le Coran est un guide, mais il est en même temps un guide pour celui qui enlève devant lui les empêchements de la guidance qui sont les mêmes empêchements du savoir et de la sagesse.
« Ce livre point de doute, voilà une guidée pour les pieux. » (Coran 2 : 2)
Si les lecteurs du Coran ne respectent pas les conditions de la récitation du Coran non seulement que le Coran ne sera jamais pour eux un guérisseur et n’enlèvera pas les empêchements de leurs corps, mais il leur ajoutera des empêchements plus que les      empêchements précédents.
Dieu a dit :
« Et Nous faisons descendre du Coran, ce qui est guérison et  miséricorde aux  croyants.
 Cependant, cela ne croître en perdition les prévaricateurs. » (Coran 17 : 82)
Tel lecteur n’aura jamais la pitié du Coran, par contraire, il n’aura que ses malédictions.
Le Prophète de Dieu a dit :
« Il ya tant de lecteurs du Coran qui sont maudit par le Coran. »
Ainsi de suite, tout autre remède du savoir et de la sagesse ont des conditions spéciales, que nous citerons ci bientôt.
1-Les Sources des Remèdes du savoir.
Tout ce que nous venons de citer dans ce chapitre comme des remèdes du savoir retourne à deux sujets qui sont :
1-    Le Coran (qu’on le donne aussi une autre expression de Remède Législatif )
2-    L’épreuve (c’est le remède constitutif.)

Dans un autre sens Dieu a fait deux remèdes dans le système de la créature pour guérir les gens contaminés par la maladie de l’empêchement du savoir et de la sagesse ; ces remèdes sont :
1-    Les enseignements du Prophète ou les enseignements Prophétiques.
2-    Les événements naturels et malheureux, qui peuvent donner des leçons.
Le saint Coran (qui est considéré comme étant une méthode complète de l’enseignement Prophétique) guérit les maladies du savoir au moyen de :
L’Exhortation, la Crainte de Dieu, Rappel à Dieu, l’invocation, la recherche du refuge en Dieu, se repentir, on trouve à côté des enseignements du prophète ( qui sont considéré comme des remèdes de base contre les maladies spirituelles, en particulier les maladies du savoir) les épreuves et les évènements malheureux et qui affaiblies aussi quelques maladies, et de fois ces maladies seront prescrites par Dieu :
« Nous n’avons envoyé aucun Prophète dans aucune cité, que nous n’ayons pris ses habitants par l’adversité et la détresse. Peut être se seraient-ils humiliés ? » ( Coran 7 : 94 )
2-Les Empêchements Inguérissables.
Les empêchements du savoir et de la sagesse sont trois, les deux premiers peuvent être guéris par les remèdes du savoir et l’autre est inguérissable.
a-    Les Empêchements Légers.
Les empêchements du savoir et de la sagesse (qui sont expliqués dans le premier chapitre) sont des microbes de la maladie spirituelle et des empêchements des cœurs qui empêchent la pénétration de la lumière du savoir.
Ces empêchements en premier lieu, sont difficiles à guérir mais au fûr et à mesure qu’on peut les guérir facilement par les enseignements des Prophètes.
b-    Les Empêchements forts et guérissables.
Si les empêchements du savoir n’avaient été guérit, les empêchements de la pensée et du corps auront augmenté progressivement. Mais ces empêchements pourront être guéris, tandis que le miroir du cœur reste toujours saint.
On peut prendre les épreuves comme des remèdes pour barrer ces empêchements, et ces remèdes sont plus efficaces que les remèdes de l’exhortation, par ce que la rouille du cœur sera éclairer par l’exhortation comme l’eau le fait pour un miroir.
Quant à l’éclairage des cœurs par l’épreuve, c’est comme le feu , par ce qu’il y a plusieurs sortes des rouilles qu’on ne peut les enlever que par le feu, cause pour la quelle le saint Coran a dit en expliquant la philosophie des épreuves et celle des difficultés de la vie :
« Très certainement, Nous les ferons goutter au châtiment immédiat au lieu du grand châtiment : peut être se retourneront-ils. » ( Coran 32 : 21)
A propos, le guide des croyants, l’Imam Ali (as) a dit :
« Si vous voyez Dieu double ses épreuves sur un fidèle, il faut savoir qu’il voulait lui réveiller. »
c-Des Forts Empêchements Inguérissables.
Si les empêchements du savoir s’augmentaient, jusqu’à ce que le miroir du cœur se détériore, là l’épreuve sera incapable d’éclairer l’esprit, et le traitement de cette maladie deviendra impossible.
Comme l’a dit Imam Ali :
« Celui qui ne prend pas des leçons, de l’expérience, de l’exhortation n’aura jamais des effets pour lui. »   
Il a dit encore :
« Celui qui ne peut pas entendre une voix forte ne pourra jamais entendre une voix faible. »
Les signes de la maladie inguérissable du savoir en est que : Le malade est infecté par une d’urgence fanatisme de ces fausses doctrines, il ne sera jamais prêt à accepter la vérité.
Dieu décrive ces genres de gens dans le Coran :
« … Dieu l’égare sciemment… »       (45 : 23)
Ni l’exhortation, ni l’épreuve ne pourront jamais les cœurs de ces malades, même les miracles des prophètes n’auront pas une capacité de les traiter.
C’est pour cela que le Prophète Jésus-Christ a dit :
« J’ai soigné des malades jusqu’à ce qu’ils étaient par la grâce de Dieu, et j’ai guéri par sa grâce l’aveugle, le lépreux, et j’ai ressuscité par sa grâce les morts, et essayé de soigner un idiot mais je ne pouvais pas lui guérir. »
Ils demandèrent à Jésus-Christ : « Oh, l’esprit de Dieu ! Qui est un idiot ? »
Jésus-Christ leur avait répondu :
C’est celui qui préfère son opinion, et considère que toute la grâce est pour lui seulement, il voit toujours qu’il a raison, et ne verra pas une autre raison contre lui, il n’est pas intelligent et manque de bon sens, celui-ci est un idiot, on ne pourra jamais le soigner.
On peut classer les fanatismes intégristes dont les empêchements ne pourront jamais être enlevés en deux groupes :
Premier groupe :
Ceux qui se réveilleront et se retourneront à la vérité dès qu’ils sont éprouvés par la punition divine, c’est-à-dire la punition précédée par la mort.
Deuxième groupe :
 Ceux qui ne seront jamais prêt à se réveiller et la punition pourra jamais leurs influencer.   Pharaon et Abou Jahl font partie du premier groupe.
Pharaon et ses disciples ont été infecté par la maladie du fanatisme et de l’orgueil, en particulier la maladie des empêchements du savoir ; cause pour la quelle les exhortations de Moïse et ses arguments pour l’unicité et ses miracles pour approuver sa prophétie ne pourraient jamais leur influencer, et même les épreuves et les problèmes économiques et sociaux qu’ils racontaient à cause de leur fanatisme devant la vérité, étaient aussi incapable de leur diriger vers le bon chemin. Bien, à vrai dire, la punition a forcé Pharaon de reconnaître la vérité, mais, sa reconnaissance n’était acceptée par Dieu.
« Puis, quand la noyade l’eut atteint,
il dit :
« Je crois qu’en vérité il n’y a de Dieu que celui en qui ont cru les enfants d’Israël, et je suis du nombre de soumis. » (Coran 10 :90)
Quant à Abou Jahl, lui ne retourna jamais à la vérité jusqu’à sa mort. Cause pour la quelle lors que le Prophète de Dieu (sa) avait trouvé le corps de d’Abou Jahl parmi les tués de la guerre de Badr, a dit :
 « Celui-ci était fanatique, car Pharaon quand il avait la certitude de sa mort, il prononça le mot de l’unicité, mais quant à celui-ci (Abou Jahl ) lorsqu’il avait la certitude sa mort a appelé l’ATA et UZA.
Ceux qui ne se réveillent jamais par l’exhortation des prophètes ni des épreuves et ni des punitions divines, c’est la mort seule qui pourra les réveiller et enlever les empêchements de la distraction, et celle du savoir de leur vision par ce que les hommes sont en sommeil, ils seront réveillés après la mort.
Dieu dit dans le Coran lors d’une conversation avec les débauches et les fanatiques (ceux qui sont réveillés par la mort) :
« Très certainement, tu es demeuré inattentif à cela ! Eh bien, Nous ôtons e toi ton voile :Ta vue est donc aiguë aujourd’hui. » (Coran 50 : 22)
Oh, Seigneur ! Permettez-nous de se bénéficier aux exhortations des Prophètes et des Imams avant d’être exhorté par la cravache de la mort.