LES PREUVES DE DEVOUEMENT DANS LE REGNE ANIMAL REVELENT L’ŒUVRE D’ALLAH

INTRODUCTION
De nos jours, la thorie Darwiniste est progressivement en train de perdre sa crdibilit. Cette thorie, dfendue et prsente comme un fait scientifique par les matrialistes du dbut du 20me sicle, est prsent reconnue comme fausse, et ce grce aux dveloppements en microbiologie, palontologie et biochimie, les sciences sur lesquelles se base la thorie de l'volution, et qui ont influenc ce changement. Les dcouvertes ralises dans ces diffrents domaines scientifiques rvlent que la vie na pas pu se dvelopper progressivement, par hasard ou par erreur, comme le suggre la thorie Darwiniste.
La thorie de l'volution na jamais pu fournir de preuves scientifiques pour justifier ses affirmations concernant lorigine de la vie sur terre. Elle laisse galement sans rponses les questions qui concernent les multiples facults extraordinaires que possdent les cratures vivantes. Le dvouement dont font preuve les cratures vivantes thme principal de ce livre est lun des nombreux lments qui tendent prouver la nullit de la thorie de l'volution.
Les animaux font souvent preuve de dvouement et daltruisme dans leurs relations bases sur la solidarit et la coopration ; ils ont des comportements bienveillants les uns envers les autres, ce qui constitue un problme particulirement embarrassant pour l'volutionnisme.
Pour justifier sa thorie, Darwin validait ses affirmations grce un mcanisme appel "slection naturelle" qui n'a aucune capacit d'voluer. Selon cette thorie, toute forme de vie provient d'un anctre commun qui a volu en des espces diffrentes suite des modifications environnementales. Ceux qui se sont le mieux adapts leur environnement ont survcu. Ils ont russi se reproduire et transmettre aux gnrations futures les moindres changements gntiques acquis. Ainsi, aprs une trs longue priode, seuls les individus les plus expriments et les mieux adapts seraient rests en vie. Darwin suggrait que chaque espce tait engage dans une lutte pour survivre et durant laquelle le plus apte vainquait et le plus faible prissait.
Julian Huxley, un fervent partisan de darwinisme, dfinit la nature en ces termes :
... La plupart des luttes pour la survie n'est pas dirige contre des forces naturelles, contre des ennemis ou contre des rivaux dautres espces, mais contre dautres membres dune mme espce. Non seulement une espce dans son ensemble doit se battre pour survivre et pour se reproduire (au sens mtaphorique), mais il en est de mme pour chaque individu appartenant cette espce.1
Mais est-il vrai, comme l'affirment les partisans de darwinisme, que la nature est gouverne par des lois sans piti d'une lutte goste pour la survie et durant laquelle le fort domine et le faible est limin ?
Il est possible de trouver la rponse cette question en cherchant directement dans la nature. Chaque crature vivante cherche videmment se protger et se nourrir, et chaque crature qui doit chasser pour trouver de quoi se nourrir se dfend de manire agressive. Cependant, les enjeux qui se droulent dans la nature ne se rsument pas ce simple fait. La grande majorit des tres vivants font preuve daltruisme et de dvouement envers leurs semblables, les membres de leur famille, dautres individus de leur espce ou parfois mme des individus qui appartiennent dautres espces. Le royaume animal est le thtre de comportements qui refltent le dvouement, la coopration, la solidarit et le respect des intrts de chacun.
La thorie de lvolution qui prtend que la nature est uniquement le thtre de guerres ne peut pas expliquer ces exemples de dvouement. Le comportement de ces cratures vivantes infirme de manire indiscutable et irrvocable l'affirmation fondamentale des partisans de darwinisme. La slection naturelle ne pourra jamais expliquer pourquoi un zbre qui vient tout juste dchapper lattaque dun prdateur risque sa vie en faisant demi-tour pour venir en aide ses semblables en danger. Elle ne pourra pas non plus expliquer pourquoi l'athrine risque sa vie en sautant en dehors de leau afin dassurer la survie de ses ufs. D'aprs les affirmations des partisans de la thorie de l'volution, la slection naturelle aurait d liminer ce type de comportement altruiste depuis longtemps.
Tout en infirmant la thorie de lvolution, le dvouement et la coopration dont font preuve les animaux attestent d'une vrit importante : tout lunivers a t cr par un tre suprieur et chaque crature agit selon linspiration dAllah, notre Crateur.
Dans les pages suivantes, vous allez lire des informations qui concernent les comportements tonnants dont font preuve les animaux qui ne possdent pas de capacits intellectuelles. Tout tre dot de raison et de volont comprendra facilement qu'un tel comportement se produit uniquement selon la volont et le dessein dAllah. Comme Il le rvle dans le Coran :
A travers ta conception et travers toutes les cratures vivantes qu'Il a cres il existe des signes pour les croyants. (Sourate al-Jathya, 4)
LA CONSCIENCE ANIMALE :
UNE VOIE SANS ISSUE POUR LA THEORIE DE L'EVOLUTION
Sur terre, lhomme est le seul tre dou de raison et dintelligence. En plus de ses capacits physiques, son intelligence et sa raison le distinguent des autres cratures vivantes - sa capacit comparer, dcider, raisonner, prdire, planifier, se protger, comprendre, travailler dans un but prcis et d'autres qualits similaires. Aucune autre crature ne possde un tel degr de discernement ou d'intelligence. Il est par consquent impossible d'imaginer qu'un animal puisse planifier, anticiper l'avenir ou mettre en application des calculs scientifiques pour rsoudre un problme.
Alors comment pouvons-nous expliquer les comportements raisonns et intelligents si souvent observs dans la nature? En particulier lorsquil sagit de comportements dtres dnus d'intelligence. Avant de tenter de rpondre cette question, nous comprendrons plus facilement son importance en relatant des exemples vidents de comportement animal raisonn et intelligent.
 
Les barrages de castors :
des projets ingnieux
Les castors calculent comme des ingnieurs, travaillent comme des constructeurs expriments et btissent des abris partir de plans intelligents. Avec la mme comptence, ils btissent des barrages dans le but de ralentir le dbit du cours d'eau dans lequel ils construisent leurs abris. Pour ce faire, ils doivent mettre en place des procdures trs fastidieuses. Tout dabord, ils doivent se procurer une trs grande quantit de bches et de branches qui servent la fois de nourriture et de matriaux de construction pour leur barrage et leurs abris. Ils font tomber les arbres en rongeant le tronc laide de leurs dents. Durant tout le processus ils dterminent si l'endroit choisi est convenable : ils prfrent gnralement travailler lendroit o le vent dominant souffle en direction du cours deau. De cette manire la plupart des arbres quils abattent tombent en direction du cours deau, ce qui leur facilite le transport des bches.
Les abris de castors sont conus partir dun plan complexe. Chaque abri possde deux entres sous-marines ainsi qu'un garde-manger, situ un peu plus haut, juste au-dessus du niveau deau, une sorte de chambre dote dun dispositif daration.
Pour construire les murs extrieurs de leurs abris, les castors empilent les matriaux de construction quils rassemblent puis remplissent chaque cavit avec des bchettes et de la boue tout en prenant soin de ne laisser aucune ouverture.
Les matriaux de construction quils utilisent empchent les abris de glisser et les protgent contre le froid. En hiver, ces abris sont recouverts de neige et mme si la temprature extrieure atteint les -35C, la temprature intrieure ne descend pas en dessous du point de conglation. Durant lhiver, lorsque la nourriture se fait plus rare, les castors utilisent un garde-manger cach sous leau.
Les castors construisent galement des rseaux de canalisations mesurant chacun un mtre de large. Ceux-ci leur permettent de rejoindre les arbres partir desquels ils se nourrissent et qui se trouvent gnralement sur des terrains plus hauts et plus secs et une certaine distance des abris.
Les castors construisent leur barrage partir de matire vgtale et de pierres, de la mme manire que leurs abris. Ils commencent par mettre en place un treillage de branches entre les deux berges du cours d'eau de faon former une structure triangulaire. Afin de remplir les cavits de cette construction et daugmenter sa hauteur, les castors travaillent contre-courant en ajoutant sans cesse des branches et de la boue jusqu' ce que leur barrage finisse par transformer un fin courant d'eau en une vaste piscine d'eau dormante. Le fait d'augmenter la largeur et la profondeur du bassin d'eau leur permet d'obtenir un environnement idal pour stocker la nourriture ncessaire pour l'hiver et de construire un espace o il leur est possible de nager en toute libert et de transporter facilement la nourriture et les matriaux de construction. En outre, cela permet d'obtenir une fosse profonde et scurise autour des abris, comme les douves de chteaux qui protgent des attaques ennemies.2
Ce bref rsum montre comment chaque tape de construction des barrages et des abris de castors rsulte dun travail intelligent, planifi, raisonn et calcul. Mais il serait insens de croire que tout le mrite revient aux castors, un animal dnu d'intelligence et de raisonnement. Il existe donc une autre justification qui explique le comportement des castors. Si ces derniers ne sont pas lorigine de ce travail intelligent et planifi, qui en est la source ? La rponse est Allah, Qui donne aux castors ainsi qu' toute autre crature leurs facults spcifiques dont nous allons tudier quelques exemples dans les chapitres suivants. Avec Sa raison et Son pouvoir infinis, Allah a donn vie ces cratures, les a dotes de leurs capacits extraordinaires grce Son inspiration et leur a ordonn d'excuter ces plans ingnieux.
La chenille d'Attacus atlas capable de planifier
Il est vident que les castors ne sont pas les seules cratures planifier, calculer et faire preuve de raisonnement. Une de ces cratures est une espce de chenille, animal bien plus petit que le castor, et que personne ne souponne de possder la moindre intelligence. Il sagit de la chenille d'Attacus atlas.
Comme toutes les autres chenilles de papillons de nuit, cette chenille se transforme en chrysalide et se cache sous les feuilles une fois quelle est sortie de son tat de larve. Elle le fait partir d'un plan ingnieux dont chaque tape requiert une grande intelligence. Puisque la feuille frache ne peut pas tre replie pour servir d'abri protecteur, la chenille rsout le problme en utilisant une solution trs simple. Elle accroche tout dabord la feuille la branche laide de sa soie afin que la feuille ne tombe pas quand la chenille commence ronger sa tige. Invitablement, la feuille coupe se dessche et aprs un certain temps, elle commence se replier sur elle-mme. De cette faon, la chenille obtient une feuille en forme de tube en l'espace de quelques heures.
Au premier abord, on pourrait penser qu'en se cachant dans une feuille dessche afin d'avoir un abri sr la chenille fait preuve d'un comportement intelligent. Cest sans doute vrai. Mais elle serait en mme temps une proie idale et facile attraper pour ses prdateurs. La diffrence de couleur entre la feuille dessche et la feuille frache attirerait lattention des oiseaux et condamnerait invitablement la chenille.
L encore, la chenille agit afin d'viter qu'elle ne soit repre facilement. Tel un mathmaticien qui effectue des calculs de probabilits, elle prpare cinq ou six autres "feuilles enroules" comme celle dans laquelle elle va se cacher, et tisse sa soie autour. De cette faon, tout oiseau affam devra choisir parmi six ou sept feuilles dessches avant de trouver celle qui contient la chrysalide. Toutes les autres feuilles sont "factices" : si un oiseau aperoit lune des feuilles dessches, les chances quil trouve la chenille sont de une sur six.3
Il est vident que de tels comportements sont rflchis et planifis. Mais est-il rellement possible quune chenille dote dun cerveau aussi microscopique et dun systme nerveux aussi simple puisse faire preuve dun tel comportement ? La chenille na pas la capacit de penser ni de planifier. Elle ne peut pas non plus avoir appris ce stratagme par lintermdiaire dune autre chenille. Elle n'est mme pas consciente du danger que les oiseaux peuvent reprsenter. Par consquent, de qui provient cette ide qui russit tromper les prdateurs de la chenille ?
Si vous demandiez un partisan de la thorie de l'volution, il ne vous donnerait aucune rponse claire et satisfaisante. Mais une fois accul, celui-ci voquera sans doute la notion d"instincts". Daprs les partisans, de tels comportements sont instinctifs. Dans le cas voqu ci-dessus, la premire question leur poser serait de dfinir le mot "instinct". Si de tels comportements sont instinctifs, comme celui de la chenille qui se cache lintrieur dune feuille, il doit alors exister un mcanisme ou une force qui la pousse faire cela. De la mme faon, une force similaire doit obliger les castors construire leur barrage et leurs abris. Et ce mcanisme doit invitablement provenir des cratures vivantes.
Do provient linstinct ?
Les scientifiques utilisent le mot instinct pour dfinir le comportement inn des animaux. La question de savoir comment ces comportements instinctifs sont apparus pour la premire fois et comment les animaux ont dvelopp ces instincts et les ont transmis aux gnrations futures est reste sans rponse.
Dans son livre, The Great Evolution Mystery le partisan de la thorie de lvolution et gnticien Gordon Rattray Taylor admet la vrit suivante :
Lorsque nous nous posons la question de savoir comment un comportement instinctif nat en premier lieu et devient hrditaire par la suite, nous ne trouvons aucune rponse.4
Certains darwinistes qui nacceptent pas ce dilemme comme Taylor tentent de passer outre de telles questions avec de vagues rhtoriques. Selon la thorie de lvolution, les comportements instinctifs sont cods dans les gnes. Daprs cette mme thorie, les abeilles construisent leur nid avec une extrme prcision mathmatique grce leurs instincts. En dautres termes, quelquun doit avoir programm dans les gnes de toutes les abeilles de la terre l'instinct qui leur dicte comment construire des rayons six cts.
Ainsi, toute personne doue de raison et de bon sens se demande : Si les cratures vivantes agissent la plupart du temps parce quelles sont programmes pour le faire ainsi, qui a cr ce programme au dpart ? Aucun programme ne se cre lui-mme, chaque programme est conu par un programmateur. Soi-disant "mère nature" dotée, selon les darwinistes, de pouvoirs de création divins, est constituée de lacs, de montages et d'arbres. Lequel de ces éléments a donné au castor l’instinct de construire son barrage et a doté les créatures de capacités extraordinaires ?
Les darwinistes ne parviennent pas trouver de rponse satisfaisante cette question. Dans leurs publications ce sujet, ils utilisent des notions floues : laffirmation selon laquelle soi-disant "mre nature" donne toute crature ses qualits innes. Mais "mre nature" dont ils parlent est constitue de rochers, de terrains, deau, d'arbres et de vgtaux. Lequel de ces lments est responsable du comportement rationnel et conscient des animaux ? Quel lment naturel possde la capacit ou lintelligence suffisante pour programmer les cratures vivantes ? Tout ce que nous voyons dans la nature a t cr et na donc pas pu se crer lui-mme. Quelle personne intelligente, en voyant une peinture, sexclamerait : "Quelle jolie peinture ces couleurs ont russi crer ! " Cest une question tout fait insense. De la mme faon, il serait insens daffirmer que les cratures sans intelligence peuvent programmer leur propre naissance ainsi que leur comportement rationnel et intelligent. Nous sommes ici en face dun fait vident : puisque ces cratures nont pas acquis ces facults suprieures grce leur intelligence, mais sont nes avec ces aptitudes, il faut par consquent quun Etre Suprieur dou de raison et dintelligence leur ait donn ces talents et ait cr ces cratures de faon ce quelles puissent utiliser leurs facults. Aucun doute que cest Allah Qui possde cette intelligence et cette connaissance.
Dans le Coran, Allah donne les abeilles comme exemple, en disant que c'est Lui Qui est la source de leur comportement intelligent. En dautres termes, linspiration dAllah est ce que les partisans de lvolutionnisme tentent de dfinir comme "linstinct" et le fait que les animaux soient "programms" pour faire certaines choses. Cette vrit est voque dans le Coran de la manire suivante :
Ton Seigneur a rvl les informations suivantes aux abeilles : "Construisez vos abris dans les montagnes et dans les arbres mais galement dans les structures riges par lhomme. Puis nourrissez-vous partir de nimporte quel fruit et empruntez le chemin que vous montre votre Seigneur, un chemin facile suivre." Au sein des abeilles se fabrique un liquide aux couleurs varies qui contient des substances cicatrisantes pour l'homme. Il sagit l d'un signe pour les gens intelligents. (Sourate an-Nahl, 68-69)
LES PREUVES DE DEVOUEMENT DANS LE REGNE ANIMAL REVELENT LUVRE DALLAH
LA CONSCIENCE ANIMALE :
UNE VOIE SANS ISSUE POUR LA THEORIE DE L'EVOLUTION
Sur terre, lhomme est le seul tre dou de raison et dintelligence. En plus de ses capacits physiques, son intelligence et sa raison le distinguent des autres cratures vivantes - sa capacit comparer, dcider, raisonner, prdire, planifier, se protger, comprendre, travailler dans un but prcis et d'autres qualits similaires. Aucune autre crature ne possde un tel degr de discernement ou d'intelligence. Il est par consquent impossible d'imaginer qu'un animal puisse planifier, anticiper l'avenir ou mettre en application des calculs scientifiques pour rsoudre un problme.
Alors comment pouvons-nous expliquer les comportements raisonns et intelligents si souvent observs dans la nature? En particulier lorsquil sagit de comportements dtres dnus d'intelligence. Avant de tenter de rpondre cette question, nous comprendrons plus facilement son importance en relatant des exemples vidents de comportement animal raisonn et intelligent.
 
Les barrages de castors :
des projets ingnieux
Les castors calculent comme des ingnieurs, travaillent comme des constructeurs expriments et btissent des abris partir de plans intelligents. Avec la mme comptence, ils btissent des barrages dans le but de ralentir le dbit du cours d'eau dans lequel ils construisent leurs abris. Pour ce faire, ils doivent mettre en place des procdures trs fastidieuses. Tout dabord, ils doivent se procurer une trs grande quantit de bches et de branches qui servent la fois de nourriture et de matriaux de construction pour leur barrage et leurs abris. Ils font tomber les arbres en rongeant le tronc laide de leurs dents. Durant tout le processus ils dterminent si l'endroit choisi est convenable : ils prfrent gnralement travailler lendroit o le vent dominant souffle en direction du cours deau. De cette manire la plupart des arbres quils abattent tombent en direction du cours deau, ce qui leur facilite le transport des bches.
Les abris de castors sont conus partir dun plan complexe. Chaque abri possde deux entres sous-marines ainsi qu'un garde-manger, situ un peu plus haut, juste au-dessus du niveau deau, une sorte de chambre dote dun dispositif daration.
Pour construire les murs extrieurs de leurs abris, les castors empilent les matriaux de construction quils rassemblent puis remplissent chaque cavit avec des bchettes et de la boue tout en prenant soin de ne laisser aucune ouverture.
Les matriaux de construction quils utilisent empchent les abris de glisser et les protgent contre le froid. En hiver, ces abris sont recouverts de neige et mme si la temprature extrieure atteint les -35C, la temprature intrieure ne descend pas en dessous du point de conglation. Durant lhiver, lorsque la nourriture se fait plus rare, les castors utilisent un garde-manger cach sous leau.
Les castors construisent galement des rseaux de canalisations mesurant chacun un mtre de large. Ceux-ci leur permettent de rejoindre les arbres partir desquels ils se nourrissent et qui se trouvent gnralement sur des terrains plus hauts et plus secs et une certaine distance des abris.
Les castors construisent leur barrage partir de matire vgtale et de pierres, de la mme manire que leurs abris. Ils commencent par mettre en place un treillage de branches entre les deux berges du cours d'eau de faon former une structure triangulaire. Afin de remplir les cavits de cette construction et daugmenter sa hauteur, les castors travaillent contre-courant en ajoutant sans cesse des branches et de la boue jusqu' ce que leur barrage finisse par transformer un fin courant d'eau en une vaste piscine d'eau dormante. Le fait d'augmenter la largeur et la profondeur du bassin d'eau leur permet d'obtenir un environnement idal pour stocker la nourriture ncessaire pour l'hiver et de construire un espace o il leur est possible de nager en toute libert et de transporter facilement la nourriture et les matriaux de construction. En outre, cela permet d'obtenir une fosse profonde et scurise autour des abris, comme les douves de chteaux qui protgent des attaques ennemies.2
Ce bref rsum montre comment chaque tape de construction des barrages et des abris de castors rsulte dun travail intelligent, planifi, raisonn et calcul. Mais il serait insens de croire que tout le mrite revient aux castors, un animal dnu d'intelligence et de raisonnement. Il existe donc une autre justification qui explique le comportement des castors. Si ces derniers ne sont pas lorigine de ce travail intelligent et planifi, qui en est la source ? La rponse est Allah, Qui donne aux castors ainsi qu' toute autre crature leurs facults spcifiques dont nous allons tudier quelques exemples dans les chapitres suivants. Avec Sa raison et Son pouvoir infinis, Allah a donn vie ces cratures, les a dotes de leurs capacits extraordinaires grce Son inspiration et leur a ordonn d'excuter ces plans ingnieux.
La chenille d'Attacus atlas capable de planifier
Il est vident que les castors ne sont pas les seules cratures planifier, calculer et faire preuve de raisonnement. Une de ces cratures est une espce de chenille, animal bien plus petit que le castor, et que personne ne souponne de possder la moindre intelligence. Il sagit de la chenille d'Attacus atlas.
Comme toutes les autres chenilles de papillons de nuit, cette chenille se transforme en chrysalide et se cache sous les feuilles une fois quelle est sortie de son tat de larve. Elle le fait partir d'un plan ingnieux dont chaque tape requiert une grande intelligence. Puisque la feuille frache ne peut pas tre replie pour servir d'abri protecteur, la chenille rsout le problme en utilisant une solution trs simple. Elle accroche tout dabord la feuille la branche laide de sa soie afin que la feuille ne tombe pas quand la chenille commence ronger sa tige. Invitablement, la feuille coupe se dessche et aprs un certain temps, elle commence se replier sur elle-mme. De cette faon, la chenille obtient une feuille en forme de tube en l'espace de quelques heures.
Au premier abord, on pourrait penser qu'en se cachant dans une feuille dessche afin d'avoir un abri sr la chenille fait preuve d'un comportement intelligent. Cest sans doute vrai. Mais elle serait en mme temps une proie idale et facile attraper pour ses prdateurs. La diffrence de couleur entre la feuille dessche et la feuille frache attirerait lattention des oiseaux et condamnerait invitablement la chenille.
L encore, la chenille agit afin d'viter qu'elle ne soit repre facilement. Tel un mathmaticien qui effectue des calculs de probabilits, elle prpare cinq ou six autres "feuilles enroules" comme celle dans laquelle elle va se cacher, et tisse sa soie autour. De cette faon, tout oiseau affam devra choisir parmi six ou sept feuilles dessches avant de trouver celle qui contient la chrysalide. Toutes les autres feuilles sont "factices" : si un oiseau aperoit lune des feuilles dessches, les chances quil trouve la chenille sont de une sur six.3
Il est vident que de tels comportements sont rflchis et planifis. Mais est-il rellement possible quune chenille dote dun cerveau aussi microscopique et dun systme nerveux aussi simple puisse faire preuve dun tel comportement ? La chenille na pas la capacit de penser ni de planifier. Elle ne peut pas non plus avoir appris ce stratagme par lintermdiaire dune autre chenille. Elle n'est mme pas consciente du danger que les oiseaux peuvent reprsenter. Par consquent, de qui provient cette ide qui russit tromper les prdateurs de la chenille ?
Si vous demandiez un partisan de la thorie de l'volution, il ne vous donnerait aucune rponse claire et satisfaisante. Mais une fois accul, celui-ci voquera sans doute la notion d"instincts". Daprs les partisans, de tels comportements sont instinctifs. Dans le cas voqu ci-dessus, la premire question leur poser serait de dfinir le mot "instinct". Si de tels comportements sont instinctifs, comme celui de la chenille qui se cache lintrieur dune feuille, il doit alors exister un mcanisme ou une force qui la pousse faire cela. De la mme faon, une force similaire doit obliger les castors construire leur barrage et leurs abris. Et ce mcanisme doit invitablement provenir des cratures vivantes.
Do provient linstinct ?
Les scientifiques utilisent le mot instinct pour dfinir le comportement inn des animaux. La question de savoir comment ces comportements instinctifs sont apparus pour la premire fois et comment les animaux ont dvelopp ces instincts et les ont transmis aux gnrations futures est reste sans rponse.
     
Bien que lui-même partisan de l’évolutionnisme, Gordon R. Taylor affirme que la théorie de l’évolution n’apporte aucune réponse aux questions concernant l’instinct animal.
Dans son livre, The Great Evolution Mystery le partisan de la thorie de lvolution et gnticien Gordon Rattray Taylor admet la vrit suivante :
Lorsque nous nous posons la question de savoir comment un comportement instinctif nat en premier lieu et devient hrditaire par la suite, nous ne trouvons aucune rponse.4
Certains darwinistes qui nacceptent pas ce dilemme comme Taylor tentent de passer outre de telles questions avec de vagues rhtoriques. Selon la thorie de lvolution, les comportements instinctifs sont cods dans les gnes. Daprs cette mme thorie, les abeilles construisent leur nid avec une extrme prcision mathmatique grce leurs instincts. En dautres termes, quelquun doit avoir programm dans les gnes de toutes les abeilles de la terre l'instinct qui leur dicte comment construire des rayons six cts.
Ainsi, toute personne doue de raison et de bon sens se demande : Si les cratures vivantes agissent la plupart du temps parce quelles sont programmes pour le faire ainsi, qui a cr ce programme au dpart ? Aucun programme ne se cre lui-mme, chaque programme est conu par un programmateur. Soi-disant "mère nature" dotée, selon les darwinistes, de pouvoirs de création divins, est constituée de lacs, de montages et d'arbres. Lequel de ces éléments a donné au castor l’instinct de construire son barrage et a doté les créatures de capacités extraordinaires ?
Les darwinistes ne parviennent pas trouver de rponse satisfaisante cette question. Dans leurs publications ce sujet, ils utilisent des notions floues : laffirmation selon laquelle soi-disant "mre nature" donne toute crature ses qualits innes. Mais "mre nature" dont ils parlent est constitue de rochers, de terrains, deau, d'arbres et de vgtaux. Lequel de ces lments est responsable du comportement rationnel et conscient des animaux ? Quel lment naturel possde la capacit ou lintelligence suffisante pour programmer les cratures vivantes ? Tout ce que nous voyons dans la nature a t cr et na donc pas pu se crer lui-mme. Quelle personne intelligente, en voyant une peinture, sexclamerait : "Quelle jolie peinture ces couleurs ont russi crer ! " Cest une question tout fait insense. De la mme faon, il serait insens daffirmer que les cratures sans intelligence peuvent programmer leur propre naissance ainsi que leur comportement rationnel et intelligent. Nous sommes ici en face dun fait vident : puisque ces cratures nont pas acquis ces facults suprieures grce leur intelligence, mais sont nes avec ces aptitudes, il faut par consquent quun Etre Suprieur dou de raison et dintelligence leur ait donn ces talents et ait cr ces cratures de faon ce quelles puissent utiliser leurs facults. Aucun doute que cest Allah Qui possde cette intelligence et cette connaissance.
Dans le Coran, Allah donne les abeilles comme exemple, en disant que c'est Lui Qui est la source de leur comportement intelligent. En dautres termes, linspiration dAllah est ce que les partisans de lvolutionnisme tentent de dfinir comme "linstinct" et le fait que les animaux soient "programms" pour faire certaines choses. Cette vrit est voque dans le Coran de la manire suivante :
Ton Seigneur a rvl les informations suivantes aux abeilles : "Construisez vos abris dans les montagnes et dans les arbres mais galement dans les structures riges par lhomme. Puis nourrissez-vous partir de nimporte quel fruit et empruntez le chemin que vous montre votre Seigneur, un chemin facile suivre." Au sein des abeilles se fabrique un liquide aux couleurs varies qui contient des substances cicatrisantes pour l'homme. Il sagit l d'un signe pour les gens intelligents. (Sourate an-Nahl, 68-69)
 
Soi-disant "mère nature" dotée, selon les darwinistes, de pouvoirs de création divins, est constituée de lacs, de montages et d'arbres. Lequel de ces éléments a donné au castor l’instinct de construire son barrage et a doté les créatures de capacités extraordinaires ?

Les darwinistes dnient ce fait vident afin de rfuter l'existence dAllah. Ils recherchent lexplication ces comportements, mais savent parfaitement que la thorie de lvolution nest pas capable de les justifier. Dans un livre traitant lvolutionnisme ou dans une publication voquant le comportement animal, on peut lire des phrases telles que : "Il faut une intelligence suprieure pour que les animaux ralisent cela, mais comment ces cratures qui l'intelligence fait dfaut y parviennent-ils ? Cest une question laquelle la science ne peut pas rpondre."
Les commentaires du clbre partisan de la thorie de l'volution Hoimar Von Ditfurth au sujet de la chenille constituent un exemple parfait de ce que les darwinistes pensent propos de la conscience animale :
Lide que la chenille puisse construire des leurres (les autres feuilles dessches) pour tromper ses prdateurs nous parat surprenante, mais d'o vient cette ide ingnieuse en ralit? Il sagit dune stratgie extrmement originale pour dtourner les oiseaux affams la recherche de chenilles en rduisant la probabilit que la chenille soit dcouverte parmi les feuilles dessches. Qui a conu ce stratagme utilis par la chenille trs peu de temps aprs sa sortie du cocon ?... Ce sont des mthodes de survie que les humains peuvent utiliser. Cependant, si nous prenons en considration le systme nerveux primitif de la chenille d'Attacus atlas ainsi que ses autres comportements, nous nous apercevons que celle-ci est tout fait incapable de raisonner ou de concevoir de tels stratagmes. Alors comment cette chenille parvient-elle se protger de cette manire ? Autrefois, les naturalistes qui observaient des faits similaires croyaient non seulement en l'existence de miracles, mais galement en l'existence d'un Dieu Crateur Qui, afin de protger Ses crations, avait dot celles-ci dun savoir afin quelles puissent se dfendre par elles-mmes. Une telle explication nest quun anathme pour les naturalistes daujourdhui. Il est galement inutile pour la science moderne de tenter d'expliquer un tel phnomne en utilisant les instincts. Contrairement la pense commune, le fait dattribuer de tels comportements aux instincts ceux de la chenille dans le cas prsent revient dire que ces instincts sont inns. Cela naboutit rien et nous empche de trouver la rponse adquate ce problme Cependant, il est totalement irraisonn dvoquer "l'intelligence" de la chenille, crature vivante qui ne possde pas de cerveau dvelopp. Si nous observons attentivement les comportements que nous venons d'tudier, nous pouvons nanmoins remarquer lutilisation d'aptitudes intelligentes. Si le fait de vouloir atteindre un objectif prcis, planifier les vnements venir, calculer les comportements probables des autres espces et rpondre de manire adquate nest pas un indicateur d'une intelligence, alors quest-ce quil est ?5
Un clbre volutionniste a tent dexpliquer les comportements d'une chenille qui agit de faon intelligente et planifie. Ses livres et publications proposent d'autres explications que ces phrases dmagogiques et ces questions sans rponses.
Charles Darwin, pre de la thorie de lvolution, sest aperu que la notion du comportement instinctif des animaux reprsentait une menace pour sa thorie. Dans son livre, Lorigine des espces, il a clairement admis les faits suivants :
De nombreux instincts sont si extraordinaires que leur dveloppement apparatra probablement aux nombreux lecteurs comme une difficult suffisante pour rfuter toute ma thorie.6
Dans In The Life and Letter of Charles Darwin, Francis Darwin, le fils de Darwin, voque le dilemme de son pre au sujet des instincts :
Le chapitre III [de Lorigine des espces] qui conclut la premire partie traite des diffrences observes dans les comportements et les instincts des animaux... Ce chapitre se situe au dbut de l'essai afin d'viter qu'un lecteur, pour qui l'ide dune slection naturelle agissant sur les instincts semble impossible, ne rejette demble la thorie. Ceci est tout fait probable puisque dans "Lorigine", le chapitre sur les instincts est spcifiquement mentionn comme lune des "difficults les plus videntes et les plus manifestes pour la thorie".7
Les instincts ne se dveloppent pas grce l'volution
Les partisans de cette thorie affirment que la plupart des comportements des animaux sont instinctifs, mais comme nous lavons mentionn auparavant, ils ne sont pas capables dexpliquer l'origine de ces instincts, la manire dont ceux-ci sont apparus ni comment les animaux ont acquis leur comportement qui semble intelligent. Lorsque les volutionnistes sont acculs, ils affirment que les animaux acquirent certains de leurs comportements grce l'exprience et que le processus de slection naturelle choisit automatiquement les aptitudes les plus performantes qui sont ensuite transmises aux gnrations futures.
Il nest pas besoin de rflchir pour dceler les erreurs scientifiques de cette logique. Nous allons prsent examiner les aberrations de ces affirmations rclames par les volutionnistes.
1. Invalider laffirmation selon laquelle les comportements profitables sont choisis via la slection naturelle
La slection naturelle, lun des lments fondamentaux de la thorie de Darwin, signifie que tout changement (physique ou comportemental) bnfique un animal est choisi parmi d'autres comportements moins profitables et devient alors une facult permanente qui sera transmise aux gnrations futures.
Mais nous ne devons pas omettre llment crucial suivant : la thorie suggre par Darwin suppose que la nature est capable de distinguer entre le bon et le mauvais en prenant des dcisions de faon consciente. Cependant, aucune force ou conscience prsente dans la nature nest capable dune telle prouesse. Les animaux ou toute autre crature vivante ne sont pas capables par eux-mmes de dterminer quels sont les comportements favorables. Seul un Etre conscient dou dintelligence Qui a cr la fois la nature et les animaux peut raliser ce genre de slections.

Mme Darwin avoue limpossibilit dacqurir un comportement complexe et profitable via la slection naturelle. Il confesse que ses affirmations dcoulent plus de limagination que de faits scientifiques et quelles sont par consquent errones. Cependant, il persiste :
Enfin, en admettant mme que la dduction ne soit pas rigoureusement logique, il est infiniment plus satisfaisant de considrer certains instincts, tels que celui qui pousse le jeune coucou expulser du nid ses frres de lait, -les fourmis se procurer des esclaves... non comme le rsultat d'actes de cration spciaux, mais comme de petites consquences d'une loi gnrale, qui conduit au progrs de tous les tres organises, savoir la multiplication, la variation, que le plus fort vive et que le plus faible meure.8
Le professeur Cemal Yildirim, lun des plus clbres volutionnistes turcs, admet que la slection naturelle ne peut pas expliquer la tendresse et l'amour que l'on retrouve dans la nature : lamour dune mre peut-il sexpliquer par le processus de slection naturelle qui na pas de valeur spirituelle ? Les biologistes darwinistes sont incapables de donner une rponse satisfaisante cette question.9
Les cratures vivantes dnues dintelligence et de raison possdent des qualits "spirituelles" innes quelles ne peuvent pas avoir acquises par elles-mmes. Par consquent, il existe obligatoirement une puissance extrieure qui leur a donn ces qualits. Ni la nature ni le processus de slection naturelle nont la spiritualit et lintelligence ncessaires pour cela. Elles ne sont donc pas lorigine de ces qualits. La vrit est que tous les tres vivent selon la volont et sous les ordres dAllah. Cest la raison pour laquelle nous sommes si souvent tmoins de comportements conscients chez les animaux dnus dintelligence et nous pouvons alors nous poser la question suivante : "Comment les animaux sont-ils conscients de cela ?" ou "Comment cette crature peut-elle raliser cela ?"
2. Invalider laffirmation selon laquelle les comportements sont acquis et transmis aux gnrations futures grce la slection naturelle
La seconde thse des darwinistes est que les comportements acquis par les individus qui russissent survivre peuvent tre transmis aux gnrations futures. Mais cette affirmation est irrationnelle. Tout dabord, mme si les animaux peuvent apprendre un comportement par exprience, il leur est impossible de le transmettre leur descendance. Le comportement appris appartient lanimal qui la acquis, cest tout. Il est impossible de transmettre des comportements via linformation gntique.
Gordon R. Taylor, que nous avons cit prcdemment, rfute les affirmations de certains biologistes qui prtendent quun comportement peut tre transmis la descendance :
Les biologistes admettent ouvertement que la transmission de comportements spcifiques est tout fait possible et qu'elle se produit rgulirement. Ainsi Dobzhansky (un professeur en zoologie volutionniste) affirme que : "toutes les fonctions du corps sans exception sont le produit de lhrdit survenue dans un environnement prcis. Il en est ainsi pour les diverses formes de comportements, sans exception." Ceci est faux et il est tout fait regrettable quun homme aussi connu que Dobzhansky puisse s'exprimer ainsi. Certains comportements peuvent tre hrditaires, mais nous navons aucun moyen de vrifier que tous les comportements le sont.
Le fait est que les mcanismes gntiques ne semblent pas tre capables de transmettre des modles de comportements spcifiques. Leur rle est de fabriquer des protines. En produisant plus d'hormones spcifiques, ils peuvent affecter le comportement de manire gnrale en rendant lanimal plus agressif ou plus passif ou bien encore plus maternel. Mais il nexiste pas la moindre preuve quils permettent de transmettre un programme comportemental spcifique tel que la squence d'actions ncessaires la construction d'un nid.
Si le comportement est hrditaire, quels sont les lments comportementaux qui sont transmis, sil yen a ? Personne na encore soumis de rponse.10
Comme Gordon Taylor la spcifi, il est tout fait illogique d'affirmer que le schma comportemental est hrditaire. Les sries dactions conscientes telles que les oiseaux qui construisent un nid, les castors qui btissent des barrages ou les abeilles qui ralisent des nids, sont complexes et requirent la conception dun plan d'actions. Le fait que les abeilles et les fourmis ouvrires soient striles dmontre une fois encore que les comportements ne peuvent pas tre inns.
Les travailleuses dans les colonies de fourmis font preuve de comportements qui requirent un certain niveau de connaissance. Cependant il est impossible que les fourmis travailleuses puissent avoir acquis ces facults gntiquement puisquelles sont striles ; elles ne peuvent pas non plus transmettre ces caractristiques aux gnrations futures. Nous devons poser la question suivante aux partisans de l'volution : comment la premire travailleuse dote de ces capacits spcifiques les a-t-elle transmises aux gnrations suivantes ? Les abeilles travailleuses et les termites, qui sont aussi striles, se montrent galement intelligentes, expertes, solidaires, disciplines, dvoues et coopratrices. Mais depuis les premiers jours de leur apparition sur terre, il y a environ un million dannes, elles ont t incapables de transmettre ces caractristiques spcifiques.
Elles nont pas non plus appris ces comportements exceptionnels. Toutes ces cratures utilisent ces qualits extraordinaires ds leurs premiers jours d'existence. Elles nont pas besoin de passer par une phase dapprentissage ; leur comportement est dtermin par des connaissances qu'elles possdent ds la naissance. Ceci est vrai pour le comportement "instinctif" de toutes les autres cratures vivantes de la plante galement. Sil en est ainsi, qui leur apprend utiliser ces facults ?
Darwin a dvelopp cette ide il y a 150 ans :
Mais ce serait une grave erreur de croire que la plupart des instincts ont t acquis par habitude dans une gnration, et transmis ensuite par hrdit aux gnrations suivantes. On peut clairement dmontrer que les instincts les plus tonnants que nous connaissons, ceux de l'abeille et ceux de beaucoup de fourmis, par exemple, ne peuvent pas avoir t acquis pas l'habitude.11
Si la fourmi ouvrire ou les autres insectes neutres taient des animaux ordinaires, j'aurais admis sans hsitation que tous leurs caractres se sont accumuls lentement grce la slection naturelle : c'est--dire que des individus ns avec quelques modifications avantageuses, les ont transmises leurs descendants, qui, variant encore, ont t choisis leur tour, et ainsi de suite. Mais la fourmi ouvrire est un insecte qui diffre beaucoup de ses parents et qui cependant est compltement strile ; de sorte que la fourmi ouvrire n'a jamais pu transmettre les modifications de conformation ou d'instinct qu'elle a graduellement acquises. Or, comment est-il possible de concilier ce fait avec la thorie de la slection naturelle ?12
Lobjection mise par Darwin reste aujourd'hui sans rponse.
Cemal Yildirim voque le dilemme soulev par ce sujet ses compatriotes :
Parmi les insectes sociables, prenons lexemple des fourmis et des abeilles ouvrires. Puisquelles sont striles, il leur est impossible de transmettre aux gnrations futures les caractristiques ou modifications gntiques quelles ont acquises au cours de leur vie. Et cependant ces ouvrires se sont ajustes leur environnement et ont adapt leur comportement de faon remarquable.13
Comme nous pouvons le voir daprs ces exemples, les comportements tonnants des cratures vivantes ainsi que leurs instincts ne peuvent pas s'expliquer par les mcanismes volutionnistes. Les facults de ces animaux nont pas t acquises par le processus de slection naturelle, elles nont pas non plus t transmises par hrdit d'une gnration lautre.
3. Invalider laffirmation selon laquelle les instincts voluent et changent en mme temps que lespce
Daprs la thorie de lvolution, les espces voluent dune gnration lautre. Selon cette affirmation, les amphibiens auraient volu en poissons. Mais nous ne devons pas oublier que le comportement de chaque espce est spcifique. Le comportement dun poisson est diffrent de celui d'un amphibien. Sil en est ainsi, le comportement des cratures a-t-il chang en fonction de modifications biologiques ?
Cette question soulve les dilemmes et les contradictions rencontrs par les darwinistes. Darwin tait tout fait conscient de l'existence de ce dilemme, il tudia mme lide que les instincts puissent voluer par la slection naturelle :
Les instincts peuvent-ils tre acquis et modifis par un processus de slection naturelle ? Que pouvons-nous dire de linstinct qui pousse labeille crer des alvoles et qui a pratiquement anticip les dcouvertes des mathmaticiens ?14
Nous pourrions trouver une multitude d'exemples dmentant la thorie de lvolution en observant dautres cratures vivantes telles que les poissons, les reptiles et les oiseaux.
Les poissons possdent leurs propres mthodes pour chasser, construire et dfendre leurs nids et procrer. Ces caractristiques sont en parfaite harmonie avec leurs conditions de vie sous-marines. Durant la priode de reproduction, certains poissons accrochent leurs ufs aux rochers situs sous la surface de leau et augmentent lapport en oxygne en ventilant laide de leurs nageoires. De leur ct les oiseaux cachent leurs ufs lintrieur dun nid spcialement conu et les font clore aprs une priode dincubation.
Certains poissons construisent leurs nids dans les cavits rocheuses sous-marines et certains animaux terrestres construisent leurs nids dans les arbres en utilisant lcorce et les brindilles comme matriaux de construction, tandis que les oiseaux utilisent de lherbe et dautres matriaux plus fins. Les reptiles tels que les crocodiles enterrent leurs ufs dans le sable o ils restent pour une priode dincubation de deux mois.
Les mammifres, qui ont volu en reptiles selon les darwinistes, ont des mthodes de reproduction compltement diffrentes de celles des autres espces. Tandis que les autres espces pondent des ufs, les mammifres portent leur progniture dans leur utrus pendant des mois avant de lui donner naissance et de la nourrir avec du lait maternel.
Chaque animal a sa propre mthode de chasse pour trouver sa nourriture. Certains se tapissent pendant de longs moments, dautres arborent des camouflages et dautres encore profitent de leur rapidit ou du fait de savoir voler. Comme nous le savons, les comportements des animaux terrestres varient considrablement de ceux des animaux marins. Ils sont cependant tous lis l'environnement dans lequel ils vivent.
Dans certains cas linstinct animal subit de nombreux changements durant ce processus dvolution. Dans le cas dun poisson qui obit ses instincts en accrochant ses ufs sur un rocher et en agitant l'eau afin de leur apporter plus d'oxygne, le comportement inn utilis par ce poisson doit lui aussi se modifier durant le processus d'volution. Linstinct doit ensuite subir des modifications supplmentaires jusqu ce que lespce puisse construire des nids de parfaite structure au-dessus du sol pour incuber les ufs.
Ce qui est tout fait impossible.
Un autre problme subsiste : si le caractre et lenvironnement dune espce biologique change, mais que son comportement reste le mme, elle ne pourra pas survivre. Par exemple, un poisson capable de se cacher dans les ocans doit pouvoir rapidement dvelopper de nouveaux mcanismes de dfense. Ses fonctions corporelles, son comportement et son mode de vie doivent changer simultanment. Autrement, cette espce sera condamne et risque de s'teindre rapidement.
Il est vident quune crature dnue de logique et de conscience ne peut pas prendre de dcisions raisonnes et stratgiques aussi rapidement. Comment se fait-il alors que les comportements des cratures vivantes soient parfaitement adapts aux conditions biologiques et environnementales ?
Dans Lorigine des espces, Darwin s'exprime ainsi ce sujet :
On a mis lobjection suivante propos de lide nonce prcdemment sur lorigine des instincts : "les changements dinstincts doivent sajuster de manire prcise et instantane chaque espce, car une modification chez une des espces sans changement immdiat correspondant dans une autre serait tout fait fatale."15
Comme nous lavons vu, ni le processus de lvolution, ni les concidences, ni soi-disant "mre nature" ne peuvent expliquer le comportement des animaux et la vritable origine des instincts. Comment les espces ont acquis ces qualits qui leur permettent de survivre ?
En ralit, la rponse est claire et vidente. Toute personne ayant dj observ des organismes vivants admettra lide que ces comportements ne procdent pas de ces organismes et ne sont pas non plus issus d'une succession de "concidences". Le comportement animal ne dcoule pas de leur organisme ni de leur environnement. Il est vident que cest Allah, bienveillant et misricordieux, Qui, par un pouvoir et une intelligence invisibles, est matre de ces comportements.
Conclusion :
Toute crature vivante agit selon la volont et le dsir dAllah
dilemme. La vrit reste nanmoins vidente. Si les animaux, dnus d'intelligence et de raisonnement, parviennent diffrencier certains dtails, tablir des liens entre diffrents vnements, prendre la bonne dcision, planifier et prvoir les vnements futurs, alors, il ny a aucun doute quune puissance extrieure gouverne ces animaux. Les darwinistes prtendent que les animaux sont "programms" pour se comporter dune certaine manire, mais qui est linventeur de ce programme ? Quelle force incite les abeilles construire leur nid de cette faon ? La rponse est manifeste. Toute personne ayant dj observ des organismes vivants se rend compte que ces comportements ne rsultent pas de ces organismes et ne sont pas non plus issus d'une succession de "concidences". Il est vident qu'il existe une intelligence et une puissance qui contrle tout dans la nature et qui gouverne ces comportements. Celui Qui possde cette intelligence et ce pouvoir est Allah, Crateur de tout ce qui existe.
La thorie de lvolution ne peut pas expliquer comment un organisme se transforme en tre vivant, encore moins la raison du comportement de cet tre vivant. Il faut donc observer le comportement animal si on veut russir rvler qu'aucune crature ne cre ses propres stratagmes. Cest Allah, le Seigneur de toute chose sur terre et dans le ciel, Qui cre, contrle, surveille et commande chaque tre vivant ainsi que ses comportements partir du nant. Comme le rvle le Coran :
[Hud a dit], "Jai mis ma confiance en Allah, mon Seigneur et ton Seigneur. Il n'existe aucune crature dont Il n'ait pas le contrle. Mon Seigneur mindique le chemin suivre." (Sourate Hud, 56)
Le dvouement animal dment la thse darwiniste
selon laquelle seuls les plus aptes survivent
Comme nous lavons tudi au cours des dernires pages, daprs la thorie de la slection naturelle suggre par Darwin, les animaux les plus forts et les mieux adapts leurs conditions environnementales russissent survivre et prolonger lexistence de leur espce tandis que les plus faibles qui nont pas su sadapter finissent par prir. Daprs ce scnario propos par Darwin, la nature est une arne o chaque crature vivante mne un combat sans merci contre dautres espces afin de survivre et o les individus les plus faibles succombent face aux plus forts, entranant ainsi lextinction de leur espce.
Selon cette affirmation, tout tre vivant doit tre plus fort et mieux arm que son semblable et doit se battre pour survivre. Un tel contexte ne laisse aucune place pour des actes de dvouement, dabngation ou dentraide, car ceux-ci seraient alors nuisibles lanimal en question. Ainsi, chaque individu doit tre aussi goste que possible et ne doit prendre en considration que ses propres besoins (nourriture, scurit personnelle et dfense de son nid).
La nature est-elle rellement remplie d'individus gostes et obnubils par la comptition et danimaux luttant les uns contre les autres ?
Jusqu aujourdhui, toutes les observations ralises ce sujet dmentent ces affirmations volutionnistes. Contrairement ces assertions, la nature nest pas uniquement le thtre de guerres. Bien au contraire. Il existe de nombreux exemples d'animaux dvous qui mettent souvent leur propre vie en danger et font preuve dabngation pour le bien de leur troupeau et qui utilisent leur intelligence au profit de lensemble du groupe. Dans son livre Evrim Kurami ve Bagnazlik (La thorie de lvolution et du sectarisme), Cemal Yildirim, partisan de lvolutionnisme, explique pourquoi Darwin et dautres volutionnistes de son poque ont conclu que la nature tait un terrain de bataille :
Les scientifiques du 19me sicle taient facilement induits en erreur en admettant la thse selon laquelle la nature nest quun champ de bataille, parce quils restaient la plupart du temps enferms dans leurs laboratoires sans se soucier de mener des observations partir de la nature. Mme un scientifique aussi respectable que Huxley n'a pas chapp cela.16
Dans son livre, Mutual Aid: A Factor in Evolution, lvolutionniste Peter Kropotkin exprime lerreur de Darwin et de ses compatriotes de la manire suivante :
... Les innombrables partisans de la thorie de Darwin ont rduit la notion de lutte pour la survie sa dfinition la plus simple. Ils ont fini par concevoir le monde animal comme un monde de luttes perptuelles entre des individus moiti affams et assoiffs la recherche du sang dautres individus En effet, Huxley considr comme lun des reprsentant les plus comptents de la thorie de lvolution nous a enseign dans un article sur la "Lutte pour survie et ses incidences sur lhomme" que "dun point de vue moraliste, le monde animal est peu prs similaire un spectacle de gladiateurs. Les cratures vivantes sont destines lutter contre le plus fort, le plus rapide et le plus malin un jour ou lautre." Il est vident que le point de vue dHuxley ne peut pas tre assimil une preuve scientifique.17
Cette position permet de souligner le fait que cette thorie ne repose pas sur des faits scientifiques. Afin de soutenir lidologie volutionniste, les scientifiques ont interprt de manire errone certaines aptitudes dveloppes par la nature. La guerre imagine par Darwin qui se droule dans la nature nest quune pure invention de sa part, car il n'existe pas une seule crature qui combatte uniquement pour son propre intrt. De nombreux animaux sont sociables les uns envers les autres, voire mme entre espces diffrentes. Ils agissent de faon altruiste. Ainsi, les partisans de lvolutionnisme ne parviennent pas expliquer de tels comportements dsintresss. Un article sur ce sujet publi dans un magazine scientifique aborde ce dilemme :
La question est de savoir pourquoi les tre vivants s'entraident. Daprs la thorie darwiniste, chaque animal se bat pour sa propre survie et pour le maintien de son espce. Daprs la thorie volutionniste, aider dautres cratures diminuerait ses chances de survie, et par consquent, ce type de comportement ne devrait pas exister. Nous pouvons cependant observer de nombreux animaux se comporter de manire dsintresse.18
Le dard des abeilles miel peut tuer les prdateurs qui menacent leur ruche. Nanmoins, en piquant lanimal ces abeilles se suicident. Laiguillon de leur dard se rompt dans la bataille emportant avec lui une partie de labdomen infrieur de labeille ainsi que ses organes internes. Comme nous pouvons le constater, l'abeille sacrifie sa propre vie pour la survie du reste de la ruche.
Les pingouins mles et femelles protgent leur progniture jusqu' la mort. Les deux parents sont entirement dvous leurs petits. Le pingouin mle protge ses petits entre ses pattes pendant quatre mois, priode durant laquelle celui-ci ne peut pas s'alimenter. La femelle plonge en mer la recherche de nourriture pour ses petits et la rapporte en la transportant dans son gosier.
Le crocodile est lun des animaux les plus froces, mais la femelle est capable de faire preuve dactes de dvouement incroyables envers ses petits. Une fois sortis de leur coquille, les petits sont transports entre les mchoires de leur mre jusquau point deau. A partir de cet instant, elle les tiendra dans sa gueule et elle les portera sur son dos jusqu' ce qu'ils deviennent autonomes. Lorsque les petits sont confronts un danger, ils recherchent instantanment se protger en se cachant dans la gueule de leur mre.
Le crocodile nest pas simplement froce, cest galement un animal dnu de raison et de logique. Il ne serait donc pas surprenant dimaginer la mre manger ses petits pour se nourrir au lieu de les protger.
Chez les animaux, certaines mres sont obliges de quitter leurs semblables jusqu ce que leur progniture soit sevre, ce qui les expose des dangers considrables. De nombreuses espces prennent soin de leurs petits pendant des jours, des mois, voire des annes, en leur fournissant nourriture, abri, chaleur et protection. Beaucoup despces doiseaux nourrissent leur progniture entre quatre vingt fois par heure durant la journe. Chez les mammifres, les mres sont confrontes dautres problmes : elles doivent ingrer de plus importantes rations alimentaires afin d'allaiter leurs petits. Elles sont par consquent obliges de chasser pour trouver de plus grande quantit de nourriture. Tandis que leurs petits continuent de grossir, elles perdent du poids.
On pourrait sattendre ce que des animaux dnus de raison dlaissent leur progniture ds la naissance puisquils nont pas conscience que ces petits tres sont le symbole de la survie de leur espce. Ils endossent nanmoins toutes les responsabilits et s'engagent s'occuper entirement de leurs petits.
Les animaux ne se comportent pas de manire dsintresse uniquement parce quils veulent protger leurs petits. Gnralement, les animaux se comportent de manire prvenante et pragmatique envers les autres individus de leur communaut. Cest le cas lorsque la nourriture se rarfie. Dans une telle situation, on pourrait croire que le plus fort va liminer les autres et chercher rpartir la nourriture entre les individus restants. Mais le fait est que cela ne se passe pas de la manire dont les darwinistes le prtendent. Dans ce livre, Peter Kropotkin fournit des exemples de ces comportements : lorsque la nourriture se fait plus rare, les fourmis commencent puiser dans leur garde-manger. Les oiseaux migrent en groupe. Et dans un cours deau o le nombre de castors est trop important, les plus jeunes migrent vers le nord et les plus vieux vers le sud.19 Comme le dmontrent ces exemples, il ny a aucune lutte sans merci pour la recherche de nourriture ou dabri. Au contraire, mme durant les priodes les plus difficiles, les animaux font preuve de solidarit et dentraide, comme si chaque animal essayait de faciliter les conditions de vie des autres.
Un autre lment mrite galement toute notre attention : aucun de ces animaux ne possde lintelligence ou la conscience ncessaire pour prendre des dcisions ou pour aboutir de tels protocoles. Comment se fait-il alors qu'ils puissent tablir un objectif commun auquel chacun adhre et que le but choisi soit le plus profitable pour tous ?
Il ny a aucun doute que cest Allah, le Seigneur de lunivers, Qui a cr ces tres vivants, leur a donn les comportements les plus avantageux et les a surveills chaque instant. Allah voque Son pourvoir de protection sur toutes Ses crations de la manire suivante :
Il nexiste aucune crature sur terre qui ne dpende pas dAllah pour trouver sa nourriture. Il sait o elles vivent et o elles meurent. Tout est dj clairement crit. (Sourate Hud, 6)
Face cette ralit, les affirmations des partisans de lvolutionnisme qui soutiennent que la nature est un champ de bataille o les plus gostes qui luttent pour leurs propres intrts dominent, sont totalement fausses. Le clbre volutionniste John Maynard Smith pose la question suivante ses compatriotes :
Une des questions cruciales concerne les actes altruistes : comment se fait-il que la slection naturelle puisse privilgier des comportements qui ne favorisent pas la survie de lindividu ?20
Linstinct de survie de lespce
Comme nous lavons vu prcdemment, les volutionnistes ne peuvent pas expliquer les actes de dvouement dont font preuve les animaux. Les nombreux exemples observs dans la nature dmentent les ides principales de la thorie de l'volution. Stephen Jay Gould, un clbre volutionniste, a dclar que les actes de dvouement observs dans la nature soulvent le "problme contrariant de laltruisme".21 Gordon R. Taylor affirme que le dvouement dont font preuve les tres vivants "a longtemps reprsent un dfi pour les darwinistes."22 Les qualits hautement "spirituelles" telles que la protection et la compassion portent un coup fatal lide matrialiste selon laquelle la nature nest quune somme d'interactions alatoires.
Certains volutionnistes qui refusent dadmettre leur chec ont abouti une ide nomme "la thorie du gne goste". Richard Dawkins, lun des plus fervents dfenseurs de cette notion, affirme que ce qui semble tre des actes de dvouement dsintresss sont en ralit engendrs par des pulsions gostes. Selon son point de vue, les animaux ne font pas preuve de dvouement pour venir en aide aux autres individus de leur espce, mais parce que cela est inscrit dans leur patrimoine gntique. Par consquent, une mre qui sacrifie sa vie pour ses petits aide transmettre ses gnes. Si sa progniture survit, celle-ci pourra alors transmettre ses caractristiques la gnration suivante. Selon cette thorie, toute crature (y compris les tres humains) n'est qu'une simple "machine gntique". La principale responsabilit de tout organisme vivant est de transmettre ses gnes aux gnrations futures.
Les volutionnistes affirment que les tres vivants agissent selon une programmation afin de "vouloir" perptrer lespce en transmettant leurs gnes aux gnrations suivantes. La citation suivante tire du livre volutionniste Essentials of Biology un parfait exemple des explications formules par les darwinistes sur le comportement animal :
Quest-ce qui justifie les comportements autodestructeurs ? Les actes altruistes rsulteraient des soi-disant gnes gostes. Des parents qui font tous les efforts possibles pour nourrir leur progniture affame, ou qui restent le ventre vide lorsquun prdateur guette dans les environs, possdent probablement un comportement gntiquement programm, comportement qui augmente les chances que les gnes des parents soient transmis leur progniture puis aux gnrations suivantes. Ces rponses innes et instinctives peuvent sembler "rflchies" pour un observateur humain, mais ces programmes comportementaux sont en fait provoqus par des soupirs, des sons, des odeurs et autres stimuli varis.23
Dans cette citation le comportement animal semble viser un objectif prcis, un "but spcifique" dont les tres vivants ne sont pas conscients, mais qu'ils excutent parce qu'ils sont "programms pour le faire ainsi". La question que lon doit se poser est la suivante : Do provient cette programmation ? Certes les gnes sont des banques de donnes encodes, mais ils ne peuvent ni penser ni raisonner.
Les gnes nont ni la capacit de rflchir ni celle de juger, par consquent, si les gnes d'un tre vivant contiennent l'ordre d'effectuer des actes de dvouement, ils ne peuvent pas en tre la source. Si vous appuyez sur le bouton MARCHE/ARRET de votre ordinateur celui-ci va steindre parce quun programmateur comptent et expriment l'a conu ainsi. Notez bien la subtilit : lordinateur ne steint pas lui-mme ; le bouton MARCHE/ARRET nest pas apparu par hasard ou par erreur. Un ingnieur a conu linterrupteur de manire consciente et dlibre.
Dans le cas prsent, mme si les gnes dune crature taient programms pour agir de manire dsintresse afin que lespce perdure, cela prouve avant tout lexistence dune puissance intelligente et experte qui a programm les gnes de cette faon. Allah a ce pouvoir, et Il dirige tous les tres vivants, les surveille et leur ordonne d'agir selon son dsir. Comme le Coran l'indique :
Toute chose dans le ciel et toute crature sur terre se prosterne devant Allah, comme le font les anges. Elles ne sont pas orgueilleuses. Elles craignent le Seigneur Qui les commande et font tout ce qui leur est ordonn de faire. (Sourate an-Nahl, 49-50)
Cest Allah Qui a cr les sept paradis et les sept terres ainsi que les commandements qui sont apparus par leur intermdiaire ; vous savez ainsi quAllah a le pouvoir sur toute chose et quAllah englobe toute chose dans Sa connaissance. (Sourate at-Talaq, 12)
Les tres vivants viennent non seulement en aide leurs semblables
dots des mmes gnes, mais galement aux individus dautres espces
Dans le Chapitre 3, nous aborderons plus en dtails des exemples danimaux qui viennent en aide leur progniture et aussi dautres animaux. Cela constitue un sujet inextricable pour les volutionnistes parce quun tel comportement ne favorise pas la transmission des gnes. Lexemple suivant voqu par John Maynard Smith expose ouvertement le dilemme de la thorie de l'volution : malgr labsence de parent gntique du babouin mle, celui-ci affiche des attitudes de collaboration bien particulires. Lorsque deux babouins se combattent, lun dentre eux fait parfois appel un troisime babouin pour lui venir en aide. Le babouin qui demande de l'aide met un signal facilement identifiable, balanant sa tte de manire rptitive d'avant en arrire entre son opposant et le babouin qui lui vient en aide.24
En rsum, les animaux sentraident et agissent de manire dsintresse parce quAllah leur ordonne de faire ainsi.
En poursuivant la lecture de ce livre, vous rencontrerez d'autres exemples d'actes de dvouement, de compassion et d'altruisme. Nous ne devons pas oublier quAllah a cr ces animaux de la manire la plus parfaite en leur ordonnant dagir prcisment selon cette dernire.
LE DEVOUEMENT DES CREATURES
AU SEIN DE LA FAMILLE
Certains animaux restent avec des membres d'autres familles pendant de trs longues priodes, voire mme pendant toute leur vie. Les pingouins et les cygnes par exemple sont des oiseaux qui sentraident pour la vie. Les lphants femelles restent avec leur mre et leur grand-mre.25
Chez les mammifres, les mles construisent leur famille autour des femelles et de leurs petits. Mais diriger une famille entrane une multitude de responsabilits. Le mle responsable dune famille doit chasser plus souvent quun mle seul pour trouver de la nourriture. Il peut facilement se protger, mais il doit galement prendre soin des autres membres de sa famille. Surveiller les petits sans dfense exige souvent de faire preuve d'abngation.
Cest une question importante laquelle il faut prter attention : les animaux font beaucoup d'effort pour construire, protger et assurer la survie de leur famille. Pour ce faire, ils risquent leur propre vie et renoncent une vie plus facile pour eux-mmes. Pourquoi les animaux choisissent cette solution ?
Cette tendance contredit la thse darwiniste selon laquelle "le plus apte survit et le plus faible prit". Comme le montrent les nombreux exemples voqus dans les pages suivantes, les plus forts mettent souvent leur propre vie en danger afin de protger les plus faibles.
Les membres dune famille se reconnaissent entre eux
La condition indispensable pour toute vie sociale est que les membres d'une mme famille puissent immdiatement se reconnatre entre eux. Mme au milieu de vastes espaces o les animaux vivent les uns ct des autres au sein de larges colonies, ils sont capables de reconnatre leurs petits, leur partenaire, leurs parents et leurs semblables.
Chaque espce possde une mthode spcifique pour reconnatre les siens. Les oiseaux qui tablissent leur nid terre reconnaissent leurs petits grce leurs cris ainsi qu leur apparence. Lexemple parfait est celui des golands argents qui lvent leurs petits au sein de colonies immenses. Mme lorsque leurs petits sont hors de leur vue, les parents les reconnaissent et rpondent leur appel sans confondre leurs cris avec ceux dautres petits. Si un jeune oiseau gar appartenant une autre famille entre par mgarde dans leur nid, ils sen aperoivent immdiatement et chassent l'intrus.26
Habituellement les mammifres reconnaissent leurs petits grce lodeur et au got. Ds la naissance des petits, la mre les renifle et les lche afin de pouvoir les reconnatre par la suite.27
Lune des cratures les plus patantes dans ce domaine est le pingouin. Ils se ressemblent tellement entre eux que mme les humains ont des difficults les diffrencier. Il est ainsi tonnant que les membres dune famille de pingouins puissent se reconnatre sans aucun problme. Dautant plus que la mre laisse son partenaire et ses petits pendant une priode de trois mois afin de chercher de la nourriture. Mais son retour, elle les reconnat immdiatement.
La mre trouve facilement son partenaire et sa progniture au milieu de centaines de pingouins. Plus fascinant encore, avant que les adultes femelles partent chasser en mer, elles rassemblent tous leurs petits pour former une crche et lutter contre le froid. Les jeunes oiseaux restent coller les uns aux autres, profitant de la chaleur corporelle de chacun. Mais un problme subsiste : comment les adultes vont-ils reconnatre leurs petits leur retour parmi des centaines dautres oiseaux ? Cette ide ne semble pas poser de problme aux pingouins. Chaque adulte appelle ses petits avec un cri strident ce qui leur permet de reconnatre leurs parents et de se diriger vers eux.28 Il ny a aucun doute que la reconnaissance vocale est dans le cas prsent la mthode la plus approprie pour retrouver les siens parmi des centaines de pingouins. Mais comment les pingouins qui ont une apparence semblable et un cri diffrent parviennent-ils se reconnatre ? Et comment ont-ils acquis la facult de se diffrencier les uns des autres par leurs cris ? Aucun pingouin ne peut en avoir eu lide et lutiliser par la suite. Ces qualits leur ont t donnes, mais par qui ? Selon les darwinistes, par la nature, mais quel lment de la nature a dot les animaux de telles facults ? La glace polaire peut-tre ? Ou bien les rochers ? Ni lun ni lautre videmment, parce que "la nature", responsable de cet exploit selon les volutionnistes, est constitue de rochers, de pierres, d'arbres, de glaciers qui sont des lments entirement crs. Ainsi, la rponse cette question est simple : Allah Qui cre toute chose de manire parfaite, donne chaque pingouin un cri distinct et la facult de reconnatre les siens grce ces cris.
Construction de nids douillets pour la progniture
Les nids jouent un rle important dans la protection des animaux, en particulier celle des petits. De nombreuses espces utilisent des techniques tonnantes pour construire leur nid grce divers matriaux et architectures. Les animaux planifient souvent comme des architectes, travaillent comme des constructeurs, trouvent des solutions tels des ingnieurs et parfois mme dcorent leur nid comme des dcorateurs expriments. Ils travaillent sans relche, jour et nuit, pour construire leur nid. Leur partenaire partage souvent la charge de travail et les deux sentraident dans la ralisation de louvrage. Les nids les plus soigneusement prpars sont ceux conus pour larrive de la future progniture.
Les diffrentes techniques utilises pour construire ces nids sont si parfaites que personne ne peut imaginer quelles puissent maner danimaux dnus dintelligence. Comme nous allons le voir au cours des pages suivantes, ces techniques nont pas pu tre conues par les animaux eux-mmes. Si tel tait le cas, ceux-ci devraient alors planifier toutes les tapes pralables avant mme de commencer construire. Ils devraient tout dabord prendre conscience de la ncessit de construire un nid pour protger les ufs et leur progniture. Ils devraient ensuite trouver l'endroit le mieux adapt pour construire leur nid puisquaucune crature ne fait son nid n'importe o.
Les matriaux utiliss dans la construction des nids sont soigneusement choisis en fonction de l'environnement. Par exemple, les oiseaux aquatiques construisent leur nid partir de matriaux vgtaux flottants afin de parer aux inondations. Les oiseaux qui vivent au milieu des roseaux construisent des nids larges et profonds afin d'viter que leurs ufs ne tombent lorsque les roseaux plient sous la force du vent. Les oiseaux qui vivent dans les dserts construisent leur nid au-dessus d'arbustes et de cactus o les tempratures sont de 10C infrieures celles du sol, qui atteignent les 45C, et qui seraient mortelles pour la progniture.
Choisir le bon emplacement pour un nid ncessite des connaissances et une certaine intelligence. Un animal ne peut pas prvoir les risques d'inondation ou les consquences nuisibles des hautes tempratures pour leur progniture. Nous sommes donc confronts un paradoxe : dune part, les animaux si peu intelligents et expriments, et dautre part, des comportements intelligents, responsables et professionnels. Allah possde le discernement, lintelligence et la connaissance et exprime ces qualits travers Ses crations parfaites.
La survie de sa progniture est primordiale pour nimporte quelle espce vivante ; et ds la naissance de leurs petits, la protection de leur progniture devient la seule et unique occupation des parents. Le rmiz penduline qui veille tout particulirement la protection de sa progniture, construit un certain nombre de nids factices autour du vrai nid afin de dtourner lattention des ennemis affams. Cette stratgie de diversion, rsultat dune planification minutieuse, ne peut pas provenir de lintelligence du rmiz penduline lui-mme.
Lune des mthodes les plus utilises par les oiseaux pour protger leur nid des prdateurs est de construire celui-ci dans un buisson pineux ou de le camoufler parmi des feuilles mortes. Certaines espces, afin de protger les femelles et leurs ufs, murent l'entre de leur nid avec de la boue tandis que la femelle se trouve encore l'intrieur, ou bien alors mlangent leur salive avec de la terre pour crer une sorte de mortier utilis pour construire un mur qui bouche l'entre du nid.
Ces facults ne peuvent pas tre dveloppes par ces animaux. Quest-ce qui permet alors ces oiseaux et dautres animaux de construire leur nid de manire si parfaite et si complexe ? Comment les animaux acquirent ces facults ?
Un autre lment mrite galement dtre voqu. A sa naissance, chaque animal possde la connaissance ncessaire pour construire le nid qui lui convient. Chaque individu de chaque espce, o quil soit sur terre, construit son nid de la mme faon. Cela montre clairement que les cratures nont jamais appris ou acquis par hasard les mthodes de construction de leur nid, mais que cette connaissance et ces aptitudes leur ont t donnes par une puissance extrieure. Allah tout puissant a cr ces cratures en mme temps que leurs facults et leur a donn cette connaissance.
En plus de la conception parfaite de leur nid, le dvouement extraordinaire dont les parents font preuve lors de la construction du nid mrite toute notre attention. Tandis que les oiseaux construisent des nids ordinaires pour eux-mmes, ils construisent celui de leur progniture avec le plus grand soin. En tenant compte des diffrentes tapes de la construction dun nid, nous pouvons plus facilement comprendre le degr defforts et dnergie fournis par les oiseaux et le dvouement extraordinaire dont ils font preuve. Pour construire son nid, un oiseau ne peut transporter dans son bec que quelques brindilles ou brins d'herbe la fois. Il doit donc faire une centaine de vols pour rassembler tous les matriaux de construction ncessaires. Mais cela ne dcourage pas loiseau. Il continue patiemment sa construction. Il nest jamais frustr, fatigu ou trop paresseux pour achever la construction de son nid.
Selon le principe de la slection naturelle soutenue par Darwin, ces animaux ne devraient tre concerns que par leur propre intrt. Dans un environnement o seuls les mieux adapts et les plus forts survivent, pourquoi les animaux seraient concerns par la survie de leur vulnrable progniture ? Quest ce qui peut expliquer le fait quils prparent l'avance un nid protecteur pour larrive de leurs petits ? La slection naturelle et la thorie de l'volution ne peuvent pas donner de rponse cette question, les idologies athes non plus. Ces questions nont quune seule rponse : Allah donne ces animaux les qualits telles que le dvouement, la patiente, la persvrance et lambition. Allah leur donne ces qualits afin que les plus forts protgent les plus faibles et que lquilibre naturel se poursuive et afin que ces espces puissent continuer dexister et deviennent l'exemple vivant des crations artistiques dAllah, de son pouvoir, de sa sagesse et de sa supriorit.
Les pages suivantes abordent des exemples danimaux trs connus pour leur expertise architecturale et dcorative. Les ufs puis les oisillons sont extrmement vulnrables et exigent d'tre protgs avec le plus grand soin. Ainsi, Allah ordonne leurs parents de leur construire exactement le genre de nid adapt.
Comment les oiseaux construisent leur spectaculaire nid ?
Les oiseaux sont des constructeurs trs expriments. Chaque espce possde ses propres techniques de construction et ralise ses assemblages sans jamais se tromper.
Lorsque les parents quittent le nid la recherche de nourriture, leur progniture reste totalement sans dfense. Leur nid, qui est savamment cach dans les hauteurs des arbres, dans les cavits des falaises ou mme au milieu des hautes herbes, fournit un abri sr pour les oisillons.
L'autre objectif du nid est de protger la progniture du froid. Les oiseaux naissent sans plumes, et comme leurs muscles n'ont pas encore t stimuls, ils restent immobiles et ont besoin d'un nid pour les protger du froid. Les nids tresss capturent la chaleur corporelle et la redistribue aux oisillons - mais la construction d'une telle structure requiert de la minutie et beaucoup de soin. La femelle construit le nid en tressant soigneusement les brins dherbe, les brindilles et les fils rcuprs pendant une trs longue priode. Elle remplit lintrieur de plumes, de cheveux et dherbe fine de faon augmenter lisolation du nid.29
Chaque type de nid ncessite lutilisation de matriaux de construction adquate. Les oiseaux peuvent passer toute la journe la recherche de matriaux de construction pour leur nid. Leur bec et leurs griffes sont conus pour transporter et agencer les matriaux quils rcuprent. Le mle choisit lendroit pour installer le nid et la femelle le construit.
Les caractristiques du nid dpendent des matriaux et des techniques de construction utiliss. Tous les matriaux de construction doivent tre mallables et compressibles. Les nids sont construits en tenant compte de llasticit, la longvit et la robustesse des diffrents lments que les oiseaux utilisent (boue, feuilles, plumes, cellulose). Cela augmente la longvit de la structure. Lutilisation de fibres vgtales mlanges la boue par exemple vite la propagation des fissures.
Tout dabord, les oiseaux ralisent le mortier partir des matriaux rcuprs. L'hirondelle front blanc utilise cette technique en construisant son nid sur des falaises et sur les murs d'difices en utilisant la boue comme adhsif afin d'assembler le nid. Elle rassemble la boue et les plumes et les transporte dans son bec sur le lieu de construction du nid o elle mlange la boue avec sa salive. Elle enduit la paroi de la falaise avec le mlange afin d'obtenir une structure en forme de pot ouvert sur le dessus. Elle va ensuite remplir cette structure dherbes, de mousse et de plumes. Elle construit habituellement ces structures dans les cavits situes sous les falaises surplombantes afin dviter que la pluie nabme le nid.30
Certaines espces dAfrique australe (Anthoscopus) btissent un nid divis en 2 parties. Si l'entre de la vritable chambre d'incubation est masque, l'autre partie du nid prsente en revanche une entre bien vidente, car elle n'est en ralit qu'un leurre l'intention des prdateurs.31
Le cacique, un grand oiseau assez particulier, construit son nid a proximit d'essaims de gupes fort agressives, car ces gupes constituent une excellente dfense contre les serpents, les singes et les toucans, mais surtout contre un type de mouches (strids) dont les larves sont redoutables pour les nidicoles, puisqu'elles pntrent sous la peau des oisillons et provoquent la mort.32 De cette faon, le cacique protge ses petits des dangers provenant des prdateurs.
Le nid "cousu" de la couturire
La couturire dInde a un bec semblable une aiguille coudre. En guise de fil elle utilise de la soie de toiles daraigne, du coton et des fibres rcupres partir de troncs darbres. Cet oiseau choisit plusieurs grandes feuilles vertes situes lextrmit dune branche et les joints. Il fait ensuite des trous le long des bords de chaque feuille et fait passer la soie daraigne ou les fibres vgtales par les trous pour coudre les feuilles ensemble. Il finit par faire des nuds pour les maintenir ainsi. Il effectue la mme chose de lautre ct, il coud les feuilles ensemble en ralisant environ six points pour enrouler les feuilles. Finalement l'oiseau remplit la poche obtenue avec de l'herbe.33 Puis il labore un autre nid l'intrieur de cette poche o la femelle pondra ses ufs.34
Les tisserins
Les naturalistes considrent les nids de ces oiseaux comme lune des structures les plus impressionnantes construites par des oiseaux. Cette espce utilise des fibres vgtales et des tiges de plantes hautes pour fabriquer son nid d'une solidit redoutable.

Tout dabord, le tisserin collecte les matriaux de construction. Il coupe de longues bandelettes partir des feuilles ou bien il retire la nervure mdiane d'une feuille verte. Il choisit les feuilles fraches pour une raison particulire : les veines des feuilles mortes sont raides, cassantes et trop difficiles plier tandis que les veines des feuilles vertes facilitent largement le travail. Le tisserin commence par attacher les fibres de la feuille autour d'une branche darbre. Il maintient une des extrmits de la bandelette contre la branche laide de sa patte et attrape lautre extrmit avec son bec. Afin dviter que les fibres ne tombent, loiseau les attachent ensemble en faisant des nuds. Il les assemble lentement pour former un cercle qui deviendra l'entre du nid. Puis il utilise son bec pour tisser les autres fibres ensemble. Durant le processus de fabrication, il doit calculer la tension ncessaire pour que le nid ne tombe pas. Il doit galement tre capable de visualiser la structure finale. Tout en construisant les murs, il doit dterminer quel endroit la structure a besoin dtre largie.35
Une fois la fabrication de lentre acheve, loiseau entame la construction des murs. Pour ce faire, il se suspend la tte en bas et continue de travailler depuis l'intrieur de la structure. Il va mettre une fibre sous une autre avant de les tirer avec son bec jusqu' obtenir une structure absolument tonnante.36
Le tisserin ne fait pas que construire un nid. Il planifie chaque tape - tout d'abord il collecte les matriaux de construction les plus adapts puis ralise l'entre avant de commencer les murs. Il sait parfaitement quel endroit diminuer ou augmenter l'paisseur de sa construction et o raliser ses courbes. Son comportement dmontre une intelligence et des facults exceptionnelles. Sans entranement, il peut faire deux choses la fois maintenir une extrmit de la fibre avec ses pattes tout en manipulant lautre extrmit avec son bec. Aucun de ses mouvements nest effectu par hasard ; chacun de ses actes est ralis de manire consciente et dans un but prcis.
Un autre type d'oiseau appartenant la famille des tisserins est capable de construire un nid qui rsiste la pluie. Cet oiseau ralise un parfait mortier en rcuprant des fibres vgtales et en les mlangeant avec sa salive, ce qui permet aux fibres vgtales dtre lastiques et rsistantes leau.
Le tisserin rpte ce processus jusqu ce que son nid soit achev. Il est parfaitement insens daffirmer que ces oiseaux ont reu ces facults de manire inconsciente et par hasard. Ces oiseaux construisent leur nid la fois comme des architectes, des ingnieurs en construction et des contrematres.
Le tisserin dAfrique du Sud, qui niche au sein dune large structure munies de plusieurs entres spares, ralise des constructions de nids exemplaires. Avec la mme ingniosit que les architectes les plus expriments, il construit des nids qui peuvent accueillir jusqu 600 oiseaux.37
Pourquoi certaines espces choisissent la solution la plus complexe? Pouvons-nous raisonnablement attribuer au hasard le fait quils puissent construire de tels nids complexes par eux-mmes ? Certainement pas. Comme toute autre crature vivante, ils agissent eux aussi selon les ordres dAllah.
Lhirondelle
Certains oiseaux cachent leur nid sous terre. Lhirondelle de rivage par exemple creuse de longs tunnels sur les flancs de pentes abruptes le long des rivires et des rivages. Elle incline ses tunnels du ct montant afin dviter les inondations. A chaque extrmit du tunnel se trouve une pice couver remplie d'herbe et de plumes.38
Le martinet dAfrique du Sud construit son nid derrire les chutes deau, bien quil soit presque impossible pour les oiseaux de passer travers de telles chutes deau. Les faucons, les hrons, les golands et les corbeaux y parviennent. On pourrait sattendre ce que ces oiseaux soient crass par le poids de leau. Mais les martinets sont trs petits et volent assez rapidement pour passer travers des chutes deau comme une flche. Les endroits quils choisissent pour tablir leur nid sont srs puisquaucun animal nose s'aventurer jusque l.
Cependant, les martinets peinent rassembler les matriaux dont ils ont besoin pour construire leur nid. Leurs pattes sont trop petites pour leur permettre de ramasser des matriaux au sol comme le font les autres oiseaux. Au lieu de cela, ils attrapent des plumes, des bouts d'herbe dessche et des matriaux volatils. Ils les collent ensuite aux parois derrire les chutes deau avec de la salive.39
Les martinets alpins qui vivent prs des rivages de l'Ocan Indien construisent leur nid dans des grottes. Chaque vague qui se brise contre le rivage inonde compltement lentre de la grotte. Cest pourquoi ces oiseaux peuvent parfois tre aperus lextrieur de la grotte en train de planer au-dessus des vagues et attendre que l'cume se retire avant de pntrer dans celle-ci. Avant de commencer construire son nid, le martinet dtermine le plus haut niveau atteint par l'eau en observant les marques laisses par la mer sur les parois qui entourent l'entre de la grotte, puis il construit son nid juste au-dessus de ces marques.40
Le messager sagittaire dAfrique construit son nid dans des arbres pineux afin de se protger des prdateurs. Les pics dAmrique du Sud-ouest percent des trous dans la tige de cactus gants pour y faire leur nid.41 Le troglodyte des marais de son ct prpare des nids factices. Tandis que la femelle construit le vrai nid pour sa progniture, le mle vole autour du marais et construit des nids factices qui vont dtourner l'attention des prdateurs.42
Les nids dalbatros
Presque toutes les espces doiseaux sont dvoues envers leurs petits. Afin de saccoupler, les albatros retournent toujours sur leur lieu de naissance o ils tablissent d'immenses colonies. Des semaines avant larrive des femelles, les mles restaurent les vieux nids des annes prcdentes afin d'offrir un abri confortable leur progniture. Le dvouement des albatros pour leurs ufs est tout fait remarquable : ils peuvent rester jusqu 50 jours sans se lever.
Leur dvouement est sans limite lorsquil sagit de protger et de prendre soin de leurs ufs. Ils vont jusqu' parcourir 1 500 km pour trouver de la nourriture donner leurs oisillons.43
Les nids de calaos
Pour le calao, la saison de laccouplement annonce le dbut d'une priode d'intense activit. Pendant cette priode, les mles et les femelles effectuent une parade exceptionnelle. La premire chose quils doivent faire est de construire un nid scuris pour la femelle et sa porte.
La femelle calao commence travailler aprs avoir trouv un trou situ dans un arbre qui abritera le nid. Elle rduit louverture du trou en le recouvrant de boulettes de boue quelle transporte dans son bec. Une fois entre dans le nid travers le trou troit, elle bouche lentre avec de la boue tombe lintrieur rduisant ainsi louverture la largeur dun coup de bec. Cela protgera la femelle et ses petits des dangers extrieurs, en particulier des serpents. Une fois le nid termin, la femelle sassoit pendant trois mois sans quitter une seule fois le nid. Le mle rassemble la nourriture et alimente sa partenaire travers la minuscule ouverture. Quand les jeunes naissent, eux aussi sont nourris de la mme faon.44 Cette espce doiseau est trs patiente et dvoue envers sa porte. Pendant trois mois complets, tandis que la femelle sassoit dans ce trou darbre peine assez grand pour elle seule, le mle prend soin deux jour aprs jour.
A partir de ces exemples, nous pouvons remarquer que chaque espce doiseaux possde sa propre mthode pour construire les nids. Chaque technique, conue selon un plan prcis, est si complexe quon ne sattend absolument pas de telles prouesses de la part de cratures dnues dintelligence ou de prvoyance.
Nous sommes confronts des tres dnus de la raison et de la volont ncessaires pour se comporter de manire bienveillante, indulgente et dvoue. Cependant ces cratures font preuve de comportements intelligents, raisonns, prvoyants, bienveillants et altruistes. Do proviennent alors leurs comportements ? Sils ne sont pas eux-mmes l'origine de ces actes, il doit exister une puissance extrieure qui les pousse agir ainsi. Cette puissance nest autre quAllah, le Seigneur de la terre, du ciel et de toute chose.
Les nids que les autres cratures construisent :
les bourdons
Les bourdons font preuve dun dvouement particulirement intressant. Juste avant de dposer ses ufs, la jeune reine commence chercher un endroit idal pour tablir sa colonie. Une fois ce lieu choisi, elle commence rassembler les matriaux de construction dont elle a besoin pour recouvrir sa ruche plumes, feuilles et herbe ainsi que les matriaux disolation.
Tout dabord, avec les matriaux rcuprs dans les environs, elle construit une petite chambre de la taille dune balle de tennis au milieu de la ruche. Puis vient le temps de partir la recherche de nourriture. En quittant la ruche, elle senvole en faisant des cercles au-dessus de la ruche de faon mmoriser son emplacement. Une fois le nectar et le pollen rcuprs, elle revient vers la ruche et dpose son chargement au centre de la chambre
La reine qui se nourrit de nectar commence secrter de la cire aprs un certain temps. Elle conserve le nectar quelle ne consomme pas, le laisse scher et lutilise pour coller les matriaux de construction rcuprs afin de construire la chambre. Elle remplit les alvoles quelle a conue avec du nectar et place un minuscule morceau de pollen dans les alvoles restantes en dposant ses ufs au-dessus, des ufs qui donneront naissance aux premires abeilles ouvrires. Les alvoles sont celes avec de la cire et la reine des abeilles les maintient au chaud jusqu lclosion des ufs.
Elle ne dpose pas ses ufs par hasard, elle les place de manire symtrique et avec le plus grand soin. Lalimentation des jeunes est aussi importante que lclosion des ufs. Leur nourriture est prpare dans les alvoles remplies de nectar par la reine des abeilles. Aprs une priode dincubation de quatre cinq jours, les larves sortent et commencent se nourrir du pollen et du nectar prpars pour elles.
Il est tout fait remarquable que cette crature, qui dpose le nectar l'endroit mme o les jeunes abeilles salimentent et qui construit un systme scuris pour le dveloppement des jeunes abeilles qui formeront plus tard la colonie, ne soit pas un tre dou dintelligence mais une simple abeille de quelques centimtres de long.
Pourquoi la reine des abeilles fait preuve dun tel comportement de dvouement ? Cest la premire question qui nous vient lesprit. Elle ne tire aucun profit en nourrissant les jeunes abeilles. Elle peut mme tre contrainte de quitter la colonie pour laquelle elle a travaill durement et pour laquelle elle s'est tant sacrifie larrive dune nouvelle reine. Il ne peut y avoir quune seule raison pour que la reine des abeilles fasse preuve de tant d'abngation et fournisse autant defforts pour lever ces jeunes abeilles. Comme toutes les autres cratures sur terre, la reine fait preuve d'un tel dvouement parce quAllah lui ordonne de faire ainsi et d'lever de nouvelles gnrations d'abeilles. Par consquent, les cratures vivantes ne possdent pas dinstincts de survie gostes comme le prtendent les volutionnistes.45
La tanire de glace des ours polaires
Quand elles attendent leurs petits, les femelles ours polaires qui vivent dans les rgions glaces de lArctique construisent leur tanire sous la neige et la glace. Elles ne vivent dans cette tanire que durant cette priode. Les oursons naissent gnralement durant lhiver ils sont alors tout petits, aveugles et sans poils. Dans le froid hivernal, une tanire est indispensable pour ces oursons dpendants et sans dfense.
Une tanire dours polaire typique est constitue dun tunnel denviron deux mtres sur un mtre cinquante et dapproximativement un mtre de haut. Cet abri nest pas uniquement creus. Dans un environnement entirement couvert de glace et de neige, la tanire contient les lments essentiels la survie des oursons.
Ces tanires possdent en gnral plusieurs pices construites en hauteur par rapport lentre. De cette manire, la chaleur corporelle dans la chambre est maintenue lintrieur de la tanire. Durant tout lhiver, la neige samoncelle lentre et au-dessus de la tanire. Lours polaire laisse juste une ouverture suffisante pour l'aration travers cet amas de neige.46
La mre construit le toit de la tanire entre 75 cm et 2 mtres dpaisseur, ce qui isole la tanire de manire efficace en maintenant la chaleur lintrieur et en conservant lair temprature constante.47Dans cet environnement tide et scuris, la mre stocke lnergie et rgle sa quantit de rserves lipidiques en fonction de sa priode dhibernation.
Paul Watts, chercheur l'Universit d'Oslo, a dispos un thermomtre dans le mur suprieur dune tanire. En enregistrant la courbe des tempratures, il fit une dcouverte intressante. Tandis que la temprature extrieure atteignait les -30C, la temprature intrieure nest jamais descendue en-dessous de 2 ou 3 degrs. Comment la mre sait-elle que les proprits isolantes du toit changent selon lpaisseur de celui-ci ? Cela attise la curiosit des scientifiques jusqu nos jours.
Ceci soulve une autre question intressante. Durant la priode dhibernation, la mre rduit son mtabolisme pour ne pas perdre trop dnergie et afin de produire un maximum de lait pour les oursons. Pendant sept mois, elle transforme les lipides quelle a stocks en protines. Elle ne s'alimente pas durant cette priode, rduit son pouls de 70 8 battements et ralentit son mtabolisme. Elle na pas besoin durant cette priode de se soulager. Durant ce laps de temps elle nutilisera que trs peu dnergie pour donner naissance ses petits.
Crocodiles
La femelle crocodile qui vit dans les Everglades de Floride construit un nid trs spcifique. Elle mlange tout dabord des matriaux vgtaux en dcomposition avec la boue avant de construire une butte denviron 90 cm dhauteur. Elle fait un petit trou en haut de ce monticule dans lequel elle dpose une douzaine dufs quelle recouvre nouveau avec des matriaux vgtaux. Ensuite, elle veille sur sa construction en faisant fuir les prdateurs. Lorsque les ufs commencent clore, elle entend les bruits mis par les bbs crocodiles et retire alors la couche de vgtation situe au-dessus. Les jeunes commencent dj grimper en haut de la butte o la mre crocodile les prend dans sa gueule avant des les transporter dans leau.48
La grenouille Hyla faber
La grenouille Hyla faber dAfrique du Sud est lun des plus habiles constructeurs de nids appartenant la famille des amphibiens. Le mle construit un nid au bord de leau. Il marche en rond pour creuser un trou dans la boue et repousse les bords de celui-ci afin de lagrandir. Une fois son travail achev, il construit une piscine de 10 cm de profondeur avec des murs de boue solide.
Assise dans cette piscine, la grenouille hyla mle pousse des cris afin d'attirer l'attention d'une femelle. Aprs avoir rpondu son appel, la femelle dpose ses ufs dans la piscine. Une fois les ufs fertiliss, les deux grenouilles les surveillent jusqu' leur closion. Quand les ttards sortent, ils nagent dans cette piscine, loin des poissons et des insectes. Une fois que leurs pattes commencent se former, ils escaladent les murs et quittent ce nid prpar avec tant de soin.49
Les architectes sous-marins
On oublie souvent que les poissons aussi construisent des nids. Un trs grand nombre de poissons d'eau douce laborent ces nids dans des tangs, des lacs ou des cours d'eau. Ils crent gnralement des trous superficiels dans le sable ou dans les fonds recouverts de graviers. Une fois leurs ufs dposs, les saumons et les truites referment le nid et laissent clore les ufs. Pour les espces qui laissent leur nid ouvert, l'un des parents ou les deux la fois surveillent les ufs. Chez de nombreuses espces, seul le poisson mle construit le nid et surveille les ufs fertiliss.
Les nids de certaines espces sont bien plus complexes. Lpinoche mle qui vit dans les tangs et les rivires d'Amrique du Nord et en Europe, construit des nids encore plus sophistiqus que certaines espces d'oiseaux. L'pinoche ramasse des matriaux vgtaux et scrte une substance partir de ses reins pour les attacher ensemble. Il nage autour de ces matriaux vgtaux afin de leur donner une forme allonge, puis force le passage au centre de cet agencement afin de construire un tunnel travers lequel l'eau peut circuler. Si une femelle sapproche du nid, le mle entame une danse pour sduire la partenaire en bondissant de gauche droite. Il mne ensuite la femelle jusquau tunnel et lui indique lentre avec sa tte. Quand la femelle termine de dposer ses ufs lintrieur du tunnel, le mle les fertilise avant de repousser la femelle vers lextrieur. Aprs que plusieurs femelles ont rempli le tunnel de leurs ufs, le mle surveille le nid en s'assurant que l'eau douce continue de circuler travers le tunnel. Il continue de surveiller le nid pendant quelques jours en rparant le nid si besoin est, et ce, jusqu' l'closion des ufs. Puis il retire la partie suprieure du nid en conservant la partie infrieure pour que les jeunes poissons puissent l'utiliser.50
Comment les animaux parviennent raliser tout cela ?
Vous semble-t-il possible qu'une personne qui n'a jamais travaill sur un chantier auparavant puisse construire une maison parfaite sans avoir recours des explications, des mthodes ou des plans spcifiques ? Certainement pas ! On ne peut pas envisager un tel exploit de la part dun tre humain, encore moins de la part dun poisson.
Si on ne peut pas concevoir quun homme puisse raliser une telle prouesse, comment se fait-il alors que les animaux y parviennent ? Ils travaillent patiemment et avec dvouement pour construire leur nid que seuls leurs petits utilisent. La plupart des espces voques prcdemment ne possdent pas de systme nerveux complexe, encore moins de cerveau dvelopp. Quand elles construisent leur nid, cependant, elles planifient et calculent, appliquent les lois de la physique et utilisent des techniques de tissage et de couture adaptes tout en subvenant aux besoins de leur progniture de manire pragmatique. Elles mlangent le mortier et isolent leur nid avec des matriaux obtenus facilement. Mais comment lours polaire ou loiseau connat le fonctionnement de l'isolation ? Ou comment savent-ils quil est ncessaire de garder la chaleur lintrieur du nid ? Il est vident qu'aucune de ces qualits ne provient de l'animal lui-mme. Alors comment ces cratures ont russi acqurir de telles connaissances ?
Le comportement intelligent, les connaissances et le dvouement dont font preuve ces animaux nont quune seule origine : toutes ces qualits leur ont t donnes par Allah, Qui a cr ces cratures de manire ce qu'elles travaillent sans relche et soient dvoues, en les dotant de la capacit de chasser, se nourrir, lever leur progniture et se protger afin de maintenir l'espce en vie. Allah, infiniment bienveillant et misricordieux, leur donne leur capacit construire leur nid et raliser des plans parfaits, les protge et les nourrit. Ni soi-disant mre nature ni le hasard ne peuvent tre l'origine de nids aussi sophistiqus. Cest parce que ces animaux obissent aux directives de leur Crateur, quelles font preuve de comportements aussi exceptionnels.
Dans le 68me verset de la sourate an-Nahl "Construisent des abris dans les montagnes et dans les arbres mais galement dans les structures que les hommes rigent", Allah rvle que cest Lui Qui ordonne aux abeilles lendroit de construction de leur nid.
Survie des espces et dvouement sans
fin pour protger la progniture
De nombreuses espces animales souffrent et vont mme jusqu risquer leur vie afin d'lever et de protger leur progniture. Certains animaux se dplacent sur des centaines de kilomtres pour trouver lendroit idal et y construire leur nid sophistiqu. Dautres, comme la mante religieuse mle, meurent aprs laccouplement, ou comme le saumon, aprs avoir dpos leurs ufs. Dautres encore surveillent leurs ufs pendant plusieurs semaines ou les transportent dans leur gueule ce qui les empche de salimenter.
Tous ces actes altruistes ont un seul objectif : la survie de l'espce. Les jeunes, faibles et vulnrables ne peuvent survivre qu condition dtre protgs par des adultes plus forts. La possibilit de survie dun nouveau-n livr lui-mme est presque nulle. Mais les tres vivants endossent leurs responsabilits en prenant soin des jeunes sans dfense sans jamais se lasser, hsiter ou se sentir frustrs. Chaque espce remplit son rle ordonn par Allah.
Il est galement important de souligner que les espces qui font preuve d'un dvouement sans faille pour protger leurs ufs et leurs petits sont celles qui se reproduisent en plus petit nombre. Les oiseaux par exemple ne dposent quun nombre limit dufs chaque anne, mais ils les surveillent avec le plus grand soin. De la mme faon, les grands mammifres ne donnent naissance qu' un ou deux petits, mais ils prennent la responsabilit de les protger et d'en prendre soin pendant de trs longues priodes. Certains poissons et insectes dposent des milliers dufs en une seule fois, et les souris donnent naissance plusieurs souriceaux chaque anne. Ils ne prodiguent cependant pas la mme attention leurs ufs et leur progniture. Mme si seul un petit nombre dentre eux survit, ils sont suffisamment nombreux pour garantir la survie de l'espce. Sils faisaient preuve du mme dvouement pour chacun de leur petit cela engendrerait un srieux dsquilibre cologique. Dans le cas des souris des champs, qui se reproduisent en grand nombre, leur population augmenterait de faon tellement importante quelles envahiraient le monde.51La reproduction est un lment vital dans le maintien de l'quilibre cologique, mais il est impossible que les animaux puissent contrler cet quilibre de manire consciente.
Aucun de ces animaux nest dot de raison. Ils nont pas conscience davoir besoin de se reproduire, ni de devoir tenir compte de lquilibre cologique et dagir en consquence. Cependant, lquilibre naturel est maintenu, et chaque animal remplit parfaitement son rle. Cela montre clairement que toutes les cratures vivantes sont gouvernes par la mme autorit. Rien dans la nature nest laiss sans surveillance ou sans contrle, tout le monde se prosterne devant Allah, le Crateur, et agit en consquence.
Allah dit dans le Coran qu'aucune crature ne pourrait se reproduire sans quIl le veuille, et que Lui seul a le pouvoir de vie ou de mort :
Allah sait ce que chaque femelle endure chaque contraction et chaque gonflement de l'utrus. Tout ce quIl fait a un sens. (Sourate ar-Raad, 8)
Aucun fruit ne provident de son enveloppe et aucune femelle nest fconde ou ne donne naissance sans qu'Il le sache... (Sourate Fussilat, 47)
Le royaume des cieux et de la terre Lui appartiennent. Il cre tout ce quIl veut. Il donne des filles qui Il veut et Il donne des fils qui Il veut ; Il donne la fois des fils et des filles et Il ordonne qui Il veut d'tre strile. Il est rellement le Tout-Puissant. (Sourate Achoura, 49-50)
Actes d'attention extraordinaires
envers leurs ufs ou leurs petits
Il est possible dobserver de nombreuses espces de poissons, oiseaux ou reptiles faire preuve de dvouement et de compassion. De multiples espces animales souffrent afin de protger leur progniture en cachant leurs petits, en disposant soigneusement leurs ufs afin d'viter qu'ils ne se cassent, en rchauffant ou en protgeant les jeunes de la chaleur, en les mettant l'abri en cas de anger ou en les transportant dans leur gueule et en les surveillant pendant des semaines et sans relche.
Les pythons peuvent tre trs dangereux pour les autres tres vivants, y compris pour l'homme. Ils sont pourtant trs protecteurs et dvous envers leurs petits. La femelle python dpose environ 100 ufs, puis senroule autour deux. De cette manire elle refroidit les ufs en les mettant labri du soleil et lorsquil fait froid ou elle les rchauffe en faisant vibrer son corps. La femelle python parvient ainsi viter les dangers qui menacent ses ufs.52
Une autre espce animale intressante est celle des poissons ovophiles poissons qui incubent leurs ufs dans leur bouche. Certains dentre eux continuent de porter leurs petits dans leur bouche une fois les ufs clos. Les poissons-chats nagent pendant des semaines avec leur bouche remplie dufs. Parfois ils gargouillent afin de faire entrer plus doxygne dans leur bouche. Aprs l'closion des ufs, les jeunes restent l'intrieur de la bouche du mle pendant quelques semaines supplmentaires. Pendant ce temps, le mle puise dans ses rserves de graisses et ne s'alimente que trs peu.53
Une autre espce qui transporte ses petits dans sa bouche est la grenouille. La grenouille de la famille des rhinodermatidae portent ses petits l'intrieur de son corps. Durant la priode daccouplement, la femelle dpose ses ufs sur le sol et le mle rassemble un peu de terre pour former un bouclier protecteur autour des ufs. Le fait quelles commencent vaciller l'intrieur de leur pelote de gele est un signal qui fait venir le mle. Celui-ci rcupre les ufs et les transporte dans son sac vocal exceptionnellement grand. Les ufs continuent de se dvelopper l'intrieur. Puis le mle vomit plusieurs reprises en ouvrant sa bouche en grand et en laissant sortir des petites grenouilles bien dveloppes.54
Une autre espce de grenouille originaire dAustralie ne conserve pas ses ufs dans un sac spar, mais les avale et les garde dans son estomac. Bien que la progniture soit protge des dangers extrieurs, elle est expose aux acides provenant de l'estomac qui pourrait digrer les ufs. Ainsi, si l'estomac de la femelle continue de produire des substances acides, les petits seront digrs. Mais cela narrive pas. Quand la grenouille avale ses ufs, son estomac cesse de scrter des sucs digestifs afin de protger ces derniers.55
Pour garantir la scurit de leur progniture, dautres grenouilles utilisent des mthodes diffrentes. Quand le crapaud pipa a fini de pondre, le mle rassemble les ufs avec ses pattes palmes et les dpose sur le dos de la femelle. Les ufs collent sa peau qui commence gonfler et les ufs sont alors scells sur celui-ci. Une fine membrane se forme sur les ufs. En l'espace de trente heures, ils plongent assez profondment pour devenir invisibles et le dos de la femelle redevient plat. Les ufs continuent de se dvelopper sous la peau. 15 jours plus tard, le dos de la grenouille commence bouger en mme temps que les ttards commencent sagiter. Au 24me jour, les jeunes grenouilles qui traversent la peau pour atteindre l'eau recherchent immdiatement un lieu en scurit pour se cacher.56
L'espce des alytes, natifs d'Europe, passe la plus grande partie de sa vie dans des trous creuss dans la terre proximit de points d'eau. Les individus de cette espce saccouplent sur terre et une fois que la femelle a fini de pondre, le mle fertilise ses ufs. Un quart dheure plus tard, le mle commence enfiler les ufs quil attache ensuite ses pattes postrieures. Le mle transporte donc ses ufs avec lui o qu'il aille. Quand les ufs sont prs clore, le mle retourne dans leau o il reste jusqu ce que les ttards soient sortis. Il retourne ensuite dans son trou sous terre.57
Il convient de retenir un lment important parmi tous ces exemples : le comportement de ces grenouilles est en harmonie complte avec leurs caractristiques physiques. Lune de ces espces de grenouille possde un sac vocal parfaitement adapt pour ses ufs et qui stend sur la partie antrieure de son corps. La grenouille nen est pas consciente, mais au lieu davaler les ufs, elle sait quil faut les conserver dans ce sac vocal. Les autres espces de grenouilles, parce qu'elles n'ont pas la capacit de rflchir, ne peuvent pas savoir que les sucs digestifs qu'elles produisent habituellement sont dangereux pour les ufs qu'elles conservent dans leur estomac. Aucune crature vivante nest capable d'empcher la scrtion par lestomac des sucs digestifs. Une autre espce dispose d'un dos parfaitement adapt pour porter ses ufs. Ses attributs physiques et son comportement sont si complexes qu'ils ne peuvent certainement pas se dvelopper par hasard.
Dans chacun de ces exemples il existe un plan intrinsque. Il est vident quAllah, le Tout-Puissant, a cr ces caractristiques physiques et comportementales en les harmonisant. Allah, infiniment bienveillant et misricordieux, protge tous les nouveau-ns.
Allah na pas uniquement donn linstinct de protection et de compassion ces cratures voques prcdemment. De manire similaire, les ufs et larves des fourmis, des termites, des abeilles et dautres insectes qui vivent en colonies sont sujets toute l'attention et les soins ncessaires. Les fourmis conservent leurs ufs et leurs larves dans des chambres souterraines construites spcifiquement cet effet. Les fourmis ouvrires changent souvent les larves de chambres, selon les variations du taux d'humidit et de la temprature, en les transportant entre leurs mchoires. Quand le nid est menac par une attaque ennemie, les fourmis ouvrires vacuent immdiatement les chambres et transportent les larves en scurit l'extrieur du nid.58
Les soins prodigus par les oiseaux envers leurs ufs sont tout simplement exceptionnels. Le petit gravelot par exemple pond quatre ufs dans une petite dpression du sol. Il niche sur les grves pierreuses des fleuves ou sur les plages lacustres. Quand la temprature est trop leve, l'oiseau rafrachit ses ufs avec les plumes de sa poitrine qu'il trempe d'eau.59
La plupart des animaux qui dposent des ufs sont capables dadapter la temprature du lieu o sont dposs les ufs. La poule deau, comme les canards par exemple recouvre ses ufs de plumes qu'elle rcupre partir de son propre buste. Ce qui permet de conserver la chaleur des ufs.60
Comme beaucoup de petits oiseaux, les cygnes prservent la chaleur de leurs ufs en sasseyant dessus. La femelle se lve frquemment pour retourner les ufs afin que ceux-ci soient chauffs de manire identique.61
Pour incuber ses ufs, le phalarope utilise une mthode totalement diffrente. Une fois que la femelle a dpos ses ufs, son partenaire les surveille. En sasseyant dessus, il perd trs vite les plumes de son buste et de son abdomen. Ce qui augmente le flux sanguin ces endroits prcis et la chaleur ainsi produite est suffisante pour que le mle puisse incuber les ufs pendant au moins trois semaines.62
Rguler la temprature du nid est vital pour le dveloppement des ufs. Il est tout fait significatif que les animaux soient particulirement sensibles ce facteur et adaptent la temprature selon des mthodes varies. Il est peu probable quun oiseau, un serpent ou une fourmi sachent quel point la temprature constitue un lment essentiel et dcouvrent seuls la mthode pour maintenir leurs ufs bonne temprature. Ce savoir vient de lextrieur. Pour les tres pensants, Allah, Crateur de toute chose sur terre, rvle Sa sagesse infinie en crant diverses facults utiles diffrentes cratures.
Ces animaux ne mnagent pas leurs efforts quand il s'agit de prendre soin de leurs petits. Les oiseaux en particulier doivent souvent construire des nids les uns aprs les autres durant la priode de reproduction. Tandis quils nourrissent leurs petits dans un nid, ils doivent incuber les ufs dans un autre. Par exemple, chez le pluvier grand-gravelot et le grbe, le mle et la femelle passent toutes leurs journes incuber les ufs dans un nid et nourrir leurs petits dans l'autre.63
Plus intressant encore, chez la poule deau et lhirondelle de fentre, les jeunes du premier nid aident lever les jeunes du second nid. Beaucoup de couples apivores aident dautres couples. Ce genre d'entraide est habituel parmi les oiseaux.64 Il ny a aucun doute que chacun de ces actes de dvouement contredit la thorie volutionniste. De tels comportements ne devraient pas exister dans la nature qui, daprs les partisans de lvolutionnisme, sest forme de manire alatoire et est peuple de cratures sans aucun gard pour leurs semblables. Cependant, de nombreux exemples dactes altruistes et dabngation prouvent que la nature nest pas le produit du hasard et a t cre par un tre suprieur.
La patiente ingale du manchot empereur
Le manchot empereur fournit lui aussi des efforts considrables pour protger ses ufs et fait preuve dune patiente et d'une rsistance hors du commun. Ces oiseaux, originaires de rgions inhospitalires comme lAntarctique, se dplacent sur plusieurs kilomtres vers des endroits plus adapts en mars et en avril (quand l'hiver commence dans l'hmisphre sud) afin de se reproduire et d'lever leurs petits. Environ 25.000 pingouins se rassemblent alors pour saccoupler. En mai et juin, chaque femelle dpose un uf. Le couple ne construit pas de nid puisque leur environnement est un dsert de neige et de glace. Il ne dpose pas non plus son uf sur la glace car celui-ci ne supporterait pas une telle temprature. Cest pourquoi la femelle porte son uf sur sa patte. Quelques heures aprs que la femelle ait pondu luf, le mle la rejoint et tous les deux se rapprochent buste contre buste.
Le mle reprend luf de la femelle en sassurant qu aucun moment celui-ci ne touche la glace. Il glisse sa patte sous luf puis soulve celle-ci afin de le faire rouler. Il excute cela avec le plus grand soin afin de ne pas casser l'uf par accident. Aprs cet exercice difficile, il cache l'uf sous ses plumes.
Produire luf a puis presque toutes les rserves de graisses de la femelle. Celle-ci doit donc immdiatement retourner la mer pour trouver de la nourriture. Cest la raison pour laquelle les mles qui couvent les ufs. Mais cette priode d'incubation est plus pnible que pour la plupart des oiseaux. Elle requiert notamment beaucoup de patiente. Un pingouin mle ne pose jamais luf sur la glace, il doit rester immobile en permanence. Il ne peut bouger que de quelques mtres en tranant ses pattes et en utilisant sa queue en guise de troisime patte. Il se repose sur ses talons tandis quil relve ses orteils pour viter que l'uf ne roule sur la glace et ne gle. Comme ses pattes sont recouvertes de plumes, la temprature est de 80C plus chaude que l'air ambiant. Luf ne se refroidit jamais.
Tandis que lhiver se poursuit, des temptes de neige commencent se lever. Les vents peuvent atteindre des vitesses allant jusqu 120-160 km/h. Dans de telles conditions climatiques, le pingouin mle peut rester un mois entier sans se nourrir et sans bouger, preuve vidente du dvouement de cet animal envers sa progniture. Afin que l'uf ne gle pas, les pingouins mles se blottissent les uns contre les autres en formant un bloc compact. Pour empcher lair froid de pntrer l'intrieur du bloc ainsi form, ils collent leur bec contre leur buste en courbant leur cou jusqu' l'horizontal formant ainsi un toit de plumes sans aucune ouverture. Les pingouins situs en marge du bloc sont obligs de supporter la rigueur climatique du Ple sud. Cependant puisquils effectuent des rotations de faon affronter le froid chacun leur tour, prouvant de cette manire leur solidarit. Aucun oiseau ne passe son tour.
Il est tout fait significatif que des milliers de pingouins puissent vivre cte cte sous des climats aussi rudes sans jamais entrer en conflit. Il serait tout fait improbable que lhomme, dot de conscience et dintelligence, puisse vivre en harmonie, de manire bienveillante et dvoue dans des rgions o existent de tels conflits dintrts. Mais les pingouins n'abandonnent jamais leurs ufs et ce, malgr les conditions inhospitalires et les menaces qui psent sur leur propre vie. Ceci contredit l'affirmation volutionniste selon laquelle les plus faibles meurent et prissent, dtruits par les plus forts. Au contraire, la nature est le lieu o les tres les plus vulnrables sont protgs et pris en charge, malgr toute la rudesse des conditions de vie.
Aprs une priode trs pnible de 60 jours, les ufs de pingouins closent. Aprs une priode de 60 jours passe rsister au froid sans manger, les mles sont toujours aussi dvous envers leur progniture. Les nouveau-ns ont besoin de nourriture. A partir de leur gosier, les pingouins mles produisent une substance laiteuse avec laquelle ils nourrissent leurs petits. A ce moment prcis, les femelles reviennent. Elles appellent leur partenaire qui rpond leur cri. Le couple se reconnat grce aux cris qu'il pousse pendant le rituel daccouplement. Malgr la sparation de trois mois, ils se reconnaissent immdiatement, une facult quAllah leur a donne.
Les femelles ont le gosier rempli et rgurgitent devant leur progniture qui va manger son premier vrai repas. On pourrait sattendre ce que le mle, au retour de la femelle, quitte sa progniture pour soccuper de lui : en ralit il surveille les petits pendant encore dix jours, en les gardant au chaud sur ses pattes. Cest ce moment seulement quil retourne la mer pour aller chercher son premier repas depuis quatre mois.
Aprs trois ou quatre semaines passes en mer, il revient prendre ses responsabilits et surveiller ses petits la place de la femelle qui va son tour retourner la mer pour salimenter.
Durant les premiers jours de leur vie, les bbs pingouins ne sont pas capables de produire de la chaleur. Laisss seuls, ils mourraient en quelques minutes. Cest pourquoi le mle et la femelle nourrissent tour tour leurs petits et les protgent du froid, n'hsitant pas mettre leur propre vie en danger.66
Allah ordonne au mle et la femelle de cooprer pour protger leurs ufs dans des conditions climatiques aussi rudes, en partageant les risques. Ils nabandonnent jamais leurs petits, mme pendant un court instant. Dans ces conditions, une crature dnue de raison devrait abandonner ses ufs afin de chercher de la nourriture pour elle-mme. Mais grce au sentiment de protection quAllah leur insuffle, les pingouins surveillent les ufs, pas seulement pendant quelques heures ou quelques jours, mais pendant des mois.
La seule espce o le mle donne naissance :
lhippocampe
Lhippocampe mle possde une poche dans laquelle il conserve les ufs quil reoit de la femelle. Elle dpose ses ufs dans la poche du mle qui les garde jusqu' ce qu'ils deviennent de petits hippocampes. A lintrieur de la poche, ces derniers sont nourris partir dune substance placentaire et l'oxygne leur est fourni par l'intermdiaire de capillaires. En fonction des espces, cette couvade dure entre 10 et 42 jours. Pendant ce temps, la femelle rend visite au mle tous les matins. Ces rituels de visites et de salutations permettent la femelle de se faire une ide sur la date d'closion et de se prparer produire de nouveaux ufs.67
Le prilleux voyage du grunion
Contrairement aux autres espces de poissons, le grunion enterre ses ufs dans le sable vu que ceux-ci ne se dveloppent que dans ce milieu. Le fait de quitter le milieu aquatique ne serait-ce que pour une courte dure est synonyme de mort pour le grunion. Il na pourtant pas dautre choix sil veut assurer la survie de son espce. Ces poissons qui agissent sur les conseils dAllah, sortent de leau au bon moment quand les conditions sont idales pour enterrer les ufs dans le sable. Ils attendent le moment de la pleine lune o la mare est la plus haute et o les vagues atteignent le rivage. Ils guettent la mare haute qui dure trois heures puis sortent de leau propulss par la plus grosse des vagues. Les femelles qui russissent atteindre le rivage de cette faon se faufilent dans le sable et pondent environ 5 cm sous terre.
Le plus grand danger reste venir, car elles doivent encore retourner la mer. Aprs avoir pondu leurs ufs, elles les enterrent sous le sable avant que la mare ne redescende. Si elles prennent trop de temps pour pondre, elles mourront sur le rivage. Comme nous pouvons le voir, ces poissons redoublent defforts et prennent des risques considrables pour pondre leurs ufs l'endroit idal tout en agissant de faon intelligente. 68
Le danger auquel les grunions doivent faire face et lintelligence dont ils font preuve rvlent lexistence dun esprit et dune conscience extrieurs ce poisson. Il existe des mthodes beaucoup plus simples pour pondre, mais ces poissons choisissent cependant denterrer leurs ufs dans le sable sur le rivage. Admettons quils aient acquis cette habitude suite une srie dvnements hasardeux. Que se passerait-il alors daprs cette hypothse ? La femelle mourrait au premier obstacle rencontr, en essayant d'atteindre le rivage pour enterrer ses ufs. Elle aurait supporter des conditions insoutenables qui l'empcheraient d'apprendre et encore moins de transmettre son savoir ses ufs. Les ufs de grunion sont capables de se dvelopper dans le sable et le grunion choisit le bon moment pour arriver sur le rivage, se reproduire et survivre grce Allah.
Le nid envahi dherbes que prpare
le poisson-castor pour ses ufs
La femelle poisson-castor pond entre mai et juin. Durant cette priode, le point noir situ sur le dessus de sa queue s'assombrit. Le mle prpare un nid sous-marin dans des zones herbues et peu profondes en retirant les tiges et les feuilles des plantes et en laissant un petit cercle entour de vgtation. Quand la femelle dpose ses ufs, ceux-ci collent au fond du nid et le mle reste pour les surveiller en nageant en cercle afin daugmenter le flux d'oxygne. Le poisson mle continue de protger sa progniture jusqu ce quelle atteigne environ 10 cm.69
Le dragonnet
Ses œufs
Un dragonnet femelle colle ses œufs sous les rochers, dans les crevasses ou à l'intérieur de bouteilles qu'elle trouve sur les fonds marins. Puis, le mâle surveille les œufs et les ventile afin d’augmenter le flux d’eau et de fournir de l'oxygène de manière constante.70
Le pénible voyage du saumon pour se reproduire :
Ce poisson passe les cinq premières années de sa vie dans les océans. Pendant cette période, il développe ses muscles, stocke de la graisse, grandit et grossit. Ceux qui survivent jusqu’à la fin de cette période de cinq ans auront besoin de chaque calorie stockée puisque, pour se reproduire, ils doivent retourner dans les eaux douces des rivières où ils sont nés.
Le saumon doit entreprendre un long voyage pour atteindre l’endroit où il va pondre la génération suivante. Une fois parvenu à la rivière, il doit remonter la rivière à contre-courant et forcer le passage des chutes d'eau. Le saumon arrête de se nourrir quand il entre dans la rivière. La dernière partie du voyage lui fait consommer pratiquement toute l’énergie stockée. Une fois qu’il a pondu, il n'a plus aucune force et finit par mourir d'épuisement. 71
Il n’existe qu’une seule explication qui justifie le comportement suicidaire du saumon pour se reproduire : ce poisson obéit aux règles établies par Allah. Aucun poisson n’est capable de son propre gré de retourner à l'endroit exact où il est né, de calculer la période propice pour pondre et de résister à des obstacles insurmontables. Aucun poisson n’est capable de faire preuve d'un tel dévouement, d'une telle noblesse et d'une telle projection de lui-même.
Une autre crature qui se dplace sur de grandes
distances pour se reproduire : La baleine grise
Chaque anne en dcembre et janvier, la baleine grise qui attend des petits quitte les eaux glaces de lOcan Arctique et migre vers la Californie en passant par la cte ouest de lAmrique du Nord la recherche d'eaux tempres pour donner naissance. Durant son voyage, la baleine ne salimente pas. Mais elle sy est bien prpare puisque durant tout lt, dans les eaux du nord riches en krills elle a stock de l'nergie sous forme de couches paisses de graisse. Ds que la baleine grise atteint les eaux tropicales l'ouest du Mexique, elle donne naissance. Les bbs baleines se nourrissent du lait maternel et btissent leurs propres rserves en prvision du voyage de retour dans lhmisphre nord en mars avec les autres baleines grises.72
L'attention extrme des cichlides
Les mles et les femelles cichlides prennent grand soin de leurs ufs et de leurs jeunes. Lun dentre eux vente les ufs sans discontinuer avec ses nageoires suprieures. Tous deux prennent leur fonction tour de rle afin d'augmenter le flux d'oxygne favorable au bon dveloppement des ufs et afin d'viter que les spores fongiques ne se dposent et ne se dveloppent sur les ufs.
Les soins prodigus servent principalement maintenir le frai au propre, c'est la raison pour laquelle les parents mangent les ufs non fertiliss, afin d'viter la contamination des ufs sains. Ensuite, ils transfrent leur frai dans des trous creuss dans le sable en transportant quelques ufs la fois. Tandis quun des deux poissons sintroduit dans le trou, l'autre surveille le reste des ufs et continue jusqu' ce que le transfert soit termin. Une fois que les jeunes sont sortis, les parents continuent de les protger. Les jeunes restent ensemble, et si lun dentre eux vient sgarer, lun des deux parents le ramne dans sa bouche.73
Le cichlide nest pas la seule crature qui prend soin de nettoyer ses ufs. La femelle mille-pattes lche rgulirement les ufs afin d'viter que les spores fongiques ne les attaquent et s'enroulent autour deux, les protgeant ainsi des prdateurs jusqu' leur closion.74
La femelle pieuvre dpose le frai dans des cavits rocheuses, puis le surveille et le nettoie frquemment l'aide de ses tentacules avant de les rincer avec de l'eau propre.75
Dvouement de lautruche
Pour les cratures qui vivent sur le continent africain, le soleil peut devenir un ennemi mortel. Afin de se protger de ses rayons, beaucoup danimaux recherchent des endroits ombrags. Mais lautruche dAfrique du Sud sinquite avant tout pour ses ufs et tente de les maintenir l'ombre. Ainsi, elle se dresse sur ses pattes au-dessus de ses ufs, qui deviendront des larves, en dployant ses ailes pour faire de lombre.76 Pendant tout ce temps, elle s'expose elle-mme au soleil, prouvant de cette faon son dvouement total.
Comment l'araigne-loup transporte ses petits
La femelle de cette espce daraigne dpose ses ufs dans un cocon de soie qu'elle a tiss cet effet. Elle attache ce cocon son abdomen antrieur et l'emmne partout o elle va. Si celui-ci vient tomber, elle le rattache nouveau son abdomen.
Une fois que les jeunes araignes sortent des ufs, elles restent dans leur cocon pendant quelques temps encore jusqu ce quelles commencent grimper sur le dos de leur mre. La femelle emmne ses petits partout avec elle. Chez certaines espces, les jeunes sont si nombreux qu'ils doivent sempiler les uns au-dessus des autres sur le dos de leur mre. Daprs nos connaissances, les jeunes ne salimentent pas durant cette priode.
Une autre espce de l'araigne-loup retire le cocon attach son corps en juin ou juillet, quand les ufs sont sur le point dclore. Elle tisse alors une tente au-dessus deux pour les protger. Aprs closion, les jeunes restent sous la tente, muant deux reprises jusqu leur dveloppement complet. Puis ils se dispersent.77
Comment un invertbr comme l'araigne peut montrer de la loyaut, de lintrt, de la compassion et de la patiente ? Cette question mrite rflexion.
Les insectes qui se proccupent de leurs ufs
Les htroptres sont confronts un dilemme. Ils ne peuvent pas dposer leurs ufs la surface de leau, car ceux-ci sasscheraient. Sils les dposent dans leau, les larves coulent en sortant des ufs. Les mles assument donc la responsabilit de surveiller les ufs dposs la surface de l'eau, humide et ventile.
La npe gante femelle, Lethocerus, dpose ses ufs sur une branche qui flotte la surface de leau. Le mle plonge plusieurs reprises dans leau avant de grimper sur la branche o il laisse couler des gouttes deau sur les ufs et fait fuir les insectes prdateurs.
La npe gante Belostoma (que lon retrouve souvent dans les piscines) attache ses ufs sur le dos du mle laide dune substance collante. Celui-ci nage jusqu la surface tout en ventilant les ufs. Il pdale davant en arrire avec ses pattes postrieures en effectuant des tractions ou en saccrochant une branche. Il laisse ensuite tomber des gouttes deau sur les ufs durant des heures entires.
Les trois espces diffrentes - le staphylinid Bledius, le carabid Bembidion, et l'Heterocerus - ont chacun une mthode particulirement intressante pour empcher leurs ufs de couler sous des mares de boue. Elles bouchent leur troite chambre couver quand la mare monte puis louvre nouveau quand la mare redescend.79
Le fait que les insectes puissent faire preuve d'une telle prvoyance et soient capables de protger leurs ufs intelligemment montre une fois encore la ralit de la cration.
Le dvouement de la gupe pour une
progniture quelle ne verra jamais
La gupe appartenant la famille des sphcids creuse un terrier inclin pour y dvelopper ses larves. Il sagit dune tche ardue pour une si petite crature, mais la gupe commence par soulever la terre avec sa mchoire puis la jette derrire elle l'aide de ses pattes.
Cette gupe possde une autre facult tonnante : elle creuse son terrier sans laisser de traces autour. En attrapant la terre entre ses mchoires, elle la retire morceau par morceau et la dpose plus loin, des endroits diffrents de faon viter de former un monticule et d'attirer l'attention des insectes prdateurs.
Quand le trou est aussi large que le corps de la gupe, cette dernire creuse alors une nursery assez grande pour y dposer ses ufs et entreposer de la nourriture. Elle recouvre ensuite temporairement lentre pour aller la recherche dinsectes pour se nourrir.
Chaque espce de sphcids est spcialise dans la chasse aux chenilles, sauterelles et criquets. Quand elle chasse pour ses petits, elle ne tue pas sa proie mais la paralyse avec son dard et la rapporte jusquau terrier. Elle dpose alors un seul uf sur la proie. Linsecte est maintenu en vie jusqu' l'closion de l'uf. La larve se nourrira ensuite de linsecte captur.
Une fois que la gupe s'est occupe du nid et de la nourriture, elle se charge de la scurit de ses larves. Elle cache soigneusement lentre avec de la terre et des petits cailloux. Elle attrape un petit caillou avec ses mchoires et lutilise comme marteau pour galiser le niveau du terrier avec celui du sol. Elle ratisse ensuite la surface avec ses pattes hrisses de pointes et balaye le sol jusqu ce que lentre du terrier soit parfaitement cache. Mais cela ne suffit pas. Par mesure de prcaution, la gupe creuse des terriers factices aux alentours. Les larves se dvelopperont jusqu'au stade adulte dans le vrai terrier extrmement bien protg qui renferme de la nourriture en quantit suffisante.80
La gupe ne verra jamais ses petits. Elle fournit cependant aux larves tout ce dont elles ont besoin pour grandir. Cette dmonstration de patiente et de dur labeur sont des signes de dvouement, de prvoyance et de rflexion. Il est vident que cette minuscule crature nest pas lorigine de telles prouesses. Celles-ci ne peuvent provenir que d'une puissance intelligente et sage.
Comme nous lavons voqu prcdemment, les volutionnistes prtendent que les animaux sont programms pour agir ainsi. Selon leur thorie, ce programme rsulte dune srie de concidences. Si nous tenons compte des facults aussi extraordinaires que complexes des cratures vivantes, cette affirmation devient tout fait irrationnelle et illogique. Toute personne dote de facult de penser et de raisonner peut aisment admettre l'ide que toute crature agit selon le dessein dAllah.
All Baby Animals Are Created
with a Cuteness that Inspires Compassion
Chez la plupart des espèces animales l’apparence et le comportement des jeunes sont beaucoup plus attendrissants que ceux des adultes. Ils ont des traits plus doux, des yeux immenses, des joues pleines et un front prononcé. Chez certaines espèces, les jeunes ont même une couleur différente de celle des adultes. La fourrure d’un bébé babouin est noire et blanche tandis que celle de l’adulte est couleur olive. La communauté babouin perçoit le bébé babouin comme beaucoup plus attendrissant que les adultes. On a même observé certaines femelles voler les jeunes de leurs semblables. Ce comportement disparaît quand la fourrure du jeune babouin prend la couleur olive. 81

Tout pour les jeunes
A leur naissance, les jeunes animaux dpendent souvent de la protection et des soins prodigus par leurs parents. Les cratures qui naissent aveugles ou nues, incapables de chasser pour se nourrir, mourront de faim ou de froid sans protection de la part de leurs parents ou d'un autre individu du groupe. Cependant, les animaux qui agissent selon le dessein dAllah, nourrissent et protgent leurs petits tout prix.
Protger les jeunes contre les dangers
Quand il sagit de protger leurs petits, les animaux peuvent devenir trs dangereux. Sils sentent venir le danger, ils prfrent fuir en emportant leurs petits. S'ils ne le peuvent pas, ils se jetteront alors sans hsiter l'assaut des prdateurs. Les oiseaux et les chauves-souris par exemple sattaquent aux naturalistes qui enlvent les petits de leur nid.82
Quand les animaux sabots tels que le zbre sont attaqus, ils se divisent en plusieurs groupes et rassemblent leurs petits au centre pour les protger. Quand ils sont menacs, les individus du troupeau dfendent courageusement leurs petits contre les attaques des prdateurs.
Quand les girafes sont pourchasses, elles abritent leurs petits sous elles et donnent des coups de pieds aux prdateurs avec leurs pattes antrieures. Les antilopes et les daims sont des animaux craintifs et nerveux qui choisissent de fuir s'ils n'ont pas de petits protger. Mais si un renard ou un loup vient menacer leur progniture, ils n'hsitent pas utiliser leurs sabots tranchants.
Les mammifres plus petits et plus faibles prfrent cacher leurs petits ou les emmener en lieu sr afin de les protger. Sils n'en ont pas l'opportunit, ils peuvent alors devenir trs menaants en tentant d'effrayer les prdateurs. Le lapin dAmrique par exemple un animal particulirement craintif dordinaire prend des risques considrables pour entraner ses ennemis loin de ses petits. Si ses petits sont attaqus, il va courir et donner des coups de pied lennemi laide de ses pattes postrieures trs puissantes. En gnral, cet acte de bravoure est suffisant pour faire fuir les prdateurs, y compris ceux qui sont plus forts que le lapin.83
Quand les prdateurs pourchassent un jeune faon, la mre se met derrire son petit parce que les attaquants attrapent gnralement leur proie par derrire. Elle tente de rester aussi prs que possible derrire son petit et si le prdateur se rapproche, elle essaye alors de faire diversion pour le faire fuir. Elle utilise ses sabots contre le chacal ou court prs de son prdateur afin de dtourner son attention.84
Les couleurs de certains mammifres se fondent dans leur environnement. Parfois, les jeunes ont besoin dtre initis afin de pouvoir tirer profit dune telle facult. Le daim utilise le camouflage de son petit pour se protger. La mre cache son petit dans les sous-bois. La fourrure marron et tachete de points blancs du faon qui l'empchent dtre repr mme de trs prs par les prdateurs. Les points blancs de la fourrure ressemblent des tches de lumire qui illuminent le sous-bois. Les prdateurs qui passent seulement quelques mtres ne reprent pas le faon. La mre restera toujours trs prs mais ne fera rien qui puisse attirer lattention du prdateur vers l'endroit o se trouve son petit. Trs prudemment elle retrouvera son petit uniquement pour le nourrir. Avant de retourner dans la fort, elle forcera son petit sallonger pour rester cacher. Mme si le jeune animal se lve de temps en temps, il se recouche immdiatement en entendant des bruits inhabituels. Il se cache ainsi jusqu ce quil soit assez grand pour survivre sans sa mre.85
Dautres animaux tentent de faire fuir les prdateurs pour les loigner de leurs petits. Les hiboux et dautres oiseaux dploient leurs ailes afin de paratre plus grands quils ne le sont en ralit et tentent ainsi d'effrayer les prdateurs qui sapprochent de leurs petits. D'autres animaux sifflent, comme les serpents. La msange bleue siffle d'une manire stridente et bat des ailes contre les parois du nid. Comme le nid est plong dans lobscurit, les agresseurs qui ne peuvent pas apercevoir loiseau fuient gnralement rapidement.86
Les individus adultes de certaines colonies doiseaux prennent en charge la protection de tous les jeunes. Les mouettes sont des ennemies particulirement dangereuses pour les tadornes. Les tadornes adultes qui surveillent le nid utilisent leur force pour faire fuir les mouettes. Les oiseaux adultes se relayent pour protger leurs petits. Lorsqu'ils ne sont pas de garde, ils partent la recherche de nourriture dans des eaux loignes.87
Quand un daim se rend compte quil ne peut pas se mesurer un ennemi, il se jette littralement sur lui, soffrant comme proie afin de protger ses petits. De nombreuses espces animales utilisent la mme stratgie. Par exemple, quand un tigre femelle voit sapprocher un prdateur, elle laisse immdiatement ses petits pour attirer l'attention du prdateur. Un raton laveur, au contraire, conduira ses petits en haut de l'arbre le plus proche avant de redescendre rapidement pour faire face lennemi. Il se laissera pourchasser sur une trs longue distance et quand il estimera que le prdateur est suffisamment loign, il retournera tranquillement retrouver ses petits. Il est bien vident que ces stratgies ne fonctionnent pas chaque fois. Mme si un petit survit, ses parents peuvent mourir en essayant de le protger.
Certains oiseaux font semblant dtre blesss afin d'attirer l'attention des prdateurs et de les loigner de leurs petits. A lapproche d'un prdateur, loiseau femelle sort furtivement de son nid. Quand elle arrive prs du prdateur, elle commence battre le sol avec une aile et pousse des cris de douleur. Elle parat ainsi tre blesse et vulnrable. Cependant, elle fait attention toujours laisser assez despace entre elle et le prdateur afin de pouvoir schapper. Sa "performance" attire chaque fois lattention du prdateur. Celui-ci sapproche en esprant attraper une proie sans se rendre compte quon l'a emmen loin du nid. Quand elle est enfin hors de danger, la femelle oiseau cesse de faire semblant dtre blesse et juste au moment o le prdateur croit latteindre, elle s'envole.
Ce spectacle est tout fait convaincant. Il russit tromper les chats, les chiens, les serpents et d'autres oiseaux. De nombreux oiseaux qui construisent leur nid sur le sol protgent leurs petits de cette manire. Quand un prdateur sapproche dun canard, celui-ci fait semblant de ne pas pouvoir s'envoler et fait le tour du lac en battant bruyamment des ailes et en sassurant de garder une distance suffisante. Une fois l'ennemi entran suffisamment loin, il s'envole pour retourner vers le nid.
Les scientifiques ne parviennent pas expliquer le scnario de "laile blesse" invent par ces oiseaux.89 Un oiseau est-il vraiment capable d'crire un tel scnario ? Il faudrait quil soit extrmement intelligent pour y parvenir, car ces calculs requirent du discernement et de lingniosit. Cet oiseau doit tre particulirement courageux pour s'offrir ainsi sans hsiter et laisser le prdateur le traquer. Aucun oiseau ne copie ses comportements partir dautres oiseaux ; ils possdent tous des mcanismes de dfense inns.90
Nous avons uniquement mentionn une infime partie des multiples exemples d'abngation et de dvouement dont font preuve les animaux. Des millions d'espces diffrentes peuplent cette terre, chacune ayant ses propres mcanismes de dfense. Les leons quelles nous enseignent sont plus importantes que les stratgies elles-mmes. Est-il irrationnel et illogique daffirmer quun oiseau risque sa vie de manire consciente et de son propre gr afin de protger ses petits ? Certainement pas. Les animaux dont nous avons parls sont dnus dintelligence et ne peuvent pas possder des sentiments de compassion et de bienveillance. Cest Allah, Seigneur du ciel et de la terre, Qui les a crs avec ces qualits, en leur permettant d'agir de manire intelligente, bienveillante et clmente. En guidant ces animaux, Allah rvle Son infinie compassion et Son infinie misricorde.
Les insectes protgent eux aussi
leurs petits contre les dangers
En 1764, le naturaliste sudois Adolph Modeer dcouvrit que chez les insectes, les parents protgent et prennent soin de leur progniture. Il observa que la femelle pentatomid dEurope reste immobile au-dessus de ses ufs quand un prdateur approche. Elle les protge de lennemi au lieu de senfuir.91
Au dpart, de nombreux scientifiques ne voulaient pas admettre que les coloptres prenaient soin des gnrations suivantes. Le professeur Douglas W. Tallamy, unvolutionniste spcialis dans les comportements des insectes en explique la raison :
Chez les insectes, le fait que les parents prodiguent des soins envers leurs petits a des consquences parfois si dsastreuses que lon peut se demander pourquoi cela continue de se produire. La stratgie la plus vidente utilise par bon nombre dinsectes est tout simplement de produire des ufs en abondance.92
Bien que Tallamy croie en la thorie de lvolution, il questionne l'un de ses lments cls. Selon cette thorie, les comportements qui mettent l'espce en danger doivent tre rapidement remplacs. Mais cela ne se passe pas ainsi. De nombreux insectes comme beaucoup dautres cratures nhsitent pas risquer leur propre vie pour protger leur progniture et les autres individus du groupe - comme dans le cas de la gupe, des abeilles et des fourmis.
Lune de ces minuscules cratures n'est autre que le tigre appartenant la famille des hmiptres et qui vit sur les plantes de la famille des solanum carolinense. La femelle tigre protge ses ufs, puis ses larves jusquau bout. Lun des pires ennemis de la nymphe est un insecte appartenant la famille des nabidae un coloptre qui mange les larves avec son bec tranchant. Mais la femelle tigre qui ne possde aucune arme pour se dfendre s'assoit sur le dos de l'ennemi et bat des ailes afin de faire fuir le prdateur.
 Pendant ce temps, les nymphes utilisent la veine centrale de la feuille comme route pour schapper par la tige et se cacher sous de jeunes feuilles vertes. Si la mre russit schapper, elle rejoint alors les nymphes dans leur cachette et sassoit sur la tige pour les surveiller. De cette faon, si lennemi la poursuit toujours elle coupera la route qui mne aux nymphes. Parfois, la mre chasse ses petits pour leur viter de se poser sur une feuille inapproprie et les guide vers une feuille plus sre. La mre meurt souvent durant ces attaques de prdateurs, mais elle permet aux nymphes de s'chapper et de se cacher.95
Les larves du casside de l’artichaut du Brésil forment un cercle sous le corps de leur mère. La mère commence par surveiller les œufs avant leur éclosion, puis guide les larves vers la nourriture. Si l’un des jeunes vient à s’éloigner, la mère le ramène immédiatement. 94

Lalimentation des jeunes
Pour que les jeunes sans dfense survivent, leurs parents doivent les nourrir et les protger. Les adultes doivent constamment protger les jeunes contre les prdateurs et partir chasser pour les nourrir. Les oiseaux mles et femelles nourrissent leurs petits entre 4 12 fois par heure. Sil y a beaucoup doisillons, les parents effectuent des centaines de sorties pour trouver assez de nourriture et les alimenter. La msange charbonnire dpose de la nourriture dans le nid jusqu' 900 fois par jour.96
Chez les mammifres les femelles sont confrontes un autre problme : elles ne peuvent nourrir leurs petits quen les allaitant. Durant cette priode, elles doivent considrablement augmenter leur ration alimentaire. Le phoque allaite ses petits pendant les 17 18 jours qui suivent la naissance. Durant cette priode, les jeunes prennent beaucoup de poids tandis que la mre en perd beaucoup tant donn quelle ne salimente pas.97
Les parents qui doivent prendre soin de leur progniture dpensent quatre fois plus dnergie qu'en temps normal.98
Afin de dterminer le "prix" payer par les parents pour lever leurs petits, le biologiste Heinz Richner et ses tudiants de lUniversit de Lausanne ont men une exprience sur la msange charbonnire. Celle-ci a rvl les difficults dtre pre. Durant cette exprience, Richner a chang plusieurs fois le nombre de jeunes dont le pre devait soccuper en dplaant les oisillons d'un nid l'autre. Il s'est rendu compte que lorsque le pre doit nourrir un nombre plus important de petits, celui-ci fournit deux fois plus d'efforts et meurt beaucoup plus rapidement. Les parasites et les maladies associs ont contamin 76% de ces pres, contre 36% dans des conditions normales.99
Ces rsultats aident comprendre le dvouement des oiseaux pour leurs petits et les obstacles qu'ils sont prts surmonter.
Le grbe nourrit ses petits avec des plumes
Le grbe sert de nid flottant ses petits. Les jeunes grbes grimpent sur lun de ses parents. Une fois installs, ladulte dploie ses ailes doucement pour empcher que les oisillons ne tombent. Il nourrit ensuite ses petits en inclinant son bec dans leur direction et en leur donnant des morceaux de nourriture, mais leur tout premier repas nest pas exactement de la nourriture. Au dpart les jeunes oiseaux sont nourrit avec des plumes ramasses la surface de leau ou arraches du buste des parents. Chaque oiseau doit ingurgiter une quantit impressionnante de plumes. Mais pourquoi ?
Ces plumes sont donnes en guise de nourriture aux petits comme mesure prventive. Les jeunes oiseaux ne peuvent pas digrer ces plumes qui restent donc coinces dans l'estomac. Certaines de ces plumes forment un amas lentre de lintestin. Les arrtes de poisson et dautres aliments indigestibles restent bloqus cet endroit ce qui vite de dtruire les muqueuses dlicates de l'estomac et de l'intestin. L'oiseau conservera cette habitude de manger des plumes tout au long de sa vie.100
Chez certaines espces comme le martin-pcheur dEurope, la mre plonge dans leau une allure vertigineuse et attrape le poisson par la queue. Et ce afin de pouvoir le donner en nourriture ses petits en commenant par la tte. Ainsi les nageoires ne se dcollent pas et ne viennent pas se plaquer sur le gosier des oiseaux lorsqu'ils avalent le poisson. Si loiseau attrape le poisson dune autre manire, il mangera lui-mme sa proie.101
Le guacharo des cavernes qui voyage pendant
des kilomtres pour nourrir ses petits
Ces espces construisent leur nid une hauteur de 20 mtres. Le guacharo part la recherche de fruits cinq ou six fois par nuit afin de nourrir ses petits. Il commence par mcher le fruit, puis nourrit ses petits avec la pulpe.
Le guacharo vole en groupe pour trouver de la nourriture et parcourt des distances allant jusqu 25 kilomtres (15 miles) par nuit.102
Comme le guacharo, beaucoup dautres espces prparent la nourriture avant de la donner leurs petits. Les plicans par exemple prparent une sorte de "soupe de poissons". Le puffin prpare une huile riche partir des poissons et plancton qu'il ingre. Les pigeons scrtent dans leur gosier une substance appele le "lait de pigeon" qui est riche en graisses et en protines. Contrairement aux mammifres, les pigeons mles et femelles sont capables de produire ce "lait". Dautres espces d'oiseaux produisent des substances similaires.103
Les oisillons dpendent entirement de leurs parents. Ils sont uniquement capables d'ouvrir leur bec en grand et d'attendre que leurs parents les nourrissent. Les jeunes golands argents poussent instinctivement leur bec contre le point rouge du bec de la mre. A la moindre vibration qui indique le retour des parents, les jeunes grives, encore aveugles, tendent le cou et ouvrent leur bec en grand dans l'attente de nourriture, comme si le bord jaune et gonfl du bec des jeunes oiseaux indiquaient l'endroit o les parents doivent dposer la nourriture. Les extrmits de leur bec sont particulirement sensibles. Le moindre effleurement du bec ferm dun petit le stimulera et celui-ci y rpondra en ouvrant son bec.
La couleur et la sensibilit du bec des jeunes oiseaux, en particulier des oiseaux dont le nid est situ dans des endroits enfouis leur facilitent la vie. Une mre reconnat facilement le bec de ses petits mme lorsque ceux-ci sont cachs dans un coin sombre du nid.
Les diamants de Gould construisent leur nid dans un trou souterrain plong dans lobscurit. Leurs petits ont des protubrances vertes et bleues au coin de leur bec qui rflchissent peu de lumire l'intrieur du nid.
Chez certaines espces doiseaux, le bec color ne sert pas uniquement indiquer l'endroit o se trouvent les jeunes. Il peut galement prciser quel est le jeune qui a mang en dernier et celui qui a besoin d'tre aliment. Le bec des jeunes linottes est rouge en raison des vaisseaux sanguins situs sous la peau de la gorge. Une fois que le jeune a fini de manger, son sang se dirige vers l'estomac afin d'entamer le processus de digestion. Ainsi, les jeunes oiseaux qui sont rests le plus longtemps sans nourriture sont ceux qui ont le bec le plus rouge. Les expriences conduites dans ce domaine ont rvl que chez les oiseaux les parents utilisent ces diffrences de couleurs pour dterminer quels sont les jeunes qui ont besoin d'tre nourris en premier.104
La manire dont le comportement de l'oiseau s'adapte en fonction de l'environnement dans lequel il vit prouve que la nature et les tres vivants sont luvre d'un Crateur unique. Aucune concidence ne peut tre l'origine d'une telle harmonie.
Le ganga qui transporte l'eau sa progniture
Dans la nature tous les attributs des animaux sont en harmonie avec leur environnement. Le ganga qui appartient la famille des ptroclidids en est un parfait exemple. Celui-ci na pas dendroits prcis pour vivre dans limmensit du dsert. Quand il doit dposer ses ufs, il trouve un trou superficiel dans le sable et y dpose ses ufs. Ds leur naissance, les oisillons quittent le nid et partent la recherche de graines. Mais, tant donn quils ne peuvent pas voler, ils sont incapables d'atteindre un point d'eau pour tancher leur soif. Quelquun doit donc leur fournir leau ncessaire, et cest le mle qui sen charge.
Dautres espces doiseaux transportent de leau leurs petits dans leur gosier. Mais le ganga doit parcourir des distances considrables et la quantit deau quil peut stocker dans son gosier ne suffit qu' tancher sa soif durant le long voyage. Il possde donc une caractristique particulire. La surface interne des plumes de son buste est couverte de fins filaments. Quand loiseau atteint un point d'eau, il se frictionne contre le sable ou la poussire afin de retirer tout reste d'huile qui pourrait empcher dabsorber leau. Aprs avoir tanch sa soif, il entre dans leau, dploie ses ailes et sa queue et se tortille. Ceci permet dimbiber toutes les plumes situes sur son ventre. Les filaments des plumes absorbent alors l'eau comme une ponge.
Leau transporte entre son corps et ses plumes, ne devrait pas svaporer, mais tant donn que le ganga parcourt des distances considrables allant jusqu' 30 kilomtres (20 miles), une partie de cette eau svapore. Quand il rejoint enfin les oisillons partis la recherche de graines, ces derniers accourent immdiatement. En se relevant, le ganga mle permet aux jeunes de boire l'eau comme des mammifres ttant le sein de leur mre. Une fois que les oisillons ont bu, le ganga se sche en se frottant contre le sable. Le mle rpte ce scnario chaque jour jusqu' ce que les oisillons atteignent lge de deux mois et muent pour la premire fois. Ensuite ils seront capables de se procurer de leau par eux-mmes.107
Le comportement du ganga donne rflchir. Non seulement lui donne-t-Il l'attribut parfait pour pouvoir survivre dans un tel environnement, mais Il le conseille sur la manire exacte de procder.
Les insectes qui nourrissent leurs petits
De nombreuses espces dinsectes nourrissent leurs larves et leur progniture. La punaise souterraine nourrit ses larves caches dans un terrier avec des graines. Les sauterelles font des incisions en forme de spirales dans lcorce des arbres afin de rcuprer la sve partir de laquelle ses larves se nourrissent. Les insectes mangeurs de bois ont une vie difficile. Ils doivent transformer le bois, qui est non seulement difficile digrer mais qui contient galement trs peu dazote, en une forme comestible pour leurs larves. La blatte des bois et le passalide qui se nourrissent partir du bois ont rsolu le problme en donnant aux nymphes des fibres de bois ramollies et des organismes unicellulaires qui permettent de transformer la cellulose ainsi que des sucs intestinaux riches en azote. Le scolyte mche le bois et dpose ses ufs dans le tunnel quil a construit. Il dpose sur le bois un fongicide qui va dcomposer la cellulose en une substance comestible pour les larves.108
Allah nourrit toutes les cratures d'une manire diffrente. Les insectes que nous venons d'voquer trouvent leur nourriture selon la volont dAllah. Il donne aux parents le pouvoir de subvenir aux besoins de ces minuscules cratures et dans le Coran Il rvle que c'est Lui Qui nourrit tous les tres vivants :
La plupart des cratures ne sont pas capables de transporter la nourriture avec elles. Allah la leur donne et Il en fera de mme pour toi. Il est rellement le Tout-Puissant. (Sourate al-Ankabut, 60)
Le transport de la progniture
Chez les animaux, les nouveau-ns qui sont faibles et maladroits ont besoin de leurs parents pour les transporter loin des dangers ventuels. Chaque espce utilise une mthode diffrente pour transporter ses petits. Certains animaux transportent leurs petits sur leur dos, dautres dans leur bouche et dautres encore dans des poches spcifiques places sous leurs ailes. Durant le transport, les petits qui restent protgs et labri, sont emmens dans un endroit sr.
Transporter leurs petits en toute scurit est un exemple parfait du dvouement dont font preuve les parents. Cela rduit en effet considrablement leur vitesse ainsi que leur mobilit. Malgr cela, les animaux nabandonnent jamais leurs petits face au danger.
En rgle gnrale, les animaux transportent leurs petits sur leur dos. Les singes, par exemple, peuvent transporter leurs petits partout o ils vont. La mre peut bouger librement avec ses bbs qui saccrochent laide de leurs mains et de leurs pieds la fourrure de son dos et de son ventre. Avec ses bbs sur son dos, la mre peut facilement grimper un arbre, courir le long dune branche et sauter dun arbre lautre.
Les kangourous et dautres marsupiaux transportent leurs petits sur leur ventre dans leur poche recouverte de fourrure. Pendant les cinq premiers mois de son existence, le bb kangourou vit dans la poche de sa mre. Quand il quitte la poche, il ne sloigne jamais pour longtemps. Sil sent un danger, il retourne immdiatement vers sa mre et bondit dans la poche en commenant par la tte. La mre s'enfuit ensuite rapidement en utilisant ses puissantes pattes postrieures.
La mre cureuil attrape le ventre tombant de ses petits entre ses dents. Si le nid de lcureuil est menac, la mre transporte ses petits aussi loin que possible en les emportant un un jusqu ce que tous ses petits soient labri.
Les bbs souris sagrippent fermement aux ttons de leur mre pendant des heures. En cas de danger, la mre peut rapidement emporter sa progniture dans un endroit sr. Les jeunes souris sont si bien accroches leur mre que celle-ci peut s'enfuir en courant en les plaant en toute scurit entre ses jambes, ce qui lui permet de ne pas avoir sarrter en route pour vrifier que tous ses petits sont bien accrochs. Une fois le danger pass, elle retourne vers son nid au cas o elle aurait laiss un de ses petits derrire elle. Quand les chauves-souris partent la recherche dinsectes ou de fruits, elles transportent leurs petits avec elles en pleine nuit.
Un bb chauve-souris agrippe le tton avec ses dents de lait et saccroche la fourrure de sa mre avec ses mchoires. Certaines chauves-souris volent en emportant trois ou quatre petits.
De nombreuses espces doiseaux volent avec leurs petits. Si un nid de bcasse est menac, la mre peut rapidement prendre son envol avec ses petits entre ses pattes. La buse Saint-Martin et la msange emportent leurs petits en lieu sr en les transportant sur leur dos. La buse queue rousse attrape ses petits entre ses serres, comme elle le fait avec ses proies.
Le grbe transporte ses petits sur son dos. Sil aperoit un danger, il plonge dans leau avec ses petits toujours accrochs lui.
La grenouille tropicale senfuit en sautant et en transportant ses ufs ou ses ttards sur son dos.
Certains poissons transportent mme leurs petits dans leur bouche. Lpinoche mle surveille et protge sa progniture en nageant autour du nid fabriqu partir dalgues. Si lun des jeunes sloigne, le mle le suit, lavale et le garde dans sa bouche avant de le relcher dans le nid.
Les koalas transportent leurs petits pendant plus d’une année avant qu’ils ne soient prêts à se défendre seuls. 109 Pour les jeunes oursons, le dos de leur mère représente un endroit sûr et confortable.
Les fourmis transportent entre leurs mchoires les larves et les ufs en dveloppement d'une chambre couver une autre. Tous les matins, les fourmis ouvrires transportent les colonies de larves dans une chambre couver plus proche de lentre de la fourmilire et chauffe par le soleil. Puis elles dplacent les larves dans une autre chambre en suivant le dplacement du soleil. Au crpuscule, les ouvrires ramnent les larves dans la chambre situe en bas de la fourmilire, celle qui a gard la chaleur de la journe. Durant la nuit, lentre de la fourmilire est ferme afin de ne pas laisser lair froid pntrer lintrieur. Le matin, la chambre est ouverte nouveau et les larves sont ramenes dans une chambre plus en hauteur.110
Comme nous pouvons le voir, toutes les cratures vivantes, du lion linsecte, de la grenouille loiseau, transportent leur progniture en lieu sr. Cela reprsente toujours une tche ardue pour les parents qui mettent souvent leur vie en pril. Comment pouvons-nous expliquer de telles attitudes protectrices ? Nous venons dtudier en dtails comment de nombreuses cratures assument leurs responsabilits envers leur progniture jusqu' ce que celle-ci puisse se dbrouiller par elle-mme. Ils subviennent tous les besoins de leurs petits sans relche et sans jamais faillir. Il est possible de voir de tels exemples de dvouement chez de nombreuses espces.
Une fois encore, la vrit est vidente : chacune de ces cratures est sous la protection dAllah, Qui leur a donn de telles facults. Toutes agissent en consquence, selon Son vouloir. Le Coran voque cette vrit en ces termes :
Tout sur terre et dans les cieux Lui appartient. Tous Lui sont soumis. (Sourate ar-Rum, 26)
ENTRAIDE ET SOLIDARITE
PARMI LES ANIMAUX
Jusqu' prsent nous avons tudi les comportements de compassion et de dvouement ont font preuve les animaux envers leur progniture. Mais ces qualits ne sont pas uniquement observables entre les parents et leurs petits. De nombreux animaux font preuve de solidarit les uns envers les autres, et il est parfois possible dobserver de tels comportements entres individus despces diffrentes. Les animaux qui vivent en troupeaux et ceux qui vivent en colonies en tirent profit.
Le mode de vie des animaux qui vivent en troupeaux discrdite laffirmation volutionniste selon laquelle les animaux sont engags dans une lutte sans merci et doivent se battre les uns contre les autres pour survivre. Hormis durant la saison de l'accouplement, les animaux ne se battent pas entre eux, mais tirent profit de la solidarit, de lentraide et du dvouement dont ils font preuve les uns envers les autres.
En ralit, les darwinistes sont conscients de cette vrit, mais ils sefforcent de lintgrer leur thorie. Le trs clbre partisan de lvolutionnisme Peter Kropotkin a trouv de nombreux exemples dentraide entre les animaux au cours des recherches qu'il a menes en Sibrie de l'est et en Manchourie. Kropotkin a mme crit un livre ce sujet dans lequel il voque les lments suivants au sujet de la solidarit entre animaux :
La premire chose qui nous surprend quand on commence tudier la lutte pour la survie sous ses deux aspects concret et mtaphorique - est labondance d'exemples d'entraide, non seulement pour lever la progniture, comme le reconnaissent les volutionnistes, mais galement pour la scurit de chaque individu et pour lui assurer la quantit de nourriture suffisante. Dans le rgne animal, l'entraide est la rgle. Mme les plus petits des animaux sentraident.111
Bien que Kopotkin soit partisan de l'volutionnisme, il contredit l'affirmation principale de la thorie face aux vidences rvles par ses observations. Comme nous allons le voir dans les pages qui vont suivre, la solidarit et la coopration entre animaux et entre espces sont essentielles la survie. L'ordre et lquilibre de la nature constituent la preuve vidente des crations parfaites dAllah. Ceux qui sont tonns d'observer des comportements intelligents chez les animaux ne peuvent sempcher dprouver de ladmiration. Une de ces personnes n'est autre que le scientifique Kenneth Walker. Expert en physiologie et en mdecine, il relate ses observations durant un safari en Afrique de lEst :
Je me rappelle avoir t trs impressionn par de nombreux exemples de collaboration entre les animaux que jai observs lorsque je filmais il y a quelques annes de cela en Afrique de l'Est. Dans la plaine dAthi on pouvait rencontrer de vastes troupeaux dantilopes et de zbres qui sentraidaient pour tablir des sentinelles afin de donner lalarme lapproche dun danger. Je navais pas lintention de filmer les zbres, mais les antilopes. Cependant il mtait souvent impossible dapprocher les antilopes sans qu'un zbre, assumant le rle de sentinelle, me dcouvre et indique ma prsence aux antilopes. Les girafes et les lphants taient souvent ensemble, apparemment pour de bonnes raisons. Les lphants qui ont dnormes oreilles possdent une oue remarquable, mais une vue trs mdiocre. Les girafes quant elles sont comme des sentinelles postes en haut de tours de contrle. Lorsque ces deux animaux additionnent leurs atouts, il devient presque impossible de les approcher sans tre vu ou entendu. Une alliance encore plus dangereuse existe entre le rhinocros et loiseau du genre pique-buf qui se posait sur son dos pour attraper les tiques et autres parasites dont le rhinocros tait infest. Ces oiseaux taient constamment sur le qui-vive et dcouvraient gnralement ma prsence bien avant le rhinocros dot dune vue mdiocre. Grce ses cris aigus et ses piques vigoureux il indiquait au rhinocros quil fallait senfuir. La large bte se balanait alors avec loiseau accroch son dos comme le passager d'un bus brinquebalant.112
Les observations de Walker ne reprsentent quune petite partie des nombreux exemples de dvouement et de coopration. Tout le monde peut observer des comportements similaires dans son environnement. Le plus important cependant est de rflchir ces comportements tonnants.
Au cours des prochaines pages, nous examineront plus en dtails des exemples qui montrent clairement le pouvoir dAllah sur toutes les cratures vivantes.
Les cratures qui donnent l'alarme
L'un des principaux avantages vivre en communaut est de bnficier d'une plus grande scurit. En effet tout individu apercevant le danger peut avertir les autres au lieu de senfuir. Chaque espce possde son propre cri d'alarme. Les livres par exemple et certaines espces de daims lvent la queue pour avertir les autres animaux du danger. Certaines gazelles font des sauts tonnants afin de prvenir du danger.113
Quand ils aperoivent le danger, de nombreux petits oiseaux donnent lalerte en criant. Des espces telles que le merle, la msange charbonnire et le pinson des arbres mettent des cris perants intervalles trs rapides. Il est impossible pour les humains de dterminer d'o proviennent ces cris, ce qui est primordial pour la scurit des oiseaux. Autrement tout oiseau mettant ces cris attirerait lattention des prdateurs.114 Mais le risque que cela arrive est presque nul.
Linsecte qui fait partie dune colonie va alerter les autres individus sil saperoit dun danger. Mais le signal d'alarme envoy (phromone) est galement peru par les ennemis. Par consquent, l'insecte qui donne le signal d'alarme met galement sa propre vie en danger.115
Les chiens de prairie vivent en larges communauts regroupant des milliers d'individus. Leurs rseaux de terriers est comme un village souterrain, chaque terrier abritant environ 30 individus. Chaque animal reconnat les autres membres du groupe. Certains d'entre eux sont toujours sur le qui-vive, se tenant debout sur leurs pattes postrieures au sommet des petits monticules de terre situs prs de lentre de leur terrier. Si lune des sentinelles dtecte un prdateur, elle met une srie de sons sifflants qui sont retransmis par les autres individus chargs de la surveillance. Lalarme est alors donne.116
Il est stupfiant que les animaux savertissent les uns les autres, mais il est encore plus important de remarquer quils sont tous capables de se comprendre entre eux. Un livre en levant la queue donne le signal dalarme et les autres livres agissent en consquence. Ils vont senfuir et se cacher si ncessaire. Mais si les livres savent qu'il faut courir en entendant ce signal ils doivent s'tre mis d'accord lavance sur ce signal d'alarme. Comment pourraient-ils mettre autrement cela en pratique ? Cette proposition est bien videmment inacceptable pour tout tre rationnel. Nous devons donc admettre que ces animaux conus par un Crateur unique agissent tous selon Ses directives.
Lautre exemple est celui de l'oiseau du genre pique buf install sur le dos du rhinocros qui comprend les cris dalarme envoys par loiseau et agit en consquence. Ces comportements intelligents ne doivent pas tre ignors. Il est videmment impossible pour un animal de se rendre compte qu'il doit avertir les autres d'un danger potentiel - de comprendre son signal et d'agir en consquence. Il n'existe qu'une seule explication ces comportements rationnels : toutes ces aptitudes et tous ces comportements leur ont t enseigns. Allah enseigne ces animaux leurs comportements et comment les mettre en pratique. Allah, gnreux et misricordieux, cre, protge et nourrit toutes les cratures.
Les animaux qui se dfendent ensemble
Non seulement les animaux qui vivent en communaut savertissent mutuellement des dangers, mais ils se dfendent ensemble contre leurs ennemis. Les petits oiseaux par exemple volent en cohue autour des oiseaux prdateurs tels que les faucons et les hiboux qui s'aventurent sur leur territoire. Ils avertissent les autres oiseaux dans le secteur en mettant un son cliquetant. Le comportement agressif de ces petits oiseaux est gnralement suffisant pour faire fuir les oiseaux prdateurs.117
Une nue doiseaux qui volent ensemble permet de protger chaque individu. Les tourneaux volent en groupe en laissant de grandes distances entre eux. Mais lorsquils aperoivent un faucon, ils se rapprochent rapidement ce qui empche le faucon de pntrer lintrieur de la nue doiseaux. Sil y parvenait, il abmerait probablement ses ailes.118
Quand leur troupeau est victime dune attaque, les mammifres agissent tous ensemble. Quand les zbres fuient les prdateurs, ils placent les plus jeunes au centre. Durant ses observations en Afrique de lest, la scientifique Jane Goodall a vu des zbres spars du reste du troupeau encercls par des chiens sauvages. Dautres individus du troupeau en se rendant compte que trois des leurs taient en danger, retournrent attaquer les prdateurs l'aide de leurs sabots et de leurs dents pour les faire fuir et sauver les trois zbres.119
Gnralement, quand un troupeau de zbres est attaqu, le leader court larrire tandis que les femelles et les poulains se mettent lavant. Ltalon court en zigzags et donne des coups de sabots avec ses pattes arrires. On a mme observ certains dentre eux se retourner et mener lassaut contre les attaquants.120
Les dauphins nagent aussi en bancs et se dfendent en groupe contre le requin, leur plus grand ennemi. Si le requin approche dangereusement de leurs petits, deux des adultes dauphins se sparent des autres et attirent l'attention du requin sur eux. Tandis que le requin est diverti, les autres dauphins vont rapidement l'encercler et commencer souffler dans ses branchies pour le faire couler.121
Les familles de dauphins nagent en bancs avec les thons qui leur servent galement de nourriture. Cest pour cela que les pcheurs de thons suivent les dauphins, afin de trouver le meilleur endroit pour pcher. Parfois les dauphins sont pris dans les filets de ces pcheurs. Comme les dauphins sont des mammifres et quils ont besoin dair pour respirer, ils paniquent quand ils sont pris dans le filet et quils commencent couler vers le fond. En raison de leur dvouement, les autres dauphins de la famille vont immdiatement lui venir en aide. Ils vont tous suivre le dauphin en essayant de l'aider remonter la surface. Etant donn quils ne peuvent pas eux non plus respirer, ils meurent la plupart du temps. C'est un exemple que l'on observe dans beaucoup de famille de dauphins. Tous les dauphins montrent le mme dvouement dans des circonstances similaires.122
Si une baleine grise femelle est blesse, un ou plusieurs mles vont lui venir en aide. Ils maintiennent la femelle la surface de leau afin de lui permettre de respirer et de la protger des prdateurs.123
Au lieu de fuir lorsquils sont attaqus, les bufs musqus vont former un bouclier pour se dfendre. Chaque membre du troupeau marche lentement en retrait sans jamais tourner le dos ses prdateurs jusqu ce quil ait pris place dans le cercle. Leurs petits se trouvent au centre du cercle et se cache dans la fourrure de leur mre. Les mles maintiennent les petits au milieu en les protgeant. Parfois, lun des bufs musqus se met charger ses prdateurs avant de revenir son poste dans le cercle.124
On peut galement observer de nombreux exemples dentraide lors des priodes de chasse. Le plican d'Amrique par exemple chasse toujours en groupe. Aprs avoir localis une baie convenable, les plicans forment un demi-cercle face au rivage et plongent rgulirement dans l'eau en faisant venir les poissons devant eux. Quand le moment est venu, ils referment le cercle et attrapent tous les poissons pris lintrieur de celui-ci.125 Dans les courants deau ou les canaux, ils forment deux groupes distincts. La nuit, chacun retourne se reposer. Personne ne les voit jamais se battre pour une place prcise dans le cercle.
Cela prouve le fait que les animaux qui vivent en communaut prennent soin les uns des autres et agissent comme un seul individu. Comme nous lavons voqu au dbut, ces animaux ne sont pas des tres humains dots dintelligence, mais des zbres, des insectes et des dauphins.
Personne ne peut raisonnablement affirmer que ces animaux cooprent de leur propre gr. La conclusion rationnelle est la suivante : tout ce qui existe dans la nature est l'uvre d'un Crateur infiniment savant et puissant. Allah a cre toutes les cratures vivantes, y compris lhomme, les animaux, les insectes et les plantes - tout ce qui est vivant et tout ce qui ne l'est pas. Il possde un pouvoir, une indulgence, une gratitude, une intelligence, un savoir et une sagesse infinis. Nous devons alors rflchir sur ces versets du Coran :
Chaque loge est destin Allah, Seigneur du ciel et Seigneur de la terre, Seigneur de tous les mondes. Tous les bienfaits Lui appartiennent dans le ciel et sur terre. Il est le Tout-Puissant. (Sourate al-Jathya, 36-37)
Seigneur du ciel et de la terre, le Tout-Puissant qui pardonne toujours. (Sourate Sad, 66)
Les oiseaux dAfrique qui veillent les uns sur les autres
Les oiseaux dAfrique sont en parfaite harmonie avec leur environnement et de nombreux exemples illustrent la coopration dont ils font preuve.
Leur nourriture de base est compose de fruits rcuprs dans les arbres sur lesquels ils se posent. Se nourrir des fruits situs lextrmit des branches est particulirement difficile. C'est lendroit o poussent la plupart des fruits et seuls les oiseaux qui perchent aux alentours peuvent les attraper facilement. Les autres oiseaux restent affams, tant trop loigns du fruit ou nayant pas assez de fruits manger.
Les oiseaux se posent sur un arbre fruits en groupe et en salignant le long des branches comme sils lavaient planifi lavance. Loiseau lextrmit de la branche attrape les fruits avant de les passer aux autres oiseaux. De cette faon, le fruit voyage le long de la branche jusqu'au oiseau qui se trouve lautre extrmit. En considrant le fait que ces cratures sont dnues de raison et dintelligence, il serait normal que l'oiseau le plus proche du fruit le mange en entier. Mais au lieu de se nourrir en premier, les oiseaux du groupe utilisent une mthode de distribution qui permet chacun de se nourrir. Aucun de ces oiseaux aligns sur la branche ne viendra perturber ce mode extraordinaire de distribution. Cette mthode nest pas suffisante pour nourrir tous les individus du groupe, car les fruits dun seul arbre ne sont pas suffisants. Par consquent, certains oiseaux qui passent les fruits leur voisin resteront affams. Pour rsoudre ce problme, ils se posent sur un autre arbre et s'alignent dans un ordre diffrent afin que ceux qui n'ont pas eu leur ration la premire fois, aient quelque chose manger cette fois-ci.126
La coopration animale pendant la naissance
Les mammifres sont particulirement exposs aux dangers lorsquils donnent naissance, la mre et les petits devenant des proies faciles pour les prdateurs. Cependant, quand une femelle est sur le point de donner naissance, un autre animal du troupeau reste gnralement auprs d'elle. Lorsque la femelle antilope est sur le point de donner naissance, elle se retire dans les sous-bois tandis qu'une autre femelle du troupeau laccompagne pour l'aider.
Les dauphins sont galement connus pour sentraider durant la naissance. Ds quils sont ns, les bbs dauphins doivent immdiatement faire surface pour respirer. Cest pourquoi la femelle dauphin pousse ses bbs vers la surface. Juste avant la naissance, les mouvements de la mre ralentissent. Deux autres femelles sont prsentes pour lui venir en aide. Elles nagent de chaque ct de la future mre afin de la protger. Celle-ci na en effet pas assez d'nergie pour se dfendre contre un ennemi potentiel. Elles la protgent avant tout contre les requins, car le sang rpandu lors de la naissance les attire.
Pendant les deux premires semaines, la mre ne quittera pas ses bbs. Juste aprs la naissance, le bb dauphin commence nager et sloigner de plus en plus de sa mre. Mais la mre, encore fatigue par laccouchement ne peut pas suivre ses petits qui nagent trop vite pour elle. Les deux autres femelles laideront protger ses bbs.127
Un autre mammifre qui reoit et donne de laide durant laccouchement est llphant. Une autre femelle du troupeau aide toujours une femelle lphant prte donner naissance. La mre se cache soigneusement dans les bois et avec laide de lautre lphant protge ses nouveau-ns et leur prodigue les soins ncessaires. Quand la femelle a ses petits prs delle, elle devient automatiquement plus agressive et plus alerte.128

Comment les lphants ainsi que les autres animaux parviennent communiquer entre eux ? Comment une femelle sait quel moment la naissance va avoir lieu et que la future mre va avoir besoin de son aide ? Aucun animal ne possde lintelligence ou la conscience ncessaire pour comprendre tout cela de lui-mme. Partout dans le monde, les lphants sentraident de cette manire. Cela est vrai pour les dauphins et dautres animaux encore, ce qui prouve qu'ils sont tous issus du mme Crateur et qu'ils sont tous sous Son contrle.
Les cratures qui prennent soin de  la progniture dautres cratures
En gnral, les mammifres tissent des liens solides entre eux. Une meute de loups est constitue d'un mle et d'une femelle, de leurs nouveau-ns, dun ou deux jeunes de la porte prcdente, et bien souvent des oncles et des tantes des nouveau-ns. Tous les adultes dfendent les petits. Parfois une des femelles de la meute reste en retrait dans la tanire pour prendre soin des jeunes. De cette faon, la mre peut chasser et se nourrir en mme temps que le reste de la meute.
Les chiens de chasse africains vivent galement en meute constitue d'environ 10 individus. Les mles et les femelles partagent les responsabilits pour protger et nourrir leur porte. Ils se battent mme pour prendre soin de celle-ci. Quand les louveteaux ont dix semaines, ils commencent chasser avec la meute. Aprs avoir captur leur proie, les adultes forment un cercle autour de celle-ci pour la protger des hynes, et les petits sont les premiers se nourrir.129
Dans les familles babouins, le mle dominant aide gnralement les plus malades ou les individus blesss. Les babouins adultes adoptent des orphelins. Ils laissent les orphelins les accompagner et rester avec eux pendant la nuit. Quand la famille se dplace et que l'un des babouins a un jeune qu'elle ne peut pas transporter sur son dos, elle le trane par le bras. Le jeune animal se fatiguant trs rapidement, la mre se retrouve souvent loin derrire la famille parce qu'elle doit s'arrter souvent pour laisser se reposer le jeune babouin. Le mle dominant qui l'a remarqu retourne vers la mre et son petit, et continue de marcher leurs cts en s'arrtant ds que ncessaire.130
Chez les chacals, quelques adultes restent gnralement auprs de la mre pour laider surveiller ses petits une fois quils sont sevrs. Ils apportent de la nourriture aux jeunes, les protgent du danger et les aident survivre.131
Le fait que ces animaux partagent la responsabilit pour surveiller les jeunes dautres membres discrdite les affirmations volutionnistes. Comme nous l'avons mentionn auparavant, les darwinistes pensent que les animaux cooprent uniquement dans le but de perptrer leur espce et que par consquent, leurs comportements qui semblent tre des actes de dvouement sont en ralit dicts par des gnes gostes. Cependant, et comme nous lavons vu dans ce chapitre, les animaux aident non seulement ceux qui portent leurs gnes mais galement ceux dans le besoin et qui nont pas les mmes gnes. En dautres termes, la thorie des "gnes gostes" que nous avons mentionne auparavant n'a aucune valeur scientifique. De toute faon, il nest pas possible que des animaux dnus de raison se soucient de transfrer leurs gnes aux gnrations futures. Affirmer que les animaux sont programms pour de telles ambitions revient admettre lexistence dun esprit et d'une puissance responsables dun tel programme.
Les caractristiques de chaque animal montrent clairement lexistence dun Crateur suprieur, Qui est Allah, le plus Indulgent et le plus Compatissant.
Dvouement dans les colonies
Les fourmis, les termites et les abeilles vivent en groupe organis autour de la discipline, de lordre, de la solidarit, du dvouement et du partage du travail. De leur naissance leur mort, ces minuscules insectes concentrent tous leurs efforts pour protger les colonies et nourrir les larves en oubliant totalement leur propre bien-tre. Ils partagent la nourriture entre eux, nettoient leur environnement et sont mme prts mourir pour les autres.
Chaque individu sait exactement ce quil doit faire et excute sa mission sans faute. Leur premire priorit est le bien-tre des larves et de leurs semblables. Personne na jamais observ de comportements gostes chez les abeilles, les fourmis ou les termites. Cest la raison pour laquelle ces colonies vivent de manire si organise et parviennent survivre.
Peter Kropotkin voque l'ide suivante au sujet du mode de vie des termites :
Leur nid extraordinaire [celui des fourmis et des termites], leurs constructions bien plus grandes que celles des hommes mme chelle, leurs routes paves et leur galeries souterraines votes, leurs vastes entres et leur garde-manger, leur brune du bois, leur moisson et leur maltage du grain, leurs mthodes rationnelles pour couver les ufs et surveiller les larves et enfin leur courage, leur sang-froid et leur intelligence suprieure toutes ces aptitudes rsultent dune entraide quelles pratiquent chaque tape de leur vie de ouvrires.132
La partie suivante traite des exemples de dvouement et de coopration observs dans les colonies de fourmis et dans les ruches.
Dvouement dans les colonies de fourmis
1. Lun des lments les plus marquants de la vie des colonies est que toutes les fourmis partagent leur nourriture. Si deux fourmis de la mme colonie se rencontrent, lune affame et lautre ayant lestomac plein de nourriture digre ou prdigre, la fourmi affame demandera la deuxime de partager sa nourriture avec elle. Une fourmi ne refuse jamais de rpondre une telle demande. Les fourmis nourrissent galement leurs larves partir de la nourriture qu'elles ont stocke dans leur estomac. Elles finissent souvent par avoir moins de nourriture que les fourmis quelles ont nourries. 133
2. Dans les colonies de fourmis, la rpartition des tches est parfaitement organise et chaque fourmi remplit son rle avec dvouement. La responsabilit de la "fourmi soldat" est de surveiller lentre du nid. Elle naccepte que les fourmis qui appartiennent sa colonie et refuse lentre aux autres. Ces fourmis soldats servent de "portail" vivant. Elles surveillent lentre tout au long de la journe et sans relche.134 En cas d'attaque, ces fourmis forment une premire ligne de dfense.
3. En plus de partager leur nourriture, les fourmis partagent galement les informations concernant les endroits o se trouve la nourriture, comme beaucoup dautres insectes. Il nexiste aucun signe de bataille goste dans leur comportement. La fourmi qui dcouvre une nouvelle source de nourriture mange sa faim avant de retourner au nid. En chemin elle laisse derrire elle une substance chimique en touchant le sol avec son abdomen infrieur intervalles rguliers. Elle fait trois six fois le tour du nid, en communiquant rapidement l'information aux autre fourmis et retourne l'endroit o se trouve la nourriture, accompagne d'autres fourmis.
4. Dans une colonie de fourmis coupeuses de feuilles, les ouvrires de taille moyenne passent toute la journe transporter des feuilles. Pendant ce temps, elles sont vulnrables aux attaques, en particulier aux assauts dune espce de mouche qui dpose ses ufs sur la tte des fourmis. Les vers qui sortent de ces ufs vont se nourrir partir de la tte des fourmis avant de la dcapiter et de manger son cerveau. Quand elles transportent les feuilles, les fourmis ouvrires sont sans dfense contre ces mouches, mais dautres fourmis vont se battre pour elles. Les fourmis plus petites prennent position sur les feuilles transportes et combattent ces prdateurs. 135
5. Certaines fourmis se nourrissent partir des restes de pucerons riches en glucides, cest pourquoi on les appelle les fourmis miel. Elles transportent la substance glucidique extraite des pucerons jusqu leur nid o elles la stockent en utilisant une mthode originale. Quelques fourmis ouvrires servent de rservoirs de stockage. Les fourmis qui retournent au nid rgurgitent la nourriture et les autres fourmis la stockent dans la partie infrieure de leur abdomen qui peut augmenter de volume pour atteindre la taille dune myrtille.136 Chaque chambre peut regrouper entre 25 30 dentre elles, chacune pendue au plafond o elle reste immobile. Si lune dentre elles vient de tomber, les autres fourmis laideront se remettre en place.
Ces rservoirs de stockage vivants peuvent contenir jusqu huit fois le poids dune fourmi. Durant lhiver ou durant la scheresse, les fourmis affames leur rendent visite pour se nourrir. Linsecte affam pose sa bouche sur celle de la fourmi "stockeuse" de nourriture. Cette dernire en contractant les muscles autour de son abdomen infrieur fournit une goutte de nectar la visiteuse. Ces fourmis ne peuvent vraisemblablement pas avoir dvelopp une telle mthode de stockage par elles-mmes. Les fourmis qui servent de pots de miel vivants montrent leur dvouement extrme en restant suspendues au plafond la tte en bas et en portant jusqu huit fois leur propre poids sans jamais rien attendre en retour. Elles aident patiemment les autres fourmis de la colonie se nourrir. Ce systme quutilisent les fourmis et les capacits physiques mises en uvre ne sont pas dus au hasard. A chaque gnration de fourmis miel, quelques fourmis prennent la responsabilit de servir la colonie de cette faon, ce qui prouve que chaque fourmi agit selon le dessein de notre Seigneur, Allah.
6. Lune des mthodes utilises par les fourmis pour dfendre leur colonie est de se suicider. Elles sont capables de lancer des attaques surprises contre leurs ennemis de diverses manires. Lun des exemples les plus intressants nous est donn par une espce qui vit dans la fort tropicale de Malaisie. Cette fourmi a une glande qui produit du venin et qui va de sa mchoire jusqu son dos. Lorsquelle rencontre un ennemi la fourmi contracte si intensment les muscles de son abdomen que la glande et la peau qui lentourent explosent en pulvrisant le poison en direction de l'ennemi.137
7. Pour se reproduire, les fourmis mles et femelles doivent se montrer particulirement dvoues. Peu de temps aprs son accouplement, la fourmi aile mle meurt. La femelle cherche alors un endroit idal pour construire le nid. Une fois trouv, elle pntre dans le nid avant de dchirer ses ailes. Puis elle bouche lentre et reste lintrieur du nid sans se nourrir pendant des semaines, voire des mois. Elle va ensuite dposer ses premiers ufs en tant que reine des fourmis. Elle ne mangera quune seule chose pendant toute cette priode, ses propres ailes. Elle nourrit la toute premire larve qui sort avec sa salive. Cest une priode de dvouement intense pour la reine des fourmis, le commencement dune colonie.
8. Si leur nid est attaqu et occup, les fourmis font le ncessaire pour protger avant tout leurs couves. Les fourmis soldats arrivent sur le lieu de lattaque pour combattre lenvahisseur, tandis que les ouvrires se prcipitent dans les chambres couver pour vacuer les larves et les jeunes fourmis l'aide de leurs mchoires. Elles les transportent l'extrieur et les cachent en lieu sr jusqu' ce que l'attaque soit finie.138 On devrait s'attendre ce qu'une crature comme la fourmi ne se proccupe que de son propre bien-tre en cherchant un endroit o se cacher. Mais les fourmis ouvrires, les fourmis soldats et celles qui gardent l'entre du nid ne se proccupent pas de leur propre existence, elles mourront pour les autres si ncessaire. Cela montre le dvouement exceptionnel dont les fourmis font preuve depuis des millions dannes.
Jusqu prsent nous avons relat les comportements tonnants observs dans le royaume animal, mais dans le cas prsent il sagit de minuscules fourmis. Ces insectes nont aucune importance pour ceux qui ont lhabitude de les voir tous les jours. Mais quand nous les observons attentivement, nous pouvons remarquer le comportement intelligent dont elles font preuve. Avec leur systme nerveux trop petit pour tre visible l'il nu et compos de si peu de cellules nerveuses, elles sont capables d'agir de manire intelligente, contrairement ce que lon pourrait croire. Depuis des millions d'annes elles obissent aux ordres de notre Crateur, et ce de manire discipline et sans jamais faillir. Elles Lui sont entirement dvoues et nagissent que selon Son vouloir. Tous les tres vivants sont soumis Allah comme le sont les fourmis. Comme le rvle le Coran :
Dsires-tu vraiment autre chose que la religion dAllah, quand toute chose dans le ciel et sur la terre, volontaire ou involontaire, est sous Ses ordres ? (Sourate al-Imran, 83)
Altruisme au sein de la ruche
Une attitude dharmonie et de solidarit similaires peut sobserver dans les ruches. Le dvouement des abeilles ouvrires rappelle celui des fourmis. Les deux espces travaillent sans relche jusqu leur mort dans l'intrt de la reine et des larves qui ne sont pas les leurs.
La population lintrieur de la ruche est compose de la reine, des faux-bourdons mles responsables de fertiliser la reine et des centaines, voire des milliers dabeilles ouvrires. Tout le travail est effectu par les ouvrires : construire les rayons, nettoyer et dfendre la ruche, nourrir la reine et les faux-bourdons, prendre soin des larves, construire et prparer les chambres couver selon le type dabeilles (ouvrires, reine, faux-bourdons) qui vont se dvelopper l'intrieur, nettoyer la ruche, rguler sa temprature et son taux d'humidit, nourrir les larves selon leurs besoins spcifiques (nectar, miel et pollen) et collecter le nectar, le pollen, l'eau et la rsine.
Nous pouvons tablir une liste des tapes de la vie des abeilles et de leurs comportements dvous de la manire suivante :
1. La vie dune ouvrire dure de quatre six semaines. Une fois ne, elle travaille pendant environ trois semaines l'intrieur de la ruche. Sa premire mission est de nourrir les larves. Les ouvrires qui se nourrissent du pollen et du miel disponibles dans le garde-manger en donnent la majeure partie aux larves. Elles rgurgitent une partie de la nourriture avale, la mlangent avec une substance fabrique partir des glandes situes dans leur tte et donnent ensuite cette mixture aux larves.
Comment une crature qui vient peine de natre est capable de faire cela ? Pourquoi les abeilles obissent sans se rebeller ? Labeille devrait sortir de son tat de nymphe et continuer vivre sans montrer le moindre signe de dvotion. Au contraire, labeille remplit ses fonctions nourricires de manire discipline et responsable.
2. Quand labeille a environ douze jours, ses glandes cirires se dveloppent et elle commence rparer et construire la structure hexagonale dans laquelle les larves se dveloppent et dans laquelle le miel est stock.
3. Entre lge de douze et vingt jours, l'ouvrire reoit le pollen et le nectar rapports la ruche par les autres abeilles et les transforment en miel avant de le stocker. Elle nettoie galement la ruche en retirant les abeilles mortes et les autres dchets.
4. Quand elle atteint lge de trois semaines, elle peut collecter le nectar, le pollen, l'eau et la rsine utiliss au sein de la ruche. Ces ouvrires quittent la ruche pour partir la recherche de fleurs et de nectar. Trouver de la nourriture est particulirement reintant : aprs seulement deux ou trois semaines, une abeille ouvrire meurt d'puisement. 139 Cependant l'abeille produit bien plus de miel que celui dont elle a besoin, un fait particulirement difficile expliquer. Il est impossible pour les darwinistes dexpliquer pourquoi une crature qui na pas la facult de penser et qui se bat pour sa survie, continue de travailler sans relche et sans jamais abandonner.
Il s'agit l encore d'un signe dAllah. Comme nous lavons voqu prcdemment, Allah rvle dans la sourate an-Nahl quIl ordonne l'abeille de fabriquer du miel. Cest pourquoi les abeilles font preuve d'une telle dvotion : elles obissent aux ordres de notre Seigneur. Ce dont lhomme a besoin est rvl dans la suite de ce verset :
Il s'agit certainement dun signe pour les gens qui rflchissent. (Sourate an-Nahl, 69)
5. Avant que les abeilles ouvrires ne partent la recherche de nourriture, elles doivent remplir une mission importante : surveiller la ruche.
Dans chaque ruche il existe des abeilles qui gardent lentre. Leur mission est de combattre les envahisseurs qui tentent de pntrer dans la ruche. Chaque crature qui na pas lodeur dun rsident de la ruche est considre comme un ennemi pour la ruche, les larves et les abeilles.
Si un tranger sapproche de lentre de la ruche, la gardienne rpond sans merci et pique lenvahisseur. Son venin contient une odeur qui se rpand rapidement et qui alerte les autres abeilles. Elles accourent alors l'entre de la ruche, prtes se battre.
Quand une abeille pique son ennemi, elle lui injecte autant de venin que possible, afin de librer le maximum d'odeur. Plus lodeur est forte, plus les abeilles seront nombreuses lui venir en aide.140
Bien entendu, dfendre la ruche est suicidaire. Le dard de labeille est recouvert de pics qui ne peuvent pas tre retirs aprs avoir pntr le corps de l'ennemi. Quand labeille tente de senfuir aprs avoir piqu son ennemi, la partie infrieure de son abdomen se dtache. Mais la partie qui se dtache contient la fois la glande qui produit le poison et les nerfs qui contrlent cette glande. Mme si labeille meurt de ses propres blessures, la glande laisse l'intrieur de l'ennemi continue de verser du poison dans la blessure de la victime.141 Le reste de la colonie profite ainsi de ce sacrifice.
Comment peut-on expliquer quune crature travaille sans relche pour les autres depuis sa naissance, prenne soin des autres et soit prte risquer sa vie pour eux ? Toutes les abeilles et les fourmis font cela depuis des millions d'annes, partout sur terre. Ces cratures, durant leur courte vie de dvouement, agissent en fonction du vouloir dAllah, leur Crateur.
[Hud a dit], "Jai mis ma confiance en Allah, mon Seigneur et ton Seigneur. Il n'existe aucune crature dont Il n'ait pas le contrle. Mon Seigneur mindique le chemin suivre." (Sourate Hud, 56)
CONCLUSION
Les animaux voqus travers ce livre partagent des comportements de dvouement, daltruisme, de compassion et de bienveillance. Chacune de ces espces est protectrice, prvenante, bienveillante envers ses petits, ses semblables et dautres animaux. Elles prennent des prcautions calcules pour leur scurit en utilisant des solutions intelligentes, sentraident afin de trouver de la nourriture et travaillent comme des ouvriers pour produire des structures architecturales exceptionnelles.
Cependant, nous devons insister sur le fait qu'une fois encore, les cratures voques prcdemment - coloptres, oiseaux, grenouilles - ont une structure neuronale extrmement simple. Serait-il rationnel alors de s'attendre ce que ces mmes cratures fassent preuve d'intelligence et de savoir-faire pour se comporter comme elles le font ?
Un coloptre ou un oiseau connat-il la compassion, la bienveillance et le dvouement ?
Un animal peut-il possder des hautes valeurs morales ?
Comment expliquer quun pingouin dveloppe des liens si troits avec ses semblables quil est prt risquer sa vie pour eux ?
Pourquoi les antilopes et les zbres se jettent dans la gueule de leurs prdateurs ?
Chacune de ces questions soulve une controverse embarrassante pour la thorie de l'volution qui soutient que la vie est apparue par hasard partir de matire inerte. Les darwinistes affirment que les animaux agissent instinctivement et que ces instincts sont programms dans leurs gnes. Mais en ralit, cela ne fait quajouter encore plus de complexit au dilemme. Cela nous pousse poser la question suivante : Qui a programm ces gnes responsables de ces instincts de dvouement, de compassion et cette expertise en construction de nids ? Comment un tel programme a pris forme soudainement dans les gnes qui sont composs dlments inertes comme le carbone et le phosphate ?
Pour tenter dy rpondre et de duper les gens qui ne rflchissent pas assez ce problme, ils prtendent que cest soi-disant mre nature qui a dot les animaux de ces gnes comportementaux. On peut rgulirement lire des affirmations telles que "la nature a donn aux animaux l'instinct de prendre soin de leurs petits" ou bien "la nature a donn aux oiseaux leur capacit construire des nids." Mais peuvent-ils vraiment avoir un tel pouvoir ? Ce que nous appelons nature est la somme de toutes les choses cres telles que les arbres, les pierres, les rivires, les montagnes, l'eau, la terre. La question est de savoir lequel de ces lments dtient le pouvoir, la capacit, la connaissance et l'intelligence de confrer de telles facults aux animaux ?
Les gens qui attribuent de tels pouvoirs de cration la nature imputent celle-ci des pouvoirs divins. Mais la nature elle-mme est constitue de l'ensemble de ces tres crs. Le Coran discrdite ceux qui attribuent une divinit des tres impuissants :
Mais ils ont adopt en dehors de Lui des divinits qui, tant elles-mmes cres, ne crent rien, et qui ne possdent la facult de faire ni le mal ni le bien pour elles-mmes, et qui ne sont matresses ni de la mort, ni de la vie, ni de la rsurrection. (Sourate al-Furqane, 3)
Dun point de vue rationnel et logique il est impossible que des tres dnus dintelligence et de raison puissent donner d'autres tres des qualits telles que la conscience, l'intelligence, la connaissance, le discernement ou toute autre facult mentale.
La vrit est claire et vidente aux yeux de tous : Allah est avant tout bienveillant et misricordieux, Il est le Crateur et le Pourvoyeur de toute crature vivante, et cest Lui Qui fait des animaux des tre dvous, compatissants et bienveillants.
Les exemples daltruisme, de compassion et de bienveillance voqus dans ce livre sont les signes de la compassion et de la misricorde infinies de notre Allah, Celui Qui nous a crs ainsi que toute chose sur terre. Ce ne sont pas les parents qui dcident de protger, nourrir et surveiller un oisillon ou une jeune gazelle. Allah ordonne ces animaux de protger et de nourrir leurs petits, ce qui explique pourquoi ils sont si dvous envers eux, travaillant jour et nuit, au prix de leur propre vie parfois. La compassion et la bienveillance de notre Seigneur ne sadressent pas seulement ces tres, mais tout ce qui existe dans lunivers, y compris nous, les tres humains. Pour cette raison, les gens intelligents qui rflchissent et voient la vrit se souviennent dAllah de la manire suivante :
Mon Allah veille sur tout. (Sourate Hud, 57)
Ce qui est dit : "Seigneur, pardonne et accorde-nous ta misricorde ! Tu es le plus Misricordieux dentre tous." (Sourate al-Muminune, 118)
Ils disent "Gloire à Toi !

Nous ne possédons que le savoir que Tu nous a enseigné.

Tu es le Tout-Puissant." (Sourate al-Baqarah, 32)
Notes
1 Julian Huxley, Man in the Modern World, Etat-Unis, The New American Library, Octobre, 1952, p. 173  
2 John Sparks, The Discovery of Animal Behaviour, Boston, Little Brown and Company, 1982, pp. 114-117
3 Hoimar von Ditfurth, Dinozorların Sessiz Gecesi 1, Traduction turque de la version originale allemande Im Amfang War Der Wasserstoff, Istanbul, Alan Publishing, Novembre, 1996, pp. 12-19
4 Gordon Rattray Taylor, The Great Evolution Mystery, Londres, Martin Secker & Warburg Ltd, 1983, p. 222
5 Ditfurth, Dinozorların Sessiz Gecesi 1, pp. 12-19  
6 Charles Darwin, The Origin of Species, New York, The Modern Library, p. 184
7 Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, New York, D. Appleton and Co., 1896, Letter of C. Darwin to J. D. Hooker, Down, 1 mars 1854
8 Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, 1992, Paris p. 297
9 Cemal Yildirim, Evrim Kurami ve Bagnazlik, Ankara, Bilgi Publishing House, Janvier 1998), p. 185  
10 Taylor, The Great Evolution Mystery, p. 221
11 Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, 1992, Paris p. 263
12 Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, 1992, Paris p. 290
13 Cemal Yildirim, Evrim Kurami ve Bagnazlik, p. 34  
14 Charles Darwin, The Origin of Species, p. 124
15 Ibid., p. 124
16 Cemal Yildirim, Evrim Kurami ve Bagnazlik, p. 49
17 Peter Kropotkin, Mutual Aid : A Factor of Evolution, Chapitre I (http://www.spunk.org/library/writers/kropotki/sp001503/index.html)  
18 Bilim ve Teknik, no. 190, Septembre 1983, p. 4
19 Kropotkin, Mutual Aid : A Factor of Evolution, Chapitre II
20 John Maynard Smith, "The Evolution of Behavior", Scientific American, Septembre 1978, vol. 239, no. 3, p. 176
21 Taylor, The Great Evolution Mystery, p. 223  
22 Ibid., p.223.  
23 Janet L. Hopson and Norman K. Wessells, Essentials of Biology, Etats-Unis, McGraw-Hill Publishing Company, 1990, p. 838
24 John Maynard Smith, "The Evolution of Behavior", Scientific American, Septembre, 1978, vol. 239, no. 3, p. 184
25 Russell Freedman, How Animals Defend Their Young, New York, E. P. Dutton, 1978), p. 4
26 Ibid., p. 4
27 Peter J. B. Slater, The Encyclopedia of Animal Behavior, New York, Facts on File Publications, 1987, p. 87
28 Glenn Oeland, "Emperors of the Ice", National Geographic, vol. 189, no. 3, Mars 1996, p. 64
29 Giovanni G. Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, Arthaud, 1996, p. 85
30 Freedman, How Animals Defend Their Young, pp. 13-14  
31 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 90
32 Ibid., 89
33 David Attenborough, The Life of Birds, New Jersey, Princeton University Press, 1998, pp. 233-234
34 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 47
35 Attenborough, The Life of Birds, p. 234
36 Slater, The Encyclopedia of Animal Behavior, p. 42 ; et Attenborough, Life of Birds, pp. 234-235
37 "Kalahari Gems", www.safricavoyage.com/kalahari.htm
38 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 13
39 Attenborough, Life of Birds, p. 225  
40 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 14
41 Ibid., p. 14
42 Ibid., p. 47
43 Attenborough, Life of Birds, pp. 149-151  
44 The Marvels of Animal Behavior, National Geopraphic Society, 1972, p. 301 ; et Attenborough, Life of Birds, p. 228
45 Curt Kosswig, Genel Zooloji, Istanbul, 1945, pp. 145-148
46 Thor Larsen, "Polar Bear : Lonely Nomad of the North", National Geographic, avril 1971, p. 587
47 International Wildlife, Novembre-Décembre 1994, p. 15
48 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 15
49 Ibid., p. 16  
50 Ibid., p. 17
51 Ibid., p. 6
52 Tony Seddon, Animal Parenting, New York : Facts on File Publications, 1989, p. 27
53 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 19
54 David Attenborough, Life on Earth, Glasgow : William Collins Sons & Co. Ltd, 1979), p. 147
55 Seddon, Animal Parenting, p. 31
56 Attenborough, Life on Earth, p. 145
57 Ibid., p. 146
58 Seddon, Animal Parenting, p. 19
59 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 59  
60 Attenborough, The Life of Birds, p. 241
61 Roger B. Hirschland, How Animals Care for Their Babies, Washington D. C. : National Geographic Society, 1987, p. 6
62 "When This Water Bird Is Hungry, It Simply Summons Food to the Surface", National Wildlife, Octobre-Novembre, 1998
63 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 23  
64 Ibid., p. 20
65 Ibid., pp. 104-105  
66 Attenborough, Life of Birds, pp. 288-292
67 Amanda Vincent, "The Improbable Seahorse", National Geographic, Octobre 1994, pp. 126-140
68 Encyclopedia of the Animal Kingdom, C. B. P. C. Publishing Ltd., Londres, Phoebus Publishing Company, 1976, p. 92
69 Ibid., p. 33  
70 Ibid., p. 37
71 Jacques Cousteau, The Ocean World of Jacques Cousteau, Quest for Food (New York: World Publishing, 1973, p. 32
72 Ibid., p. 35
73 "A colorful Jewel from Southern Mexico, 'Cichlasoma' salvini," www.cichlidae.com/articles/a109.html
74 Seddon, Animal Parenting, p. 26
75 Ibid., p. 26  
76 "Ostrich," San Diego Zoo, www.sandiegozoo.org/animalbytes/t-ostrich.html
77 Encyclopedia of the Animal Kingdom, pp. 246-247
78 Douglas W. Tallamy, "Child Care among the Insects", Scientific American, Janvier 1999, vol. 280, no. 1, p. 55
79 Ibid., pp. 53-54
80 Freedman, How Animals Defend Their Young, pp. 43-45
81 Slater, The Encyclopedia of Animal Behavior, p. 88
82 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 1
83 Ibid., p. 56-58
84 Ibid., p. 36
85 Ibid., pp. 47-48  
86 Ibid., p. 5049
87 Attenborough, Life of Birds, p. 2598
88 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 501
89 Ibid., p. 53  
90 Ibid., p. 52
91 Douglas W. Tallamy, "Child Care among the Insects", Scientific American, January 1999, vol. 280, no. 1, p. 52
92 Ibid., pp. 52-53
93 Ibid., p. 53
94 Ibid., p. 52
95 Ibid., pp. 51-52  
96 Attenborough, Life of Birds, p. 270
97 Slater, The Encyclopedia of Animal Behavior, p. 86
98 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 22
99 Bilim ve Teknik, Avril 1998, no. 365, p. 12 ; et Science et Vie, no. 967, Avril 1998
100 Attenborough, Life of Birds, p. 256
101 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 100
102 Ibid., pp. 123-124
103 Attenborough, Life of Birds, p. 262
104 Ibid., p. 263
105 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 95
106 Seddon, Animal Parenting, p. 32  
107 Attenborough, Life of Birds, p. 279
108 Tallamy, Scientific American, Janvier 1999, p. 53
109 Seddon, Animal Parenting, p. 34
110 Freedman, How Animals Defend Their Young, pp. 36-42
111 Kropotkin, Mutual Aid : A Factor of Evolution, Chapitre 1
112 Kenneth Walker, Meaning and Purpose, Londres, Jonathan Cape Ltd., 1944, pp. 45-46  
113 Seddon, Animal Parenting, p. 42
114 Slater, Encyclopedia of Animal Behavior, p. 114
115 Edward O. Wilson, Sociobiology : The New Synthesis, Angleterre, The Belknap Press of Harvard University, 1975, p. 123
116 Attenborough, Life on Earth, pp. 254-255
117 Wilson, Sociobiology : The New Synthesis, p. 123
118 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 69  
119 Ibid., pp. 66-67
120 Attenborough, Life on Earth, p. 265
121 Freedman, How Animals Defend Their Young, pp. 66-67
122 Ibid., p. 77
123 Encyclopedia of the Animal Kingdom, p. 105
124 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 75.
125 Attenborough, Life of Birds, p. 143
126 Bilim ve Teknik, Septembre, 1992, p. 58
127 Encyclopedia of the Animal Kingdom, p. 29
128 Ibid., p. 80  
129 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 69
130 Ibid., p. 72
131 Sparks, The Discovery of Animal Behaviour, p. 264
132 Kropotkin, Mutual Aid : A Factor of Evolution, Chapitre 1  
133 Ibid., Chapitre 1
134 Bert Hölldobler – Edward O. Wilson, Journey to the Ants, Harvard University Press, 1994, pp. 330-331
135 National Geographic, Juillet 1995, vol. 188, no. 1, p. 110
136 National Geographic, Juin 1984, p. 803
137 Bert Hölldobler – Edward O. Wilson, Journey to the Ants, Harvard University Press, 1994, p. 67
138 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 42  
139 Encyclopedia of the Animal Kingdom, pp. 97-98
140 Freedman, How Animals Defend Their Young, pp. 21-22
141 Ibid., p. 63

    

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