Les défis actuels des Chrétiens au Moyen-Orient
La situation actuelle des populations chrétiennes dans la région du Moyen-Orient, et l’existence de nombreuses églises ayant des histoires et des traditions différentes, constituent des questions qui méritent d'être étudiées.
A ce propos, compte tenu des statistiques et des chiffres qui expliquent cette situation, nous pouvons connaître les particularités convergentes et similaires qui existent entre les différentes populations chrétiennes du Moyen-Orient, mais aussi leurs divergences et leurs différences.
Avant tout, il faut faire attention au fait que le nombre des Chrétiens dans les différents pays de la région a diminué à des degrés différents. A titre d’exemple, il y a une quarantaine d’années, les Chrétiens représentaient près de 6% de la population de l’Irak. Or, de nos jours, les Chrétiens ne constituent que 3% de la population irakienne. En Jordanie, la population chrétienne représentait 9% de la population nationale en 1967, mais ce chiffre a diminué à près de 5% en 1985. Au Liban, la communauté chrétienne représentait près de 50% de la population nationale en 1975, c’est-à-dire avant le déclenchement de la guerre civile dans ce pays. Mais à l’heure actuelle, la communauté chrétienne libanaise ne constitue que près de 40% de la population du Liban.
Par ailleurs, la présence des Chrétiens dans la ville sainte de Qods a diminué à 10%. (1) D’après les recherches de certains observateurs, c’est seulement en Egypte et en Syrie que la présence et la population des Chrétiens n’ont pas enregistré une modification significative. En effet, les Chrétiens représentent 7% de la population en Egypte, et ils constituent aussi 10% de la population syrienne. (2) Cependant, certains membres de l’église copte en Egypte estiment que jusqu’à présent, près de 400.000 Coptes chrétiens de l’Egypte ont émigré et se sont rendus à l’étranger. La diminution de la population des Chrétiens dans la région du Moyen-Orient est le résultat de plusieurs facteurs variables, parmi lesquels nous pouvons surtout évoquer la diminution du taux de la natalité (tant chez les populations chrétiennes que chez les communautés musulmanes), le taux assez élevé de l’émigration des Chrétiens, qui quittent leurs pays d’origine pour se rendre à l’étranger. En réalité, les vagues d’immigration sont devenues un constant permanent dans l’ensemble de la région. Ces vagues d’immigration ont commencé au début des années 1960, avec le courant non négligeable de l’émigration des membres de l’aristocratie et des classes aisées chrétiennes en Egypte ; et se sont développées ensuite par la diminution considérable du nombre des Chrétiens palestiniens dans les régions occupées, à partir de l’occupation des territoires palestiniens par Israël en 1967. Quant au Liban, la vague d’émigration des Chrétiens libanais était due aux problèmes survenus dans ce pays après le déclenchement de la longue guerre libanaise.
Les chiffres que nous avons évoqués jusqu’ici semblent suffire pour montrer que les communautés chrétiennes du Moyen-Orient se trouvent dans une mauvaise situation du point de vue démographique. En outre, il est à noter que les experts confirment unanimement qu’il est possible d’établir des liens directs entre d’une part ces statistiques réelles, et de l’autre la tendance grandissante et générale au sein du monde arabe vers les valeurs fortes et identitaires de l’Islam. Il est pourtant à noter que plusieurs autres interprétations ont été présentées à propos de ce phénomène, et que de nombreux livres ont été écrits et publiés dans ce domaine. Par exemple, M. Kamal Salibi, dans son ouvrage intitulé « Le message des Chrétiens de l’Orient pour l’ouverture vers la civilisation musulmane » (3) a écrit que selon lui, les populations chrétiennes du monde arabe n’auraient qu’une seule solution pour subsister. L’auteur de ce livre appelle les Chrétiens de l’Orient à jouer le rôle des initiateurs du renouveau et de la reprise du dialogue entre le christianisme et l’Islam, en se référant à l’Occident, afin de sortir enfin de leur situation d’inertie et d’inaction.
Un autre auteur, répondant au nom d’Albert Mansour, ayant des expériences et des connaissances plus approfondies au sujet de la situation des Chrétiens au Liban, a écrit un livre intitulé « Le sort des Chrétiens arabes et leur choix ». (4) L’auteur de cet ouvrage a estimé pour sa part, que l’accès des Chrétiens à la citoyenneté à part entière des pays de la région du Moyen-Orient serait la seule solution pour eux et la meilleure issue pour sortir de l'isolement. Dans ce cadre, il propose et défend un projet politique fondé sur l’idée de la coexistence pacifique entre les Musulmans et les Chrétiens, sur la base des valeurs de la démocratie et de l’égalité des droits politiques. Bien que la réalisation d’un tel projet semble difficilement réalisable dans le climat général du monde arabe, mais les Chrétiens regardent ce projet avec espoir et optimisme. Certains d’entre eux estiment que l’expérience unique de la réalisation de ce projet politique au Liban pourrait être répétée par les autres communautés chrétiennes dans les autres pays arabes de la région du Moyen-Orient. (5)
Par ailleurs, dans un livre intitulé « Juifs et chrétiens sous l'islam : les dhimmis face au défi intégriste » (éd. Berg International, Paris, 1994), le savant anglo-israélien, Bat Ye’or, décrit en ces termes les raisons de la diminution de la population des Chrétiens dans la région du Moyen-Orient : « Les Chrétiens de l’Orient sont passés de l’étape de l’émigration et de la dispersion à l’étape du massacre et du meurtre (comme par exemple, le massacre des Coptes chrétiens en Haute Egypte), ce d’autant plus qu’ils ont été complètement abandonnés par le monde occidental. Ces populations chrétiennes se sentent complètement délaissées et perdues. Le monde de l’Islam est en train de retourner vers l’islamisme, ce qui réduirait la situation des Chrétiens à celle d’une minorité dont la présence serait simplement tolérée. Par conséquent, tous les efforts des Chrétiens pour avoir accès à une véritable égalité de fait avec la majorité musulmane seront voués à l’échec, entre autres, le parlementarisme libéral, le nationalisme laïc, le socialisme, l’anti-sionisme, etc. Dans ce contexte, la survie du christianisme ne serait qu’une sorte de vestige ancien resté sur la terre de l’Islam. » En réalité, l’auteur de ce livre tente de suggérer que les Chrétiens n’ont pas réussi à réalisé ce que les Juifs ont fait jusqu’à présent.
Jean-Pierre Valognes est un autre auteur qui présente une vision et une analyse tout à fait pessimistes de la situation des Chrétiens de l’Orient, dans son livre intitulé « Vie et mort des Chrétiens de l’Orient ». Selon l’auteur de ce livre, les Musulmans de la région du Moyen-Orient sont directement responsables de la mauvaise situation dans laquelle se trouvent les Chrétiens de l’Orient. Il a estimé que l’écart et la distance qui existent entre le contexte progressiste d’autrefois et la situation regrettable d’aujourd’hui, sont dus à trois siècles de l’intolérance et de la violence qui auraient dominé, selon lui, les sociétés musulmanes. En général, Jean-Pierre Valognes n’a présenté qu’une analyse unilatérale, et il croit que de nos jours, les Chrétiens de l’Orient sont plus exposés au danger et qu’ils sont plus menacés qu’auparavant. En conclusion, il a vivement critiqué les religieux et les aristocrates chrétiens, tandis qu’il rend hommage à l’intelligence, au courage et à la résistance des Chrétiens de l’Orient pour exploiter au maximum la moindre ouverture et les libertés limitées dont ils disposent. Outre ces auteurs pessimistes, il y a aussi plusieurs experts musulmans qui ont présenté une autre version des choses et des analyses différentes sur la situation des Chrétiens de l’Orient.
Parmi ces auteurs musulmans, nous pouvons citer ici le prince Hassan ben Talaal, prince héritier de la Jordanie, qui a écrit un livre intitulé « Islam et Christianisme » pour exprimer un point de vue contraire à la théorie de Jean-Pierre Valognes. Selon le prince Hassan ben Talaal, quatorze siècles de coexistence entre Chrétiens et Musulmans prouverait que non seulement la survie totale de l’élément chrétien en Orient est garantie, mais que les Chrétiens de l’Orient ont eu une participation indéniable dans la formation et le développement de la civilisation arabo-musulmane, dans le cadre d’un ensemble social et culturel commun. Il a estimé que l’inquiétude des Chrétiens de l’Orient de se sentir comme étrangers dans leurs pays d’origine, dépendrait directement de leur compréhension de la force de l’islamisme (ou du phénomène appelé de façon imprécis et inexacte : « extrémisme »). Cependant, l’auteur est d’avis que ce même phénomène extrémiste est en cours de destruction et disparition rapides et irréversibles. Il en a finalement conclu que les Chrétiens de l’Orient ne sont pas du tout considérés comme un élément étranger à l’intérieur des sociétés arabo-musulmanes. Les évaluations et les analyses du prince Hassan ben Talaal ressemblent à plusieurs égards aux évaluations présentées par le Conseil des Patriarches catholiques de l’Orient, formulées dans leur lettre à l’occasion de Noël 1994, intitulé « Ensemble devant Dieu pour le bien de l’individu et de la société » (l’un des principaux objectifs des auteurs de cette lettre consistait à défendre le rôle et la part des Chrétiens dans le développement et le progrès du monde arabe).
Antoine Vassal est un autre écrivain qui a présenté une analyse similaire dans un livre intitulé « Les Arabes et le christianisme ». Antoine Vassal propose que les églises arabes de l’Orient doivent prendre des positions plus prudentes et plus conservatrices pour assurer leur survie, et éviter d'entrer dans les débats concernant les détails des questions ethniques, raciales et linguistiques.
Certains experts chrétiens sont d’avis que l’idéologie de l’Etat théocratique fondée sur la prééminence de la Charia islamique, serait en réalité un élément beaucoup plus influent qu’une idéologie d’opposition, en ce qui concerne l’isolement des populations chrétiennes de l’Orient. Ces analystes chrétiens estiment que ce n’est pas un hasard si dans la plupart des pays arabes, la Constitution comporte au moins deux articles portant sur le statut de la Charia islamique en tant que l’une des sources principales de la législation dans leurs pays. En outre, dans la plupart des pays arabes, les Assemblées constituantes ont souvent présenté deux types de vision différents en ce qui concerne la loi fondamentale : d’une part, il y a des pays, comme l’Egypte, le Yémen ou le Soudan dans lesquels, les Assemblées constituantes ont expressément décrété que la Constitution est un tout complet, de sorte que les principes fondamentaux de la citoyenneté et de la liberté soient considérés comme les structures de référence pour décrire et interpréter les autres articles de la Constitution. D’autre part, il y a une vision adoptée par les Assemblées constituantes dans d’autres pays, selon laquelle la prise de décision sur des questions comme la liberté de culte ou les droits des femmes dépendent souvent des interprétations traditionnelles ondées sur les principes de la Charia islamique.
Lors de la conférence de Turin (6), M. Mohammad al-Samak, secrétaire général du Comité national libanais du dialogue Islamo-Chrétien (Beyrouth) a prononcé un discours, lors duquel il a décrit très clairement certaines considérations importantes à l’époque contemporaine, parmi lesquelles plusieurs caractéristiques négatives qui expliqueraient la situation actuelle du christianisme en Orient. A ce propos, le conférencier a dit :
« Les relations entre les Chrétiens de l’Orient et le monde occidental sont, en général, caractérisées par trois points importants : en premier lieu, il est à noter que de nos jours, une conviction s’est répandue de façon accrue parmi les Chrétiens du monde arabe selon laquelle, les Chrétiens de l’Orient ne se considèrent plus comme un pont culturel entre l’Orient et l’Occident. Par contre, ils pensent qu’ils sont devenus des prisonniers et des otages du monde arabe, car ils estiment que dans le monde arabe, le sentiment d'appartenance nationale a cédé la place au sentiment d'appartenances religieuse.
« En deuxième lieu, les relations entre les Chrétiens de l’Orient et le monde occidental deviennent difficiles et intenables en raison de l’insistance et l’obstination du monde occidental en ce qui concerne la compréhension du christianisme arabe, de sorte que comme si cette conception du christianisme se trouve dans une mauvaise place du champ des différences culturelles (entre l’Orient et l’Occident). Par conséquent, dans les relations entre le monde arabe et le monde occidental, le christianisme arabe et ses racines profondes et indépendantes dans le monde arabe sont souvent négligés.
« En troisième et dernier lieu, il existe parmi les Chrétiens arabes une tendance pour fuir la réalité et opter pour l’émigration surtout vers les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, l’Amérique latine ou les pays de l’Europe occidentale. Dans le même temps, l’Occident prend souvent une position qui consiste à établir et organiser ses relations avec les pays arabes et avec Israël de sorte qu’une vague d’immigration de Chrétiens arabes vers Israël soit favorisée et encouragée. »
Cependant, il faut admettre que la diminution de la population des Chrétiens de l’Orient a parfois d’autres raisons. Dans ce cadre, il est à noter que les différences et les distinctions qui existaient entre le monde occidental et le christianisme semblent s'effacer progressivement dans les esprits. Cela a entraîné une forte réaction à l’encontre du christianisme de l’Orient, surtout du christianisme arabe.
En outre, nous pouvons constater l’existence de deux autres problèmes importants : d’abord la perception du christianisme arabe en tant que facteur important du développement du christianisme occidental (c’est-à-dire le développement de la civilisation occidentale elle-même), ensuite la perception auprès des Musulmans en ce qui concerne le christianisme arabe (notamment dans les pays arabes où le pouvoir politique est en conflit ou en rivalité avec un mouvement islamiste) en tant qu’allié du système politique au pouvoir ou son instrument politique et social.
En réalité, il faut dire que le christianisme arabe (surtout dans les pays comme le Liban, l’Egypte, la Syrie ou la Jordanie) a souvent pris des positions qui vont au-delà d'une relation normale et ordinaire qu’une communauté religieuse entreprendrait avec le pouvoir politique, ce qui la place souvent dans une position contradictoire par rapport à celle de la majorité musulmane.
En effet, en tenant compte de ces réalités, les pères de l’église encouragent les communautés chrétiennes dans les pays du Moyen-Orient d’adopter une position active en évitant l’inaction. Certains participants à la conférence de Turin ont donné des conseils similaires aux Chrétiens : « Il est faux de croire que les Chrétiens arabes doivent se limiter et rester dans le cadre d’une petite minorité, ou qu’ils émigrent de leur pays d’origine, ou qu’ils adoptent encore une position d’inaction en attendant le résultat final du conflit décisif entre le monde de l’Islam et l’Occident. »
Pour améliorer leur situation et le contexte actuel de leur existence, les Chrétiens de l’Orient ont à réaliser les points suivants :
1- Faire une distinction nette et précise entre l’Islam en tant que religion et l’Islam en tant qu’instrument d’abus politique, entre les mains des mouvements et des organisations, qui ne cherchent qu’à accéder au pouvoir.
2- Faire une distinction nette et précise entre l’Islam en tant que religion, et les mouvements politiques qui ne respectent aucunement les principes de la loi et de la morale islamiques. En d’autres termes, il s’agit de la nécessité de faire une distinction entre la grande tolérance et l’immense indulgence qui sont propres à la religion musulmane, et l’usage erroné des principes islamiques par certains pouvoirs et acteurs politiques.
3- Etre prudent et vigilant à ce que les relations directes entre le christianisme arabe et le pouvoir politique établi et confirmé – quel que soit son type et sa nature – ne doivent pas être considérées comme la seule forme possible des différents types et de différentes qualités de relations qui existent en réalité dans les relations entre l’Islam et le christianisme.
4- Déployer des efforts pour rendre le terrain propice au développement du dialogue entre les Musulmans et les Chrétiens dans le cadre du monde arabe.
Il n’y a pas de doute que la réalisation d’un tel projet n’est pas du tout facile, car au sein du monde arabe, la culture du dialogue est plus ou moins inexistante, tant entre le pouvoir politique et son opposition, qu’entre les communautés musulmanes et chrétiennes.
Mais une chose est certaine : une partie importante des malheurs et des difficultés auxquels sont confrontées les communautés chrétiennes dans les pays du Moyen-Orient, surtout dans les pays arabes de cette région, ne puisent pas tellement leurs racines dans la défaillance de leurs attitudes comportementales, le manque de programmes précis ou leur inexpérience sur la scène des relations sociales ou politiques, mais dans le statut de minorité des communautés chrétiennes dans ces pays. En d’autres termes, ce statut de minorité est devenu un facteur important qui attise la rivalité et la contradiction provenant de l’affrontement des trois grandes religions du monde dans cette région. Par ailleurs, il faut savoir que si la coexistence pacifique n'est pas le résultat de la tolérance ou de l’absence de contradiction (d’autant plus que ce type de coexistence pacifique entre les Chrétiens et les adeptes d’autres religions abrahamiques existe dans la culture chrétienne), cela n'a pas nécessairement pour sens, l’établissement de l’entente et de la compréhension réciproque. Ceci étant dit, les difficultés actuelles du christianisme dans la région du Moyen-Orient proviennent essentiellement du fait que la vie réelle et dynamique du christianisme dans cette partie du monde est due directement au degré de la coexistence pacifique et de l’entente entre les Chrétiens de l’Orient et les Musulmans (et les Juifs en Israël). Cependant, la perspective de l’établissement d’une compréhension réciproque entre les adeptes des différentes religions ne semble pas torche pour le moment. Dans un tel contexte, il est normal que dans de telles sociétés, les minorités ne trouvent pas les moyens pratiques leur permettant d’assurer leur développement et leur croissance quantitative et démographique par rapport à la majorité. Par conséquent, les minorités seront amenées à chercher leur bien et une situation favorable pour eux dans le maintien de la situation actuelle et du statut quo.
Note :
(1) Il est très difficile d’établir des statistiques réelles et fiables en ce qui concerne le nombre des Chrétiens dans ce pays, dans le passé ; et cela en raison de l’ambiguïté du sujet en général, et des différentes affirmations qui existent, en particulier. Selon différentes sources, les statistiques de 1948 témoigneraient peut-être du fait que les Chrétiens pourraient représenter de 20% à 50% de la population de la ville de Qods.
(2) Ces statistiques avaient été présentées par Mgr Riad Jarjour, secrétaire général du Conseil des Eglises du Moyen-Orient, lors d’une conférence portant sur « La pensée et le dialogue Islamo-Chrétien dans la perspective actuelle et l’avenir des Chrétiens de l’Orient au sein des sociétés arabes » qui a eu lieu les 6 et 7 mai de l’année dernière à Turin. Il est à noter que des personnalités éminentes et des experts célèbres de différents pays du Moyen-Orient ont participé à cette conférence, parmi lesquels : Tareq Mitri (secrétaire du département des relations entre les religions à la Conférence des églises en Europe - Genève), Mohammad al-Samak (secrétaire général du Comité national libanais du dialogue Islamo-Chrétien- Beyrouth), Samir Morkus (secrétaire général du Conseil des églises du Moyen-Orient - Le Caire), Nabil Abdolfattah (Centre des hautes études stratégiques et politiques Al-Ahram - Le Caire), Georges Aqabay (Centre de la Justice et de la paix - Le Caire), Rezwan al-Seyed (Institut des hautes études islamiques - Beyrouth), Khalil Chaghaghi (directeur du Centre de recherches palestiniennes - Naplouse), le cheikh Jamil Hamami (directeur du Collège des sciences islamiques - Qods), Rafiq Khouri (membre du patriarcat latin de Qods), Youssef Hebbi (membre du patriarcat chaldéen - Bagdad), et plusieurs professeurs d’université venant de Beyrouth, du Caire et de Bagdad.
(3) Le livre est intitulé « دعوة المسيحين فى الشرق الى الانفتاح الاسلام الحضارى », en arabe, et a été publié en 1966 au Liban.
(4) Le livre est intitulé « قدر المسيحين العرب و خيارهم » en arabe, et a été publié en 1995 au Liban.
(5) La question du passage d’une situation de « protectorat » à une situation du droit à la citoyenneté a été avancée lors d’une conférence précédemment organisée par la Fondation Agnelli à Turin en Italie. L’acte de cette conférence a été publié plus tard sous la direction de M. Andrea Pacini en 1996 par la Fondation Agnelli.
(6) En 1996, une conférence ayant pour thème « Les communautés chrétiennes dans le monde arabe musulman, les problèmes et les dangers à l’avenir » a été organisée à Turin, en Italie, à l’initiative de la Fondation Agnelli.
Source : Ambassade de la République islamique d’Iran au Vatican
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