Amnesty international déplore de lourdes peines à l’encontre des protestataires bahreïnis
Amnesty International a déploré l’émission, par l’appareil judiciaire de Bahreïn, des peines allant de 5 à 15 ans de prison contre 50 citoyens chiites.
Selon IQNA citant Press TV, peu après la condamnation, par un tribunal bahreïni, des citoyens chiites, Amnesty International a publié un communiqué dans lequel il a déploré que les responsables bahreïnis accusaient les protestataires d’être terroristes pour ainsi leur arracher les aveux.
Cette ONG pour la défense des droits de l’Homme a plaidé, dans son communiqué, pour l’ouverture d’une enquête sur la torture et les méthodes d’interrogatoire musclées.
« Les responsables bahreïnis accusent les condamnés d’être terroristes pour qu’ils puissent les humilier et leur arracher des aveux », a-t-elle ajouté.
Amnesty International a condamné lundi cette décision affligeante, et demandé l'ouverture d'une enquête sur des allégations de torture.
Les autorités mettent le label 'terroriste' sur les accusés, puis les soumettent à toutes sortes d'offenses pour obtenir une 'confession', écrit Amnesty dans un communiqué.
Les allégations selon lesquelles les confessions ont été faites sous la torture doivent être examinées rapidement, minutieusement et de façon indépendante, et les responsables traduits en justice, poursuit l'organisation.
Dimanche, 50 militants chiites ont été condamnés également à des peines de 5 à 15 ans de prison, pour avoir dirigé la contestation contre la monarchie sunnite dans le royaume, en collusion avec un pays étranger.
De même, un autre tribunal de Bahreïn a condamné lundi 37 chiites reconnus coupables d'implication dans des actes terroristes à des peines de 5 à 15 ans de prison, a-t-on appris de source judiciaire.
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