La traduction et l’exégèse de la Sourate Yusuf (Joseph)
Au nom de Dieu, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux. Louange au prophète de la paix et de la clémence, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Contrairement aux autres sourates du saint Coran, qui relatent les différents épisodes de la vie des Prophètes, de manière dispersée, dans la sourate XII, le Coran relate l’histoire de la vie du vénéré Joseph, (béni soit-il), du début jusqu’à la fin. Le récit que le saint Coran présente de la vie du vénéré Joseph nous apprend, aussi, les falsifications qui existaient, dans les livres anciens, dans la manière de relater l’histoire du vénéré Joseph.
Cette sourate a été révélée, à la Mecque, au noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). La sourate XII du noble Coran comporte 111 versets.
Au Nom de Dieu, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux.
الر تِلْكَ آيَاتُ الْكِتَابِ الْمُبِينِ
Alif, Lam, Ra. Tels sont les versets du Livre explicite. (12:1)
إِنَّا أَنزَلْنَاهُ قُرْآنًا عَرَبِيًّا لَّعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ
Nous l’avons fait descendre, un Coran en langue arabe, afin que vous raisonniez. (12:2)
Comme dans 29 autres sourates du noble Coran, la sainte sourate «Joseph» commence par des lettres de l’alphabet arabe. Cette fois-ci, ces lettres sont au nombre de trois : Alif, Lam, Ra.
Selon les exégètes du Livre saint, ces lettre seraient des secrets, connus, uniquement, par Dieu et Son noble messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Dans la plupart des sourates qui commencent par des lettres de l’alphabet arabe, Dieu le Très-haut révèle, souvent, des vérités, qui témoignent de la grandeur du saint Coran qui est le plus grand miracle du Prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
En outre, des exégètes du Livre saint disent, parfois, que ces lettres de l’alphabet, placées au début de plusieurs sourates coraniques, constituent, également, un défi aux ennemis de l’Islam et des Musulmans, pour leur rappeler que le Coran est un miracle, fait de ces mêmes lettres de l’alphabet arabe, et que, s’ils n’y croyaient pas, ils pourraient essayer, d’ailleurs, en vain, de faire des versets ou des sourates semblables à ceux du noble Coran.
Les versets 1 et 2 de la sainte sourate «Joseph» nous disent que Dieu le Très-haut révéla le Coran à Son messager, en langue arabe, ce qui nous apprend que les Musulmans devront essayer de bien apprendre cette langue, pour mieux comprendre la parole divine.
En outre, ces deux premiers versets de la sourate XII nous disent que Dieu donna Son Livre aux humains, afin qu’ils le lisent et qu’ils réfléchissent bien, pour comprendre le message de leur Créateur.
En effet, Dieu nous dit, dans ces versets, qu’Il a révélé le saint Coran à Son messager, pour que les croyants apprennent ce qu’ils devront faire, dans leur vie individuelle et sociale. En d’autres termes, le Coran est présenté, dans ces versets, comme le guide éternel des humains.
نَحْنُ نَقُصُّ عَلَيْكَ أَحْسَنَ الْقَصَصِ بِمَا أَوْحَيْنَا إِلَيْكَ هَـٰذَا الْقُرْآنَ وَإِن كُنتَ مِن قَبْلِهِ لَمِنَ الْغَافِلِينَ
Nous te racontons le meilleur récit, grâce à la révélation que Nous te faisons dans le Coran même si tu étais auparavant du nombre de ceux qui ne le connaissaient pas. (12:3)
Dans ce verset, Dieu s’adresse à Son messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), pour lui apprendre que, dans le Coran, Dieu lui donne l’exemple des peuples anciens et lui relate l’histoire des messagers d’antan de la meilleure façon.
Ces histoires font partie de la révélation, et le Coran insiste, toujours, sur l’importance de ces récits, en tant que leçons importantes pour édifier les fidèles. La caractéristique la plus importante des récits coraniques est leur véracité. En d’autres termes, il s’agit de récits historiques qui nous apprennent le passé de l’humanité. A ce propos, le vénéré Imam Ali, Emir des croyants, (béni soit-il), avait écrit, dans une lettre à son fils, le vénéré Imam Hassan, (béni soit-il) : «Mon fils ! J’ai étudié, dans le noble Coran, l’histoire des peuples anciens. Je l’ai lue si profondément que c’est comme si j’avais vécu, moi-même, cette histoire». Par ailleurs, dans ces premiers versets de la sourate XII, Dieu indique qu’Il raconte à Son messager la meilleure des histoires, c’est-à-dire, le récit du vénéré Joseph, (béni soit-il).
Le héros de cette histoire est un jeune homme plein de foi, de pureté et de patience, qui, malgré sa jeunesse, a su résister aux tentations et a su lutter contre le péché.
Dans ce récit, le noble Coran nous parle de divers sujets : le chagrin et la joie, la privation et l’abondance des bienfaits, la justice et l’injustice, la liberté et l’esclavage, la pureté et l’impureté.
Contrairement aux autres sourates du saint Coran qui relatent les différents épisodes de la vie des Prophètes, de manière dispersée, dans la sourate XII, le Coran relate l’histoire de la vie du vénéré Joseph, (béni soit-il), du début jusqu’à la fin. Le récit que le saint Coran présente de la vie du vénéré Joseph nous apprend, aussi, les falsifications qui existaient, dans les livres anciens, dans la relation de l’histoire du vénéré Joseph.
إِذْ قَالَ يُوسُفُ لِأَبِيهِ يَا أَبَتِ إِنِّي رَأَيْتُ أَحَدَ عَشَرَ كَوْكَبًا وَالشَّمْسَ وَالْقَمَرَ رَأَيْتُهُمْ لِي سَاجِدِينَ
Quand Joseph dit à son père : "Ô mon père, j’ai vu en songe, onze étoiles, et aussi le soleil et la lune ; je les ai vues prosternées devant moi”. (12:4)
Dans le noble Coran, l’histoire du vénéré Joseph, (béni soit-il), commence, quand le vénéré Joseph relata à son vénéré père Jacob, (béni soit-il), la scène étrange qu’il vit dans son rêve. Dans son rêve, le vénéré Joseph avait vu le soleil, la lune et onze étoiles se prosterner devant lui, ce qui présageait, en fait, un avenir prometteur pour lui, d’après ce verset coranique.
Il conviendrait ici de rappeler un hadith du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). Dans ce hadith, les rêves sont divisés en trois catégories : d’abord, les rêves qui présagent de bonnes nouvelles, de la part du Seigneur, ensuite, les rêves pleins de chagrin et de douleur, venant de la part du diable, et, enfin, les rêves, dans lesquels, les gens voient des choses liées à leur vie quotidienne.
Les amis de Dieu et les gens purs voient, dans leurs rêves, des vérités cachées. Par exemple, le vénéré Abraham, (béni soit-il), vit, dans son rêve, que Dieu lui ordonnait de sacrifier, pour Lui, son fils Ismaïl. Dans le rêve du vénéré Joseph, (béni soit-il), évoqué, dans le verset 4 de la sourate XII du noble Coran, il s’agit d’un présage pour l’avenir. En d’autres termes, au début de l’histoire du vénéré Joseph, le noble Coran nous indique, en quelque sorte, le dénouement de cette histoire, en évoquant le rêve étrange du vénéré Joseph, (béni soit-il), là, quand il obtiendra un rang élevé qui lui fera mériter l’admiration de ses parents et de ses frères.
Le verset 4 de la sainte sourate «Joseph» nous apprend, donc, que le rêve est, pour certaines personnes, l’un des moyens d’accéder aux vérités cachées. En outre, ce verset nous apprend que les parents doivent essayer d’établir des relations amicales avec leurs enfants, afin que ces derniers n’hésitent pas à leur faire confiance et à leur parler de leurs préoccupations. Voici, maintenant, le verset 5 de la sainte sourate «Joseph» :
قَالَ يَا بُنَيَّ لَا تَقْصُصْ رُؤْيَاكَ عَلَىٰ إِخْوَتِكَ فَيَكِيدُوا لَكَ كَيْدًا إِنَّ الشَّيْطَانَ لِلْإِنسَانِ عَدُوٌّ مُّبِينٌ
« Ô mon fils, dit le père, ne raconte pas ta vision à tes frères car ils monteraient un complot contre toi ; le Diable est certainement pour l’homme un ennemi déclaré. » (12:5)
Le vénéré Jacob, (béni soit-il), qui fut, lui-même, un prophète, comprit, aussitôt, qu’il s’agissait d’un message divin. Il comprit que son fils Joseph avait été élu, par le Seigneur, pour devenir un prophète, à son tour, car le rêve présageait, clairement, un rang très élevé, pour le jeune Joseph, à l’avenir.
Dans le même temps, le vénéré Jacob, (béni soit-il), eut peur, pour l’avenir de son fils, et lui conseilla, alors, de ne pas raconter son rêve à ses frères qui en seraient jaloux.
La jalousie entre frères et sœurs peut être un phénomène psychologique naturel. Ce verset coranique nous apprend, donc, que les parents doivent veiller à ce que leurs gestes et leurs dires ne provoquent pas cette jalousie. C’est pourquoi nous voyons, dans ces versets, le vénéré Joseph raconter son rêve, uniquement, à son père, et nous voyons ce dernier lui conseiller de ne pas le raconter à ses frères, en rappelant à son fils que le diable peut, tout le temps, essayer de transformer la jalousie en rancune et pensée criminelle, car comme nous le dit le verset 5 de la sourate XII du noble Coran, le diable est l’ennemi déclaré de l’homme. Certains exégètes du Livre saint disent que ce verset est une leçon, pour que les fidèles sachent qu’ils ne doivent pas révéler tous les secrets à toutes les personnes, car la révélation des secrets peut entraîner, souvent, des troubles, parmi les gens.
La préservation des secrets peut, donc, empêcher le mal, soit dans la vie familiale, soit dans la vie sociale. Voici, maintenant, la lecture de la sourate 6 de la sainte sourate «Joseph» :
وَكَذَٰلِكَ يَجْتَبِيكَ رَبُّكَ وَيُعَلِّمُكَ مِن تَأْوِيلِ الْأَحَادِيثِ وَيُتِمُّ نِعْمَتَهُ عَلَيْكَ وَعَلَىٰ آلِ يَعْقُوبَ كَمَا أَتَمَّهَا عَلَىٰ أَبَوَيْكَ مِن قَبْلُ إِبْرَاهِيمَ وَإِسْحَاقَ إِنَّ رَبَّكَ عَلِيمٌ
Jacob poursuivit : « Ainsi ton Seigneur te choisira et t’enseignera l’interprétation des rêves, et Il parfera Son bienfait sur toi et sur la famille de Jacob, tout comme Il l’a parfait auparavant sur tes deux ancêtres, Abraham et Isaac car ton Seigneur est Omniscient et Sage ». (12:6)
Le verset 6 de la sourate XII du noble Coran nous relate, donc, que le vénéré Jacob, (béni soit-il), dit à son fils Joseph que ce rêve était un signe de son élection, à l’avenir, pour devenir un messager de Dieu. Dans ce verset, nous voyons, alors, le vénéré Jacob qualifier la prophétie de grand bienfait du Seigneur, pour le messager lui-même, pour ses proches et pour tous les gens. Le vénéré Jacob dit, aussi, à son fils, que, selon ce qu’il avait vu dans son rêve, Dieu lui accorderait, également, le pouvoir d’interpréter les rêves.
Le pouvoir d’interpréter les rêves et de présager les événements qui se produiront, à l’avenir, est accordé, par Dieu, à qui Il veut. Parmi les humains, Dieu choisit ses prophètes et leur accorde des pouvoirs extraordinaires, afin qu’ils jouent le rôle d’intermédiaire entre Dieu et Ses créatures et qu’ils guident les gens vers le droit chemin.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté comment le vénéré Joseph, (béni soit-il), raconta à son vénéré père Jacob qu’il avait vu, dans son rêve, le soleil, la lune et onze étoiles se prosterner devant lui. Le vénéré Jacob, (béni soit-il), en déduisit que c’était un message, de la part de Dieu, et que Dieu avait désigné le jeune Joseph, pour devenir, plus tard, un messager de Dieu. Le vénéré Jacob demanda, alors, à son fils de ne pas raconter son rêve à ses frères qui pourrait réveiller en eux de la jalousie. Il dit, aussi, à Joseph que Dieu lui donnerait le pouvoir d’interpréter les rêves.
لَّقَدْ كَانَ فِي يُوسُفَ وَإِخْوَتِهِ آيَاتٌ لِّلسَّائِلِينَ
Il y avait certainement, en Joseph et ses frères, des exhortations pour ceux qui interrogent, (12:7)
إِذْ قَالُوا لَيُوسُفُ وَأَخُوهُ أَحَبُّ إِلَىٰ أَبِينَا مِنَّا وَنَحْنُ عُصْبَةٌ إِنَّ أَبَانَا لَفِي ضَلَالٍ مُّبِينٍ
quand les onze frères dirent : “Joseph et son frère sont plus aimés de notre père que nous, alors que nous sommes un groupe bien fort. Notre père est vraiment dans un tort évident. (12:8)
Le vénéré Jacob, (béni soit-il), avait deux épouses. De la première, il avait deux fils : Joseph et son jeune frère Benyamin. De son autre épouse, le vénéré Jacob eut onze fils.
Le verset 7 de la sainte sourate «Joseph» nous dit que l’histoire de ce grand prophète de Dieu est pleine de leçons pour les gens sages et croyants. En effet, dans le verset suivant, le saint Coran nous relate que les onze demi-frères de Joseph étaient tous jaloux de lui et de son jeune frère Benyamin. Ils croyaient, alors, que leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), aimait plus Joseph et Benyamin que ses autres fils. Ils en étaient jaloux et ils croyaient que leur père était dans l’erreur, car ils se considéraient comme un groupe plus fort et plus disposé à soutenir leur père.
Le verset 8 de la sainte sourate «Joseph» est une leçon pour les parents, pour qu’ils sachent que leurs gestes et leurs dires risquent toujours d’attiser le feu de la jalousie et de la rancune, parmi leurs enfants.
Voici, maintenant, le verset 9 de la sourate XII du noble Coran :
اقْتُلُوا يُوسُفَ أَوِ اطْرَحُوهُ أَرْضًا يَخْلُ لَكُمْ وَجْهُ أَبِيكُمْ وَتَكُونُوا مِن بَعْدِهِ قَوْمًا صَالِحِينَ
Les frères se sont dit : « Tuons Joseph ou bien éloignons-le dans n’importe quel pays, afin que le visage de notre père se tourne exclusivement vers nous, et que nous soyons après cela des gens de bien”. (12:9)
La jalousie amena vite les frères de Joseph à vouloir lui nuire. Pour détourner l’attention de leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), et faire en sorte qu’il les aime plus, ils conçurent un projet diabolique. Remplis de jalousie, de rancune et d’ignorance, ils décidèrent, alors, de tuer leur jeune frère ou de le faire disparaître, en l’éloignant de leur pays. Ils pensaient qu’ils pourraient faire disparaître, d’une manière ou d’une autre, leur jeune frère, Joseph, et qu’après avoir commis ce crime, ils pourraient se repentir et demander pardon au Seigneur, pour devenir des gens biens.
En effet, d’après les enseignements coraniques, la repentance est un moyen d’exprimer ses regrets d’avoir commis un péché, et non pas une assurance, pour pouvoir commettre des péchés. Celui qui se dit qu’il peut commettre un péché ou un crime, et qu’il se repentira plus tard, est comme celui qui se permet de prendre un repas empoisonné, en se disant qu’il pourra aller plus tard chez le médecin.
En tout état de cause, les frères du vénéré Joseph, (béni soit-il), qui s’étaient laissé submerger par la jalousie et les tentations sataniques, décidèrent de le tuer ou de l’éloigner de leur maison, et de l’abandonner, seul, dans le désert.
Ce verset nous apprend que la jalousie est un très fort sentiment qui peut conduire les hommes, même au fratricide. Ce n’est pas, seulement, dans l’histoire du vénéré Joseph, (béni soit-il), que nous trouvons cette vérité, car, dans l’histoire des fils d’Adam, à savoir, Abel et Caën, nous trouvons, aussi, la puissance maléfique de la jalousie entre frères.
Voici, enfin, le verset 10 de la sainte sourate «Joseph» :
قَالَ قَائِلٌ مِّنْهُمْ لَا تَقْتُلُوا يُوسُفَ وَأَلْقُوهُ فِي غَيَابَتِ الْجُبِّ يَلْتَقِطْهُ بَعْضُ السَّيَّارَةِ إِن كُنتُمْ فَاعِلِينَ
L’un d’eux dit : “Ne tuez pas Joseph, mais jetez-le si vous êtes disposés à agir, au fond d’un puits afin que quelque caravane le recueille”. (12:10)
Parmi les frères de Joseph, ceux qui étaient le plus en colère contre lui et qui s’étaient laissé dominer, entièrement, par la jalousie, voulaient tuer leur frère, pour se venger de lui et de leur père. Mais certains autres frères qui étaient moins en colère et qui ne souhaitaient pas tuer un frère, dirent aux autres qu’ils pouvaient jeter Joseph au fond d’un puits, pour qu’il soit sauvé et emmené, plus tard, par des caravaniers.
Les autres frères acceptèrent cette proposition et ils décidèrent de ne pas tuer le vénéré Joseph, (béni soit-il), mais de le jeter au fond d’un puits.
Ainsi, Joseph qui faisait l’objet d’un complot meurtrier de ses propres frères, fut sauvé de la mort.
Dans les passages précédents, nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté comment les frères du vénéré Joseph, (béni soit-il), emportés par la jalousie, décidèrent de tuer leur frère. Cependant, ils revinrent sur leur décision et ils préférèrent faire disparaître Joseph, au lieu de le tuer.
C’est ainsi que pour éloigner Joseph de leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), les frères planifièrent un complot.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons d’abord les versets 11 et 12 de la sourate XII du noble Coran, puis, nous vous en donnerons la traduction :
قَالُوا يَا أَبَانَا مَا لَكَ لَا تَأْمَنَّا عَلَىٰ يُوسُفَ وَإِنَّا لَهُ لَنَاصِحُونَ
Ils dirent : "Ô notre père, qu’as-tu à ne pas te fier à nous au sujet de Joseph ? Nous sommes cependant bien intentionnés à son égard. (12:11)
أَرْسِلْهُ مَعَنَا غَدًا يَرْتَعْ وَيَلْعَبْ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ
Envoie-le demain avec nous faire une promenade et jouer. Et nous veillerons sur lui”. (12:12)
Les frères de Joseph vinrent voir leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il). Ils lui dirent de ne pas les séparer de Joseph. Ils le blâmèrent de n’avoir pas confiance en eux, au sujet du vénéré Joseph.
Ils dirent, ensuite, qu’ils voulaient aller dans le désert, et proposèrent à leur père de leur permettre d’emmener avec eux leur jeune frère, pour qu’il s’amuse et qu’il puisse jouer un peu, dans le désert, alors qu’ils s’attèleraient au travail de la terre.
Ils promirent à leur père qu’ils veilleraient, attentivement, sur leur jeune frère et le protégeraient contre tout danger.
Pour gagner la confiance de leur père, les frères de Joseph, (béni soit-il), mirent l’accent sur une chose importante : leur jeune frère avait besoin de distraction. Ceci étant dit, le vénéré Jacob accepta leur demande, et malgré sa méfiance, il permit à ses fils d’emmener le jeune Joseph avec eux. Les versets 11 et 12 de la sourate XII du noble Coran nous donnent plusieurs leçons : d’abord, nous devons nous efforcer de résister aux ruses des traîtres.
Les frères de Joseph, (béni soit-il), voulaient nuire à leur jeune frère, cependant, ils se présentèrent comme bienveillants, à son égard, pour gagner la confiance de leur vénéré père, Jacob, (béni soit-il).
Ensuite, ces versets nous apprennent que la jalousie est la source du mal et que c’est un mauvais sentiment, si fort, qu’il peut, parfois conduire les gens à mentir et à tromper les autres personnes.
Et, enfin, ces versets nous rappellent que les parents doivent veiller, attentivement, sur leurs jeunes enfants et empêcher que les autres leur fassent du mal ou qu’ils fassent d’eux leurs proies et leurs objets d’abus.
Voici, maintenant, le verset 13 de la sainte sourate «Joseph» :
قَالَ إِنِّي لَيَحْزُنُنِي أَن تَذْهَبُوا بِهِ وَأَخَافُ أَن يَأْكُلَهُ الذِّئْبُ وَأَنتُمْ عَنْهُ غَافِلُونَ
Il dit : “Certes, je m’attristerai que vous l’emmeniez ; et je crains que le loup ne le dévore dans un moment où vous ne ferez pas attention a lui”. (12:13)
Lorsque le vénéré Jacob, (béni soit-il), entendit ses fils lui parler, au sujet de son jeune enfant, Joseph, il leur répondit qu’il serait triste d’être séparé de Joseph, même, pendant quelques heures. Il dit, ensuite, qu’il craignait, aussi, qu’un loup l’attaque et le dévore, alors que ses grands frères vaqueront à leurs occupations.
En effet, le vénéré Jacob, (béni soit-il), avait, d’une part, du mal à accepter que l’on le sépare de son fils chéri, le vénéré Joseph. Cependant, c’était un père et il savait que, tôt ou tard, il devrait permettre à son jeune fils de devenir indépendant. C’est pourquoi, finalement, il accepta que ses fils emmènent le vénéré Joseph avec eux. Il demanda, donc, à ses fils de bien surveiller le jeune Joseph.
Dans ce verset, le noble Coran nous apprend deux principes importants, dans l’éducation des enfants : il faut donner, progressivement, de la liberté et de l’indépendance aux jeunes enfants, mais il faut, à tout moment, veiller sur eux et les protéger contre les dangers qu’ils peuvent ne pas encore connaître.
قَالُوا لَئِنْ أَكَلَهُ الذِّئْبُ وَنَحْنُ عُصْبَةٌ إِنَّا إِذًا لَّخَاسِرُونَ
Les frères de Joseph dirent : “Si le loup le dévore alors que nous sommes nombreux, nous serons vraiment les perdants”. (12:14)
Les frères du vénéré Joseph, qui avait planifié un complot, pour éliminer leur jeune frère, essayèrent de gagner la confiance de leur père, le vénéré Jacob, en lui disant qu’ils étaient forts et nombreux et qu’ils ne permettraient pas qu’un loup vienne le dévorer.
Cependant, ce verset nous dit que la puissance physique ne peut jamais être comptée comme un facteur de confiance. Des gens très forts peuvent devenir de redoutables traîtres. Pourtant, le vénéré Jacob, (béni soit-il), n’avait aucune preuve, pour pouvoir expliquer sa méfiance envers ses fils, par rapport à leur attitude peu amical avec leur jeune frère, en raison de leur jalousie.
Voici, enfin, le verset 15 de la sourate XII du noble Coran :
فَلَمَّا ذَهَبُوا بِهِ وَأَجْمَعُوا أَن يَجْعَلُوهُ فِي غَيَابَتِ الْجُبِّ وَأَوْحَيْنَا إِلَيْهِ لَتُنَبِّئَنَّهُم بِأَمْرِهِمْ هَـٰذَا وَهُمْ لَا يَشْعُرُونَ
Et lorsqu’ils eurent emmené Joseph, et se furent mis d’accord pour le jeter dans les profondeurs invisibles du puits, Nous lui révélâmes : “Tu les informeras sûrement de cette affaire sans qu’ils s’en rendent compte”. (12:15)
Tout le monde peut deviner la suite de cette histoire. Les frères de Joseph, (béni soit-il), l’emmenèrent ave eux dans le désert. Comme ils l’avaient prémédité d’avance, les frères de Joseph le jetèrent dans un puits et partirent, ensuite, le laissant seul, au fond du puits.
Ils croyaient, ainsi, que sans tuer leur frère, ils l’éloignaient de leur père, en lui donnant, peut-être, une autre chance, car Joseph pouvait survivre et être sauvé par des caravaniers.
Lorsque Joseph se trouva seul au fond du puits, il eut une révélation, de la part de son Seigneur. Dieu lui révéla qu’Il le protègerait contre le mal, et qu’un jour, Joseph rencontrerait ses frères et leur rappellerait ce qu’ils lui avaient fait, par jalousie et par rancune.
A cette époque-là, le vénéré Joseph n’était qu’un jeune enfant, et il n’avait pas été encore choisi par Dieu, pour devenir Son messager. Cependant, ce verset nous apprend que les gens purs peuvent recevoir des révélations de Dieu, sans qu’ils soient du nombre des messagers de Dieu.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté comment les frères du vénéré Joseph, (béni soit-il), emportés par la jalousie, décidèrent de tuer leur frère. Cependant, ils revinrent sur leur décision et ils préférèrent faire disparaître Joseph, en le jetant dans un puits, au lieu de le tuer.
Après avoir longtemps hésité, le vénéré Jacob, (béni soit-il), finit par accepter que ses fils emmènent avec eux le jeune Joseph dans le désert. Les frères, qui avaient réussi à obtenir la confiance de leur père, le jetèrent, enfin, dans un puits, et rentrèrent, ensuite, chez eux.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d’abord, le verset 16 de la sourate XII du noble Coran, puis, nous vous en donnerons la traduction :
وَجَاءُوا أَبَاهُمْ عِشَاءً يَبْكُونَ
Et ils vinrent à leur père, le soir, en pleurant. (12:16)
Pour tromper le vénéré Jacob, (béni soit-il), les frères de Joseph qui l’avaient jeté, dans un puits, rentrèrent chez eux en pleurant. Ils voulaient, ainsi, prétendre qu’ils s’attristaient, pour Joseph et pour Jacob, tout en préparant, ainsi, le terrain pour les mensonges qu’ils voulaient raconter à leur père. Par des pleurs et des sanglots, les frères de Joseph voulaient persuader leur père qu’ils n’avaient tramé aucun complot contre leur jeune frère. Ce verset nous apprend, donc, que les fourbes et les criminels peuvent, parfois, utiliser des larmes et des gémissements, pour exacerber la sensibilité des autres personnes, afin de se présenter comme innocents et sincères. Voici, maintenant, le verset 17 de la sourate XII du noble Coran qui relate la suite de cette histoire :
قَالُوا يَا أَبَانَا إِنَّا ذَهَبْنَا نَسْتَبِقُ وَتَرَكْنَا يُوسُفَ عِندَ مَتَاعِنَا فَأَكَلَهُ الذِّئْبُ وَمَا أَنتَ بِمُؤْمِنٍ لَّنَا وَلَوْ كُنَّا صَادِقِينَ
Les frères de Joseph dirent : "Ô notre père, nous sommes allés faire une course, et nous avons laissé Joseph auprès de nos effets ; et le loup l’a dévoré. Tu ne nous croiras pas, même si nous disons la vérité”. (12:17)
Pour prouver, faussement, leur innocence, les frères de Joseph lui racontèrent qu’ils étaient allés s’amuser, ensemble, dans le désert, et qu’ils avaient laissé, momentanément, seul, le jeune Joseph, et que quand ils revinrent, ils apprirent qu’un loup avait dévoré leur frère, comme d’ailleurs le craignait le vénéré Jacob, (béni soit-il), avant qu’ils partent pour le désert.
Il était évident que le vénéré Jacob comprit, tout de suite, que ses fils mentaient, car, avant de partir ils avaient dit à leur père qu’ils veilleraient sur Joseph, pendant qu’il jouerait dans le désert, et en rentrant, ils racontèrent à leur père qu’ils avaient laissé seul leur jeune frère, pour s’amuser eux-mêmes en jouant ensemble.
C’est pourquoi, pour camoufler leur mensonge, les frères du vénéré Joseph, (béni soit-il), accusèrent leur père, en lui disant qu’ils savaient d’avance que leur père ne les croirait jamais, même s’ils disaient la vérité.
Ce verset nous apprend qu’un péché ouvre la voie à d’autres péchés. Un mensonge prépare le terrain à ce que l’on en raconte d’autres.
En outre, dans ce verset coranique, Dieu le Très-haut nous apprend une attitude très caractéristique des menteurs : les menteurs insistent toujours pour prétendre qu’ils disent la vérité.
وَجَاءُوا عَلَىٰ قَمِيصِهِ بِدَمٍ كَذِبٍ قَالَ بَلْ سَوَّلَتْ لَكُمْ أَنفُسُكُمْ أَمْرًا فَصَبْرٌ جَمِيلٌ وَاللَّـهُ الْمُسْتَعَانُ عَلَىٰ مَا تَصِفُونَ
Ils apportèrent sa tunique tachée d’un faux sang. Il dit : “Vos âmes, plutôt, vous ont suggéré quelque chose... Il ne me reste plus donc qu’une belle patience ! C’est Allah qu’il faut appeler au secours contre ce que vous racontez ! ” (12:18)
Pour prouver à leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), qu’ils disaient la vérité, les frères de Joseph apportèrent la chemise de Joseph, qu’ils avaient imprégnée de sang, pour faire croire que Joseph avait été dévoré par un loup.
Cependant, le vénéré Jacob comprit, tout de suite, que ses fils mentaient. Il leur dit, alors, que ce n’était pas le loup qui avait dévoré le jeune Joseph, mais la jalousie et la rancune de ses propres frères.
Le vénéré Jacob dit à ses fils qu’il avait compris qu’ils mentaient et que le jeune Joseph était toujours vivant. Il blâma ses fils d’avoir souillé leurs âmes par de mauvais sentiments, et il leur dit qu’il n’aurait qu’à attendre la réapparition de son fils chéri, Joseph, grâce au Seigneur.
Le vénéré Jacob fit comprendre à ses fils qu’avec leur crime, il n’avait pas nui, uniquement, à Joseph, mais qu’ils l’avaient chagriné, lui aussi, et qu’il n’y trouverait aucun remède que par l’aide de Dieu et la patience.
Dans les passages précédents nous avons lu des versets qui nous relataient que la veille, le vénéré Joseph avait raconté à son père qu’il avait vu dans son rêve le soleil, la lune et onze étoiles se prosterner devant lui.
En ce souvenant de ce que son fils avait vu dans son rêve, le vénéré Jacob, (béni soit-il), savait bien que son fils était bien vivant, mais il devait supporter la séparation avec patience.
Dans les passages précédents, nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté comment les frères du vénéré Joseph, (béni soit-il), emportés par la jalousie, décidèrent de faire disparaître Joseph, en le jetant dans un puits, au lieu de le tuer.
Ils rapportèrent une chemise maculée de sang à leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), pour lui dire qu’un loup avait dévoré leur frère Joseph. Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d’abord, les versets 19 et 20 de la sourate XII du noble Coran, puis, nous vous en donnerons la traduction :
وَجَاءَتْ سَيَّارَةٌ فَأَرْسَلُوا وَارِدَهُمْ فَأَدْلَىٰ دَلْوَهُ قَالَ يَا بُشْرَىٰ هَـٰذَا غُلَامٌ وَأَسَرُّوهُ بِضَاعَةً وَاللَّـهُ عَلِيمٌ بِمَا يَعْمَلُونَ
Or, vint une caravane. Ils envoyèrent leur chercheur d’eau, qui fit descendre son eau. Il dit : “Bonne nouvelle ! Voilà un garçon ! ” Et ils le dissimulèrent pour le vendre telle une marchandise. Allah cependant savait fort bien ce qu’ils faisaient. (12:19)
وَشَرَوْهُ بِثَمَنٍ بَخْسٍ دَرَاهِمَ مَعْدُودَةٍ وَكَانُوا فِيهِ مِنَ الزَّاهِدِينَ
Et ils le vendirent à vil prix : pour quelques dirhams comptés. Ils le considéraient comme indésirable. (12:20)
Le vénéré Joseph, (béni soit-il), resta, pendant un temps, au fonds du puits, jusqu’à ce qu’une caravane arriva sur les lieux. Les caravaniers envoyèrent un homme pour chercher de l’eau dans le puits. Celui-ci trouva le jeune Joseph, dans le puits, et il en rapporta la nouvelle aux caravaniers.
Ces derniers considéraient la découverte du jeune garçon comme une bonne nouvelle. En effet, ils voyaient en lui un esclave qu’ils pourraient vendre au marché des esclaves. Pour que personne ne les en empêche, les caravaniers décidèrent, alors, de cacher le vénéré Joseph, (béni soit-il), parmi leurs marchandises, jusqu’à ce qu’ils arrivent en ville.
Les caravaniers vendirent le jeune Joseph pour un vil prix. En fait, ils ne savaient pas qui il était, et ils n’avaient rien payé pour l’avoir. En vérité, l’homme ne connaît jamais la juste valeur de ce qu’il obtient, sans avoir rien fait pour l’avoir.
Les versets 19 et 20 de la sainte sourate «Joseph» nous apprennent que ce qui est considéré, parfois, comme mauvais, peut être bon, pour les hommes.
Être vendu au marché des esclaves est, certes, considéré comme un mauvais destin, mais quand nous apprenons l’histoire de Joseph qui avait été abandonné par ses méchants frères, au fond d’un puits, nous nous apercevons que sa découverte, par des caravaniers cupides et malveillants, a été une bonne chose pour lui, bien qu’ils l’aient vendu au marché des esclaves, au lieu de le libérer.
En outre, ces versets nous apprennent que les proches peuvent nous nuire, tandis que les étrangers peuvent nous faire du bien, si Dieu le veut.
Voici, maintenant, le verset 21 de la sourate XII du noble Coran :
وَقَالَ الَّذِي اشْتَرَاهُ مِن مِّصْرَ لِامْرَأَتِهِ أَكْرِمِي مَثْوَاهُ عَسَىٰ أَن يَنفَعَنَا أَوْ نَتَّخِذَهُ وَلَدًا وَكَذَٰلِكَ مَكَّنَّا لِيُوسُفَ فِي الْأَرْضِ وَلِنُعَلِّمَهُ مِن تَأْوِيلِ الْأَحَادِيثِ وَاللَّـهُ غَالِبٌ عَلَىٰ أَمْرِهِ وَلَـٰكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يَعْلَمُونَ
Et celui qui l’acheta était de l’Égypte, Il dit à sa femme : “Accorde lui une généreuse hospitalité. Il se peut qu’il nous soit utile ou que nous l’adoptions comme notre enfant.” Ainsi avons-Nous raffermi Joseph dans le pays et Nous lui avons appris l’interprétation des rêves. Et Allah est souverain en Son Commandement : mais la plupart des gens ne savent pas. (12:21)
Au marché des esclaves, un homme de la cour vit le jeune Joseph. Il l’acheta aux vilains caravaniers et l’emmena à la cour, auprès du roi.
Le roi l’aima tout de suite, et il décida de le loger chez lui. En effet, lui et sa femme n’avaient pas d’enfant et il souhaitait que la présence de ce jeune garçon, beau et aimable, adoucisse leur vie.
Le verset 21 de la sainte sourate «Joseph» ajoute que Dieu donna au vénéré Joseph, (béni soit-il), le pouvoir d’interpréter des rêves, ce qui jouera, plus tard, un rôle important, dans son destin.
Le verset 21 de la sourate XII nous apprend que c’est Dieu qui place l’amour et l’amitié dans le cœur des humains. En voyant le jeune Joseph, pour la première fois, le roi l’aima comme s’il était son propre fils. Or, le vénéré Joseph n’était, pour le moment, qu’un esclave qu’il avait acheté à un vil prix. Dieu fit qu’aux yeux du roi, Joseph devienne un enfant chéri.
En effet, c’est une grande tradition divine qui fait qu’après des malheurs successifs, arrivent souvent le bonheur et le bien-être, si Dieu le veut pour Ses créatures.
C’est ainsi que le jeune Joseph, qui avait été abandonné, par ses frères, dans le fond d’un puits, puis, vendu, ensuite, au marché des esclaves, devint le fils chéri du roi d’Egypte.
وَلَمَّا بَلَغَ أَشُدَّهُ آتَيْنَاهُ حُكْمًا وَعِلْمًا وَكَذَٰلِكَ نَجْزِي الْمُحْسِنِينَ
Et quand il eut atteint sa maturité Nous lui accordâmes sagesse et savoir. C’est ainsi que nous récompensons les bienfaisants. (12:22)
Joseph, qui n’était qu’un adolescent éloigné de son père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), grandit à la cour royale, et quand il arriva à l’âge de la maturité, Dieu lui accorda la sagesse et le savoir, pour faire de lui un messager.
Le verset 22 de la sourate XII du noble Coran nous dit que Dieu avait décidé d’accorder Ses bienfaits à Joseph et de faire de lui un Prophète, car il était au nombre des bienfaisants.
Voilà comment Dieu choisit Ses messagers, pour guider les gens : Dieu les soumet à Ses épreuves, et les charge, ensuite, de la grande responsabilité prophétique.
Mais le verset précise que la sagesse et le savoir des Prophètes viennent entièrement de Dieu.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph», qui nous ont relaté comment les caravaniers qui avaient trouvé le vénéré Joseph, (béni soit-il), au fond du puits, où ses méchants frères l’avaient abandonné, l’ont vendu au marché des esclaves.
Un homme de la cour vit le jeune Joseph au marché et il l’acheta. Il l’emmena, ensuite, à la cour et le donna au roi d’Egypte qui l’aima tout de suite, comme son propre fils. Le roi logea, donc, Joseph chez lui et lui accorda une place supérieure à tous les gens de son entourage, comme s’il était son propre fils.
Les versets que nous avons lus, Dans les passages précédents, nous ont appris que Joseph grandit à la cour et qu’il y arriva à l’âge de la maturité. Dieu lui accorda, alors, la sagesse et le savoir, pour faire de lui un Prophète.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d’abord, le verset 23 de la sourate XII du noble Coran, puis, nous vous en donnerons la traduction :
وَرَاوَدَتْهُ الَّتِي هُوَ فِي بَيْتِهَا عَن نَّفْسِهِ وَغَلَّقَتِ الْأَبْوَابَ وَقَالَتْ هَيْتَ لَكَ قَالَ مَعَاذَ اللَّـهِ إِنَّهُ رَبِّي أَحْسَنَ مَثْوَايَ إِنَّهُ لَا يُفْلِحُ الظَّالِمُونَ
Or, celle dénommée Zulikha, épouse du roi, qui avait reçu Joseph dans sa maison essaya de le séduire. Et elle ferma bien les portes et dit : “Viens, je suis prête pour toi ! ” - Joseph dit : “Qu’Allah me protège ! C’est mon maître qui m’a accordé un bon asile. Vraiment les injustes ne réussissent pas”. (12:23)
Après avoir été sauvé du mauvais destin que ses propres frères avaient souhaité pour lui, le jeune Joseph, (béni soit-il), logé à la cour royale, se trouva, de nouveau, devant une épreuve très difficile. La femme du roi, Zulikha, qui avait vu Joseph grandir chez elle, pour devenir un jeune homme extrêmement beau, le désira, contrairement aux mœurs et aux lois de Dieu.
Zulikha révéla son désir : elle ferma les portes, pour être seule avec Joseph, et elle invita Joseph à la prendre.
C’est une épreuve difficile qui peut arriver à toute jeune personne, nous apprend ce verset : mais comment peut-on résister au péché et aux désirs illicites ? En effet, c’est une épreuve qui peut surprendre les hommes et les femmes, les riches et les pauvres.
Le jeune Joseph fit, alors, preuve d’une ferme volonté et d’une solide foi en Dieu. «Que Dieu me protège !» dit-il à la femme du roi. «Bien que je sois ton esclave et celui de ton mari, je suis, cependant, d’abord, un esclave de Dieu».
Il invoqua, alors, Dieu, lui demandant de le sauver et de lui donner la force de résister au péché et aux désirs défendus, selon la loi divine, et ce, d’autant plus que le jeune Joseph ne voulait pas trahir l’homme qui l’avait abrité, généreusement, chez lui, et qui l’avait élevé comme son propre fils.
Le verset 23 de la sainte sourate «Joseph» nous apprend que les désirs et les instincts sont des forces naturelles chez l’homme et qu’il lui est, parfois, très difficile d’y résister.
Si l’homme ou la femme s’abandonne à ses instincts et à ses désirs, il ou elle deviendra leur esclave, même si on est roi ou reine.
Ce verset nous apprend, aussi, qu’il faut, strictement, contrôler les relations entre les deux sexes, pour empêcher adultère et inceste.
Et, enfin, le verset 23 de la sourate XII du noble Coran apprend aux croyants qu’ils doivent, avant tout, obéir aux ordres divins qui priment avant tout autre chose.
وَلَقَدْ هَمَّتْ بِهِ وَهَمَّ بِهَا لَوْلَا أَن رَّأَىٰ بُرْهَانَ رَبِّهِ كَذَٰلِكَ لِنَصْرِفَ عَنْهُ السُّوءَ وَالْفَحْشَاءَ إِنَّهُ مِنْ عِبَادِنَا الْمُخْلَصِينَ
Et, elle le désira. Et il l’aurai désirée n’eût été ce qu’il vit comme preuve évidente de son Seigneur. Ainsi Nous avons agi pour écarter de lui le mal et la turpitude. Il était certes un de Nos serviteurs élus. (12:24)
Ce verset nous apprend que le jeune Joseph aurait été, peut-être, emporté par le désir et l’instinct, pour accepter les faveurs de la femme du roi, si Dieu l’avait abandonné un instant à lui-même.
En effet, ce verset nous dit, explicitement, que ce qui sauva le vénéré Joseph, (béni soit-il), dans cette épreuve difficile, fut sa foi solide et sa confiance entière en Dieu le Très-haut.
C’est ainsi que Dieu lui accorda Sa grâce et lui donna la force de résister au désir et au péché.
En outre, le verset 24 de la sourate XII du noble Coran nous apprend, aussi, que la foi est beaucoup plus forte que la raison. En effet, la raison résiste mal au désir et à l’instinct, tandis que la foi en Dieu Tout-Puissant en donne la force à l’homme.
Et, enfin, le verset 24 de la sainte sourate «Joseph» nous dit, clairement, que les prophètes furent des hommes comme les autres. Ce qui les faisait se distinguer, pourtant, des autres humains, c’était leur foi en Dieu. C’est la raison pour laquelle, à la fin du verset 24, Dieu appelle le vénéré Joseph, (béni soit-il) : «un de Nos serviteurs élus».
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté que l’épouse du roi d’Egypte tomba amoureuse du jeune Joseph. Elle planifia un complot, pour être seule avec le vénéré Joseph, (béni soit-il), et quand elle le trouva seul, elle lui dit qu’elle était amoureuse de lui, en lui faisant des avances. Le vénéré Joseph, (béni soit-il), résista à la demande illégitime de l’épouse du roi ; il lui dit non et lui expliqua qu’il avait peur de Dieu et de commettre un si grand péché, et qu’en plus, il se sentait redevable vis-à-vis du roi d’Egypte et qu’il ne voulait absolument pas le trahir. Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, maintenant, le verset 25 de la sainte sourate «Joseph», puis nous vous en donnerons la traduction :
وَاسْتَبَقَا الْبَابَ وَقَدَّتْ قَمِيصَهُ مِن دُبُرٍ وَأَلْفَيَا سَيِّدَهَا لَدَى الْبَابِ قَالَتْ مَا جَزَاءُ مَنْ أَرَادَ بِأَهْلِكَ سُوءًا إِلَّا أَن يُسْجَنَ أَوْ عَذَابٌ أَلِيمٌ
Et tous deux, Joseph et la femme du roi, coururent vers la porte, et elle lui déchira sa tunique par derrière. Ils trouvèrent le mari de cette femme à la porte. Elle dit : “Quelle serait la punition de quiconque a voulu faire du mal à ta famille sinon la prison, ou un châtiment douloureux ? ” (12:25)
Quand le vénéré Joseph, (béni soit-il), se refusa à la reine, il voulut se sauver ; il se jeta, alors, vers la porte fermée de la pièce. La femme du roi, Zulikha, poursuivit le jeune Joseph.
Elle prit la tunique de Joseph et la déchira par derrière. Soudain, la porte s’ouvrit. Le Jeune Joseph fut un instant content de voir que la voie était ouverte, pour pouvoir se sauver.
Mais à la porte, il vit le roi qui s’interrogeait sur ce qui pouvait bien se passer entre sa femme et le jeune Joseph qui se trouvaient seuls, dans une pièce, derrière des portes fermées.
Avant que le vénéré Joseph, (béni soit-il), puisse dire quoi que ce soit, Zulikha se précipita vers son mari et pour cacher ses vilaines intentions, au sujet de Joseph, accusa Joseph de trahison et demanda à son mari de punir, sévèrement, le traître.
Ce verset nous apprend qu’il ne suffit pas, seulement, de se confier, verbalement, à Dieu, et que pour trouver un refuge contre le péché, les croyants doivent essayer de trouver une sortie, pour ne pas rester dans une situation qui les conduirait vers le péché.
En outre, ce verset nous dit, aussi, que les mêmes actes peuvent, parfois, avoir des significations différentes : le vénéré Joseph, (béni soit-il), courut vers la porte, pour se sauver du péché, tandis que la femme du roi courut derrière lui, car le désir et la tentation la poussaient vers le péché.
En outre, ce verset nous apprend, aussi, que le jugement est une entreprise très délicate, car un délinquant peut très bien devancer la victime, pour la faire accuser du crime. Il faut, donc, que le juge résiste aux émotions que les faux accusateurs souhaitent promouvoir, pour cacher leur délit et pour faire accuser les innocents.
Voici, maintenant, les versets 26 et 27 de la sourate XII du noble Coran :
قَالَ هِيَ رَاوَدَتْنِي عَن نَّفْسِي وَشَهِدَ شَاهِدٌ مِّنْ أَهْلِهَا إِن كَانَ قَمِيصُهُ قُدَّ مِن قُبُلٍ فَصَدَقَتْ وَهُوَ مِنَ الْكَاذِبِينَ
Joseph dit : “C’est elle qui a voulu me séduire”. Et un témoin, de la famille de celle-ci témoigna : “Si sa tunique à lui est déchirée par devant, alors c’est elle qui dit la vérité, tandis qu’il est du nombre des menteurs. (12:26)
وَإِن كَانَ قَمِيصُهُ قُدَّ مِن دُبُرٍ فَكَذَبَتْ وَهُوَ مِنَ الصَّادِقِينَ
Mais si sa tunique est déchirée par derrière, alors c’est elle qui mentit, tandis qu’il est du nombre des véridiques”. (12:27)
Après avoir entendu sa femme Zulikha qui avait accusé le jeune Joseph, le roi demanda conseil à un membre de la famille de son épouse.
Celui-ci lui dit que, si la tunique du vénéré Joseph, (béni soit-il), était déchirée par devant, cela voudrait dire qu’il était, effectivement, en train d’agresser la femme du roi. Mais, par contre, si la tunique de Joseph était déchirée par derrière, cela voudrait dire qu’il a voulu se sauver et que Zulikha avait pris sa tunique, pour le retenir.
En outre, le vénéré Joseph, (béni soit-il), dit au roi qu’il n’avait rien fait de mal et que c’était Zulikha qui voulait le séduire.
Le pauvre roi entendit les déclarations des deux parties. D’un côté, il ne voulait pas croire que son épouse ait eu l’intention de le tromper avec un esclave. Et de l’autre, il ne pouvait pas croire qu’un esclave qu’il avait élevé, comme son propre fils, puisse oser le trahir, en essayant d’agresser sa femme.
L’histoire de Zulikha et de Joseph nous apprend, comme l’histoire de la vénéré Marie, (bénie soit-elle), et la naissance extraordinaire de Jésus, (béni soit-il), qu’il arrive, parfois, que les gens les plus purs soient accusés des plus vilains crimes. Cependant, Dieu protège les purs et les innocents contre le mal.
Il est intéressant de savoir, aussi, que la chemise de Joseph, (béni soit-il), intervient trois fois, dans son histoire : d’abord, quand les frères de Joseph l’abandonnèrent, seul, dans un puits, et dirent à leur père que Joseph avait été dévoré par un loup, en lui montrant la chemise de Joseph maculée de sang, la deuxième fois, quand Zulikha déchira la tunique de Joseph, par derrière, et la troisième fois, quand Joseph mettra sa chemise sur les yeux aveugles de son père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), pour qu’il retrouve la vue.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté que l’épouse du roi d’Egypte tomba amoureuse du jeune Joseph. Elle planifia un complot, pour être seule avec le vénéré Joseph, (béni soit-il), et quand elle le trouva seul, elle lui dit qu’elle était amoureuse de lui, en lui faisant des avances. Le vénéré Joseph, (béni soit-il), résista à la demande illégitime de l’épouse du roi ; il lui dit non et lui expliqua qu’il avait peur de Dieu et de commettre un si grand péché, et qu’en plus, il se sentait redevable vis-à-vis du roi d’Egypte et qu’il ne voulait absolument pas le trahir. Quand le vénéré Joseph, (béni soit-il), se refusa à la reine, il voulut se sauver ; il se jeta, alors, vers la porte fermée de la pièce. La femme du roi, Zulikha, poursuivit le jeune Joseph. Elle prit la tunique de Joseph et la déchira par derrière. Soudain, la porte s’ouvrit. Le Jeune Joseph fut, un instant, content de voir que la voie était ouverte, pour pouvoir se sauver.
Mais, à la porte, il vit le roi, qui s’interrogeait sur ce qui se pouvait bien se passer entre sa femme et le jeune Joseph, qui se trouvaient seuls, dans une pièce aux portes fermées. Avant que le vénéré Joseph, (béni soit-il), puisse dire quoi que ce soit, Zulikha se précipita vers son mari, et pour cacher ses vilaines intentions, au sujet de Joseph, elle accusa Joseph de trahison et demanda à son mari de punir sévèrement le traître. Après avoir entendu sa femme Zulikha qui avait accusé le jeune Joseph, le roi demanda conseil à un membre de la famille de son épouse. Celui-ci lui dit que si la tunique du vénéré Joseph, (béni soit-il), était déchirée par devant, cela voulait dire qu’il était, effectivement, en train d’agresser la femme du roi, mais que, par contre, si la tunique de Joseph était déchirée par derrière, cela voulait dire qu’il voulait se sauver et que Zulikha avait pris sa tunique pour le retenir.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d’abord, le verset 28 de la sainte sourate «Joseph», puis nous vous en donnerons la traduction :
فَلَمَّا رَأَىٰ قَمِيصَهُ قُدَّ مِن دُبُرٍ قَالَ إِنَّهُ مِن كَيْدِكُنَّ إِنَّ كَيْدَكُنَّ عَظِيمٌ
Puis, quand le mari vit la tunique déchirée par derrière, il dit : “C’est bien de votre ruse de femmes ! Vos ruses sont vraiment énormes ! (12:28)
Finalement, le roi d’Egypte, Al-Aziz, comprit que le jeune Joseph était innocent et que son épouse lui avait menti. Ce verset nous apprend, donc, que le roi était un homme juste et un juge équitable. Il accepta la réalité des choses, bien qu’elle ne soit pas dans son intérêt : il crut en l’innocence d’un esclave et le mensonge de sa femme, la reine. Le verset 28 de la sainte sourate «Joseph» nous dit, également, que la vérité ne sera pas toujours cachée et que les mensonges seront, tôt ou tard, révélés au grand jour.
Voici, maintenant, le verset 29 de la sourate XII du noble Coran :
يُوسُفُ أَعْرِضْ عَنْ هَـٰذَا وَاسْتَغْفِرِي لِذَنبِكِ إِنَّكِ كُنتِ مِنَ الْخَاطِئِينَ
Le roi dit : « Joseph ! Ne pense plus à cela ! Et toi, femme, implore le pardon pour ton péché car tu es fautive ». (12:29)
Après avoir appris la vérité, le roi Al-Aziz demanda, gentiment, à Joseph d’oublier ce qui venait de se passer et de ne pas raconter cette histoire aux autres, pour que le mari ne soit pas déshonoré aux yeux des gens. Il est, également, intéressant de voir que le roi ne donne pas un ordre à Joseph, mais qu’il le lui demande avec respect.
Quand à son épouse fautive et menteuse, le roi lui dit de demander pardon pour le péché qu’elle voulait commettre, ce qui indique que le roi croyait au système de jugement divin, car il demandait à son épouse de se repentir.
Le verset 29 de la sainte sourate «Joseph» nous apprend à ne pas révéler au grand jour les secrets des gens, et que nous ne devons pas révéler ce que les gens peuvent faire de mal. En outre, ce verset nous apprend que les relations illicites et illégales entre hommes et femmes ont toujours été blâmables, à toutes les époques, et dans toutes les cultures.
Voici, enfin, le verset 30 de la sainte sourate «Joseph» :
وَقَالَ نِسْوَةٌ فِي الْمَدِينَةِ امْرَأَتُ الْعَزِيزِ تُرَاوِدُ فَتَاهَا عَن نَّفْسِهِ قَدْ شَغَفَهَا حُبًّا إِنَّا لَنَرَاهَا فِي ضَلَالٍ مُّبِينٍ
Et dans la ville, des femmes dirent : “La femme d’Al-Aziz essaye de séduire son valet ! Il l’a vraiment rendue folle d’amour. Nous la trouvons certes dans un égarement évident. (12:30)
Bien que le roi ait dit à tout le monde de ne pas révéler l’histoire de Zulikha, les gens de la cour finirent par la raconter à tout le monde.
Les femmes de la ville se racontaient, alors, ce qui s’était passé à la cour, en calomniant la reine qui était tombée amoureuse d’un esclave de son mari.
Il est intéressant de savoir que, dans l’histoire du vénéré Joseph, (béni soit-il), deux groupes de gens ont accusé d’égarement ceux qui avaient aimé Joseph : il s’agit, d’abord, des frères de Joseph, qui accusaient d’égarement leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), car il l’aimait plus que ses autres fils. Et il y avait, aussi, les Egyptiens, qui accusaient Zulikha d’égarement, en raison de son amour illicite, pour le jeune Joseph. Dans l’amour d’un père pour son enfant, il n’y a, certes, rien de mal, tandis que l’amour adultère est, certes, blâmable.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph», qui nous ont relaté que l’épouse du roi d’Egypte tomba amoureuse du jeune Joseph. Elle planifia un complot pour être seule avec le vénéré Joseph, (béni soit-il), et quand elle le trouva seul, elle lui dit qu’elle était amoureuse de lui, en lui faisant des avances. Le vénéré Joseph, (béni soit-il), résista à la demande illégitime de l’épouse du roi ; il lui dit non et lui expliqua qu’il avait peur de Dieu et de commettre un si grand péché, et qu’en outre, il se sentait redevable au roi d’Egypte et qu’il ne voulait absolument pas le trahir. Quand le vénéré Joseph, (béni soit-il), se refusa à la reine, il voulut se sauver ; il se jeta, alors, vers la porte fermée de la pièce. La femme du roi, Zulikha, poursuivit le jeune Joseph. Elle saisit la tunique de Joseph par derrière et la déchira. Soudain, la porte s’ouvrit. Le Jeune Joseph fut, un instant, content de voir que la voie était ouverte, pour pouvoir se sauver.
Mais à la porte, il vit le roi, qui s’interrogeait sur ce qui pouvait bien se passer entre sa femme et le jeune Joseph, qui se trouvaient, seuls, dans une pièce, la porte fermée. Avant que le vénéré Joseph, (béni soit-il), puisse dire quoi que ce soit, Zulikha se précipita vers son mari et pour cacher ses vilaines intentions, au sujet de Joseph, elle accusa Joseph de trahison, demandant à son mari de punir, sévèrement, le traître. Après avoir entendu sa femme Zulikha qui avait accusé le jeune Joseph, le roi demanda conseil à un membre de la famille de son épouse. Celui-ci lui dit que si la tunique du vénéré Joseph (béni soit-il) était déchirée par devant, cela voulait dire qu’il était, effectivement, en train d’agresser la femme du roi. Mais, par contre, si la tunique de Joseph était déchirée par derrière, cela voulait dire qu’il voulait se sauver et que Zulikha avait tiré sa tunique, pour le retenir. Bien que le roi ait dit à tout le monde de ne pas révéler l’histoire de Zulikha, les gens de la cour finirent par la raconter à tout le monde. Les femmes de la ville se racontaient, alors, l’histoire qui s’était passée à la cour, en calomniant la reine qui était tombée amoureuse d’un esclave de son mari.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d’abord, le verset 31 de la sainte sourate «Joseph», puis nous vous en donnerons la traduction :
فَلَمَّا سَمِعَتْ بِمَكْرِهِنَّ أَرْسَلَتْ إِلَيْهِنَّ وَأَعْتَدَتْ لَهُنَّ مُتَّكَأً وَآتَتْ كُلَّ وَاحِدَةٍ مِّنْهُنَّ سِكِّينًا وَقَالَتِ اخْرُجْ عَلَيْهِنَّ فَلَمَّا رَأَيْنَهُ أَكْبَرْنَهُ وَقَطَّعْنَ أَيْدِيَهُنَّ وَقُلْنَ حَاشَ لِلَّـهِ مَا هَـٰذَا بَشَرًا إِنْ هَـٰذَا إِلَّا مَلَكٌ كَرِيمٌ
Lorsque l’épouse du roi eut entendu les fourberies des femmes d’Egypte, elle leur envoya des invitations, et prépara pour elles une collation ; et elle remit à chacune d’elles un couteau. Puis elle dit : “Sors devant elles, Joseph !” - Lorsqu’elles le virent, elles l’admirèrent, se coupèrent les mains et dirent : “à Dieu ne plaise ! Ce n’est pas un être humain, ce n’est qu’un ange noble ! ” (12:31)
Pour se venger des femmes d’Egypte, Zulikha, organisa une fête et invita beaucoup de femmes, et elle demanda au vénéré Joseph, (béni soit-il), d’apparaître devant elles, lorsqu’elles voudraient se servir en fruits, le couteau en main.
Lorsque le jeune Joseph entra dans la salle, les femmes se coupèrent toutes les mains, toutes éblouies par la beauté du vénéré Joseph, (béni soit-il). En effet, l’épouse du roi voulait, ainsi, leur montrer que l’histoire qui lui était arrivée, était une épreuve qui pourrait bien arriver à tout le monde.
Ce verset nous apprend, aussi, que, dans la plupart des cas, les critiques et les médisances trouvent leurs origines, non pas, dans la bienveillance et la sympathie, mais, plutôt, dans la jalousie et la rivalité.
En effet, souvent, il arrive que les gens critiquent les autres, mais que lorsqu’ils sont soumis à la même épreuve, ils commettent, souvent, les mêmes erreurs qu’ils critiquaient. Les femmes d’Egypte critiquaient la femme du roi d’avoir aimé Joseph, mais lorsqu’elles virent elles-mêmes le jeune Joseph, elles furent toutes éblouies par sa beauté.
Voici, maintenant, le verset 32 de la sainte sourate «Joseph» :
قَالَتْ فَذَٰلِكُنَّ الَّذِي لُمْتُنَّنِي فِيهِ وَلَقَدْ رَاوَدتُّهُ عَن نَّفْسِهِ فَاسْتَعْصَمَ وَلَئِن لَّمْ يَفْعَلْ مَا آمُرُهُ لَيُسْجَنَنَّ وَلَيَكُونًا مِّنَ الصَّاغِرِينَ
Elle dit : “Voilà donc celui à propos duquel vous me blâmiez. J’ai essayé de le séduire mais il s’en défendit fermement. Or, s’il ne fait pas ce que je lui commande, il sera très certainement emprisonné et sera certes parmi les humiliés”. (12:32)
Zulikha s’était présentée comme innocente, devant son mari, pour prétendre que c’était le jeune Joseph, (béni soit-il), qui avait voulu la séduire. Cependant, devant les femmes d’Egypte, l’épouse du roi avoua qu’elle avait voulu séduire Joseph et que si ce dernier n’acceptait pas sa demande, elle le ferait emprisonner.
Il est, donc, curieux d’apprendre que la femme du roi reconnaît l’innocence de Joseph, mais qu’elle insiste, encore, sur son désir et menace Joseph de le faire emprisonner, s’il ne l’écoute pas.
Ce verset nous apprend que la pudeur et la pureté sont de si grandes vertus que même les impudiques et les éhontés l’apprécient et l’admirent.
قَالَ رَبِّ السِّجْنُ أَحَبُّ إِلَيَّ مِمَّا يَدْعُونَنِي إِلَيْهِ وَإِلَّا تَصْرِفْ عَنِّي كَيْدَهُنَّ أَصْبُ إِلَيْهِنَّ وَأَكُن مِّنَ الْجَاهِلِينَ
Joseph dit : "Ô mon Seigneur, la prison m’est préférable à ce à quoi elles m’invitent. Et si Tu n’écartes pas de moi leur ruse, je pencherai vers elles et serai du nombre des ignorants pêcheurs”. (12:33)
Joseph dit, à son tour, qu’il préférerait aller en prison que d’écouter celle qui l’invitait au péché. Et Il demande à Dieu de le protéger contre le mal, sinon il se pourrait que sa résistance se brise, tôt ou tard, devant le désir.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph », qui nous ont relaté que l’épouse du roi d’Egypte tomba amoureuse du jeune Joseph. Elle planifia un complot, pour être seule avec le vénéré Joseph, (béni soit-il), et quand elle le trouva seul, elle lui dit qu’elle était amoureuse de lui, lui faisant des avances. Le vénéré Joseph, (béni soit-il), résista à la demande illégitime de l’épouse du roi.
Zulikha se précipita vers son mari et pour cacher ses vilaines intentions, au sujet de Joseph, elle accusa Joseph de trahison, et demanda à son mari de punir sévèrement le traître. Bien que le roi ait dit à tout le monde de ne pas révéler l’histoire de Zulikha, les gens de la cour finirent par la raconter à tout le monde. Les femmes de la ville se racontaient, alors, ce qui s’était passé à la cour, en médisant de la reine qui était tombée amoureuse d’un esclave de son mari.
Pour se venger des femmes d’Egypte, Zulikha, organisa une fête et y invita beaucoup de femmes. Elle demanda au vénéré Joseph, (béni soit-il), d’apparaître devant elles, lorsqu’elles voudraient se servir de fruits, tenant leur couteaux à la main.
Lorsque le jeune Joseph entra dans la salle, les femmes coupèrent toutes leurs mains, toutes éblouies qu’elles étaient par la beauté du vénéré Joseph, (béni soit-il). En effet, l’épouse du roi voulait, ainsi, leur montrer que l’histoire qui lui était arrivée, était une épreuve qui pourrait bien se produire pour tout le monde.
Devant les femmes d’Egypte, l’épouse du roi avoua qu’elle avait voulu séduire Joseph et que si ce dernier n’acceptait pas sa demande, elle le ferait emprisonner.
Joseph dit, à son tour, qu’il préférerait aller en prison que d’écouter celle qui l’invitait au péché. Et il demanda à Dieu de le protéger contre le mal, sinon il se pourrait que sa résistance se brise, tôt ou tard, devant les désirs.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d’abord, le verset 34 de la sainte sourate «Joseph», puis nous vous en donnerons la traduction :
فَاسْتَجَابَ لَهُ رَبُّهُ فَصَرَفَ عَنْهُ كَيْدَهُنَّ إِنَّهُ هُوَ السَّمِيعُ الْعَلِيمُ
Son Seigneur exauça donc le vœu de Joseph, et éloigna de lui leur ruse. C’est Lui, vraiment, qui entend tout et qui sait tout. (12:34)
Le vénéré Joseph, (béni soit-il), souhaita, alors, aller en prison, pour être à l’abri du mal que Zulikha voulait pour lui. Le verset 34 de la sourate XII du noble Coran nous dit, alors, que Dieu exauça le vœu de Joseph et le sauva des ruses des femmes. Par conséquent, bien que la femme du roi eût voulu faire emprisonner le jeune Joseph, le verset 34 de la sourate XII nous dit, que c’était la volonté du Seigneur, pour sauver Joseph, de lui faire passer un temps en prison. Ceci dit, l’emprisonnement de Joseph fut une punition aux yeux de Zulikha, tandis que, pour Joseph, il fut une occasion de se protéger contre le mal.
Voici, maintenant, le verset 35 de la sainte sourate «Joseph» :
ثُمَّ بَدَا لَهُم مِّن بَعْدِ مَا رَأَوُا الْآيَاتِ لَيَسْجُنُنَّهُ حَتَّىٰ حِينٍ
Puis, après qu’ils eurent vu les preuves de son innocence, il leur sembla qu’ils devaient l’emprisonner pour un temps. (12:35)
Bien que le roi et les gens de la cour aient découvert eux-mêmes les signes de l’innocence du jeune Joseph, ils finirent, à la demande de l’épouse du roi, par décider de l’emprisonner, pendant un temps.
Cela nous montre comment les pouvoirs illégitimes peuvent violer même les lois qu’ils fondent eux-mêmes. Ainsi, malgré les signes évidents qui montraient l’innocence de Joseph, la cour décida de le punir, pour sa pudeur, car, ainsi, le roi voulait camoufler l’impudeur de son épouse et l’innocenter aux yeux des Egyptiens.
وَدَخَلَ مَعَهُ السِّجْنَ فَتَيَانِ قَالَ أَحَدُهُمَا إِنِّي أَرَانِي أَعْصِرُ خَمْرًا وَقَالَ الْآخَرُ إِنِّي أَرَانِي أَحْمِلُ فَوْقَ رَأْسِي خُبْزًا تَأْكُلُ الطَّيْرُ مِنْهُ نَبِّئْنَا بِتَأْوِيلِهِ إِنَّا نَرَاكَ مِنَ الْمُحْسِنِينَ
Deux valets entrèrent avec lui en prison. L’un d’eux dit : “Je me voyais en rêve pressant du raisin pour en faire du vin…” Et l’autre dit : “Et moi, je me voyais portant sur ma tête du pain dont les oiseaux mangeaient. Apprends-nous l’interprétation de nos rêves, nous te voyons au nombre des bienfaisants”. (12:36)
Ce verset nous apprend qu’en prison, deux valets de la cour, qui furent emprisonnés, en même temps que Joseph, lui demandèrent d’interpréter leurs rêves étranges : l’un s’était vu, dans son rêve, presser du raisin, pour faire du vin, tandis que l’autre se voyait porter du pain sur sa tête, alors que les oiseaux en mangeaient.
En effet, très tôt, les prisonniers avaient tous compris que le jeune Joseph était un jeune homme pur et bienfaisant qui gagnait, aussitôt, la confiance de son entourage ; d’autant plus que cet épisode en prison fut, pour le vénéré Joseph, (béni soit-il), une occasion d’appeler les gens à adorer Dieu le Très-haut.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph», qui nous ont relaté que, pour se venger des médisances des femmes d’Egypte, l’épouse du roi, Zulikha, organisa une fête et y invita beaucoup de femmes. Elle demanda au vénéré Joseph, (béni soit-il), d’apparaître devant elles, lorsqu’elles voudraient se servir de fruits, leur couteaux à la main. Lorsque le jeune Joseph entra dans la salle, les femmes se coupèrent toutes leurs mains, toutes éblouies qu’elles étaient par la beauté du vénéré Joseph, (béni soit-il).
En effet, l’épouse du roi voulait, ainsi, leur montrer que l’histoire qui lui était arrivée, était une épreuve qui peut bien se produire pour tout le monde. Devant les femmes d’Egypte, l’épouse du roi avoua qu’elle avait voulu séduire Joseph et que si ce dernier n’acceptait pas sa demande, elle le ferait emprisonner.
Joseph dit, à son tour, qu’il préférerait aller en prison que d’écouter celle qui l’invitait au péché. Et il demanda à Dieu de le protéger contre le mal, sinon il se serait pu que sa résistance se brise, tôt ou tard, devant les désirs.
Bien que le roi et les gens de la cour aient découvert eux-mêmes les signes de l’innocence du jeune Joseph, ils finirent, à la demande de l’épouse du roi, par décider de l’emprisonner, pendant un temps.
En prison, deux valets de la cour, qui furent emprisonnés en même temps que Joseph, lui demandèrent d’interpréter leurs rêves étranges : l’un s’était vu, dans son rêve, presser du raisin, pour faire du vin, tandis que l’autre se voyait porter du pain sur sa tête, alors que les oiseaux en mangeaient.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d’abord, le verset 37 de la sainte sourate «Joseph», puis, nous vous en donnerons la traduction :
قَالَ لَا يَأْتِيكُمَا طَعَامٌ تُرْزَقَانِهِ إِلَّا نَبَّأْتُكُمَا بِتَأْوِيلِهِ قَبْلَ أَن يَأْتِيَكُمَا ذَٰلِكُمَا مِمَّا عَلَّمَنِي رَبِّي إِنِّي تَرَكْتُ مِلَّةَ قَوْمٍ لَّا يُؤْمِنُونَ بِاللَّـهِ وَهُم بِالْآخِرَةِ هُمْ كَافِرُونَ
“La nourriture qui vous est attribuée ne vous parviendra point, dit Joseph, que je ne vous aie avisés de son interprétation de vos rêves avant qu’elle ne vous arrive. Cela fait partie de ce que mon Seigneur m’a enseigné. Certes, j’ai abandonné la religion d’un peuple qui ne croit pas en Allah et qui nie la vie future. (12:37)
Le vénéré Joseph, (béni soit-il), leur dit qu’il a, grâce à la volonté du Seigneur, le pouvoir d’interpréter leurs rêves. Il leur confia, ensuite, qu’il ne croyait pas en la religion d’un peuple qui n’adorait pas le Dieu unique et qui niait la vie éternelle, dans l’au-delà.
En effet, le vénéré Joseph savait bien que ces deux prisonniers faisaient partie de ce peuple de mécréants, mais pour les encourager à croire en Dieu unique, il s’abstint de s’adresser, directement, à eux, pour dire qu’ils étaient, eux aussi, des mécréants. En effet, le vénéré Joseph, (béni soit-il), savait que l’interprétation de leurs rêves était une bonne occasion, pour les appeler, ensuite, à croire en Dieu unique.
Voici, maintenant, le verset 38 de la sainte sourate «Joseph» :
وَاتَّبَعْتُ مِلَّةَ آبَائِي إِبْرَاهِيمَ وَإِسْحَاقَ وَيَعْقُوبَ مَا كَانَ لَنَا أَن نُّشْرِكَ بِاللَّـهِ مِن شَيْءٍ ذَٰلِكَ مِن فَضْلِ اللَّـهِ عَلَيْنَا وَعَلَى النَّاسِ وَلَـٰكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يَشْكُرُونَ
Et j’ai suivi la religion de mes ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob. Il ne nous convient pas d’associer à Allah quoi que ce soit. Ceci est une grâce d’Allah sur nous et sur tout le monde ; mais la plupart des gens ne sont pas reconnaissants. (12:38)
Après avoir dit qu’il ne croyait pas en la religion des mécréants, le vénéré Joseph, (béni soit-il), leur dit qu’il suivait la religion de ses ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob, qui n’associaient à Dieu aucune fausse divinité. Le vénéré Joseph ajouta que les vrais croyants étaient toujours reconnaissants envers le Créateur.
يَا صَاحِبَيِ السِّجْنِ أَأَرْبَابٌ مُّتَفَرِّقُونَ خَيْرٌ أَمِ اللَّـهُ الْوَاحِدُ الْقَهَّارُ
O mes deux compagnons de prison ! Qui est le meilleur : des Seigneurs éparpillés ou Allah, l’Unique, le Dominateur suprême ? (12:39)
مَا تَعْبُدُونَ مِن دُونِهِ إِلَّا أَسْمَاءً سَمَّيْتُمُوهَا أَنتُمْ وَآبَاؤُكُم مَّا أَنزَلَ اللَّـهُ بِهَا مِن سُلْطَانٍ إِنِ الْحُكْمُ إِلَّا لِلَّـهِ أَمَرَ أَلَّا تَعْبُدُوا إِلَّا إِيَّاهُ ذَٰلِكَ الدِّينُ الْقَيِّمُ وَلَـٰكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يَعْلَمُونَ
Vous n’adorez, en dehors de Lui, que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres, et à l’appui desquels Allah n’a fait descendre aucune preuve. Le pouvoir n’appartient qu’à Dieu. Il vous a commandé de n’adorer que Lui. Telle est la religion droite ; mais la plupart des gens ne savent pas. (12:40)
Le vénéré Joseph, (béni soit-il), appela, ensuite, ses interlocuteurs à comparer eux-mêmes le Dieu unique avec les fausses divinités que les gens inventaient, pour les associer au Seigneur. Or, le vrai pouvoir n’appartient qu’à Dieu unique, le Créateur de l’univers et le dominateur suprême. Mais la plupart des gens ne réfléchissent pas.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté que, devant les femmes d’Egypte, l’épouse du roi avoua qu’elle avait voulu séduire Joseph et que si ce dernier n’acceptait pas sa demande, elle le ferait emprisonner. Joseph dit, à son tour, qu’il préférerait aller en prison, au lieu d’écouter celle qui l’invitait au péché. Et il demande à Dieu de le protéger contre le mal, sinon il se pouvait que sa résistance s’affaiblisse, tôt ou tard, devant le désir. Bien que le roi et les gens de la cour aient découvert eux-mêmes les signes de l’innocence du jeune Joseph, ils finirent, à la demande de l’épouse du roi, par décider de l’emprisonner, pendant un temps. En prison, deux valets de la cour qui furent emprisonnés en même temps que Joseph lui demandèrent d’interpréter leurs rêves étranges : l’un s’était vu, dans son rêve, en train de presser du raisin, pour faire du vin, tandis que l’autre se voyait porter du pain sur sa tête que les oiseaux picoraient.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d’abord le verset 41 de la sainte sourate «Joseph», puis, nous vous en donnerons la traduction :
يَا صَاحِبَيِ السِّجْنِ أَمَّا أَحَدُكُمَا فَيَسْقِي رَبَّهُ خَمْرًا وَأَمَّا الْآخَرُ فَيُصْلَبُ فَتَأْكُلُ الطَّيْرُ مِن رَّأْسِهِ قُضِيَ الْأَمْرُ الَّذِي فِيهِ تَسْتَفْتِيَانِ
« O mes deux compagnons de prison, dit Joseph ! L’un de vous donnera du vin à boire à son maître, c’est à-dire qu’il sera libéré de la prison. Quant à l’autre, il sera crucifié, et les oiseaux mangeront de sa tête. L’affaire sur laquelle vous me consultez est, déjà, décidée. » (12:41)
Quand les deux compagnons de prison du vénéré Joseph, (béni soit-il), lui demandèrent d’interpréter leur rêve, le vénéré Joseph les écouta, attentivement, puis, grâce au pouvoir miraculeux que le Seigneur lui avait accordé, il interpréta leur rêve.
Au premier prisonnier, le vénéré Joseph, (béni soit-il), donna la bonne nouvelle de sa libération, tandis qu’au deuxième, il lui annonça la triste nouvelle de sa condamnation à mort.
Puis, le vénéré Joseph, (béni soit-il), leur dit que ce qu’il avait vu, dans leurs rêves, était la pure vérité qui se réaliserait, bientôt. En effet, cela nous apprend que, même les non croyants peuvent voir, dans leur rêve, des choses vraies et véridiques.
Dans le verset 41 de la sainte sourate «Joseph», le noble Coran nous apprend, donc, qu’il y a parmi les rêves, certains qui présagent la vérité qui se réalisera dans l’avenir. Par conséquent, la personne qui est apte à interpréter un rêve, pourra dégager la vérité qui est exprimée, dans un rêve véridique. En outre, ce verset nous dit que les prophètes et les vrais serviteurs de Dieu Tout-Puissant n’interprètent pas les rêves, d’après leur science personnelle, mais, grâce au pouvoir qui leur est délégué.
Voici, maintenant, le verset 42 de la sourate XII du noble Coran :
وَقَالَ لِلَّذِي ظَنَّ أَنَّهُ نَاجٍ مِّنْهُمَا اذْكُرْنِي عِندَ رَبِّكَ فَأَنسَاهُ الشَّيْطَانُ ذِكْرَ رَبِّهِ فَلَبِثَ فِي السِّجْنِ بِضْعَ سِنِينَ
Et il dit à celui des deux dont il pensait qu’il serait délivré : “Parle de moi auprès de ton maître”. Mais le Diable fit qu’il oublia de rappeler le cas de Joseph à son maître. Joseph resta, donc, en prison quelques années. (12:42)
Quand les présages du vénéré Joseph, (béni soit-il), se réalisèrent, l’un des deux prisonniers fut exécuté et l’autre fut libéré. Avant la libération de celui-ci, le vénéré Joseph, (béni soit-il), lui demanda de parler de son cas au roi d’Egypte. En effet, le vénéré Joseph était emprisonné depuis longtemps, et il espérait que le roi accepterait de le libérer, compte tenu de son innocence, dans l’histoire de Zulikha. Mais le verset 42 de la sainte sourate «Joseph» nous dit que le diable fit que le prisonnier libéré oublie la demande de Joseph, après sa libération. Par conséquent, Joseph resta, pendant sept ans, en prison.
Il est intéressant de voir que, dans le verset 42 de la sourate XII, le noble Coran nous dit que l’oubli est l’œuvre du diable. Les gens qui ne croient pas en Dieu se soumettent aux tentations sataniques, et le diable s’empare même de leur mémoire.
Ce verset nous apprend, aussi, qu’il est naturel de demander aux autres de prouver notre innocence, mais qu’en fin de compte, le croyant doit, avant tout, se confier au Seigneur.
Voici, enfin, le verset 43 de la sainte sourate «Joseph» :
وَقَالَ الْمَلِكُ إِنِّي أَرَىٰ سَبْعَ بَقَرَاتٍ سِمَانٍ يَأْكُلُهُنَّ سَبْعٌ عِجَافٌ وَسَبْعَ سُنبُلَاتٍ خُضْرٍ وَأُخَرَ يَابِسَاتٍ يَا أَيُّهَا الْمَلَأُ أَفْتُونِي فِي رُؤْيَايَ إِن كُنتُمْ لِلرُّؤْيَا تَعْبُرُونَ
Et le roi dit : “Et vérité, je voyais en rêve sept vaches grasses mangées par sept maigres ; et sept épis verts, et autant d’autres, secs. O conseil de notables, donnez-moi une explication de ma vision, si vous savez interpréter le rêve”. (12:43)
Le vénéré Joseph, (béni soit-il), resta seul, en prison, pendant près de sept ans. Il vit comment le roi d’Egypte, qui avait l’intention de le libérer de prison, après quelque temps, l’avait complètement oublié. Pourtant, le vénéré Joseph, (béni soit-il), ne perdit pas sa confiance en Dieu Tout-Puissant. Le verset 43 de la sainte sourate «Joseph» nous relate qu’un jour le roi d’Egypte vit, dans son rêve, une chose étrange qui lui tarauda l’esprit, pendant plusieurs jours. Il ne comprenait pas la signification de ce rêve ; c’est pourquoi il décida de réunir ses conseillers, afin de leur raconter son rêve et leur demander s’ils pouvaient l’interpréter. Dans son rêve, le roi avait vu sept grosses vaches mangées par sept vaches maigres, et sept épis verts et sept épis secs. Depuis le début de l’histoire du vénéré Joseph, (béni soit-il), il s’agit du quatrième rêve des personnages différents de cette histoire : la première fois, le vénéré Joseph avait vu, dans son rêve, que le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant lui. Ensuite, le Coran nous a évoqué les deux rêves des deux compagnons de prison du vénéré Joseph. Et le dernier, c’est ce rêve étrange du roi d’Egypte.
En effet, dans l’histoire de Joseph, (béni soit-il), le noble Coran semble vouloir insister sur l’importance des rêves véridiques. Cependant, dans ces rêves, la vérité est souvent exprimée, à travers des signes secrets et des symboles. Il faudra, donc, qu’une personne apte à les déchiffrer interprète les rêves.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté qu’en prison, deux valets de la cour, qui avaient été emprisonnés en même temps que Joseph, lui demandèrent d’interpréter leurs rêves étranges : l’un s’était vu, dans son rêve, presser du raisin, pour faire du vin, tandis que l’autre se voyait porter du pain sur sa tête que les oiseaux picoraient. Le vénéré Joseph les écouta, attentivement, puis, grâce au pouvoir miraculeux que le Seigneur lui avait accordé, il interpréta leur rêve. Au premier prisonnier, le vénéré Joseph, (béni soit-il), donna la bonne nouvelle de sa libération, tandis qu’au deuxième, il annonça la triste nouvelle de sa condamnation à mort. Quand les présages du vénéré Joseph, (béni soit-il), se réalisèrent, l’un des deux prisonniers fut exécuté et l’autre fut libéré. Avant la libération de celui-ci, le vénéré Joseph, (béni soit-il), lui demanda de parler de son cas au roi d’Egypte. En effet, le vénéré Joseph était emprisonné depuis longtemps, et il espérait que le roi accepterait de le libérer, compte tenu de son innocence, dans l’histoire de Zulikha.
Mais le diable fit que le prisonnier libéré oublie la demande de Joseph, après sa libération. Par conséquent, Joseph resta, pendant sept ans, en prison. Pourtant, le vénéré Joseph, (béni soit-il), ne perdit pas sa confiance en Dieu Tout-Puissant. Un jour, le roi d’Egypte vit, dans son rêve, une chose étrange. Il ne comprenait pas la signification de ce rêve ; c’est pourquoi, il décida de réunir ses conseillers, afin de leur raconter son rêve et leur demander de l’interpréter. Dans son rêve, le roi avait vu sept grosses vaches mangées par sept vaches maigres, et sept épis verts et sept épis secs. Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d’abord, les versets 44 et 45 de la sainte sourate «Joseph», puis, nous vous en donnerons la traduction :
قَالُوا أَضْغَاثُ أَحْلَامٍ وَمَا نَحْنُ بِتَأْوِيلِ الْأَحْلَامِ بِعَالِمِينَ
Les conseillers dirent : “C’est un amas de rêves ! Et nous ne savons pas interpréter les rêves ! (12:44)
وَقَالَ الَّذِي نَجَا مِنْهُمَا وَادَّكَرَ بَعْدَ أُمَّةٍ أَنَا أُنَبِّئُكُم بِتَأْوِيلِهِ فَأَرْسِلُونِ
” Or, celui des deux anciens prisonniers qui avait été délivré et qui, après quelque temps se rappela, dit : “Je vous en donnerai l’interprétation. Envoyez-moi donc auprès du jeune prisonnier”. (12:45)
Les gens de la cour dirent au roi qu’ils étaient incapables d’interpréter son rêve, estimant que le rêve qu’il leur avait raconté n’était pas un rêve véridique. Mais l’un des deux anciens prisonniers était là. Il se souvint, soudain, de Joseph et de l’interprétation qu’il avait faite de son rêve et de celui de l’autre prisonnier qui avait été, finalement, condamné à mort.
Il s’adressa, alors, au roi, pour lui dire qu’il connaissait quelqu’un qui serait capable d’interpréter son rêve. Il demanda, donc, de lui permettre d’aller rencontrer un jeune homme dans la prison.
Voici, maintenant, les versets 46 et 47 de la sainte sourate «Joseph» :
يُوسُفُ أَيُّهَا الصِّدِّيقُ أَفْتِنَا فِي سَبْعِ بَقَرَاتٍ سِمَانٍ يَأْكُلُهُنَّ سَبْعٌ عِجَافٌ وَسَبْعِ سُنبُلَاتٍ خُضْرٍ وَأُخَرَ يَابِسَاتٍ لَّعَلِّي أَرْجِعُ إِلَى النَّاسِ لَعَلَّهُمْ يَعْلَمُونَ
“Il alla en prison et trouva Joseph à qui il dit : O toi, Joseph, le véridique ! Eclaire-nous au sujet de sept vaches grasses que mangent sept très maigres, et sept épis verts et autant d’autres, secs, afin que je retourne aux gens et qu’ils sachent l’interprétation exacte du rêve”. (12:46)
قَالَ تَزْرَعُونَ سَبْعَ سِنِينَ دَأَبًا فَمَا حَصَدتُّمْ فَذَرُوهُ فِي سُنبُلِهِ إِلَّا قَلِيلًا مِّمَّا تَأْكُلُونَ
Alors Joseph dit : “Vous sèmerez pendant sept années consécutives. Tout ce que vous aurez moissonné, laissez-le en épi, sauf le peu que vous consommerez. (12:47)
Les versets 46 et 47 nous relate la conversation entre l’ancien prisonnier et le vénéré Joseph, (béni soit-il), en prison. Le premier raconte à Joseph le rêve étrange du roi d’Egypte et le second lui donne son interprétation exacte. En effet, Joseph fit preuve ici d’une grande générosité. Il se souvint du fait que cette même personne qui lui avait promis de parler de son cas au roi d’Egypte, avait oublié sa promesse et n’avait rien fait pour le faire libérer de prison. Cependant, le vénéré Joseph, (béni soit-il), qui était un homme généreux et indulgent, accepta d’interpréter le rêve étrange qu’on lui avait raconté.
Il dit que, pendant sept années consécutives, les Egyptiens devaient consacrer toute leur énergie à la culture de leur champs, mais aussi, consommer de moins en moins, pour pouvoir emmagasiner le plus de graines possibles dans leurs silos.
Dans ces versets 46 et 47 de la sourate XII du noble Coran, le vénéré «Joseph», (béni soit-il), fut qualifié de «véridique». Dans le lexique coranique, le véridique est celui dont l’acte et la parole sont identiques.
Outre le vénéré Joseph, le qualificatif «véridique» est également utilisé pour décrire le vénéré Abraham et le vénéré Idris (bénis soient-ils). En outre, le noble prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), appelait «véridique» le vénéré Imam Ali, (béni soit-il), qu’il désigna, enfin, en tant que son successeur.
ثُمَّ يَأْتِي مِن بَعْدِ ذَٰلِكَ سَبْعٌ شِدَادٌ يَأْكُلْنَ مَا قَدَّمْتُمْ لَهُنَّ إِلَّا قَلِيلًا مِّمَّا تُحْصِنُونَ
Joseph dit : Viendront ensuite sept année de disette qui consommeront tout ce que vous aurez amassé pour elles sauf le peu que vous aurez réservé comme semence. (12:48)
ثُمَّ يَأْتِي مِن بَعْدِ ذَٰلِكَ عَامٌ فِيهِ يُغَاثُ النَّاسُ وَفِيهِ يَعْصِرُونَ
Puis, viendra après cela une année où les gens seront secourus par la pluie et iront au pressoir pour préparer leur repas.” (12:49)
Le vénéré Joseph, (béni soit-il), reprit la parole, pour ajouter qu’après sept années d’abondance, pendant lesquels, les Egyptiens devraient être économes, pour épargner le maximum de graines possible, viendrait une période dure de sécheresse et de famine qui durera sept ans. Le vénéré Joseph dit que, pendant cette période de pénurie, les Egyptiens ne récolteraient rien, qu’ils n’auraient rien à consommer que le peu de graines qu’ils auraient gardées dans leurs dépôts. Il dit, enfin, qu’après cette longue sécheresse, viendrait une année d’abondance et de pluie qui mettra fin à la famine.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relatés que Joseph resta, pendant sept ans, en prison. Pourtant, le vénéré Joseph, (béni soit-il), ne perdit pas sa confiance en Dieu Tout-Puissant. Un jour, le roi d’Egypte vit, dans son rêve, une chose étrange. Il ne comprenait pas la signification de ce rêve ; c’est pourquoi il décida de réunir ses conseillers, afin de leur raconter son rêve et de leur demander s’ils pourraient l’interpréter. Dans son rêve, le roi avait vu sept grosses vaches mangées par sept vaches maigres, et sept épis verts et sept épis secs. Les gens de la cour dirent au roi qu’ils étaient incapables d’interpréter son rêve, en estimant que le rêve qu’il leur avait raconté n’était pas un rêve véridique. Mais l’un des deux anciens prisonniers était là. Il se souvint, soudain, de Joseph, et de l’interprétation qu’il avait faite de son rêve et de celui de l’autre prisonnier, qui fut, finalement, condamné à mort.
Il s’adressa, alors, au roi, pour lui dire qu’il connaissait quelqu’un qui serait capable d’interpréter son rêve. Il demanda, donc, de lui permettre d’aller rencontrer un jeune homme, dans la prison. Il raconta à Joseph le rêve étrange du roi d’Egypte. Joseph dit que, pendant sept années consécutives, les Egyptiens devaient consacrer toute leur énergie à la culture de leurs champs, mais qu’ils devaient, aussi, consommer de moins en moins, pour pouvoir emmagasiner de plus en plus de graines, dans leurs dépôts. Le vénéré Joseph dit qu’après sept années d’abondance, pendant lesquels, les Egyptiens devraient être économes, pour épargner le maximum de graines possibles, viendrait une période dure de sécheresse et de famine, qui durera sept ans. Le vénéré Joseph dit que, pendant cette période de pénurie, les Egyptiens ne récolteraient rien, qu’ils n’auraient rien à consommer que le peu de graines qu’ils auront gardées dans leurs dépôts. Il dit, enfin, qu’après cette longue sécheresse, viendrait une année d’abondance et de pluie qui mettra fin à la famine.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, ensemble, le verset 50 de la sainte sourate «Joseph», puis, nous vous en donnerons la traduction.
وَقَالَ الْمَلِكُ ائْتُونِي بِهِ فَلَمَّا جَاءَهُ الرَّسُولُ قَالَ ارْجِعْ إِلَىٰ رَبِّكَ فَاسْأَلْهُ مَا بَالُ النِّسْوَةِ اللَّاتِي قَطَّعْنَ أَيْدِيَهُنَّ إِنَّ رَبِّي بِكَيْدِهِنَّ عَلِيمٌ
Et le roi dit : “Amenez-le moi”. Puis, lorsque l’émissaire arriva auprès de lui, Joseph dit : “Retourne auprès de ton maître et demande-lui : “Quelle était la raison qui poussa les femmes à se couper les mains ? Mon Seigneur connaît bien leur ruse”. (12:50)
Quand le roi d’Egypte demande que l’on amène, auprès de lui, le vénéré Joseph, (béni soit-il), ce dernier dit qu’il préférait, d’abord, que le roi se souvienne de son affaire, d’il y a sept ans, en rappelant l’histoire des femmes qui s’étaient coupé les mains en le voyant.
En effet, le vénéré Joseph, (béni soit-il), voulait rappeler au roi et aux gens de la cour son innocence, dans cette affaire ancienne, pour qu’ils se souviennent qu’ils l’avaient emprisonné, injustement, alors qu’ils savaient, eux-mêmes, qu’il était innocent.
La libération de Joseph n’était, donc, pas un signe de clémence, de la part du roi et de la cour, mais la réparation d’une injustice évidente. Selon les hadiths islamiques, le noble Prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), dit : «Il est étonnant de savoir que, lorsque le roi d’Egypte voulut que le vénéré Joseph interprète son rêve, ce dernier ne dit pas qu’il ne le ferait que lorsque le roi le ferait libérer de prison. Par contre, lorsque le roi décida de le libérer, après avoir interprété son rêve, Joseph dit qu’il ne sortirait pas de prison, tant que son innocence n’aurait pas été confirmée officiellement».
En effet, le verset 50 de la sourate XII et ce hadith du vénéré Prophète de l’Islam, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), nous apprennent qu’aux yeux des sages, l’honneur prime sur la liberté et le confort matériel.
Voici, maintenant, le verset 51 de la sainte sourate «Joseph» :
قَالَ مَا خَطْبُكُنَّ إِذْ رَاوَدتُّنَّ يُوسُفَ عَن نَّفْسِهِ قُلْنَ حَاشَ لِلَّـهِ مَا عَلِمْنَا عَلَيْهِ مِن سُوءٍ قَالَتِ امْرَأَتُ الْعَزِيزِ الْآنَ حَصْحَصَ الْحَقُّ أَنَا رَاوَدتُّهُ عَن نَّفْسِهِ وَإِنَّهُ لَمِنَ الصَّادِقِينَ
Alors, le roi dit aux femmes : “Qu’est-ce donc qui vous a poussées à essayer de séduire Joseph ? ” Elles dirent : “A Dieu ne plaise ! Nous ne connaissons rien de mauvais contre lui”. Et la femme d’Al-Azize dit : “Maintenant la vérité s’est manifestée. C’est moi qui ai voulu le séduire. Et c’est lui, vraiment, qui est du nombre des véridiques ! ” (12:51)
L’épouse du Pharaon, qui avait accusé le vénéré Joseph, (béni soit-il), de trahison, finit par avouer la vérité, en disant qu’elle était, elle-même, coupable, car c’était elle qui avait essayé de séduire le vénéré Joseph, (béni soit-il). En effet, c’est une tradition divine de soutenir les gens honnêtes, en raison de leur piété et leur chasteté. Les aveux de Zulikha préparèrent le terrain à la libération du vénéré Joseph, (béni soit-il), alors que son innocence fut prouvée aux yeux de tout le monde.
ذَٰلِكَ لِيَعْلَمَ أَنِّي لَمْ أَخُنْهُ بِالْغَيْبِ وَأَنَّ اللَّـهَ لَا يَهْدِي كَيْدَ الْخَائِنِينَ
«Cela afin qu’il sache que je ne l’ai pas trahi en son absence, et qu’en vérité Dieu ne guide pas la ruse des traîtres» (12:52)
Certains exégètes estiment que cette phrase est dite par la femme du Pharaon d’Egypte, tandis que, selon la plupart des exégètes du Livre saint, cette phrase serait dite par le vénéré Joseph, qui veut dire au roi qu’il ne l’avait pas trahi en son absence et qu’il était innocent. En effet, dans cette phrase, le vénéré Joseph, (béni soit-il), affirme que sa libération est un don du Seigneur, et qu’il a voulu, ainsi, faire comprendre au roi d’Egypte que c’était la volonté de Dieu qu’il soit libéré de prison.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph», qui nous ont relaté que, quand le roi d’Egypte demande que l’on amène, auprès de lui, le vénéré Joseph, (béni soit-il), il dit qu’il préférait, d’abord, que le roi se souvienne de son affaire, d’il y a sept ans, en rappelant l’histoire des femmes qui s’étaient coupé les mains en le voyant.
En effet, le vénéré Joseph, (béni soit-il), voulait rappeler au roi et aux gens de la cour son innocence, dans cette affaire ancienne, pour qu’ils se souviennent qu’ils l’avaient emprisonné, injustement, alors qu’ils savaient, eux-mêmes, qu’il était innocent. L’épouse du roi qui avait accusé le vénéré Joseph, (béni soit-il), de trahison, finit par avouer la vérité, en disant qu’elle était, elle-même, coupable, car c’était elle qui avait essayé de séduire le vénéré Joseph, (béni soit-il). En effet, c’est une tradition divine de soutenir les gens honnêtes, en raison de leur piété et de leur chasteté.
L’épouse du roi, qui avait accusé le vénéré Joseph, (béni soit-il), de trahison, finit par avouer la vérité, en disant qu’elle était, elle-même, coupable, car c’était elle qui avait essayé de séduire le vénéré Joseph, (béni soit-il). En effet, c’est une tradition divine de soutenir les gens honnêtes, en raison de leur piété et leur chasteté. Les aveux de Zulikha préparèrent le terrain à la libération du vénéré Joseph, (béni soit-il), alors que son innocence fut prouvée aux yeux de tout le monde. Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, ensemble, le verset 53 de la sainte sourate «Joseph», puis nous vous en donnerons la traduction.
وَمَا أُبَرِّئُ نَفْسِي إِنَّ النَّفْسَ لَأَمَّارَةٌ بِالسُّوءِ إِلَّا مَا رَحِمَ رَبِّي إِنَّ رَبِّي غَفُورٌ رَّحِيمٌ
Je ne m’innocente cependant pas, car l’âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, ne la préserve du péché. Mon Seigneur est certes Pardonneur et très Miséricordieux”. (12:53)
Dans le verset 53 de la sourate XII du noble Coran, le vénéré Joseph, (béni soit-il), dit au roi d’Egypte, que malgré le fait que son innocence ait été prouvé par les faits et par les aveux de l’épouse du roi, Zulikha, il ne prétendait pas, vraiment, à faire reconnaître son innocence, car en réalité, l’esprit de l’homme est très voué à se pencher du côté du mal, à moins que Dieu ne soutienne les humains et qu’Il les protège contre le mal et le péché, car Dieu est Miséricordieux et Pardonneur.
En effet, dans ce verset, le noble Coran souligne le rôle et la puissance des instincts, dans la vie des êtres humains.
Si un individu se soumet à ses instincts bestiaux, son comportement ne se soumettra plus à la raison ou aux lois sociales. Par contre, il ne cherchera qu’à satisfaire à ses besoins instinctifs et à ses désirs.
D’après le verset 53 de la sainte sourate «Joseph», la seule force qui pourrait sauver l’homme et le ramener sur chemin de la raison et de la piété, c’est la clémence et le pardon de Dieu.
Voici, maintenant, le verset 54 de la sainte sourate «Joseph» :
وَقَالَ الْمَلِكُ ائْتُونِي بِهِ أَسْتَخْلِصْهُ لِنَفْسِي فَلَمَّا كَلَّمَهُ قَالَ إِنَّكَ الْيَوْمَ لَدَيْنَا مَكِينٌ أَمِينٌ
Et le roi dit : “Amenez-le moi : je me le réserve pour moi-même”. Et lorsqu’il lui eut parlé, il dit : “Tu es dès aujourd’hui prés de nous, en une position d’autorité et de confiance”. (12:54)
Le roi d’Egypte finit par donner l’ordre de la libération du vénéré Joseph, (béni soit-il). En outre, il parla, longuement, avec Joseph, et quand il vit sa sagesse et sa clairvoyance, il le nomma son conseiller spécial. Joseph devint une personne de confiance du roi qui lui donna une autorité sur les gens de la cour. Très vite, le roi d’Egypte se rendit compte des vertus du vénéré Joseph, (béni soit-il), et il décida de lui confier un poste plus important.
قَالَ اجْعَلْنِي عَلَىٰ خَزَائِنِ الْأَرْضِ إِنِّي حَفِيظٌ عَلِيمٌ
Et Joseph dit : “Assigne-moi les dépôts du territoire : je suis bon gardien et connaisseur”. (12:55)
Lorsque Joseph apprit que le roi d’Egypte voulait lui donner un poste plus important, il lui proposa de lui confier la responsabilité des trésors et des dépôts de la cour, car il était un homme de confiance et un gardien sage. En effet, d’après le rêve que le roi avait vu, le vénéré Joseph, (béni soit-il), savait bien qu’il fallait bien préparer le pays d’Egypte, pour une longue période de sécheresse, qui durerait, pendant sept ans. Par conséquent, les Egyptiens devaient, avant la venue de la sécheresse, économiser leurs nourritures, pendant sept ans, pour pouvoir en bénéficier, pendant les années de sécheresse.
En effet, le vénéré Joseph, (béni soit-il), savait qu’il se chargeait d’une très grande responsabilité. Il ne voulait pas avoir ce poste, pour profiter de ses avantages matériels, mais pour sauver la population, pendant la période de grande sécheresse.
Selon les récits historiques, après la fin de la période de grande sécheresse, le vénéré Joseph, (béni soit-il), dit au roi qu’il voulait démissionner de son poste et remettre toutes ses responsabilités au roi, en lui demandant de se comporter avec justice avec son peuple.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté que, quand le roi d’Egypte demande que l’on amène, auprès de lui, le vénéré Joseph, (béni soit-il), Joseph dit qu’il préfèrerait, d’abord, que le roi se souvienne de son affaire, d’il y a sept ans, en rappelant l’histoire des femmes qui s’étaient coupé les mains en le voyant. En effet, le vénéré Joseph, (béni soit-il), voulait rappeler au roi et aux gens de la cour son innocence, dans cette affaire ancienne, pour qu’ils se souviennent qu’ils l’avaient emprisonné, injustement, alors qu’ils savaient eux-mêmes qu’il était innocent. Les aveux de Zulikha préparèrent le terrain à la libération du vénéré Joseph, (béni soit-il), et c’est ainsi que son innocence fut prouvée aux yeux de tout le monde. L’épouse du roi, qui avait accusé le vénéré Joseph, (béni soit-il), de trahison, finit par avouer la vérité, en disant qu’elle était, elle-même, coupable, car c’était elle qui avait essayé de séduire le vénéré Joseph, (béni soit-il).
Le roi d’Egypte finit par donner l’ordre de la libération du vénéré Joseph, (béni soit-il). En outre, il parla, longuement, avec Joseph et quand il constata sa sagesse et sa clairvoyance, il le nomma, en tant que son conseiller spécial. Joseph devint une personne de confiance du roi qui lui donna une autorité sur les gens de la cour. Très vite, le roi d’Egypte se familiarisa avec les vertus du vénéré Joseph, (béni soit-il), et il décida de confier un poste plus important à Joseph.
Lorsque Joseph apprit que le roi d’Egypte voulait lui donner un poste plus important, il lui proposa de lui confier la responsabilité du trésor et des dépôts de la cour, car il était un homme de confiance et un gardien avisé. En effet, d’après le rêve que le roi avait vu, le vénéré Joseph, (béni soit-il), savait bien qu’il fallait bien préparer le pays d’Egypte à une longue période de sécheresse, qui durerait sept ans. Par conséquent, les Egyptiens devaient, avant la venue de la sécheresse, économiser leurs nourritures, pendant sept ans, pour pouvoir en profiter, pendant les temps de sécheresse.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons ensemble, les versets 56 et 57 de la sainte sourate «Joseph», puis nous vous en donnerons la traduction.
وَكَذَٰلِكَ مَكَّنَّا لِيُوسُفَ فِي الْأَرْضِ يَتَبَوَّأُ مِنْهَا حَيْثُ يَشَاءُ نُصِيبُ بِرَحْمَتِنَا مَن نَّشَاءُ وَلَا نُضِيعُ أَجْرَ الْمُحْسِنِينَ
Ainsi avons-nous affermi l’autorité de Joseph dans ce territoire et il s’y installait là où il le voulait. Nous touchons de Notre miséricorde qui Nous voulons et ne faisons pas perdre aux hommes de bien le mérite de leurs œuvres. (12:56)
وَلَأَجْرُ الْآخِرَةِ خَيْرٌ لِّلَّذِينَ آمَنُوا وَكَانُوا يَتَّقُونَ
Et la récompense de l’au-delà est meilleure pour ceux qui ont cru et ont pratiqué la piété. (12:57)
Les versets 56 et 57 de la sourate XII du noble Coran nous disent que ce n'était pas le roi d'Egypte qui fit étendre l'autorité de Joseph, dans son pays, mais qu'il s'agissait, en réalité, de la volonté de Dieu, le Très-haut, d'accorder à Son messager cette place élevée, pour récompenser, ainsi, la bonté et les vertus du vénéré Joseph, (béni soit-il).
Ces versets soulignent que c'est une tradition de Dieu d'accorder Sa miséricorde, à qui Il veut, et de ne pas leur faire perdre le mérite de leurs bonnes oeuvres.
Il faut, pourtant, souligner qu'il vaut mieux que la bonté et les services rendus à ses semblables soient renforcés par la foi en Dieu, pour être récompensés, par le Seigneur, non seulement, dans ce monde, mais aussi, dans l'au-delà.
Voici, maintenant, le verset 58 de la sainte sourate "Joseph" :
وَجَاءَ إِخْوَةُ يُوسُفَ فَدَخَلُوا عَلَيْهِ فَعَرَفَهُمْ وَهُمْ لَهُ مُنكِرُونَ
Et les frères de Joseph vinrent et entrèrent auprès de lui. Il les reconnut, mais eux ne le reconnurent pas. (12:58)
Comme le vénéré Joseph, (béni soit-il), l'avait présagé, l'Egypte connut une période d'abondance qui dura sept ans. Mais après cette période, arrivèrent les sept années de sécheresse que Joseph avait prévues.
La sécheresse ne se limita pas, seulement, à l'Egypte, et elle s’étendit, aussi, à la Palestine.
Alors, le vénéré Jacob, (béni soit-il), décida, un jour, d'envoyer ses fils, en Egypte, pour y chercher de la nourriture. Les Egyptiens leur dirent d'aller demander de l'aide, auprès du responsable du trésor et des dépôts du roi, qui était, en fait, leur frère Joseph. Les frères vinrent, auprès de Joseph, mais ils ne reconnurent pas leur frère. En réalité, ils pensaient que Joseph était mort, il y a très longtemps, dans le désert. Ils exposèrent, alors, leur demande à Joseph et lui demandèrent de leur fournir de la nourriture. Dans cette situation, le vénéré Joseph, (béni soit-il), préféra ne pas se présenter à ses frères. Il donna l'ordre à ses hommes de leur donner la même portion de nourriture qu'aux autres gens.
Voici, enfin, les versets 59 et 60 de la sourate XII du noble Coran :
وَلَمَّا جَهَّزَهُم بِجَهَازِهِمْ قَالَ ائْتُونِي بِأَخٍ لَّكُم مِّنْ أَبِيكُمْ أَلَا تَرَوْنَ أَنِّي أُوفِي الْكَيْلَ وَأَنَا خَيْرُ الْمُنزِلِينَ
Et quand Joseph leur eut fourni leur provision, il dit : “Amenez-moi un frère que vous avez de votre père. Ne voyez-vous pas que je donne la pleine mesure et que je suis le meilleur des hôtes ? (12:59)
فَإِن لَّمْ تَأْتُونِي بِهِ فَلَا كَيْلَ لَكُمْ عِندِي وَلَا تَقْرَبُونِ
Et si vous ne me l’amenez pas, alors il n’y aura plus de provision pour vous, chez moi ; et vous ne m’approcherez plus”. (12:60)
Selon les récits historiques, lorsque les hommes de Joseph distribuaient de la nourriture entre les frères de Joseph, ces derniers dirent qu'ils avaient un autre frère qui était resté chez eux, pour s'occuper de leur vieux père. Ils demandèrent, donc, que les Egyptiens leur donnent, aussi, des provisions pour leur jeune frère.
Quand le vénéré Joseph, (béni soit-il), l'apprit, il dit à ses frères qu'il leur donnerait la provision de leur père et de leur jeune frère, tout en leur demandant de revenir, auprès de lui, la prochaine fois, avec leur jeune frère, sinon, il ne leur donnerait plus de nourriture.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté que le roi d’Egypte finit par donner l’ordre de la libération du vénéré Joseph, (béni soit-il). En outre, il parla, longuement, avec Joseph, et quand il constata sa sagesse et sa clairvoyance, il le nomma en tant que son conseiller spécial. Très vite, le roi d’Egypte se familiarisa avec les vertus du vénéré Joseph, (béni soit-il), et il décida de lui confier un poste plus important.
Lorsque Joseph apprit que le roi d’Egypte voulait lui donner un poste plus important, il lui proposa de lui confier la responsabilité du trésor et des dépôts de la cour, car il était un homme de confiance et un gardien avisé. En effet, d’après le rêve que le roi avait vu, le vénéré Joseph, (béni soit-il), savait bien qu’il fallait bien préparer le pays d’Egypte à une longue période de sécheresse qui durerait sept ans. Comme le vénéré Joseph, (béni soit-il), l'avait présagé, l'Egypte connut une période d'abondance qui dura sept ans. Mais après cette période, arrivèrent les sept années de sécheresse que Joseph avait prévues.
La sécheresse ne se limita pas, seulement, à l'Egypte, et elle s’étendit, aussi, à la Palestine. Le vénéré Jacob, (béni soit-il), décida, donc, un jour, d'envoyer ses fils, en Egypte, pour y chercher de la nourriture. Les Egyptiens leur dirent d'aller demander de l'aide au responsable du trésor et des dépôts du roi, qui était, en fait, leur frère Joseph. Les frères vinrent, auprès de Joseph, mais ils ne le reconnurent pas. En réalité, ils pensaient que Joseph était mort, il y a très longtemps, dans le désert. Ils exposèrent, alors, leur demande à Joseph et lui demandèrent de leur fournir de la nourriture. Dans cette situation, le vénéré Joseph, (béni soit-il), préféra ne pas se présenter à ses frères. Il donna l'ordre à ses hommes de leur donner la même portion de nourriture qu'aux autres gens. Selon les récits historiques, lorsque les hommes de Joseph distribuaient de la nourriture entre les frères de Joseph, ces derniers dirent qu'ils avaient un autre frère qui était resté chez eux, pour s'occuper de leur vieux père. Ils demandèrent, donc, que les Egyptiens leur donnent, aussi, des provisions pour leur jeune frère.
Quand le vénéré Joseph, (béni soit-il), l'apprit, il dit à ses frères qu'il leur donnerait les provisions de leur père et de leur jeune frère, tout en leur demandant de revenir, auprès de lui, avec leur jeune frère, la prochaine fois, sinon il ne leur donnerait plus de nourriture.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons ensemble, le verset 61 de la sainte sourate «Joseph», puis, nous vous en donnerons la traduction.
قَالُوا سَنُرَاوِدُ عَنْهُ أَبَاهُ وَإِنَّا لَفَاعِلُونَ
Les frères dirent : “Nous essayerons de persuader son père. Certes, nous le ferons”. (12:61)
Les frères dirent au vénéré Joseph, (béni soit-il), que la prochaine fois, ils reviendraient, en Egypte, en compagnie de leur jeune frère, mais ils dirent, aussi, qu'ils devaient en parler à leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), pour lui en demander la permission.
Mais ils savaient, en réalité, que leur père connaissait leur jalousie vis-à-vis de leur jeune frère Benyamin, comme celle qu’ils ressentaient, à l’égard de Joseph. Ils croyaient, donc, que leur père ne leur permettrait pas d'emmener Benyamin avec eux, en Egypte.
Voici, maintenant, le verset 62 de la sainte sourate "Joseph" :
وَقَالَ لِفِتْيَانِهِ اجْعَلُوا بِضَاعَتَهُمْ فِي رِحَالِهِمْ لَعَلَّهُمْ يَعْرِفُونَهَا إِذَا انقَلَبُوا إِلَىٰ أَهْلِهِمْ لَعَلَّهُمْ يَرْجِعُونَ
Et Joseph dit à Ses serviteurs : “Remettez leurs marchandises dans leurs sacs : peut-être les reconnaîtront-ils quand ils seront de retour vers leur famille et peut-être qu’ils reviendront”. (12:62)
Pour persuader ses frères de revenir, en Egypte, le vénéré Joseph, (béni soit-il), dit à ses hommes de remettre, discrètement, les marchandises que les frères avaient données aux Egyptiens, en échange de la nourriture, dans leurs sacs. Joseph espérait qu'en retrouvant leurs marchandises, dans leurs sacs, les frères reviendraient en Egypte, en y amenant Benyamin.
فَلَمَّا رَجَعُوا إِلَىٰ أَبِيهِمْ قَالُوا يَا أَبَانَا مُنِعَ مِنَّا الْكَيْلُ فَأَرْسِلْ مَعَنَا أَخَانَا نَكْتَلْ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ
Et lorsqu’ils revinrent à leur père, ils dirent : “ô notre père, il nous sera refusé à l’avenir de nous ravitailler en grain. Envoie donc avec nous notre frère, afin que nous obtenions des provisions. Nous le surveillerons bien”. (12:63)
قَالَ هَلْ آمَنُكُمْ عَلَيْهِ إِلَّا كَمَا أَمِنتُكُمْ عَلَىٰ أَخِيهِ مِن قَبْلُ فَاللَّـهُ خَيْرٌ حَافِظًا وَهُوَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ
Jacob dit : “Vais-je vous le confier comme, auparavant, je vous ai confié son frère ? Mais Dieu est le meilleur gardien, et Il est Le plus Miséricordieux des miséricordieux ! ” (12:64)
Quand les frères rentrèrent, auprès de leur père, ils lui racontèrent ce qui s'était passé, en Egypte, et ils lui demandèrent de leur permettre d'emmener Benyamin, avec eux, la prochaine fois, pour pouvoir obtenir des provisions.
Comme ils l'avaient, déjà, prévu, le vénéré Jacob, (béni soit-il), leur dit qu'il craignait de confier son jeune fils à ses frères, en se souvenant de ce que les frères jaloux avaient fait de Joseph.
Pourtant, le vénéré Jacob savait que, pour sauver son peuple et sa famille, il devait accepter le départ de Benyamin. Il s’en remit, alors, à Dieu et à Sa miséricorde, et accepta que ses fils emmènent Benyamin, en Egypte.
Voici, enfin, le verset 65 de la sourate XII du noble Coran :
وَلَمَّا فَتَحُوا مَتَاعَهُمْ وَجَدُوا بِضَاعَتَهُمْ رُدَّتْ إِلَيْهِمْ قَالُوا يَا أَبَانَا مَا نَبْغِي هَـٰذِهِ بِضَاعَتُنَا رُدَّتْ إِلَيْنَا وَنَمِيرُ أَهْلَنَا وَنَحْفَظُ أَخَانَا وَنَزْدَادُ كَيْلَ بَعِيرٍ ذَٰلِكَ كَيْلٌ يَسِيرٌ
Et lorsqu’ils ouvrirent leurs bagages, ils trouvèrent qu’on leur avait rendu leurs marchandises. Ils dirent : "Ô notre père. Que désirons-nous de plus ? Voici que nos marchandises nous ont été rendues. Et ainsi nous approvisionnerons notre famille, nous veillerons à la sécurité de notre frère et nous nous ajouterons la charge d’un chameau et c’est une charge facile”. (12:65)
Quand les frères ouvrirent leurs sacs, ils y découvrirent leurs marchandises. Ils apprirent, donc, que les Egyptiens les leur avaient rendues, ce qui leur avait permis d'obtenir, gratuitement, les provisions.
Ils le dirent au vénéré Jacob, (béni soit-il), pour le persuader de leur permettre de repartir, pour l'Egypte, avec Benyamin.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph», qui nous ont relaté que le vénéré Joseph, (béni soit-il), dit à ses frères qu'il leur donnerait des provisions, pour leur père et leur jeune frère, à la condition qu’ils reviennent, la prochaine fois, auprès de lui, avec leur jeune frère, Benyamin, sinon il ne leur donnerait plus de nourriture. Ils assurèrent au vénéré Joseph, (béni soit-il), que la prochaine fois, ils reviendraient, en Egypte, en compagnie de leur jeune frère, mais ils dirent, aussi, qu'ils devaient en parler à leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), pour lui en demander la permission.
Mais ils savaient, en réalité, que leur père connaissait leur jalousie, à l’égard de leur jeune frère Benyamin, de la même façon que pour Joseph. Ils pensaient, donc, que leur père ne leur permettrait pas d'emmener Benyamin, avec eux, en Egypte. Pour persuader ses frères de revenir, en Egypte, le vénéré Joseph, (béni soit-il), dit à ses hommes de mettre, discrètement, les marchandises que les frères avaient données aux Egyptiens, en échange de la nourriture, dans leurs sacs. Joseph espérait qu'en retrouvant leurs marchandises dans leurs sacs, ses frères reviendraient, en Egypte, en y amenant Benyamin.
Quand les frères revinrent, auprès de leur père, ils lui racontèrent ce qui s'était passé en Egypte, et ils lui demandèrent de leur permettre d'emmener Benyamin, avec eux, la prochaine fois, pour pouvoir obtenir des provisions. Comme ils l'avaient, déjà, prévu, le vénéré Jacob, (béni soit-il), leur dit qu'il craignait de confier son jeune fils à ses frères, en se souvenant de ce que les frères jaloux avaient fait de Joseph. Pourtant, le vénéré Jacob savait que pour sauver son peuple et sa famille, il devait accepter le départ de Benyamin. Il s’en remit, donc, à Dieu et à Sa miséricorde, et accepta que ses fils emmènent Benyamin, en Egypte. Quand les frères ouvrirent leurs sacs, ils y découvrirent leurs marchandises. Ils apprirent, ainsi, que les Egyptiens les leur avaient rendues, ce qui leur avait permis d'obtenir, gratuitement, les provisions.
Ils le dirent au vénéré Jacob, (béni soit-il), pour le persuader de leur permettre de repartir pour l'Egypte avec Benyamin.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, ensemble, le verset 61 de la sainte sourate «Joseph», puis, nous vous en donnerons la traduction.
قَالَ لَنْ أُرْسِلَهُ مَعَكُمْ حَتَّىٰ تُؤْتُونِ مَوْثِقًا مِّنَ اللَّـهِ لَتَأْتُنَّنِي بِهِ إِلَّا أَن يُحَاطَ بِكُمْ فَلَمَّا آتَوْهُ مَوْثِقَهُمْ قَالَ اللَّـهُ عَلَىٰ مَا نَقُولُ وَكِيلٌ
Jacob dit : “Jamais je ne l’enverrai avec vous, jusqu’à ce que vous m’apportiez l’engagement formel au nom de Dieu que vous me le ramènerez à moins que vous ne soyez cernés”. Lorsqu’ils lui eurent apporté l’engagement, il dit : “Dieu est garant de ce que nous disons”. (12:66)
Ainsi, le vénéré Jacob, qui se voyait obliger de laisser ses fils emmener avec eux le jeune Benyamin, leur demanda de lui donner des engagements formels et de jurer qu'il ramèneraient Benyamin, auprès de lui.
En effet, dans l'optique coranique, dans les affaires sociales et dans la conclusion d’accords, il faut demander aux parties concernées de s'engager, formellement, en ce qui concerne l'exécution d'un accord. Même lorsqu'il s'agit d'un accord entre les membres de la même famille, il faut qu’au moins, une partie s'engage, en prêtant serment sur l'honneur.
Voici, maintenant, le verset 67 de la sainte sourate "Joseph" :
وَقَالَ يَا بَنِيَّ لَا تَدْخُلُوا مِن بَابٍ وَاحِدٍ وَادْخُلُوا مِنْ أَبْوَابٍ مُّتَفَرِّقَةٍ وَمَا أُغْنِي عَنكُم مِّنَ اللَّـهِ مِن شَيْءٍ إِنِ الْحُكْمُ إِلَّا لِلَّـهِ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ وَعَلَيْهِ فَلْيَتَوَكَّلِ الْمُتَوَكِّلُونَ
Et Jacob dit : “Ô mes fils ! Quand vous arrivez à la ville d'Egypte, n’entrez pas par une seule porte, mais entrez par portes séparées. Je ne peux cependant vous être d’aucune utilité contre la volonté de Dieu. La décision n’appartient qu’à Dieu : en Lui je place ma confiance. Et que ceux qui placent leur confiance la place en Lui”. (12:67)
Le vénéré Jacob dit à ses fils de ne pas entrer en groupe dans la ville, et de se disperser, pour ne pas attirer les soupçons. Mais il ajouta qu'en leur conseillant de prendre cette précaution, il ne voulait pas s'opposer à la volonté du Seigneur.
Ce verset coranique nous apprend que les croyants doivent toujours prendre les précautions nécessaires, dans leurs affaires, mais qu'ils doivent savoir que cela ne garantira pas la réalisation de leurs vœux, si Dieu veut pour eux un autre destin. Comme le vénéré Jacob, (béni soit-il), l'a dit à ses fils, il ne faut faire confiance qu'à Dieu et il faut se soumettre à Sa volonté.
وَلَمَّا دَخَلُوا مِنْ حَيْثُ أَمَرَهُمْ أَبُوهُم مَّا كَانَ يُغْنِي عَنْهُم مِّنَ اللَّـهِ مِن شَيْءٍ إِلَّا حَاجَةً فِي نَفْسِ يَعْقُوبَ قَضَاهَا وَإِنَّهُ لَذُو عِلْمٍ لِّمَا عَلَّمْنَاهُ وَلَـٰكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يَعْلَمُونَ
Etant entrés comme leur père leur avait commandé, cela ne leur servit à rien contre la volonté de Dieu. Ce n’était au reste qu’une précaution que Jacob avait jugé bon de leur recommander. Il avait pleine connaissance de ce que Nous lui avions enseigné. Mais la plupart des gens ne savent pas. (12:68)
Quand, les frères arrivèrent à la ville, ils se dispersèrent et y entrèrent par différentes portes. Mais comme le vénéré Jacob, (béni soit-il), l'avait prévu, cette précaution ne leur fut d’aucune utilité, et les Egyptiens finirent par les reconnaître.
Le verset 68 de la sainte sourate "Joseph" nous apprend que Dieu, le Très-haut, avait donné plein de connaissances à Ses messagers, qui les propagèrent parmi les gens, mais que la plupart de ces derniers n'en avaient pas tiré leçon.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté que le vénéré Jacob savait que pour sauver son peuple et sa famille, il devait accepter le départ de Benyamin, en Egypte, comme Joseph l'avait demandé à ses frères. Il s’en remit, donc, à Dieu et à Sa miséricorde, et accepta que ses fils emmènent Benyamin, en Egypte. Ainsi, le vénéré Jacob qui se voyait obliger de laisser ses fils emmener avec eux le jeune Benyamin, leur demanda de lui donner des engagements formels et de jurer qu'ils ramèneraient Benyamin auprès de lui. Avant que ses fils ne partent pour l'Egypte, le vénéré Jacob leur dit de ne pas entrer en groupe dans la ville, et de se disperser, pour ne pas attirer les soupçons. Mais il ajouta qu'en leur conseillant de prendre cette précaution, il ne voulait pas s'opposer à la volonté du Seigneur.
Quand, les frères arrivèrent à la ville, ils se dispersèrent et y entrèrent par différentes portes. Mais comme le vénéré Jacob, (béni soit-il), l'avait prévu, cette précaution ne fut d’aucune utilité pour eux, et les Egyptiens finirent par les reconnaître.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, ensemble, le verset 69 de la sainte sourate «Joseph», puis, nous vous en donnerons la traduction.
وَلَمَّا دَخَلُوا عَلَىٰ يُوسُفَ آوَىٰ إِلَيْهِ أَخَاهُ قَالَ إِنِّي أَنَا أَخُوكَ فَلَا تَبْتَئِسْ بِمَا كَانُوا يَعْمَلُونَ
Et quand ils furent entrés auprès de Joseph, celui-ci retînt son frère auprès de lui en disant : “Je suis ton frère. Ne te chagrine donc pas pour ce qu’ils faisaient”. (12:69)
Les hommes du vénéré Joseph, (béni soit-il), amenèrent les frères, auprès de leur maître. Quand ils arrivèrent, le vénéré Joseph parla seul à son jeune frère Benyamin, et il lui révéla qu'il était son frère. Il dit à Benyamin de n’avoir peur de rien, car ses frères ne pourraient plus lui faire de mal.
Ce verset nous apprend que le vénéré Joseph ne mentit pas à ses frères, mais qu'il avait préféré ne pas leur dire la vérité, lors de leur dernier voyage, en Egypte, de crainte qu’ils ne fassent du mal à leur jeune frère Benyamin, comme ils l'avaient fait, auparavant, pour lui. Le vénéré Joseph, (béni soit-il), qui avait révélé la vérité à son jeune frère Benyamin, lui demanda de rester, auprès de lui, en Egypte, proposition que ce dernier accepta.
Voici, maintenant, le verset 70 de la sainte sourate "Joseph" :
فَلَمَّا جَهَّزَهُم بِجَهَازِهِمْ جَعَلَ السِّقَايَةَ فِي رَحْلِ أَخِيهِ ثُمَّ أَذَّنَ مُؤَذِّنٌ أَيَّتُهَا الْعِيرُ إِنَّكُمْ لَسَارِقُونَ
Puis, quand Joseph eut fourni les provisions à ses frères, il mit une coupe dans le sac de son frère, Benyamin. Ensuite un crieur annonça : “Caravaniers ! Vous êtes des voleurs”. (12:70)
En effet, le vénéré Joseph, (béni soit-il), avait décidé de garder son jeune frère Benyamin, auprès de lui, sans que ses autres frères ne le soupçonnent. Il prépara, donc, un plan avec son frère Benyamin, pour obliger ses autres frères à revenir, en Egypte, avec leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il). Avant que les provisions ne soient remises aux frères, Joseph mit une coupe, dans le sac à provisions de Benyamin. Avant que la caravane ne parte, le vénéré Joseph, (béni soit-il), dit à ses hommes qu'une coupe manquait à la cour ; il leur demanda de fouiller les affaires des gens qui voulaient quitter la ville. Les Egyptiens trouvèrent la coupe, dans le sac de Benyamin, et ils accusèrent les frères de vol.
قَالُوا وَأَقْبَلُوا عَلَيْهِم مَّاذَا تَفْقِدُونَ
Les frères se retournèrent en disant : “Qu’avez vous perdu ? (12:71)
قَالُوا نَفْقِدُ صُوَاعَ الْمَلِكِ وَلِمَن جَاءَ بِهِ حِمْلُ بَعِيرٍ وَأَنَا بِهِ زَعِيمٌ
” les hommes répondirent : “Nous cherchons la grande coupe du roi. Et le roi a dit qu'il donnera la charge d’un chameau à qui l’apportera et qu'il en sera garant”. (12:72)
Ces deux versets nous décrivent la scène où les frères voulaient quitter la ville, alors que les hommes du vénéré Joseph les arrêtèrent pour fouiller leurs sacs.
Alors, les frères apprirent qu'une grande coupe appartenant au roi avait été volée, et que le roi avait dit qu'il récompenserait la personne qui la retrouve et qui dénonce l'identité des voleurs.
Voici, enfin, le verset 73 de la sainte sourate "Joseph" :
قَالُوا تَاللَّـهِ لَقَدْ عَلِمْتُم مَّا جِئْنَا لِنُفْسِدَ فِي الْأَرْضِ وَمَا كُنَّا سَارِقِينَ
“Par Dieu, dirent-ils, vous savez certes que nous ne sommes pas venus pour semer la corruption sur la terre et que nous ne sommes pas des voleurs”. (12:73)
Les frères, qui ignoraient, totalement, le plan de Joseph, pour garder son frère Benyamin, en Egypte, crièrent leur innocence et dirent aux hommes du roi qu'ils n'étaient pas des voleurs, et qu'ils n'étaient pas venus, en Egypte, pour y commettre des crimes.
Ce verset nous apprend, donc, que le vol est un très grand péché, considéré, aux yeux de Dieu, comme la semence de la corruption sur la terre.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph», qui nous ont relaté que quand les frères arrivèrent en ville, ils se dispersèrent, pour y entrer, par différentes portes, comme leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), le leur avait recommandé. Mais, comme le vénéré Jacob, (béni soit-il), l'avait prévu, cette précaution ne fut d’aucune utilité pour eux, et les Egyptiens finirent par les reconnaître. Les hommes du vénéré Joseph, (béni soit-il), amenèrent les frères, auprès de leur maître. Quand ils arrivèrent, le vénéré Joseph parla seul à son jeune frère Benyamin, et il lui révéla qu'il était son frère. Il a dit à Benyamin de n’avoir peur de rien, car ses frères ne pourraient plus lui faire du mal. Le vénéré Joseph, (béni soit-il), qui avait révélé la vérité à son jeune frère Benyamin, lui demanda de rester, auprès de lui, en Egypte, proposition que son frère accepta. En effet, le vénéré Joseph, (béni soit-il), avait décidé de garder son jeune frère Benyamin, auprès de lui, sans que ses autres frères ne le soupçonnent.
Il prépara, ensuite, un plan, avec son frère Benyamin, pour obliger ses autres frères à revenir, en Egypte, avec leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il). Avant que les provisions ne soient remises aux frères, Joseph mit une coupe dans le sac à provisions de Benyamin. Avant que la caravane ne parte, le vénéré Joseph, (béni soit-il), dit à ses hommes qu'une coupe manquait à la cour ; il leur demanda de fouiller les affaires des gens qui voulaient quitter la ville. Les Egyptiens trouvèrent la coupe dans le sac de Benyamin, et ils accusèrent les frères de vol. Quand les frères voulurent quitter la ville, les hommes du vénéré Joseph les arrêtèrent pour fouiller leurs sacs. Les frères apprirent qu'une grande coupe appartenant au roi avait été volée et que le roi avait dit qu'il récompenserait la personne qui la retrouverait et qui révèlerait l'identité des voleurs. Les frères, qui ignoraient, totalement, le plan de Joseph, pour garder son frère Benyamin, en Egypte, crièrent leur innocence et dirent aux hommes du roi qu'ils n'étaient pas des voleurs et qu'ils n'étaient pas venus, en Egypte, pour y commettre des crimes.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d'abord, les versets 74 et 75 de la sainte sourate «Joseph», puis nous vous en donnerons la traduction :
قَالُوا فَمَا جَزَاؤُهُ إِن كُنتُمْ كَاذِبِينَ
Les agents dirent : Quelle sera donc la sanction si vous êtes des menteurs ? (12:74)
قَالُوا جَزَاؤُهُ مَن وُجِدَ فِي رَحْلِهِ فَهُوَ جَزَاؤُهُ كَذَٰلِكَ نَجْزِي الظَّالِمِينَ
Les frères dirent : “La sanction infligée à celui dont les bagages de qui la coupe sera retrouvée est : qu’il soit livré lui-même à titre d’esclave à la victime du vol. C’est ainsi que nous punissons les malfaiteurs”. (12:75)
Quand les hommes du vénéré Joseph, (béni soit-il), trouvèrent la coupe royale, dans le sac de Benyamin, ils demandèrent aux frères quelle était le châtiment d'un menteur et d'un voleur. Les frères répondirent que, d'après leur tradition, le coupable devait être livré à la victime, à titre d'esclave. En effet, en disant cela aux Egyptiens, les frères voulaient se sauver, d'autant plus qu'ils auraient, aussi, un prétexte, pour se débarrasser de leur jeune frère Benyamin.
Ce verset nous apprend, également, que, pour punir un criminel, il faut faire appel à la conscience du coupable lui-même, comme un critère du jugement, car, dans ce cas, il acceptera, facilement, le verdict.
Voici, maintenant, le verset 76 de la sainte sourate "Joseph" :
فَبَدَأَ بِأَوْعِيَتِهِمْ قَبْلَ وِعَاءِ أَخِيهِ ثُمَّ اسْتَخْرَجَهَا مِن وِعَاءِ أَخِيهِ كَذَٰلِكَ كِدْنَا لِيُوسُفَ مَا كَانَ لِيَأْخُذَ أَخَاهُ فِي دِينِ الْمَلِكِ إِلَّا أَن يَشَاءَ اللَّـهُ نَرْفَعُ دَرَجَاتٍ مَّن نَّشَاءُ وَفَوْقَ كُلِّ ذِي عِلْمٍ عَلِيمٌ
Joseph commença par les sacs des autres avant celui de son frère ; puis il la fit sortir du sac de son frère. Ainsi suggérâmes-Nous cet artifice à Joseph. Car il ne pouvait pas se saisir de son frère, selon la justice du roi, à moins que Dieu ne l’eût voulu. Nous élevons en rang qui Nous voulons. Et au-dessus de tout homme détenant la science il y a un savant plus docte que lui. (12:76)
Quand les frères furent amenés, auprès du vénéré Joseph, (béni soit-il), pour ne pas éveiller le soupçon des frères, il fouilla, d'abord, les sacs des frères, puis, il sortit la coupe du sac de Benyamin. Celui-ci fut reconnu coupable ; il fut livré à la cour et devint esclave de Joseph. Il n'avait, donc, plus le droit d'accompagner ses frères, pour rentrer en Palestine.
قَالُوا إِن يَسْرِقْ فَقَدْ سَرَقَ أَخٌ لَّهُ مِن قَبْلُ فَأَسَرَّهَا يُوسُفُ فِي نَفْسِهِ وَلَمْ يُبْدِهَا لَهُمْ قَالَ أَنتُمْ شَرٌّ مَّكَانًا وَاللَّـهُ أَعْلَمُ بِمَا تَصِفُونَ
Ils dirent: «S'il a commis un vol, un frère à lui auparavant a volé aussi.» Mais Joseph tint sa pensée secrète, et ne la leur dévoila pas. Il dit [en lui même]: «Votre position est bien pire encore! Et Allah connaît mieux ce que vous décrivez.» (12:77)
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté que le vénéré Joseph, (béni soit-il), avait décidé de garder son jeune frère Benyamin, auprès de lui, sans que ses autres frères ne le soupçonnent.
Il prépara, donc, un plan, avec son frère Benyamin, pour obliger ses autres frères à revenir, en Egypte, avec leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il). Avant que les provisions ne soient remises aux frères, Joseph mit une coupe dans le sac à provisions de Benyamin.
Avant que la caravane ne parte, le vénéré Joseph, (béni soit-il), dit à ses hommes qu'une coupe manquait à la cour ; il leur demanda de fouiller les affaires des gens qui voulaient quitter la ville. Les Egyptiens trouvèrent la coupe dans le sac de Benyamin et ils accusèrent les frères de vol. Les frères, qui ignoraient, totalement, le plan de Joseph, pour garder son frère Benyamin, en Egypte, crièrent leur innocence et dirent aux hommes du roi qu'ils n'étaient pas des voleurs, et qu'ils n'étaient pas venus, en Egypte, pour y commettre des crimes.
Quand les hommes du vénéré Joseph, (béni soit-il), trouvèrent la coupe royale, dans le sac de Benyamin, ils demandèrent aux frères quelle était le châtiment d'un menteur et d'un voleur.
Les frères répondirent que, d'après leur tradition, le coupable devait être livré à la victime, à titre d'esclave. En effet, en disant cela aux Egyptiens, les frères voulaient se sauver, d'autant plus qu'ils auraient, aussi, un prétexte, pour se débarrasser de leur jeune frère Benyamin.
Quand les frères furent amenés, auprès du vénéré Joseph, (béni soit-il), pour ne pas éveiller leurs soupçons, Joseph fouilla, d'abord, les sacs des frères aînés, puis, il sortit la coupe du sac de Benyamin. Celui-ci, reconnu coupable, fut livré à la cour et devint esclave de Joseph. Il n'avait, donc, plus le droit d'accompagner ses frères, pour rentrer en Palestine.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d'abord, les versets 78 et 79 de la sainte sourate "Joseph", puis, nous en donnerons la traduction :
قَالُوا يَا أَيُّهَا الْعَزِيزُ إِنَّ لَهُ أَبًا شَيْخًا كَبِيرًا فَخُذْ أَحَدَنَا مَكَانَهُ إِنَّا نَرَاكَ مِنَ الْمُحْسِنِينَ
Les frères dirent : "Ô Al-Azize, il a un père très vieux ; saisis-toi donc de l’un de nous, à sa place. Nous voyons que tu es vraiment du nombre des gens bienfaisants”. (12:78)
قَالَ مَعَاذَ اللَّـهِ أَن نَّأْخُذَ إِلَّا مَن وَجَدْنَا مَتَاعَنَا عِندَهُ إِنَّا إِذًا لَّظَالِمُونَ
Joseph dit : “Que Dieu nous garde de prendre un autre que celui chez qui nous avons trouvé notre bien ! Nous serions alors vraiment injustes. (12:79)
Quand les frères apprirent que le vénéré Joseph, (béni soit-il), voulait garder Benyamin, en Egypte, ils se souvinrent de leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), et de la promesse qu'ils lui avaient faite. Ils dirent, alors, à Joseph de garder l'un d'entre eux à la place de Benyamin, pour permettre à leur jeune frère de rentrer, auprès de leur vieux père.
Le vénéré Joseph, qui avait tout arrangé d'avance avec Benyamin, n'accepta pas la demande des frères. Il savait que, s'il gardait l'un des frères, permettant à Benyamin de partir avec les autres, les frères l'accuseraient du vol, auprès de leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il).
Voici, maintenant, le verset 80 de la sainte sourate "Joseph" :
فَلَمَّا اسْتَيْأَسُوا مِنْهُ خَلَصُوا نَجِيًّا قَالَ كَبِيرُهُمْ أَلَمْ تَعْلَمُوا أَنَّ أَبَاكُمْ قَدْ أَخَذَ عَلَيْكُم مَّوْثِقًا مِّنَ اللَّـهِ وَمِن قَبْلُ مَا فَرَّطتُمْ فِي يُوسُفَ فَلَنْ أَبْرَحَ الْأَرْضَ حَتَّىٰ يَأْذَنَ لِي أَبِي أَوْ يَحْكُمَ اللَّـهُ لِي وَهُوَ خَيْرُ الْحَاكِمِينَ
Puis, lorsque les frères eurent perdu tout espoir de ramener Benyamin, ils se concertèrent en secret. Leur aîné dit : “Ne savez-vous pas que votre père a pris de vous un engagement formel au nom de Dieu, et que déjà vous y avez manqué autrefois à propos de Joseph ? Je ne quitterai point le territoire, jusqu’à ce que mon père me le permette ou que Dieu juge en ma faveur, et Il est le meilleur des juges. (12:80)
Quand les frères apprirent qu'ils devaient rentrer en Palestine, en laissant leur jeune frère Benyamin, en Egypte, l’aîné des frères dit qu'il préférait ne pas rentrer, en Palestine, car ils avaient violé la promesse qu'ils avaient donné à leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il). Le frère aîné demanda, ensuite, aux autres, de rentrer, auprès de leur père et de lui dire la vérité.
ارْجِعُوا إِلَىٰ أَبِيكُمْ فَقُولُوا يَا أَبَانَا إِنَّ ابْنَكَ سَرَقَ وَمَا شَهِدْنَا إِلَّا بِمَا عَلِمْنَا وَمَا كُنَّا لِلْغَيْبِ حَافِظِينَ
L'aîné dit : Retournez à votre père et dites : “ô notre père, ton fils a volé. Et nous n’attestons que ce que nous savons. Et nous n’étions nullement au courant de l’inconnu. (12:81)
وَاسْأَلِ الْقَرْيَةَ الَّتِي كُنَّا فِيهَا وَالْعِيرَ الَّتِي أَقْبَلْنَا فِيهَا وَإِنَّا لَصَادِقُونَ
Et interroge la ville où nous étions, ainsi que la caravane dans la quelle nous sommes arrivés. Nous disons réellement la vérité.” (12:82)
Le frère aîné avait proposé à ses frères de dire toute la vérité à leur père et de lui dire d'interroger ou bien les caravaniers ou bien les Egyptiens. Cette fois-ci, les frères décidèrent de dire la vérité à leur père, mais, par le passé, ils avaient tellement menti à leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), qu'ils craignaient que leur père ne les croie point.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph», qui nous ont relaté que le vénéré Joseph, (béni soit-il), avait décidé de garder son jeune frère Benyamin, auprès de lui, sans que ses autres frères ne le soupçonnent.
Quand les hommes du vénéré Joseph, (béni soit-il), trouvèrent la coupe royale, dans le sac de Benyamin, ils l'accusèrent de vol, comme le vénéré Joseph, (béni soit-il), l'avait ordonné. Les Egyptiens demandèrent aux frères quel était le châtiment d'un menteur et d'un voleur.
Les frères répondirent que, d'après leur tradition, le coupable devait être livré à la victime, à titre d'esclave. En effet, en disant cela aux Egyptiens, les frères voulaient se sauver, d'autant plus qu'il auraient, aussi, un prétexte, pour se débarrasser de leur jeune frère Benyamin.
Quand les frères apprirent que le vénéré Joseph, (béni soit-il), voulait garder Benyamin, en Egypte, ils se souvinrent de leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), et de la promesse qu'ils lui avaient faite.
Ils dirent alors à Joseph de garder l'un d'eux, à la place de Benyamin, pour permettre à leur jeune frère de rentrer, auprès de leur vieux père. Mais le vénéré Joseph, (béni soit-il), n'accepta pas leur demande.
Quand les frères apprirent qu'ils devaient rentrer, en Palestine, en laissant leur jeune frère Benyamin, en Egypte, le frère aîné proposa aux autres de rentrer en Palestine et de dire toute la vérité à leur père.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d'abord, les versets 83 et 84 de la sourate XII du noble Coran, puis, nous vous en donnerons la traduction :
قَالَ بَلْ سَوَّلَتْ لَكُمْ أَنفُسُكُمْ أَمْرًا فَصَبْرٌ جَمِيلٌ عَسَى اللَّـهُ أَن يَأْتِيَنِي بِهِمْ جَمِيعًا إِنَّهُ هُوَ الْعَلِيمُ الْحَكِيمُ
Alors Jacob dit : “Vos âmes plutôt vous ont inspiré d’entreprendre quelque chose !... Oh ! belle patience. Il se peut que Dieu me les ramènera tous les deux. Car c’est Lui l’Omniscient, le Sage”. (12:83)
وَتَوَلَّىٰ عَنْهُمْ وَقَالَ يَا أَسَفَىٰ عَلَىٰ يُوسُفَ وَابْيَضَّتْ عَيْنَاهُ مِنَ الْحُزْنِ فَهُوَ كَظِيمٌ
Et il se détourna d’eux et dit : “Que mon chagrin est grand pour Joseph ! ” Et ses yeux blanchirent d’affliction. Et il était accablé. (12:84)
Les frères rentrèrent, auprès de leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), et ils lui racontèrent ce qui s'était passé, lors de leur dernier voyage, en Egypte. Le vénéré Jacob les écouta. Son cœur fut plein de chagrin, pour son deuxième fils perdu, et de colère, pour les frères jaloux et injustes.
Le vénéré Jacob, (béni soit-il), dit à ses fils qu'ils avaient, sûrement, commis un crime, en Egypte, et que Benyamin avait été, certainement, capturé, par les Egyptiens, en raison du mal que les frères y avaient commis. Il se mit à pleurer et il invoqua l'aide de Dieu, pour lui donner de la constance et de la persévérance, afin de supporter ce grand chagrin.
Cette fois-ci, les frères n'avaient pas eu de mauvaises intentions, à l’égard de Benyamin, et ils n'avaient pas commis de mal, à son encontre. Cependant, leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), les soupçonnait, car il se souvenait, encore, de leur jalousie, à l’égard de Joseph. Le vénéré Jacob blâma ses fils, et il demanda au Seigneur de lui donner de la force et de la patience, pour pouvoir supporter la perte de son deuxième fils, Benyamin. Ces versets nous apprennent que lorsqu'un fidèle subit un malheur, il doit demander à Dieu de lui donner de la patience.
Voici, maintenant, le verset 85 de la sainte sourate "Joseph" :
قَالُوا تَاللَّـهِ تَفْتَأُ تَذْكُرُ يُوسُفَ حَتَّىٰ تَكُونَ حَرَضًا أَوْ تَكُونَ مِنَ الْهَالِكِينَ
Les frères dirent : “Par Dieu ! Tu ne cesseras pas d’évoquer Joseph, jusqu’à ce que t’épuises ou que tu sois parmi les morts”. (12:85)
L'arrestation de Benyamin, en Egypte, était un nouveau chagrin, pour le vénéré Jacob, (béni soit-il), mais ce qui avaient mis en colère les frères, c'est qu'après avoir appris ce qui était arrivé à son jeune fils Benyamin, le vénéré Jacob, (béni soit-il), s'était souvenu, de nouveau, de Joseph. Les frères n'aimaient même pas entendre leur père prononcer son nom, et ils dirent à leur père qu'il avait tort de se souvenir toujours de Joseph, en lui disant que ce chagrin le tuerait.
Ils demandèrent, alors, à leur père d'oublier, pour toujours, le vénéré Joseph, (béni soit-il), et ils lui racontèrent, de nouveau, qu'ils avaient vu, de leur propres yeux, le loup dévorer Joseph.
قَالَ إِنَّمَا أَشْكُو بَثِّي وَحُزْنِي إِلَى اللَّـهِ وَأَعْلَمُ مِنَ اللَّـهِ مَا لَا تَعْلَمُونَ
Jacob dit : “Je ne me plains qu’à Dieu de mon déchirement et de mon chagrin. Et, je sais de la part de Dieu, ce que vous ne savez pas. (12:86)
Comme le vénéré Moïse, (béni soit-il), qui ne se plaignait qu'à Dieu de sa pauvreté, et comme le vénéré Ayyoub, (béni soit-il), qui ne se plaignait qu'à Dieu de la maladie, ce verset de la sainte sourate "Joseph" nous relate que le vénéré Jacob, (béni soit-il), ne se plaignait qu'à Dieu du chagrin d'avoir perdu ses fils.
Pour les hommes de Dieu, les bienfaits de Dieu sont des signes de Sa clémence, et la privation des bienfaits sont des signes de la sagesse de Dieu. En outre, ce verset nous apprend que le vénéré Jacob, (béni soit-il), n'avait jamais cru à l'histoire que les deux frères lui avaient racontée, à propos de Joseph. Il savait qu'il était toujours vivant, car il l'avait vu dans un rêve. C'est pourquoi, il répondit à ses fils qu'ils savaient quelque chose, de la part de Dieu, qu'ils ignoraient.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph», qui nous ont relaté que le vénéré Joseph, (béni soit-il), avait décidé de garder son jeune frère Benyamin, auprès de lui, en l'accusant de vol, pour que ses autres frères ne comprennent pas son stratagème. Quand les frères apprirent que le vénéré Joseph, (béni soit-il), voulait garder Benyamin, en Egypte, et qu'ils devaient rentrer, auprès de leur vénéré père, Jacob, (béni soit-il), en laissant Benyamin, en Egypte, ils décidèrent, alors, de rentrer, en Palestine, et de dire la vérité à leur père. Les frères revinrent auprès de leur père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), et lui racontèrent ce qui s'était passé, lors de leur dernier voyage, en Egypte.
Le vénéré Jacob, (béni soit-il), dit à ses fils qu'ils avaient, sûrement, commis un crime, en Egypte, et que Benyamin avait été, certainement, capturé, par les Egyptiens, en raison du mal que les frères y avaient commis.
Il se mit à pleurer et il invoqua l'aide de Dieu, pour lui donner de la patience, afin de supporter ce grand chagrin d'avoir perdu Joseph et Benyamin. L'arrestation de Benyamin, en Egypte, était un nouveau chagrin, pour le vénéré Jacob, (béni soit-il), mais ce qui avaient mis en colères les frères, c'est qu'après avoir appris ce qui était arrivé à son jeune fils Benyamin, le vénéré Jacob, (béni soit-il), s'était souvenu, de nouveau, de Joseph. Les frères n'aimaient même pas entendre leur père prononcer son nom, et ils dirent à leur père qu'il avait tort de se souvenir toujours de Joseph, en lui disant que ce chagrin le tuerait.
Ils demandèrent, alors, à leur père d'oublier, pour toujours, le vénéré Joseph, (béni soit-il), et ils lui racontèrent, de nouveau, qu'ils avaient vu, de leur propres yeux, le loup dévorer Joseph. En réalité, le vénéré Jacob, (béni soit-il), n'avait jamais cru à l'histoire que les frères lui avaient racontée, à propos de Joseph. Il savait qu'il était toujours vivant, car il l'avait vu dans un rêve. C'est pourquoi, il répondit à ses fils qu'ils savaient quelque chose, de la part de Dieu, qu'ils ignoraient.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons d'abord le verset 87 de la sainte sourate "Joseph", puis, nous vous en donnerons la traduction :
يَا بَنِيَّ اذْهَبُوا فَتَحَسَّسُوا مِن يُوسُفَ وَأَخِيهِ وَلَا تَيْأَسُوا مِن رَّوْحِ اللَّـهِ إِنَّهُ لَا يَيْأَسُ مِن رَّوْحِ اللَّـهِ إِلَّا الْقَوْمُ الْكَافِرُونَ
Jacob dit : Ô mes fils ! Partez et enquérez-vous de Joseph et de son frère. Et ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu. Ce sont seulement les gens mécréants qui désespèrent de la miséricorde de Dieu”. (12:87)
Le vénéré Jacob, (béni soit-il), savait que Joseph était toujours vivant. Alors il demanda aux frères de rentrer, en Egypte, et de se mettre à chercher Joseph et d'essayer de faire libérer Benyamin.
Il leur dit, ensuite, de ne pas se désespérer et de s’en remettre à Dieu, car un vrai fidèle ne désespère pas de la miséricorde du Seigneur.
Les frères écoutèrent, donc, leur père et ils rentrèrent, en Egypte.
Voici, maintenant, le verset 88 de la sainte sourate "Joseph" :
فَلَمَّا دَخَلُوا عَلَيْهِ قَالُوا يَا أَيُّهَا الْعَزِيزُ مَسَّنَا وَأَهْلَنَا الضُّرُّ وَجِئْنَا بِبِضَاعَةٍ مُّزْجَاةٍ فَأَوْفِ لَنَا الْكَيْلَ وَتَصَدَّقْ عَلَيْنَا إِنَّ اللَّـهَ يَجْزِي الْمُتَصَدِّقِينَ
Et lorsqu’ils s’introduisirent auprès de Joseph, ils dirent : “Ô al-Azize, la famine nous a touchés nous et notre famille ; et nous venons avec marchandise sans grande valeur. Donne-nous une pleine mesure, et fais-nous la charité. Certes, Dieu récompense les charitables ! ” (12:88)
C'était la troisième fois que les frères se rendaient, en Egypte, et qu'ils y rencontraient leur frère, le vénéré Joseph, (béni soit-il), sans le reconnaître. Cette fois-ci, ils lui dirent qu'ils n'avaient rien pour payer les provisions, et ils demandèrent qu’on leur fasse la charité.
Le vénéré Joseph écouta ses frères le supplier de faire acte de charité, et il se souvint de l'époque où ses frères se disaient forts et puissants. Maintenant, ils étaient pauvres et faibles, et ils l’imploraient de leur faire la charité. Le vénéré Joseph décida, donc, de révéler son identité à ses frères, mais, pour leur rafraîchir la mémoire, ils leur posa, d'abord, une question.
Voici le verset 89 de la sourate XII du noble Coran :
قَالَ هَلْ عَلِمْتُم مَّا فَعَلْتُم بِيُوسُفَ وَأَخِيهِ إِذْ أَنتُمْ جَاهِلُونَ
Joseph dit : “Savez-vous ce que vous avez fait de Joseph et de son frère alors que vous étiez ignorants et injustes ?” (12:89)
Au lieu de dire, tout de suite, qu'il était leur frère, le vénéré Joseph, (béni soit-il), leur demanda s'il se souvenaient de ce qu'ils avaient fait, autrefois, d'abord, de leur frère Joseph, ensuite, de leur jeune frère Benyamin. Il leur dit qu'à cette époque-là, ils étaient jeunes et orgueilleux. Ils étaient jaloux de leur frère Joseph qui était le fils aimé de leur père Jacob. Ainsi, le vénéré Joseph leur fit comprendre qu'il connaissait la vérité, à propos de l'histoire de Joseph, afin qu'ils reconnaissent avoir commis une injustice vis-à-vis de leur frère et qu'ils s’en repentissent.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph», qui nous ont relaté que le vénéré Jacob, (béni soit-il), dit à ces fils qu'ils avaient, certainement, commis un crime, en Egypte, et que Benyamin avait été, sûrement, capturé, par les Egyptiens, en raison des méfaits que les frères y avaient commis.
Il savait qu'il était toujours vivant, car il l'avait vu dans un rêve. C'est pourquoi il répondit à ses fils qu'ils savaient quelque chose, de la part de Dieu, qu'ils ignoraient.
Alors, il demanda aux frères de retourner, en Egypte, et de se mettre à chercher Joseph et d'essayer de faire libérer Benyamin. C'était la troisième fois que les frères se rendaient, en Egypte, et qu'ils y rencontraient leur frère, le vénéré Joseph, (béni soit-il), sans le reconnaître.
Cette fois-ci, ils lui dirent qu'ils n'avaient rien à payer, pour les provisions, et ils lui demandèrent de leur faire la charité. Le vénéré Joseph écouta ses frères le supplier de faire acte de charité, et il se souvint de l'époque où ses frères se disaient forts et puissants.
Maintenant, ils étaient pauvres et faibles, et ils le suppliaient de leur faire la charité. Alors, le vénéré Joseph décida de révéler son identité à ses frères, mais pour leur rafraîchir la mémoire, il leur posa, d'abord, une question.
Mais, au lieu de dire, tout de suite, qu'il était leur frère, le vénéré Joseph, (béni soit-il), leur demanda s'ils se souvenaient de ce qu'ils avaient fait, autrefois, d'abord, de leur frère Joseph, ensuite, de leur jeune frère Benyamin.
Il leur dit qu'à cette époque-là, ils étaient jeunes et orgueilleux. Ils étaient jaloux de leur frère Joseph, qu'il était le fils aimé de leur père Jacob. Ainsi, le vénéré Joseph leur fit comprendre qu'il connaissait la vérité, à propos de l'histoire de Joseph, afin qu'ils reconnaissent avoir commis une injustice à leur frère et qu'ils se repentissent.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d'abord, le verset 90 de la sainte sourate "Joseph", puis nous vous en donnerons la traduction :
قَالُوا أَإِنَّكَ لَأَنتَ يُوسُفُ ۖ قَالَ أَنَا يُوسُفُ وَهَـٰذَا أَخِي قَدْ مَنَّ اللَّـهُ عَلَيْنَا إِنَّهُ مَن يَتَّقِ وَيَصْبِرْ فَإِنَّ اللَّـهَ لَا يُضِيعُ أَجْرَ الْمُحْسِنِينَ
Les frères dirent : “Est-ce que tu es Joseph ? Certes, tu es Joseph ! ” -Il dit : “Je suis Joseph, et voici mon frère. Certes, Dieu nous a favorisés. Quiconque craint et patiente... Et très certainement, Dieu ne fait pas perdre la récompense des bienfaisants”. (12:90)
Quand le vénéré Joseph, (béni soit-il), rappela son histoire à ses frères, ils finirent, enfin, par le reconnaître, même s’ils avaient du mal à croire que le jeune Joseph qu'ils avaient abandonné, pour lui régler son compte, dans le fond d'un puits, au beau milieu du désert, soit devenu le maître de l'Egypte. Alors, le vénéré Joseph leur dit que c'était, grâce au Seigneur, qu'il était devenu un grand homme, parmi les Egyptiens, car Dieu avait récompensé ses bienfaits.
قَالُوا تَاللَّـهِ لَقَدْ آثَرَكَ اللَّـهُ عَلَيْنَا وَإِن كُنَّا لَخَاطِئِينَ
Les frères dirent : “Par Dieu ! Vraiment Dieu t’a préféré à nous et nous avons été fautifs”. (12:91)
قَالَ لَا تَثْرِيبَ عَلَيْكُمُ الْيَوْمَ يَغْفِرُ اللَّـهُ لَكُمْ وَهُوَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ
Joseph dit : “Pas de récrimination contre vous aujourd’hui ! Que Dieu vous pardonne. C’est Lui Le plus Miséricordieux des miséricordieux. (12:92)
Les frères virent leur frère se comporter avec eux avec affection et tendresse. En réalité, le vénéré Joseph, (béni soit-il), leur pardonna, car Dieu avait pardonné leurs péchés.
Ils reconnurent, donc, que Joseph était plus vertueux et supérieur à eux et qu'ils avaient eu tort d'être jaloux.
Pour commenter ces versets, certains exégètes du Livre saint font allusion à un événement qui se produisit, à l'époque de la conquête de la Mecque, par les Musulmans. Quand les Musulmans entrèrent dans la ville, certains compagnons du noble Prophète de l'Islam, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et ses descendants), incitaient les autres à se venger des païens.
Pourtant, le prophète leur dit que le jour de la conquête de la Mecque était le jour du pardon et de la clémence. Selon les récits, le Messager de Dieu dit : "Aujourd'hui, je fais ce que le vénéré Joseph avait fait à ses frères, en leur pardonnant."
En réalité, ces versets nous apprennent, aussi, que, non seulement, le vénéré Joseph, (béni soit-il), pardonna à ses frères, mais qu'il pria, aussi, pour eux, et demanda à Dieu de les gratifier de ses bienfaits.
Il faut, également, souligner que, d'après ces versets, les frères de Joseph s'étaient repentis de leurs péchés, ce qui ouvrit, pour eux, les portes du pardon et de la clémence divine.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph», qui nous ont relaté que le vénéré Jacob, (béni soit-il), savait que Joseph était toujours vivant. Alors, il demanda aux frères de rentrer, en Egypte, et de se mettre à chercher Joseph et d'essayer de faire libérer Benyamin.
Les frères retournèrent, en Egypte. Ils rencontrèrent Joseph et ils lui dirent qu'ils n'avaient rien à payer pour les provisions, lui demandant de leur faire la charité. Le vénéré Joseph écouta ses frères le supplier de leur faire la charité, et il se souvint de l'époque où ses frères se disaient forts et puissants. Alors, le vénéré Joseph décida de révéler son identité à ses frères, mais pour leur rafraîchir la mémoire, il leur posa, d'abord, une question. Mais au lieu de dire, tout de suite, qu'il était leur frère, le vénéré Joseph, (béni soit-il), leur demanda s'ils se souvenaient de ce qu'ils avaient fait, autrefois, d'abord, de leur frère Joseph, ensuite, de leur jeune frère Benyamin.
Il leur dit qu'à cette époque-là, ils étaient jeunes et orgueilleux. Ils étaient jaloux de leur frère Joseph, qu'il était le fils aimé de leur père Jacob. Ainsi, le vénéré Joseph leur fit comprendre qu'il connaissait la vérité, à propos de l'histoire de Joseph, afin qu'ils reconnaissent qu'ils avaient commis une injustice, à l’égard de leur frère, et qu'ils se repentissent.
Quand le vénéré Joseph, (béni soit-il), rappela son histoire à ses frères, ils finirent, enfin, par le reconnaître, même s’ils avaient du mal à croire que le jeune Joseph, qu'il avaient abandonné, pour lui régler son compte, dans le fond d'un puits, au beau milieu du désert, soit devenu le maître de l'Egypte. Alors, le vénéré Joseph leur dit que c'était, grâce au Seigneur, qu'il était devenu un grand homme, parmi les Egyptiens, car Dieu avait récompensé ses bienfaits. Les frères virent leur frère se comporter avec eux avec affection et tendresse. En réalité, le vénéré Joseph, (béni soit-il), leur pardonna, car Dieu avait pardonné leurs péchés. Ils reconnurent, donc, que Joseph était plus vertueux et supérieur à eux et qu'ils avaient eu tort d'être jaloux.
Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d'abord, le verset 93 de la sainte sourate "Joseph", puis, nous vous en donnerons la traduction :
اذْهَبُوا بِقَمِيصِي هَـٰذَا فَأَلْقُوهُ عَلَىٰ وَجْهِ أَبِي يَأْتِ بَصِيرًا وَأْتُونِي بِأَهْلِكُمْ أَجْمَعِينَ
Joseph dit : Emportez ma tunique que voici, et appliquez-la sur le visage de mon père : il recouvrera aussitôt la vue. Et amenez-moi toute votre famille”. (12:93)
En réalité, non seulement, le vénéré Joseph, (béni soit-il), pardonna à ses frères, mais aussi, pria, pour eux, et demanda à Dieu de les gratifier de ses bienfaits. Il donna à ses frères sa tunique et leur demanda de l'appliquer sur les yeux aveugles de son père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), pour qu'il retrouve, aussitôt, la vue.
En outre, le vénéré Joseph leur demanda de revenir, en Egypte, la prochaine fois, avec tous les membres de sa famille.
Ce n'est pas la première fois que la tunique de Joseph joue un rôle important, dans l'histoire de ce grand messager de Dieu. La première fois, les frères avaient amené la tunique tachetée de sang de Joseph, auprès de Jacob, pour lui prouver que le loup avait dévoré son fils.
La deuxième fois, c'était la femme du roi d'Egypte qui avait déchiré la tunique de Joseph, et la même tunique déchirée avait prouvé l'innocence de Joseph.
Et cette fois-ci, le vénéré Joseph envoie sa tunique, pour redonner la vue aux yeux aveugles de son père.
Il est à souligner que le vénéré Jacob, (béni soit-il), était un messager de Dieu et que son vœu aurait été, certainement, exaucé par le Seigneur. Mais le sort avait voulu que ses yeux retrouvent la vue, par la tunique de son fils, le vénéré Joseph, (béni soit-il).
وَلَمَّا فَصَلَتِ الْعِيرُ قَالَ أَبُوهُمْ إِنِّي لَأَجِدُ رِيحَ يُوسُفَ لَوْلَا أَن تُفَنِّدُونِ
Et dès que la caravane franchit la frontière de Canaan, leur père dit : “Je décèle, certes, l’odeur de Joseph, même si vous dites que je radote”. (12:94)
قَالُوا تَاللَّـهِ إِنَّكَ لَفِي ضَلَالِكَ الْقَدِيمِ
Les gens lui dirent : “Par Dieu te voilà bien dans ton ancien égarement”. (12:95)
Les frères reprirent le chemin de la Palestine, et dès qu'ils traversèrent les frontières de Canaan, le vénéré Jacob, (béni soit-il), qui n'avaient pas encore appris la nouvelle du retour de ses fils, dit à son entourage : "Je sens l'odeur de mon fils Joseph." Mais ils savaient que les gens ne le croiraient pas.
Ces versets nous donnent, en fait, un exemple parfait des liens qui existaient entre ces deux grands prophètes. L'amour entre le père et le fils était si grand que le vénéré Jacob avait senti, de très loin, l'odeur de la tunique de son fils bien-aimé.
Dans les passages précédents, nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté que le vénéré Joseph, (béni soit-il), décida de révéler son identité à ses frères. Quand le vénéré Joseph rappela son histoire à ses frères, ils finirent, enfin, par le reconnaître, bien qu'ils ne pouvaient pas croire que le jeune Joseph qu'ils avaient abandonné, pour son compte, dans le fond d'un puits, au beau milieu du désert, soit devenu le maître de l'Egypte.
Le vénéré Joseph, (béni soit-il), leur pardonna, car Dieu avait pardonné leurs péchés. Ils reconnurent, donc, que Joseph était plus vertueux et supérieur à eux et qu'ils avaient tort d'être jaloux.
Le vénéré Joseph, (béni soit-il), donna à ses frères sa tunique et leur demanda, une fois, rentré en Palestine, de l'appliquer sur les yeux aveugles de son père, le vénéré Jacob, (béni soit-il), pour qu'il retrouve, aussitôt, la vue. En outre, le vénéré Joseph leur demanda de rentrer, en Egypte, la prochaine fois, avec tous les membres de sa famille.
Les frères se mirent en route pour la Palestine, et dès qu'ils franchirent les frontières de Canaan, le vénéré Jacob, (béni sot-il), qui n'avaient pas encore appris la nouvelle du retour de ses fils, dit à son entourage : "Je sens l'odeur de mon fils Joseph." Mais ils savaient que les gens ne le croiraient pas. Pour connaître la suite de cette histoire, écoutons, d'abord, le verset 96 de la sainte sourate "Joseph", puis nous vous en donnerons la traduction :
فَلَمَّا أَن جَاءَ الْبَشِيرُ أَلْقَاهُ عَلَىٰ وَجْهِهِ فَارْتَدَّ بَصِيرًا قَالَ أَلَمْ أَقُل لَّكُمْ إِنِّي أَعْلَمُ مِنَ اللَّـهِ مَا لَا تَعْلَمُونَ
Puis quand arriva le porteur de bonne annonce, il appliqua la tunique sur le visage de Jacob. Celui-ci recouvra aussitôt la vue, et dit : “Ne vous ai-je pas dit que je sais, par Dieu, ce que vous ne savez pas ? ” (12:96)
Les frères rentrèrent chez eux, et comme le vénéré Joseph le leur avait demandé, ils mirent la tunique sur le visage du vénéré Jacob, (béni soit-il), qui retrouva, aussitôt, la vue. Le vénéré Jacob ouvrit, donc, ses yeux, regarda ses fils et leur dit qu'il savait, grâce à une révélation de la part du Seigneur, que son fils bien-aimé, Joseph, était en vie.
En effet, le vénéré Jacob rappela à ses fils le jour où ils étaient rentrés du désert avec la tunique tachetée de sang de Joseph, pour lui faire croire qu'il avait été dévoré par des loups. Or, cette fois-ci, les frères étaient rentrés d'Egypte, avec la tunique du vénéré Joseph, pour guérir les yeux aveugles de leur père, en lui annonçant que son fils était devenu un grand notable, dans le pays des Egyptiens.
قَالُوا يَا أَبَانَا اسْتَغْفِرْ لَنَا ذُنُوبَنَا إِنَّا كُنَّا خَاطِئِينَ
Les frères dirent : "Ô notre père, implore pour nous la rémission de nos péchés. Nous étions vraiment fautifs”. (12:97)
قَالَ سَوْفَ أَسْتَغْفِرُ لَكُمْ رَبِّي إِنَّهُ هُوَ الْغَفُورُ الرَّحِيمُ
Jacob dit : “J’implorerai pour vous le pardon de mon Seigneur. Car c’est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux”. (12:98)
Les frères dirent à leur vieux père qu'ils se repentaient du mal qu'ils avaient fait à Joseph, mais aussi, à leur père, et ils demandèrent au Messager de Dieu de prier Dieu et de L'invoquer, pour qu'Il leur pardonne. Selon les récits islamiques, le vénéré Jacob, (béni soit-il), accepta la demande de ses fils et il pria un vendredi soir, pour que Dieu pardonne les péchés de ses fils.
Ce verset nous apprend que, lorsqu'un pécheur avoue le mal qu'il a commis, le moment est arrivé, pour les vrais croyants, de lui pardonner, au lieu de le blâmer ou de le punir, et ce, afin de lui donner la chance d'espérer le pardon du Seigneur. Voici, enfin, le verset 99 de la sainte sourate «Joseph» :
فَلَمَّا دَخَلُوا عَلَىٰ يُوسُفَ آوَىٰ إِلَيْهِ أَبَوَيْهِ وَقَالَ ادْخُلُوا مِصْرَ إِن شَاءَ اللَّـهُ آمِنِينَ
Lorsque les frères s’introduisirent auprès de Joseph, celui-ci accueillit ses père et mère, et leur dit : “Entrez en Egypte, en toute sécurité, si Dieu le veut ! ” (12:99)
Enfin, après de longues années, le père et le fils se rencontrèrent. Comme le vénéré Joseph, (béni soit-il), l'avait demandé à ses frères, ils retournèrent, de nouveau, en Egypte, mais, cette fois, en compagnie du vénéré Jacob et de tous les membres de la famille.
Pour accueillir son père et sa famille, le vénéré Joseph et ses hommes sortir de la ville, pour attendre les arrivants. Quand la caravane arriva, Joseph leur souhaita la bienvenue et demanda à son vénéré père d'entrer, en toute quiétude et en sécurité, dans la ville.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph» qui nous ont relaté que les frères rentrèrent chez eux, et comme le vénéré Joseph le leur avait demandé, ils mirent la tunique sur le visage du vénéré Jacob, (béni soit-il), qui retrouva, aussitôt, la vue. Le vénéré Jacob ouvrit, alors, ses yeux, regarda ses fils et leur dit qu'il savait, grâce à une révélation, de la part du Seigneur, que son fils bien-aimé, Joseph, était en vie.
En effet, le vénéré Jacob rappela à ses fils le jour où ils étaient rentrés du désert avec la tunique maculée de sang de Joseph, pour lui faire croire qu'il avait été dévoré par des loups. Or, cette fois-ci, les frères étaient rentrés d'Egypte avec la tunique du vénéré Joseph, pour guérir les yeux aveugles de leur père, en lui annonçant que son fils était devenu un grand notable, dans le pays des Egyptiens.
Les frères dirent à leur vieux père qu'ils se repentaient du mal qu'ils avaient fait à Joseph, mais aussi, à leur père, et demandèrent au Messager de Dieu de prier Dieu et de L'invoquer, pour qu'Il leur pardonne.
Enfin, après de longues années, le père et le fils se rencontrèrent. Comme le vénéré Joseph, (béni soit-il), l'avait demandé à ses frères, ils revinrent, de nouveau, en Egypte, mais, cette fois, en compagnie du vénéré Jacob et de tous les membres de leur famille.
Pour accueillir son père et sa famille, le vénéré Joseph et ses hommes sortir de la ville, pour attendre les arrivants. Quand la caravane arriva, Joseph leur souhaita la bienvenue et demanda à son vénéré père d'entrer en toute quiétude et sécurité, dans la ville.
Pour connaître la suite de cette histoire, nous allons écouter, ensemble, le verset 100 de la sainte sourate «Joseph», puis nous vous en présenterons la traduction :
وَرَفَعَ أَبَوَيْهِ عَلَى الْعَرْشِ وَخَرُّوا لَهُ سُجَّدًا وَقَالَ يَا أَبَتِ هَـٰذَا تَأْوِيلُ رُؤْيَايَ مِن قَبْلُ قَدْ جَعَلَهَا رَبِّي حَقًّا وَقَدْ أَحْسَنَ بِي إِذْ أَخْرَجَنِي مِنَ السِّجْنِ وَجَاءَ بِكُم مِّنَ الْبَدْوِ مِن بَعْدِ أَن نَّزَغَ الشَّيْطَانُ بَيْنِي وَبَيْنَ إِخْوَتِي إِنَّ رَبِّي لَطِيفٌ لِّمَا يَشَاءُ إِنَّهُ هُوَ الْعَلِيمُ الْحَكِيمُ
Et Joseph éleva ses parents sur le trône, et tous tombèrent devant lui, prosternés. Et il dit : "Ô mon père, voilà l’interprétation de mon rêve de jadis. Dieu l’a bel et bien réalisé... Et Il m’a certainement fait du bien quand Il m’a fait sortir de prison et qu’Il vous a fait venir de la campagne, du désert, après que le Diable ait suscité la discorde entre mes frères et moi. Mon Seigneur est plein de douceur pour ce qu’Il veut. Et c’est Lui L’Omniscient, le Sage. (12:100)
Le verset 100 de la sourate XII nous relate comment le vénéré Joseph, (béni soit-il), accueillit ses parents, à leur arrivée, en Egypte. Il les introduisit dans son palais, et il les plaça sur son trône. Ensuite, il se prosterna devant Dieu, pour Le remercier de Ses bienfaits.
C’est alors que le vénéré Joseph s'adressa à son père, Jacob, (béni soit-il), pour lui dire que le rêve qu'il avait fait, il y a longtemps, s'était, finalement, réalisé, grâce à la toute puissance de Dieu le Très-haut. En effet, quand Joseph vivait, encore, auprès de son père, en Palestine, il avait vu, dans son rêve, le soleil, la lune et onze étoiles se prosterner devant lui. Le jour où ses parents et sa famille arrivèrent, en Egypte, ce rêve se réalisa, quand les parents et les onze frères du vénéré Joseph, (béni soit-il), se mirent à se prosterner, pour remercier le Seigneur.
Le vénéré Joseph raconta, ensuite, comment il avait été emprisonné, en Egypte, avant qu'il ne devienne le grand Conseiller du roi d'Egypte.
Pourtant, quand il relata à son père l'histoire de ses frères qui l'avaient abandonné, dans un puits, au milieu du désert, le vénéré Joseph, (béni soit-il), fit preuve d'une grande générosité et de vertu, en disant à son père que ses frères ne l'avaient, peut-être, pas fait par méchanceté, mais parce que le diable les avait incités à le faire.
Le verset 100 de la sainte sourate «Joseph» nous apprend que les enfants doivent, toujours, respecter, profondément, leurs parents. En outre, ce verset nous dit que l'homme a la liberté de choisir son chemin, pendant sa vie terrestre, mais que tous les bienfaits viennent de Dieu et tous les maux, de Satan.
Le comportement du vénéré Joseph, (béni soit-il), nous apprend, aussi, que les vrais croyants doivent être généreux et miséricordieux, au lieu d'être rancuniers.
رَبِّ قَدْ آتَيْتَنِي مِنَ الْمُلْكِ وَعَلَّمْتَنِي مِن تَأْوِيلِ الْأَحَادِيثِ فَاطِرَ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ أَنتَ وَلِيِّي فِي الدُّنْيَا وَالْآخِرَةِ تَوَفَّنِي مُسْلِمًا وَأَلْحِقْنِي بِالصَّالِحِينَ
Joseph dit : "Ô mon Seigneur, Tu m’as donné du pouvoir et m’as enseigné l’interprétation des rêves. C’est Toi Le Créateur des cieux et de la terre, Tu es mon patron, ici-bas et dans l’au-delà. Fais-moi mourir en parfaite soumission et fait moi rejoindre les vertueux". (12:101)
Le noble Coran fait allusion au gouvernement de deux personnes, en Egypte: d'abord, le pharaon, qui croyait qu'un pouvoir absolu lui appartenait, pour qu'il soit le maître de tous les hommes, ensuite, le vénéré Joseph, (béni soit-il), qui croyait que le pouvoir n'appartenait qu’à Dieu, le Très-haut, à qui il se soumettait, car il Le considérait comme son Créateur, et son Maître, dans les deux mondes.
Dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets de la sainte sourate «Joseph», qui nous ont relaté qu'enfin, après de longues années, le père et le fils se retrouvèrent. Comme le vénéré Joseph, (béni soit-il), l'avait demandé à ses frères, ils revinrent, de nouveau, en Egypte, mais, cette fois, en compagnie du vénéré Jacob et de tous les membres de leur famille.
Pour accueillir son père et sa famille, le vénéré Joseph et ses hommes sortirent de la ville, pour attendre les arrivants. Quand la caravane arriva, Joseph leur souhaita la bienvenue et demanda à son vénéré père d'entrer, dans le respect et en sécurité, dans la ville.
Le vénéré Joseph, (béni soit-il), introduisit ses parents, dans son palais, et il les installa sur son trône. Ensuite, il se prosterna, devant Dieu, pour Le remercier de Ses bienfaits. Le vénéré Joseph s'adressa à son père, Jacob, (béni soit-il), pour lui dire que le rêve qu'il avait fait, longtemps auparavant, s'était, finalement, réalisé, grâce à la Toute Puissance de Dieu le Très-haut.
En effet, quand Joseph vivait, encore, auprès de son père, en Palestine, il avait vu, dans son rêve, le soleil, la lune et onze étoiles, se prosterner devant lui. Le jour où ses parents et sa famille arrivèrent, en Egypte, ce rêve se réalisa, quand les parents et les onze frères du vénéré Joseph, (béni soit-il), se mirent à se prosterner, pour remercier le Seigneur.
Le vénéré Joseph raconta, ensuite, comment il avait été emprisonné, en Egypte, avant qu'il ne devienne le grand conseiller du roi d'Egypte.
Pourtant, quand il relata à son père l'histoire de ses frères qui l'avaient abandonné, dans un puits, au milieu du désert, le vénéré Joseph, (béni soit-il), fit preuve d'une grande générosité et de vertu, en disant à son père que ses frères ne l'avaient, peut-être, pas fait, par méchanceté, mais parce que le diable les avait incités à le faire.
C'était la fin de l'histoire du vénéré Joseph, (béni soit-il), telle que le noble Coran nous la relate.
ذَٰلِكَ مِنْ أَنبَاءِ الْغَيْبِ نُوحِيهِ إِلَيْكَ وَمَا كُنتَ لَدَيْهِمْ إِذْ أَجْمَعُوا أَمْرَهُمْ وَهُمْ يَمْكُرُونَ
O Prophète ! Ce sont là des récits inconnus que Nous te révélons. Et tu n’étais pas auprès d’eux quand ils se mirent d’accords pour comploter. (12:102)
Après la fin de l'histoire du vénéré Joseph, dans le verset 102 de la sourate XII du noble Coran, Dieu le Très-haut s'adresse à son noble messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), pour lui dire que cette histoire était relatée, selon la révélation divine, et non pas, d'après les récits falsifiés de la vie du vénéré Joseph, (béni soit-il), tels qu'ils avaient été propagés, parmi les humains.
Pour confirmer cette vérité, ce verset rappelle que, lorsque les frères de Joseph complotaient, pour le faire disparaître, il n'y avait d'autres témoins de leur dessein que Dieu. Ce verset nous dit, donc, que les messagers de Dieu apprenaient les vérités, par l'intermédiaire de la science divine, et que leur savoir n'avait rien à voir avec la magie.
En outre, le verset 102 de la sainte sourate «Joseph» nous rappelle que Dieu connaît tous les complots, et que les comploteurs ne peuvent jamais cacher leurs intentions au Seigneur, car Dieu peut les dénoncer, à tout moment.
Voici, maintenant, les versets 103 et 104 de la sourate XII du noble Coran :
وَمَا أَكْثَرُ النَّاسِ وَلَوْ حَرَصْتَ بِمُؤْمِنِينَ
O Prophète ! La plupart des gens ne sont pas croyants malgré ton désir ardent. (12:103)
وَمَا تَسْأَلُهُمْ عَلَيْهِ مِنْ أَجْرٍ إِنْ هُوَ إِلَّا ذِكْرٌ لِّلْعَالَمِي
Et tu ne leur demandes aucun salaire pour cela. Ce n’est là qu’un rappel adressé à l’univers. (12:14)
Dans ces versets, le noble Coran indique que, malgré les efforts du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), les gens ne croyaient pas en Dieu. Le Livre saint souligne que la mécréance des gens n'était pas toujours due à leur ignorance, par rapport à la vérité, car il y a des cas où les gens connaissent la vérité, mais s'obstinent, dans leur égarement, malgré la nouvelle que le messager de Dieu leur apporte, de la part de leur Seigneur. En effet, le noble Coran met ici l'accent sur l'importance du choix de tout un chacun, pour accepter la foi.
وَكَأَيِّن مِّنْ آيَةٍ فِي السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ يَمُرُّونَ عَلَيْهَا وَهُمْ عَنْهَا مُعْرِضُونَ
Et dans les cieux et sur la terre, que de signes auprès desquels les gens passent, en s’en détournant ! (12:105)
Outre le message que leur porte le vénéré messager de Dieu, ces gens-là voient, également, sur la terre et dans les cieux, les signes de la grandeur et de la puissance du Créateur ; pourtant, ils s’obstinent, dans leur égarement, et ils rejettent le message que leur porte le Prophète, de la part de leur Seigneur. Ce verset nous rappelle que toutes les créatures de ce monde sont des signes de Dieu. Les sages y voient la grandeur du Créateur, tandis que les mécréants refusent de croire en Dieu et se perdent dans leur ignorance.
Voici, enfin, le verset 106 de la sainte sourate «Joseph» :
وَمَا يُؤْمِنُ أَكْثَرُهُم بِاللَّـهِ إِلَّا وَهُم مُّشْرِكُونَ
Et la plupart d’entre eux ne croient en Dieu, qu’en lui donnant des associés. (12:106)
Dans ce verset, le noble Coran rappelle que la foi en Dieu est, souvent, accompagnée, dans le cœur des humains, par des croyances associationnistes.
Dans leur cœur, ces gens-là ne croient pas, sincèrement, en l'unicité de Dieu, et ils associent d'autres divinités au Créateur. Ils adorent Dieu et ils se prosternent devant Lui, mais, dans leur vie quotidienne, ils ne se soumettent pas, entièrement, au Seigneur, et croient qu'il y a d'autres forces et d'autres croyances qui pourraient forger leur destin, en dehors de la volonté divine.
A ce propos, le vénéré Imam Reza, (béni soit-il), huitième Imam des Chiites, rappelle que l'associationnisme peut prendre des formes très diverses et envahir le cœur des gens qui se disent croyants, mais qui, au fond de leur cœur, se confient à d'autres choses que la volonté du Seigneur.
Après la fin de l'histoire du vénéré Joseph, (béni soit-il), dans les passages précédents, nous avons lu, ensemble, des versets, dans lesquels, Dieu s'adressait à Son noble Messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), pour présenter une conclusion de l'histoire du vénéré Joseph, (béni soit-il).
أَفَأَمِنُوا أَن تَأْتِيَهُمْ غَاشِيَةٌ مِّنْ عَذَابِ اللَّـهِ أَوْ تَأْتِيَهُمُ السَّاعَةُ بَغْتَةً وَهُمْ لَا يَشْعُرُونَ
Est-ce qu’ils sont sûrs que le châtiment de Dieu ne viendra pas les couvrir ou que l’Heure ne leur viendra pas soudainement, sans qu’ils s’en rendent compte ? (12:107)
Dans les versets que nous avons lus, Dans les passages précédents, Dieu dit à Son messager que la mécréance et l'associationnisme faisaient égarer les gens qui ne croyaient pas dans le message qu'il avait apporté aux humains.
Dans le verset 107 de la sourate XII du noble Coran, il est dit que les mécréants et les associationnistes ne croyaient pas en Dieu, ni au jour de la résurrection. Or, le châtiment divin leur est réservé, sans aucun doute, tant pendant leur existence terrestre, que dans l'au-delà.
La mort les surprendra, au moment où ils ne l'attendent pas, et au jour du jugement dernier, ils se trouveront au rang des pécheurs et seront logés, éternellement, dans le feu de l'enfer.
Ce verset nous apprend que les gens, qui n'ont pas de foi en Dieu, ne seront jamais à l'abri, même s'ils se croient en sûreté. En outre, le verset 107 de la sourate XII du noble Coran nous dit que le rappel du jugement dernier et du châtiment que Dieu réserve aux pécheurs, est un élément, très efficace, pour l'éducation des humains, afin qu'ils s'éloignent du péché.
Voici, maintenant, le verset 108 de la sainte sourate «Joseph» :
قُلْ هَـٰذِهِ سَبِيلِي أَدْعُو إِلَى اللَّـهِ عَلَىٰ بَصِيرَةٍ أَنَا وَمَنِ اتَّبَعَنِي وَسُبْحَانَ اللَّـهِ وَمَا أَنَا مِنَ الْمُشْرِكِينَ
O Prophète ! Dis : “Voici ma voie, j’appelle les gens à la religion de Dieu, moi et ceux qui me suivent, nous basant sur une preuve évidente. Gloire à Dieu ! Et je ne suis point du nombre de ceux qui associent d'autres divinités à Dieu. (12:108)
Dans ce verset, Dieu dit à Son noble Messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), que la véritable foi en Dieu est le fruit de la connaissance et de la clairvoyance, car la religion se fonde sur les preuves évidentes. Le vrai fidèle est celui qui croit en Dieu et en Son messager, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), ainsi qu'à la révélation et à la parole divine, à savoir, le noble Coran. Le vrai fidèle n'hésitera, donc, pas à sacrifier toute son existence, pour sa foi.
Comme nous le disent ces versets, la faiblesse, dans les croyances religieuses, provient du fait d'associer d'autres puissances à Dieu, le Très-haut. Ce sentiment peut exister, dans le cœur de beaucoup de gens, mais celui qui appelle les gens à adorer le Tout-Puissant, et, surtout, le vénéré messager de Dieu, est le plus sincère dans sa foi, et il s'éloigne de la mécréance et de l'associationnisme, pour propager la religion de Dieu.
وَمَا أَرْسَلْنَا مِن قَبْلِكَ إِلَّا رِجَالًا نُّوحِي إِلَيْهِم مِّنْ أَهْلِ الْقُرَىٰ أَفَلَمْ يَسِيرُوا فِي الْأَرْضِ فَيَنظُرُوا كَيْفَ كَانَ عَاقِبَةُ الَّذِينَ مِن قَبْلِهِمْ وَلَدَارُ الْآخِرَةِ خَيْرٌ لِّلَّذِينَ اتَّقَوْا أَفَلَا تَعْقِلُونَ
Nous n’avons envoyé avant toi que des hommes originaires des cités, à qui Nous avons fait des révélations. Ces gens là n’ont-ils pas parcouru la terre et considéré quelle fut la fin de ceux qui ont vécu avant eux ? La demeure de l’au-delà est assurément meilleure pour ceux qui craignent Dieu. Ne raisonnerez-vous donc pas ? (12:109)
A l'époque du vénéré Prophète de l'Islam, les païens disaient, parfois, que si Dieu avait voulu envoyer un messager, pour guider les gens, Il aurait dû envoyer un ange, au lieu de charger un humain de cette mission, car ils estimaient que le messager de Dieu n'avait aucun privilège par rapport à eux.
Mais le verset 109 de la sainte sourate «Joseph» souligne qu'avant le noble Prophète de l'Islam, Dieu avait envoyé d'autres messagers, pour guider les gens. Ces messagers étaient, eux aussi, des humains, à qui Dieu avait fait Sa révélation.
En outre, les mécréants s’obstinent, souvent, dans leur ignorance, et ils ne croient pas en Dieu, même si le Seigneur leur fait descendre les anges du ciel, pour les guider. Par contre, le verset 109 promet aux croyants, la demeure, dans le paradis céleste, tandis que les pécheurs et les mécréants se retrouveront en enfer.
Le verset 109 de la sourate XII du noble Coran appelle, ensuite, les humains, à méditer sur les signes de la grandeur et de la puissance du Seigneur, et à choisir, lucidement, la voie de la foi et du salut éternel.
حَتَّىٰ إِذَا اسْتَيْأَسَ الرُّسُلُ وَظَنُّوا أَنَّهُمْ قَدْ كُذِبُوا جَاءَهُمْ نَصْرُنَا فَنُجِّيَ مَن نَّشَاءُ وَلَا يُرَدُّ بَأْسُنَا عَنِ الْقَوْمِ الْمُجْرِمِينَ
Quand les messagers faillirent perdre espoir et que leurs adeptes eurent compris qu’ils étaient dupés, voilà que vint à eux Notre secours. Et furent sauvés ceux que Nous voulûmes. Mais Notre rigueur ne saurait être détournée des gens criminels. (12:110)
Dans les passages précédents, nous avons lu les versets de la sourate XII du noble Coran qui nous ont indiqué que pour guider Ses créatures, Dieu le Très-haut a révélé Ses messages à des humains qu'Il a choisi parmi les autres, pour qu'ils indiquent la Voie droite et le chemin du salut à leurs semblables. Cependant, la plupart des gens n'avaient pas cru au message que leur apportaient les prophètes.
Le verset 110 de la sainte sourate «Joseph» nous dit que malgré toutes ces difficultés, les Messagers de Dieu à qui avait été révélé le message divin, ne se désespéraient pas et qu'ils continuaient à guider les hommes vers leur Créateur. Pourtant, il leur arrivait des moments de déception, où ils sentaient que les gens n'accepteraient jamais le message. Alors, les mécréants leur disaient que si leurs promesses avaient été véridiques, Dieu aurait dû châtier sévèrement les rebelles. C'était exactement à ce moment que, d'après ce verset du noble Coran, Dieu le Très-haut châtiait les rebelles, et Il sauvait Ses messagers et les gens qui avaient cru en Lui. C'est l'exemple du vénéré Noé, (béni soit-il), et de son peuple qui nia, pendant de longues années, le message que leur avait apporté le prophète. Mais, finalement, au moment où ils croyaient que la promesse que leur avait fait Noé, de la part du Seigneur, était fausse, la tempête les surprit, et, seuls, les croyants, qui s’étaient embarqués avec le vénéré Noé, sur l’Arche, échappèrent aux eaux du Déluge.
Ce verset de la sainte sourate «Joseph» nous apprend qu'il y a une tradition divine, selon laquelle, Dieu accorde un délai aux mécréants et retarde leur punition, mais que, finalement, la colère divine les frappe, s'ils ne se repentissent pas. En outre, le verset 110 de la sourate XII nous indique que le châtiment des rebelles et des criminels ne leur est pas, seulement, réservé, dans l'Au-delà, et que Dieu les punirait dans le monde d’ici-bas, s'Il le voulait. Ce verset nous dit, donc, que les fidèles ne doivent pas se désespérer, et que les mécréants ne doivent pas garder d'espoir pour leur avenir. Écoutons, maintenant, le verset 111, dernier verset de la sourate XII du noble Coran :
لَقَدْ كَانَ فِي قَصَصِهِمْ عِبْرَةٌ لِّأُولِي الْأَلْبَابِ مَا كَانَ حَدِيثًا يُفْتَرَىٰ وَلَـٰكِن تَصْدِيقَ الَّذِي بَيْنَ يَدَيْهِ وَتَفْصِيلَ كُلِّ شَيْءٍ وَهُدًى وَرَحْمَةً لِّقَوْمٍ يُؤْمِنُونَ
Dans les récits des peuples d'antan il y a certes une leçon pour les gens doués d’intelligence. Ce n’est point là un récit fabriqué. C’est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient. (12:111)
Le verset 111, qui est le dernier verset de la sainte sourate «Joseph», dit que le noble Coran n'est pas un livre d'histoire, mais que les récits qu'il relate des peuples d'antan et des prophètes révélés, avant le noble Prophète de l'Islam, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), sont édifiants et pleins de leçons pour les croyants. Cependant, le dernier verset de la sourate XIII précise que ce sont seulement les sages qui tirent des leçons de ces récits, tandis que les autres les ignorent.
Le verset nous apprend que les sages qui méditent sur les versets coraniques, saisissent que cette parole n'est pas d'un être humain, mais qu'il s’agit du Verbe divin, qui confirme les Livres révélés aux autres messagers de Dieu et qui révèle la vérité, pour guider les gens.
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