La traduction et l’exégèse de la Sourate Al-Hijr

Au nom de Dieu, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux. Louange au prophète de la paix et de la clémence, le vénéré Mohammad, (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
La sainte sourate «Al-Hijr» fut révélé au noble Messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) à La Mecque, avant son hégire vers Médine. La sourate XV du noble Coran comprend 99 versets.
Cette sourate tire son nom de son 80e verset où le nom de la ville d’Al-Hijr a été cité. En effet, Al-Hijr fut le nom de la ville où vivait le peuple du messager de Dieu, le vénéré Saleh (béni soit-il).
Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
الر‌  تِلْكَ آيَاتُ الْكِتَابِ وَقُرْ‌آنٍ مُّبِينٍ
Alif, Lam, Ra. Voici les versets du Livre et d'une Lecture explicite. (15:1)
رُّ‌بَمَا يَوَدُّ الَّذِينَ كَفَرُ‌وا لَوْ كَانُوا مُسْلِمِينَ
Le Jour du Jugement dernier, les mécréants voudraient avoir été musulmans et soumis. (15:2)
ذَرْ‌هُمْ يَأْكُلُوا وَيَتَمَتَّعُوا وَيُلْهِهِمُ الْأَمَلُ  فَسَوْفَ يَعْلَمُونَ
Laisse-les manger, jouir un temps, et être distraits par l'espoir ; car bientôt ils sauront la vérité ! (15:3)
À l'instar de 28 autres sourates du noble Coran, la sainte sourate «Al-Hijr » commence par des lettres de l'alphabet arabe. Selon les exégètes du noble Coran, ces lettres isolées à la tête des sourates coraniques sont des codes secrets, et dans la plupart des cas, ces lettres sont suivies par le nom du Coran ou une allusion directe au Livre céleste et à sa révélation au noble Messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Les commentateurs du Livre saint estiment souvent que ces lettres de l'alphabet sont des codes secrets qui font allusion au fait que le saint Coran est le miracle le plus somptueux et le plus parfait que le vénéré Prophète de l'Islam apporta aux humains, grâce à la volonté du Seigneur.
D'autant plus que la répétition des lettres de l'alphabet arabe à la tête de plusieurs sourates coraniques est également un défi lancé à l'adresse de ceux qui nient le caractère miraculeux du Coran pour qu'ils sachent qu'ils ne seront jamais capable de faire un Livre semblable au Coran qui est le Verbe du Seigneur, révélé à Son plus noble messager.
Les trois premiers versets de la sainte sourate « Al-Hijr » disent que les mécréants souhaiteraient dans ce monde, et surtout dans l’Au-delà, au jour du Jugement dernier, d’être aux rangs des musulmans soumis à la volonté du Seigneur.
Ils souhaiteraient être à la place des croyants pour jouir du calme et de la sérénité mentale, et de bénéficier dans l’autre monde des bienfaits du paradis. Cependant, ils ne font rien pour réaliser leur souhait et persistent sur leur égarement, et continuent à pratiquer le mal et à commettre des actes vicieux.
C’est pourquoi dans les trois premiers versets de la sourate XV du noble Coran, Dieu s’adresse à Son messager et aux musulmans pour leur dire de laisser les mécréants jouir dans ce monde des bienfaits matériels, car dans l’Au-delà ils apprendront la vérité, et ils sauront qu’ils étaient les grands perdants.
Pourtant, il faut souligner que ces gens-là ne sont pas laissés pour leur compte, car Dieu avait envoyé Ses messagers pour les guider, mais ils n’ont pas cru au message, et avaient pris le chemin de la perdition. Ces versets nous apprennent aussi que la clémence de Dieu est immense, de sorte qu’Il ne prive pas Ses créatures de Ses bienfaits dans ce monde, même aux pécheurs et aux mécréants.
Voici maintenant les versets 4 et 5 de la sainte sourate « Al-Hijr » :
وَمَا أَهْلَكْنَا مِن قَرْ‌يَةٍ إِلَّا وَلَهَا كِتَابٌ مَّعْلُومٌ
Or Nous ne détruisons aucune cité sans qu'elle n'ait eu un terme fixé en une écriture connue. (15:4)
مَّا تَسْبِقُ مِنْ أُمَّةٍ أَجَلَهَا وَمَا يَسْتَأْخِرُ‌ونَ
Car nulle communauté ne devance son terme, ni ne le retard. (15:5)
Après avoir affirmé dans les versets précédents que les mécréants pourraient jouir des bienfaits du Seigneur sur la terre, les versets 4 et 5 de la sainte sourate « Al-Hijr » disent que pourtant Dieu a fixé un délai pour les mécréants dans ce monde.
C’est uniquement le Seigneur qui sait quant ce délai serait expiré, et quand le moment exact arrive, les peuples mécréants et rebelles seraient punis et anéantis par Dieu, sans qu’aucun humain puisse avancer ou retarder ce délai fixé.
Comme de nombreux autres versets du noble Coran, les versets 4 et 5 de la sourate XV nous apprennent que c’est une tradition divine selon laquelle, Dieu accorde un délai aux pécheurs et aux rebelles afin qu’ils se repentissent et qu’ils s’éloignement du péché pour revenir sur le chemin du juste.
وَقَالُوا يَا أَيُّهَا الَّذِي نُزِّلَ عَلَيْهِ الذِّكْرُ‌ إِنَّكَ لَمَجْنُونٌ
Et les mécréants disent au messager : “Ô toi sur qui on a fait descendre le Coran, tu es certainement fou ! (15:6)
Avant l’hégire du noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), les païens de la Mecque se raillaient de lui et le surnommaient fou, pour prétendre qu’ils avaient raison de ne pas l’écouter. Ils se raillaient aussi du noble Coran, et disaient que c’était les paroles d’un poète.
En réalité, en traitant le vénéré messager de Dieu de poète, les païens de la Mecque voulaient suggérer qu’il n’avait pas reçu cette parole de la part du Seigneur, mais de la part des djinns, car dans la culture de l’époque de l’ignorance, les Arabes croyaient que les poètes apprenaient leur verbe poétique des djinns.
Mais le saint Coran nous apprend qu’à l’époque des prophètes d’antan, les mécréants se raillaient de la même manière des messagers de Dieu, car en réalité ils n’avaient aucun argument pour rejeter l’appel des prophètes.
لَّوْ مَا تَأْتِينَا بِالْمَلَائِكَةِ إِن كُنتَ مِنَ الصَّادِقِين
Les mécréants disent au messager : « Pourquoi ne nous es-tu pas venu avec les Anges, si tu es du nombre des véridiques ? » (15:7)
مَا نُنَزِّلُ الْمَلَائِكَةَ إِلَّا بِالْحَقِّ وَمَا كَانُوا إِذًا مُّنظَرِ‌ينَ
Nous ne faisons descendre les Anges qu'avec la vérité ; et alors, il ne leur sera pas accordé de répit à ces impies. (15:8)
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr », lesquels nous ont appris qu’à l’époque où le noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) n’avait pas encore réalisé son hégire pour s’installer avec les croyants à Médine, les païens de la Mecque se raillaient de lui et le traitaient de fou ou de poète.
Ils voulaient ainsi suggérer injustement que le noble Coran n’aurait pas été le Verbe du Seigneur, et cette parole serait inspirée au vénéré Messager de Dieu par les djinns, selon une croyance superstitieuse des Arabes païens qui croyaient que les poètes apprenaient leur verbe poétique des djinns.
Dans les verstes 7 et 89 de la sourate XV, le noble Coran nous apprend que les païens demandaient au noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) de leur montrer les anges célestes, s’il était véridique et s’il était réellement un envoyé du Seigneur.
Or, le saint Coran nous apprend que celui qui ne veut pas accepter l’appel du messager de Dieu, et qui nie le prophète et le Livre, n’y croirait point, même s’il voit de ses propres yeux les anges descendre du ciel pour conformer le message.
La foi en Dieu doit être d’ailleurs le fruit d’une croyance profonde et individuel, et il n’est absolument pas nécessaire que les anges accompagnent les messagers de Dieu pour confirmer leur prophétie en se montrant aux mécréants.
Autrement dit, les faits extraordinaires et les miracles sont certes des confirmations de la mission prophétique des envoyés du Seigneur, mais ils ne sont point la cause et l’origine de la foi.
En outre, les versets 7 et 8 de la sainte sourate « Al-Hijr » soulignent que si Dieu avait fait descendre Ses anges du ciel pour qu’ils se montrent aux païens, ces derniers n’auraient eu aucune excuse pour rejeter l’appel du messager de Dieu.
Dans ce cas, s’ils avaient insisté dans leur égarement, le délai que Dieu leur avaient accordé aurait été expiré aussitôt qu’ils auraient été tous punis et anéanti par Dieu, sans qu’ils aient un temps de réflexion et de repentance.
Voici maintenant le verset 9 de la sourate XV du noble Coran :
إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا الذِّكْرَ‌ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ
En vérité c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien. (15:9)
Dans le verset 9 de la sainte sourate « Al-Hijr », Dieu dit que le Coran est Son Verbe, qu’Il l’a révélé à Son noble Messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), et qu’Il le protège Lui-même contre toute diffamation.
Ainsi, dans ce verset, Dieu soulage Son messager et les croyants face aux railleries et les diffamations des mécréants.
Le vénéré Prophète de l’Islam n’ajouta rien et n’enleva jamais rien à la parole que Dieu qui avait révélé. Jusqu’à la fin du temps, Dieu sera Lui-même le gardien de Son Verbe et le préservera de tout changement et falsification.
وَلَقَدْ أَرْ‌سَلْنَا مِن قَبْلِكَ فِي شِيَعِ الْأَوَّلِينَ
Et nous avons certes envoyé, avant toi, des Messagers parmi les peuples des Anciens. (15:10)
وَمَا يَأْتِيهِم مِّن رَّ‌سُولٍ إِلَّا كَانُوا بِهِ يَسْتَهْزِئُونَ
Et pas un Messager ne leur est venu sans qu'ils s'en soient moqués. (15:11)
Dans les versets 10 et 11 de la sainte sourate « Al-Hijr », Dieu s’adresse à Son messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) pour lui rappeler qu’avant lui, Dieu avait envoyé d’autres messagers auprès des gens, et que tous les envoyés avaient été raillés par les mécréants et les païens.
En outre, ces versets indiquent la continuité et la complémentarité de la prophétie. A chaque peuple, Dieu envoyait un messager pour le guider vers la foi et le salut.
Cependant, à l’époque de tous les messagers de Dieu, il y avait toujours des mécréants qui se rebellaient contre la volonté du Seigneur et désobéissaient à leur prophète.
En outre, ces versets sont des avertissements aux croyants pour qu’ils ne se désespèrent jamais du secours divin et qu’ils n’abandonnent pas la foi sous la pression des railleries et des moqueries des infidèles.
كَذَٰلِكَ نَسْلُكُهُ فِي قُلُوبِ الْمُجْرِ‌مِينَ
C'est ainsi que Nous faisons pénétrer le Coran dans les cœurs des coupables. (15:12)
لَا يُؤْمِنُونَ بِهِ  وَقَدْ خَلَتْ سُنَّةُ الْأَوَّلِينَ
Ils ne croiront pas en lui bien que se soit accompli le sort traditionnel des anciens. (15:13)
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous ont parlé de la révélation du noble Coran, et qui nous ont dit que le Livre saint est le Verbe du Seigneur, qu’Il l’a révélé à Son noble Messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), et qu’Il le protège Lui-même contre toute diffamation.
Le vénéré Prophète de l’Islam n’ajouta rien et ne supprima jamais rien à la parole que Dieu avait révélée. Jusqu’à la fin du temps, Dieu sera Lui-même le gardien de Son Verbe et le préservera de tout changement et falsification.
Les versets 12 et 13 de la sainte sourate « Al-Hijr » nous disent qu’avant le vénéré Prophète de l’Islam, Dieu avait envoyé d’autres messagers pour guider les hommes. Ces derniers avaient donc su le message.
Certains d’entre eux y crurent et certains d’autres le renièrent.
Quant aux gens qui connaissent le message du noble Coran, il y a des gens qui en comprennent le message dans leur cœur, mais s’abstiennent d’y croire.
En effet, les versets 12 et 13 de la sourate XV du noble Coran évoquent deux traditions divines : le premier consiste en le fait que Dieu fait connaître Son message à toutes Ses créatures, et Il le fait entrer dans leur cœur.
A partir de là, il appartient à chacun d’y croire. Ceux qui s’y abstiennent, ne pourront plus prétendre dans l’Au-delà au jour du Jugement dernier, qu’il ne l’avait pas su ou qu’il n’avait pas entendu le message de la vérité.
L’autre tradition divine à laquelle font allusion ces versets c’est celui de l’entêtement des rebelles et des coupables qui résistent devant le message divin et refusent de l’accepter.
En effet, ces versets de la sourate XV du noble Coran, nous apprennent que ce qui empêche les gens de croire en la vérité et de trouver le chemin du salut, ce sont leurs péchés et leurs pratiques et pensées vicieuses.
Voici maintenant les versets 14 et 15 de la sainte sourate « Al-Hijr » :
وَلَوْ فَتَحْنَا عَلَيْهِم بَابًا مِّنَ السَّمَاءِ فَظَلُّوا فِيهِ يَعْرُ‌جُونَ
Et même si Nous ouvrions pour eux une porte du ciel, et qu'ils pussent y monter, (15:14)
لَقَالُوا إِنَّمَا سُكِّرَ‌تْ أَبْصَارُ‌نَا بَلْ نَحْنُ قَوْمٌ مَّسْحُورُ‌ونَ
ils diraient : “Vraiment nos yeux sont voilés. Mais plutôt, nous sommes des gens ensorcelés”. (15:15)
Dans les passages précédents , nous avons lu des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous relataient qu’à l’époque où le noble Prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) n’avait pas encore fait son hégire, les païens de la Mecque lui demandaient de faire descendre du ciel des anges, s’il était véridique, pour qu’ils puissent voir de leurs propres yeux des anges, afin de croire en son message.
Dans ces versets, Dieu dit que même s’Il avait ouvert les portes du ciel sur les mécréants, pour qu’ils montent eux-mêmes dans le monde des anges, ils auraient nié la vérité, et ils auraient dit qu’il s’agit d’une sorcellerie ou d’une magie.
Les versets 14 et 15 de la sainte sourate « Al-Hijr » nous disent donc que les miracles que les Messagers de Dieu faisaient, grâce à la puissance et la volonté du Seigneur, n’étaient pour certains gens qui s’obstinaient dans leur refus de la vérité, que de magies ou de sorcelleries.
وَلَقَدْ جَعَلْنَا فِي السَّمَاءِ بُرُ‌وجًا وَزَيَّنَّاهَا لِلنَّاظِرِ‌ينَ
Certes Nous avons placé dans le ciel des constellations et Nous l'avons embelli pour ceux qui regardent. (15:16)
وَحَفِظْنَاهَا مِن كُلِّ شَيْطَانٍ رَّ‌جِيمٍ
Et Nous l'avons protégé contre tout diable banni. (15:17)
إِلَّا مَنِ اسْتَرَ‌قَ السَّمْعَ فَأَتْبَعَهُ شِهَابٌ مُّبِينٌ
A moins que l'un d'eux parvienne subrepticement à écouter, une flamme brillante alors le poursuit. (15:18)
Le monde céleste auquel font allusion ces versets, n’est pas pourtant à la portée de tout le monde. Seuls ceux qui le regardent avec attention et avec un cœur rempli de foi peuvent y entrer.
Ces versets disent que Dieu protège le monde céleste contre les démons et les gens qui vendent leurs âmes au diable.
Le ciel de la nuit est plein de signes de la grandeur et de la sagesse du Seigneur, pour ceux qui ont connaissent l’origine, et qui savent que Dieu Tout-Puissant est le Créateur de l’univers.
Voici enfin les versets 19 et 20 de la sainte sourate « Al-Hijr » :
وَالْأَرْ‌ضَ مَدَدْنَاهَا وَأَلْقَيْنَا فِيهَا رَ‌وَاسِيَ وَأَنبَتْنَا فِيهَا مِن كُلِّ شَيْءٍ مَّوْزُونٍ
Et quant à la terre, Nous l'avons étalée et y avons placé des montagnes immobiles et y avons fait pousser toute chose harmonieusement proportionnée. (15:19)
وَجَعَلْنَا لَكُمْ فِيهَا مَعَايِشَ وَمَن لَّسْتُمْ لَهُ بِرَ‌ازِقِينَ
Et Nous y avons placé des vivres pour vous, et placé aussi pour vous des êtres que vous ne nourrissez pas. (15:20)
Les versets 19 et 20 évoquent les bienfaits que Dieu le Très-haut a placés sur la terre pour assurer la survie des créatures et pour les nourrir. En effet, rien n’a été laissé au hasard dans la création de la terre. Chaque chose a été fixée à sa propre place.
وَإِن مِّن شَيْءٍ إِلَّا عِندَنَا خَزَائِنُهُ وَمَا نُنَزِّلُهُ إِلَّا بِقَدَرٍ‌ مَّعْلُومٍ
Et il n'est rien dont Nous n'ayons les réserves et Nous ne le faisons descendre que dans une mesure déterminée. (15:21)
Dans les passages précédents , nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous ont parlé de la révélation du saint Coran au noble prophète de l’Islam, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et de la création de la terre et des cieux, et de la création de l’homme et des autres êtres vivants qui vivent sur la terre, et qui bénéficient tous des bienfaits que Dieu leur a offerts sur la terre pour assurer leur survie et leur subsistance.
Dans le verset 21 de la sourate XV du noble Coran, il est dit que le Seigneur est le Créateur de l’univers et de tous les êtres vivants. Dieu a fixé pour chacune de Ses créatures une mesure qui détermine le taux de sa jouissance des bienfaits divins. En effet, Dieu a créé tout ce qu’il y a dans l’univers, et il en assure aussi la subsistance et accorde à chaque chose ce dont elle a besoin pour continuer d’exister. Dieu le Très-haut est donc la source de toutes les puissances et de toutes les capacités. Comme l’indique le verset 21 de la sainte sourate « Al-Hijr », Dieu fixe le taux de la jouissance de chacune de Ses créatures de Ses bienfaits sur la terre. Dans la vision coranique, cette mesure est appelée la « détermination ». Cependant, il ne faut pas croire que la détermination divine empêche l’homme de pouvoir intervenir afin de bénéficier d’autres bienfaits du Seigneur. Par contre, l’homme en serait parfaitement capable à condition qu’il fasse preuve d’un effort pour le faire. Comme le saint Coran le dit dans d’autres versets, il n’y a pour l’homme que ce pour quoi il fait un effort.
Voici maintenant le verset 22 de la sainte sourate « Al-Hijr » :
وَأَرْ‌سَلْنَا الرِّ‌يَاحَ لَوَاقِحَ فَأَنزَلْنَا مِنَ السَّمَاءِ مَاءً فَأَسْقَيْنَاكُمُوهُ وَمَا أَنتُمْ لَهُ بِخَازِنِينَ
Et Nous envoyons les vents fécondants ; et Nous faisons alors descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons et que vous n'êtes pas en mesure de conserver. (15:22)
A l’instar des versets précédent qui ont évoqué l’existence des sources et trésors de bienfaits divins pour assurer la survie et la subsistance des êtres vivants sur la terre, le verset 22 de la sourate XV du noble Coran, nous parle d’autres sources de la vie sur la terre : le vent et l’eau. En effet, dans ce verset, le saint Coran parle de l’importance des éléments dont la création n’est l’œuvre que du Seigneur, en insistant sur le fait que les humains étaient et seraient à jamais incapable de les produire. Il s’agit dans ce verset de deux éléments fondamentaux de l’existence des êtres vivants sur la planète Terre, c’est-à-dire l’air et l’eau.
Le verset 22 de la sainte sourate « Al-Hijr » qualifie le vent de « fécondant », car c’est le vent qui apporte de l’eau qui descend du ciel pour arroser la terre. Ce verset nous apprend aussi, qu’une fois l’univers créé, Dieu le Très-haut ne l’a pas abandonné, et que sa guidance est perpétuelle jusqu’à la fin du temps. Autrement dit, non seulement le Créateur a gratifié Ses créatures du grand bienfait qu’est la vie et l’existence, mais Il assure aussi la subsistance de Ses créatures, à une mesure déterminée, pour leur donner survie, prospérité et bonheur.
وَإِنَّا لَنَحْنُ نُحْيِي وَنُمِيتُ وَنَحْنُ الْوَارِ‌ثُونَ
Et c'est bien Nous qui donnons la vie et donnons la mort, et c'est Nous qui sommes l'héritier de tout. (15:23)
وَلَقَدْ عَلِمْنَا الْمُسْتَقْدِمِينَ مِنكُمْ وَلَقَدْ عَلِمْنَا الْمُسْتَأْخِرِ‌ينَ
Et Nous connaissons certes ceux qui parmi vous ont avancé et Nous connaissons ceux qui tardent encore. (15:24)
وَإِنَّ رَ‌بَّكَ هُوَ يَحْشُرُ‌هُمْ  إِنَّهُ حَكِيمٌ عَلِيمٌ
Certes, c'est ton Seigneur qui les rassemblera. Car c'est lui le Sage, l'Omniscient. (15:25)
Dans ces trois versets de la sainte sourate « Al-Hijr », Dieu le Très-haut est présenté comme la source de la vie. En effet, c’est Dieu qui donne la vie à qui Il veut, et c’est lui qui ôte la vie à qui Il veut. La vie et la mort des hommes et de tous les êtres vivants sont donc entre les mains de Dieu. C’est pourquoi dans ces versets, Dieu est présenté comme « héritier de tout », car tout dépend de Dieu et tout retourne vers Lui.
C’est seulement Dieu qui sait quand un être va naître, et quand il va mourir. Et c’est uniquement Dieu qui a, le pouvoir de ressusciter les morts au jour de la résurrection, pour les rassembler tous ensemble pour le jugement dernier.
Là, il n’y aura plus de différence entre ceux qui ont vécu il y a très longtemps et ceux qui ont vécu à des époques ultérieures, car la notion du temps sera bouleversée quand l’univers tel que nous le connaissons arrivera à sa fin.
وَلَقَدْ خَلَقْنَا الْإِنسَانَ مِن صَلْصَالٍ مِّنْ حَمَإٍ مَّسْنُون
Nous créâmes l'homme d'une argile croissante, extraite d'une boue malléable. (15:26)
وَالْجَانَّ خَلَقْنَاهُ مِن قَبْلُ مِن نَّارِ‌ السَّمُومِ
Et quant au djinn, Nous l'avions auparavant créé d'un feu d'une chaleur ardente. (15:27)
Dans les passages précédents , nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous ont parlé de la création des cieux et de la terre, et des bienfaits du vent et de la pluie pour tous les êtres vivants.
Dans les versets 26 et 27 de la sourate XV du noble Coran, le Seigneur, le Très-haut nous parle de la création de l’homme et du djinn.
Ces versets de la sainte sourate « Al-Hijr » disent que Dieu a créé l’homme d’un mélange de l’eau et de la terre, tandis que les djinns avaient été créés par Dieu avant les humains, d’un feu ardent.
Dans de nombreux versets du saint Coran, Dieu parle de la création de l’homme. Selon ces versets coraniques, la création de l’humain était tout à fait séparée de celle des animaux et de tous les autres êtres vivants. Autrement dit, selon la vision coranique, l’humain n’est pas une espèce animale évoluée.
D’après les versets coraniques, Dieu le Très-haut a créé le premier humain, c’est-à-dire le vénéré Adam (béni soit-il) à partir des matières brutes, à savoir la terre et l’eau. Ensuite, il lui a soufflé de Son âme et lui a donné vie.
Il convient ici de citer le verset 37 de la sourate 18 du noble Coran qui dit : « Serais-tu mécréant vers Celui qui t’a créé de poussière, puis de semence, puis façonné homme ? »
En outre, Dieu a nourri les hommes par des produits qui proviennent de la terre et de l’eau.
Les versets 26 et 27 de la sainte sourate « Al-Hijr » nous apprennent aussi qu’outre les humains, Dieu a peuplé le monde par des êtres invisibles aux yeux des hommes, appelés « djinn » qui donnent leur nom à l’une des sourates du noble Coran.
La création des djinns est antérieure à celle des hommes, d’après ces versets, et ils sont d’ailleurs plus nombreux que les humains.
Selon la culture coranique, à l’instar des humains, les djinns sont des êtres dotés de libre-arbitre, et c’est pourquoi, comme les humains, ils comprennent la parole divine et se divisent donc en deux groupes de croyants et de mécréants. Comme les humains, les djinns ont été créés en deux sexes et ils ont la faculté de se reproduire.
Selon la tradition coranique, Satan était un djinn. Mais sa soumission à Dieu et ses longues prières firent que Dieu le laisse rejoindre le rang des anges. Pourtant, lorsque Dieu créa l’homme, Satan se rebella et s’abstint de se prosterner devant Adam, comme Dieu l’avait demandé aux anges, et il devint mécréant et damné.
Les versets 26 et 27 de la sourate XV du noble Coran nous apprennent aussi que la valeur de l’espèce humaine ne provint pas de ce dont il a été créé, mais de l’âme que le Seigneur a soufflé en lui.
Voici maintenant les versets 28 et 29 de la sainte sourate « Al-Hijr » :
وَإِذْ قَالَ رَ‌بُّكَ لِلْمَلَائِكَةِ إِنِّي خَالِقٌ بَشَرً‌ا مِّن صَلْصَالٍ مِّنْ حَمَإٍ مَّسْنُونٍ
Et ton Seigneur dit aux Anges : “Je vais créer un homme d'argile croissante, extraite d'une boue malléable, (15:28)
فَإِذَا سَوَّيْتُهُ وَنَفَخْتُ فِيهِ مِن رُّ‌وحِي فَقَعُوا لَهُ سَاجِدِينَ
et dès que Je l'aurais harmonieusement formé et lui aurait insufflé Mon souffle de vie, jetez-vous alors, prosternés devant lui”. (15:29)
Ces versets relatent que lorsque Dieu voulait créer l’humain, il le dit avant aux anges et leur demanda de se prosterner devant Adam, dès qu’il serait vivant. Cela nous apprend d’abord que les anges étaient eux aussi créés avant les humains et qu’ils étaient témoins de sa création par Dieu le Très-haut.
Si le Seigneur demanda aux anges de se prosterner devant l’homme, ce n’était absolument pas pour la valeur des matières dont il était fait, mais pour l’âme divine que Dieu voulait insuffler en lui.
Selon la culture coranique, l’âme divine ne signifie pas tout simplement la vie, car Dieu donna vie aux animaux sans souffler en eux de Son âme.
Par conséquent, selon la culture coranique, l’âme que Dieu a soufflé en homme est la capacité et la faculté qui permettent aux humains de se placer au-dessus de tous les êtres vivants, et de devenir la créature la plus noble du Seigneur.
فَسَجَدَ الْمَلَائِكَةُ كُلُّهُمْ أَجْمَعُونَ
Alors, les Anges se prosternèrent tous ensemble, (15:30)
إِلَّا إِبْلِيسَ أَبَىٰ أَن يَكُونَ مَعَ السَّاجِدِينَ
excepté Iblis (Satan) qui refusa d'être avec les prosternés. (15:31)
Les anges se prosternèrent tous devant Adam, et rendirent louange au Seigneur de l’avoir créé, mais Iblis (Satan) s’abstint de le faire. Les anges étaient des êtres faits d’une raison absolue, et ils n’avaient aucunement le pouvoir de se rebeller et de désobéir aux ordres du Seigneur. Quant au Satan, comme nous venons de l’indiqué, il était un djinn, et fut doté du choix et de libre-arbitre. Il se crut supérieur à l’homme et il désobéit à Dieu.
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr », qui nous ont relaté la création par Dieu de l’humain et du djinn. Dieu a créé l’homme d’un mélange de l’eau et de la terre, tandis que les djinns avaient été créés par Dieu avant les humains, d’un feu ardent. D’après les versets coraniques, Dieu le Très-haut a créé le premier humain, c’est-à-dire le vénéré Adam (béni soit-il) à partir des matières brutes, à savoir la terre et l’eau. Ensuite, il lui a soufflé de Son âme et lui a donné vie. La valeur de l’espèce humaine ne provint pas de ce dont il a été créé, mais de l’âme que le Seigneur a soufflée en lui. Lorsque Dieu voulait créer l’humain, il le dit avant aux anges et leur demanda de se prosterner devant Adam, dès qu’il serait vivant. Cela nous apprend d’abord que les anges étaient eux aussi créés avant les humains et qu’ils étaient témoins de sa création par Dieu le Très-haut. Les anges se prosternèrent tous devant Adam, et rendirent louange au Seigneur de l’avoir créé, mais Iblis (Satan) s’abstint de le faire. Les anges étaient des êtres faits d’une raison absolue, et ils n’avaient aucunement le pouvoir de se rebeller et de désobéir aux ordres du Seigneur. Quant au Satan, comme nous venons de l’indiqué, il était un djinn, et fut doté du choix et de libre-arbitre. Il se crut supérieur à l’homme et il désobéit à Dieu.
قَالَ يَا إِبْلِيسُ مَا لَكَ أَلَّا تَكُونَ مَعَ السَّاجِدِينَ
Alors Dieu dit : “Ô Iblis, pourquoi n'es-tu pas au nombre des prosternés ? ” (15:32)
قَالَ لَمْ أَكُن لِّأَسْجُدَ لِبَشَرٍ‌ خَلَقْتَهُ مِن صَلْصَالٍ مِّنْ حَمَإٍ مَّسْنُونٍ
Il dit : “Je ne puis me prosterner devant un homme que Tu as créé d'argile croissante, extraite d'une boue malléable”. (15:33)
Dieu demanda à Satan, pourquoi il s’abstenait de se prosterner devant l’homme, comme Il l’avait demandé aux anges.
Satan devint rebelle et dit qu’il fut supérieur à l’être humain fait de l’eau et de la terre, tandis que lui, étant un djinn, était fait du feu ardent.
En se croyant supérieur à l’homme, Satan désobéit à Dieu, car ce ne fut pas Adam qui lui aurait demandé de se prosterner devant lui, mais Dieu qui l’avait demandé en raison de l’âme divine qu’Il avait insufflé en lui.
Les versets 32 et 33 de la sainte sourate « Al-Hijr » nous apprennent que l’orgueil est le plus grand péché que l’on puisse imaginer.
Toutes les créatures sont égales aux yeux du Créateur, et c’est uniquement Lui qui peut les rendre supérieurs les uns par rapport aux autres. Voici les versets 34 et 35 de la sourate XV du noble Coran :
قَالَ فَاخْرُ‌جْ مِنْهَا فَإِنَّكَ رَ‌جِيمٌ
Et Dieu dit : “Sors du Paradis, siège des anges, car te voilà banni! (15:34)
وَإِنَّ عَلَيْكَ اللَّعْنَةَ إِلَىٰ يَوْمِ الدِّينِ
Et malédiction sur toi, jusqu'au Jour de la rétribution ! ” (15:35)
Iblis (Satan) devint rebelle, et Dieu le Très-haut le bannit, lui demanda de quitter le paradis céleste, et jeta sur lui Sa malédiction jusqu’au jour du jugement dernier.
Satan qui fut un djinn avait été logé au paradis aux côtés des anges, en raison de ses prières et de sa soumission au Seigneur. Mais lorsqu’il devint rebelle et désobéissant en s’abstenant de se prosterner devant l’homme, il fut banni et expulsé du paradis.
Ce verset nous apprend que l’orgueil n’est pas une source de grandeur et de l’estime. Par contre, il est la source du mépris et de la bassesse.
Une désobéissance peut d’ailleurs détruire de longues années de la soumission au Seigneur, comme une petite goutte de poisson qui peut détruire toute une vie.
قَالَ رَ‌بِّ فَأَنظِرْ‌نِي إِلَىٰ يَوْمِ يُبْعَثُونَ
Il dit : "Ô mon Seigneur, donne-moi donc un délai jusqu'au jour où les créatures seront ressuscitées”. (15:36)
قَالَ فَإِنَّكَ مِنَ الْمُنظَرِ‌ينَ
Dieu dit : tu es de ceux à qui ce délai est accordé, (15:37)
إِلَىٰ يَوْمِ الْوَقْتِ الْمَعْلُومِ
jusqu'au jour de l'instant connu de Moi”. (15:38)
Quand Iblis apprit que la malédiction divine l’avait frappé jusqu’au jour de la résurrection, il supplia le Seigneur de lui accordé un délai. Alors Dieu lui donna ce délai jusqu’à un temps connu uniquement de Lui.
En effet, c’est une grande tradition divine selon laquelle le Seigneur accorde un délai, jusqu’à un temps déterminé et uniquement connu de Lui, aux pécheurs et aux rebelles.
Pourtant les versets que nous venons d’entendre n’indiquent pas que Satan ait demandé pardon ou qu’il ait fait preuve d’une repentance. En effet, il demanda ce délai au Seigneur sans en exprimer la raison.
En effet, son objectif était d’avoir du temps pour tenter l’homme jusqu’à la fin des temps, pour le rendre désobéissant et rebelle.
En outre, ces versets nous apprennent la clémence et la générosité du Seigneur qui ne rejeta même pas la demande de Son ennemi, en lui accordant un délai.
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous ont relaté la création par Dieu de l'humain. Lorsque Dieu voulait créer l’homme, Il le dit avant aux anges et leur demanda de se prosterner devant Adam, dès qu’il serait vivant. Les anges se prosternèrent tous devant Adam, et rendirent louange au Seigneur de l’avoir créé, mais Iblis (Satan) s’abstint de le faire. Dieu demanda à Satan pourquoi il refusait de se prosterner devant l’homme, comme Il l’avait demandé aux anges. Satan devint rebelle et dit qu’il est supérieur à l’être humain fait de l’eau et de la terre, tandis que lui, étant un djinn, était fait du feu ardent. En se croyant supérieur à l’homme, Satan désobéit à Dieu, car ce ne fut pas Adam qui lui aurait demandé de se prosterner devant lui, mais Dieu qui l’avait demandé en raison de l’âme divine qu’Il avait insufflé en lui. Iblis (Satan) devint rebelle, et Dieu le Très-haut le bannit, lui demanda de sortir du paradis céleste, et jeta sur lui Sa malédiction jusqu’au jour du jugement dernier. Satan qui fut un djinn avait été logé au paradis aux côtés des anges, en raison de ses prières et de sa soumission au Seigneur. Mais lorsqu’il devint rebelle et désobéissant en s’abstenant de se prosterner devant l’homme, il fut banni et expulsé du paradis. Quand Iblis apprit que la malédiction divine l’avait frappé jusqu’au jour de la résurrection, il supplia le Seigneur de lui accordé un délai. Alors Dieu lui donna ce délai jusqu’à un temps connu uniquement de Lui. En effet, c’est une grande tradition divine selon laquelle le Seigneur accorde un délai, jusqu’à un temps déterminé et uniquement connu de Lui, aux pécheurs et aux rebelles.
قَالَ رَ‌بِّ بِمَا أَغْوَيْتَنِي لَأُزَيِّنَنَّ لَهُمْ فِي الْأَرْ‌ضِ وَلَأُغْوِيَنَّهُمْ أَجْمَعِينَ
Il dit : "Ô mon Seigneur, parce que Tu m'as induit en erreur, eh bien je leur enjoliverai la vie sur terre et les égarerai tous, (15:39)
إِلَّا عِبَادَكَ مِنْهُمُ الْمُخْلَصِينَ
à l'exception, parmi eux, de Tes serviteurs élus.” (15:40)
Les versets 39 et 40 de la sourate XV du noble Coran nous apprennent que Satan jura devant le Seigneur de tenter les hommes et de les dévier du droit chemin, à l'exception de ceux qui seraient les serviteurs purs et dévoués de Dieu le Très-haut, car en réalité, Satan n'a jamais aucun pouvoir sur eux.
Ces versets nous apprennent aussi que le chemin que le diable prend pour égarer les humains consiste à embellir le mal dans leurs yeux. Autrement dit, Satan n'oblige personne à commettre des péchés, mais il embellit le péché à ses yeux pour qu'il soit tenté de le commettre.
Voici maintenant les versets 41 et 42 de la sainte sourate "Al-Hijr" :
قَالَ هَـٰذَا صِرَ‌اطٌ عَلَيَّ مُسْتَقِيمٌ
“Dieu dit : voici une voie droite qui mène vers Moi. (15:41)
إِنَّ عِبَادِي لَيْسَ لَكَ عَلَيْهِمْ سُلْطَانٌ إِلَّا مَنِ اتَّبَعَكَ مِنَ الْغَاوِينَ
Sur Mes serviteurs tu n'auras aucune autorité, excepté sur celui qui te suivra parmi les dévoyés. (15:42)
 
Dans les versets 41 et 42 de la sourate XV du noble Coran, Dieu le Très-haut soulage les croyants et dit qu'Il les protègera contre les tentations du diable. Ces versets indiquent qu'il y a un droit chemin qui mène les fidèles vers le Créateur, et que Dieu Lui-même se charge de les protéger et de leur montrer cette voie.
Ces versets nous apprennent que la piété et la soumission totale au Seigneur, nous permettront de rejoindre le rang de ceux qui profitent de la protection divine, car la piété éloigne l'homme du péché et des tentations sataniques.
Voici enfin les versets 43 et 44 de la sainte sourate "Al-Hijr" :
وَإِنَّ جَهَنَّمَ لَمَوْعِدُهُمْ أَجْمَعِينَ
Et l'Enfer sera sûrement leur lieu de rendez-vous à tous. (15:43)
لَهَا سَبْعَةُ أَبْوَابٍ لِّكُلِّ بَابٍ مِّنْهُمْ جُزْءٌ مَّقْسُومٌ
L'enfer a sept portes, et les groupes d'égarés seront logés chacun dans une partie de l'enfer. (15:44)
L'une des caractéristiques du noble Coran, c'est qu'il est avertisseur et il annonce aux humains le châtiment qui est réservé par le Seigneur aux rebelles et aux pécheurs.
A l'instar des messagers de Dieu, le Livre saint, avertit les humains afin qu'ils aient peur du danger qui les menace et qu'ils se protègent contre lui.
Les versets 43 et 44 de la sourate XV du noble Coran disent que le sort de ceux qui se soumettent au diable et à ses tentations, est d'être logés, dans l'enfer.
En outre, ces versets indiquent que l'enfer a sept portes et que les pécheurs seraient répartis dans ses différentes parties, ce qui veut dire, selon les exégètes du Livre saint, que les chemins qui mènent l'homme à la perdition sont différents.
Autrement dit, le diable se sert des choses variées pour tenter les hommes, les femmes, les riches, les pauvres, les jeunes, les vieux, etc.
إِنَّ الْمُتَّقِينَ فِي جَنَّاتٍ وَعُيُون
Certes, les pieux seront au paradis dans des jardins avec des sources. (15:45)
ادْخُلُوهَا بِسَلَامٍ آمِنِينَ
"Entrez-y en paix et en sécurité". (15:46)
وَنَزَعْنَا مَا فِي صُدُورِ‌هِم مِّنْ غِلٍّ إِخْوَانًا عَلَىٰ سُرُ‌رٍ‌ مُّتَقَابِلِينَ
Et Nous aurons arraché toute rancune de leurs poitrines : et ils se sentiront frères, faisant face les uns aux autres sur des lits. (15:47)
لَا يَمَسُّهُمْ فِيهَا نَصَبٌ وَمَا هُم مِّنْهَا بِمُخْرَ‌جِينَ
Nulle fatigue ne les y touchera. Et on ne les en fera pas sortir. (15:48)
Dans les passages précédents , nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate "Al-Hijr" qui nous ont dit que les pécheurs et les désobéissants seront logés dans l'enfer, alors que les versets 45 à 48 de cette sourate indiquent que les purs et les vrais serviteurs du Seigneur seront logés dans les jardins du paradis.
Ceux qui sont pieux et qui s'abstiennent de pécher, seront récompensés dans l'Au-delà où ils demeureront au paradis et en profiteront des bienfaits. Dieu leur dira d'y entrer en paix et en sécurité, car la récompense la plus précieuse pour les gens du paradis est la sérénité et le calme mental.
Ces versets nous disent ensuite que les gens du paradis n'auront plus aucune rancune et amertume dans leur cœur. Ils se sentiront tous frères et sœurs, et il n'y aura parmi eux que la paix et l'amitié.
En décrivant des scènes de la vie des croyants dans l'Au-delà, le noble Coran nous apprend que nous ne devons jamais nous contenter des bienfaits matériels de ce bas monde, et que nous ne devons pas oublier que le vrai bonheur est celui qui attend les fidèles au paradis céleste. Pour accéder à ce rang et pour pouvoir entrer dans le paradis, nous devons être pieux, nous soumettre à la volonté du Seigneur, et nous abstenir de péchés.
نَبِّئْ عِبَادِي أَنِّي أَنَا الْغَفُورُ‌ الرَّ‌حِيمُ
O Prophète ! Informe Mes serviteurs que c'est Moi le Pardonneur, le Très Miséricordieux, (15:49)
وَأَنَّ عَذَابِي هُوَ الْعَذَابُ الْأَلِيمُ
et que Mon châtiment est certes un châtiment douloureux. (15:50)
Dans ces versets de la sourate XV du noble Coran, Dieu le Très-haut s'adresse à Son noble messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) pour lui dire d'annoncer aux humains que Dieu est pardonneur et qu'il accepte la repentance des pécheurs. Mais que si les pécheurs s'obstinent dans leur égarement, Dieu les frappera par Sa colère, et leur réservera un très mauvais sort dans l’au-delà où ils seront châtiés par le feu de l’enfer.
Voici enfin les versets 51 à 53 de la sainte sourate « Al-Hijr » :
وَنَبِّئْهُمْ عَن ضَيْفِ إِبْرَ‌اهِيمَ
Et informe-les au sujet des hôtes d'Abraham. (15:51)
إِذْ دَخَلُوا عَلَيْهِ فَقَالُوا سَلَامًا قَالَ إِنَّا مِنكُمْ وَجِلُونَ
Quand ils entrèrent chez lui et dirent : “Paix sur toi” - Il dit : “Nous avons peur de vous”. (15:52)
قَالُوا لَا تَوْجَلْ إِنَّا نُبَشِّرُ‌كَ بِغُلَامٍ عَلِيمٍ
Ils dirent : “N'aie pas peur ! Nous t'annonçons une bonne nouvelle, la naissance d'un garçon plein de savoir”. (15:53)
Dans ces versets, le noble Coran évoque un épisode de l’histoire du vénéré Abraham (béni soit-il), quand des anges descendirent du ciel et apparurent à ses yeux sous formes des hommes.
Le vénéré Abraham (béni soit-il) ne les reconnut pas d’abord, et il eut peur. Mais les anges se présentèrent au vénéré Abraham et lui dirent qu’ils étaient venus de la part du Seigneur pour lui donner la bonne nouvelle de la naissance de son fils, un garçon plein de sagesse.
Selon le noble Coran, Dieu chargea les anges d’apporter la bonne nouvelle de la naissance des deux fils du vénéré Abraham, c’est-à-dire le vénéré Isaac et le vénéré Ismaël (bénis soient-ils).
Quand à Ismaël, le Coran le qualifie de « garçon plein de patience », et en ce qui concerne le vénéré Isaac, le Livre saint le qualifie de « garçon plein de sagesse ».
Dans les passages précédents , nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr », qui nous ont relaté un épisode de l’histoire de la vie du vénéré Abraham (béni soit-il), quand des anges descendirent du ciel et apparurent à ses yeux sous formes des hommes. Le vénéré Abraham (béni soit-il) ne les reconnut pas d’abord, et il eut peur. Mais les anges se présentèrent au vénéré Abraham et lui dirent qu’ils étaient venus de la part du Seigneur pour lui donner la bonne nouvelle de la naissance de son fils, un garçon plein de sagesse, c’est-à-dire le vénéré Isaac.
قَالَ أَبَشَّرْ‌تُمُونِي عَلَىٰ أَن مَّسَّنِيَ الْكِبَرُ‌ فَبِمَ تُبَشِّرُ‌ونَ
Abraham dit : “M'annoncez-vous cette nouvelle alors que la vieillesse m'a touché ? Que m'annoncez-vous donc ? ” (15:54)
قَالُوا بَشَّرْ‌نَاكَ بِالْحَقِّ فَلَا تَكُن مِّنَ الْقَانِطِينَ
Les anges dirent : “Nous t'annonçons la vérité. Ne sois donc pas de ceux qui désespèrent”. (15:55)
قَالَ وَمَن يَقْنَطُ مِن رَّ‌حْمَةِ رَ‌بِّهِ إِلَّا الضَّالُّونَ
Abraham dit : “Et qui désespère de la miséricorde de son Seigneur, sinon les égarés ?” (15:56)
Le vénéré Abraham (béni soit-il) s’étonna de voir les anges entrer chez lui, pour lui donner la bonne nouvelle de la naissance bientôt de son fils. Il leur dit comment pourrait-il avoir un fils, alors qu’il était trop vieux pour avoir un enfant.
Les anges dirent au vénéré Abraham (béni soit-il) que c’était une pure vérité, et qu’il ne devait jamais se désespérer de la miséricorde de Dieu. Le vénéré Abraham confirma la parole des anges et leur répondit que seuls les égarés et les mécréants se désespéraient de la Clémence de Dieu le Très-haut.
Les versets 54 et 55 de la sainte sourate « Al-Hijr » nous apprennent que les vrais croyants ne se désespèrent jamais de Dieu qui est, à leurs yeux, capable de tout. Ce qui est aux yeux des hommes un miracle, n’est pour le Seigneur qu’un événement pareil aux autres.
Voici maintenant les versets 57 et 58 de la sourate XV du noble Coran :
قَالَ فَمَا خَطْبُكُمْ أَيُّهَا الْمُرْ‌سَلُونَ
Et il leur dit : “Que voulez-vous, ô envoyés de Dieu ? (15:57)
قَالُوا إِنَّا أُرْ‌سِلْنَا إِلَىٰ قَوْمٍ مُّجْرِ‌مِينَ
Ils dirent : “En vérité, nous sommes envoyés à des gens méchants et criminels. (15:58)
Les versets 57 et 58 de la sainte sourate « Al-Hijr » nous apprennent qu’après avoir reçu la bonne nouvelle de la naissance bientôt de son fils, Isaac, le vénéré Abraham demanda aux anges quelle était leur mission de la part du Seigneur. Les anges répondirent que Dieu les avait chargés de frapper le peuple de Loth, qui était un peuple criminel et pécheur. Les anges sont souvent intermédiaires des ordres divins : tantôt ils apportent des bonnes nouvelles aux pieux et aux élus de Dieu, tantôt ils sont chargés d’annocer la malédiction de Dieu frappant les pécheurs et les rebelles.
إِلَّا آلَ لُوطٍ إِنَّا لَمُنَجُّوهُمْ أَجْمَعِينَ
Ils seront tous punis, à l'exception de la famille de Loth que nous sauverons tous, (15:59)
إِلَّا امْرَ‌أَتَهُ قَدَّرْ‌نَا  إِنَّهَا لَمِنَ الْغَابِرِ‌ينَ
sauf sa femme. Dieu dit : “Nous avions déterminé qu'elle sera du nombre des exterminés. (15:60)
Quand il fallait que toute une ville soit anéantie, frappé par la colère divine, il n’y aurait plus aucune différence les condamnés. Cependant, les anges dirent au vénéré Abraham (béni soit-il) que la famille du vénéré Loth ne comptaient pas parmi les pécheurs, et que le Seigneur les avait dit de les épargner du châtiment, à l’exception de l’épouse de Loth.
En effet, les anges devaient prévenir le vénéré Loth et sa famille, afin qu’ils quittent la ville, avant que le châtiment ne frappe les habitants.
Loth et sa famille devaient donc sortir de la ville sans rien dire à la femme de Loth qui pourrait évidemment en prévenir les habitants de la ville. En plus, elle devait rester dans la ville et être châtiée avec les autres criminels.
فَلَمَّا جَاءَ آلَ لُوطٍ الْمُرْ‌سَلُونَ
Puis lorsque les envoyés vinrent auprès de la famille de Loth, (15:61)
قَالَ إِنَّكُمْ قَوْمٌ مُّنكَرُ‌ونَ
celui-ci dit : “Vous êtes pour moi des gens inconnus”. (15:62)
قَالُوا بَلْ جِئْنَاكَ بِمَا كَانُوا فِيهِ يَمْتَرُ‌ونَ
- Ils dirent : “Nous sommes plutôt venus à toi en apportant le châtiment à propos duquel ils doutaient. (15:63)
وَأَتَيْنَاكَ بِالْحَقِّ وَإِنَّا لَصَادِقُونَ
Et nous venons à toi avec la vérité. Et nous sommes véridiques. (15:64)
En effet, les anges vinrent informer le vénéré Abraham (béni soit-il) du sort que Dieu avait réservé au peuple d’un autre messager de Dieu, c’est-à-dire, le vénéré Loth (béni soit-il), ce qui témoignent, selon cette vision coranique, de la place privilégié que Dieu le Très-haut accordait à Son noble messager, le vénéré Abraham.
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous ont relaté le début d’un épisode du peuple du vénéré Loth (béni soit-il). Dieu avait chargé les anges de châtier le peuple de Loth, qui était un peuple criminel et pécheur. Les anges sont souvent intermédiaires des ordres divins : tantôt ils apportent des bonnes nouvelles aux pieux et aux élus de Dieu, tantôt ils sont chargés d’apporter la malédiction divine sur les pécheurs et les rebelles. Quand il fallait que toute une ville soit anéantie, frappé par la colère divine, il n’y aurait plus aucune différence entre les condamnés. Cependant, la famille du vénéré Loth ne comptait pas parmi les pécheurs, et le Seigneur avait dit aux anges de les épargner du châtiment, à l’exception de son épouse de Loth.
Les anges devaient donc prévenir le vénéré Loth et sa famille, afin qu’ils quittent la ville, avant que le châtiment divin ne frappe les habitants.
Loth et sa famille devaient donc sortir de la ville sans rien dire à la femme de Loth qui pourrait évidemment en prévenir les habitants de la ville. En plus, elle devait rester dans la ville et être châtiée avec les autres criminels.
فَأَسْرِ‌ بِأَهْلِكَ بِقِطْعٍ مِّنَ اللَّيْلِ وَاتَّبِعْ أَدْبَارَ‌هُمْ وَلَا يَلْتَفِتْ مِنكُمْ أَحَدٌ وَامْضُوا حَيْثُ تُؤْمَرُ‌ونَ
Ô Loth, pars donc avec ta famille en fin de nuit et suis leurs arrières; et que nul d'entre vous ne se retourne. Et allez là où on vous le commande”. (15:65)
وَقَضَيْنَا إِلَيْهِ ذَٰلِكَ الْأَمْرَ‌ أَنَّ دَابِرَ‌ هَـٰؤُلَاءِ مَقْطُوعٌ مُّصْبِحِينَ
Et Nous lui annonçâmes cet ordre : que ces gens-là, au matin, seront anéantis jusqu'au dernier. (15:66)
Lorsque le délai que Dieu avait accordé au peuple criminel et corrompu de Loth arriva à son terme, le Seigneur appela Son messager, le vénéré Loth (béni soit-il) et lui dit de quitter la ville avec sa famille pendant la nuit.
Dieu dit à Loth que ni lui ni les autres sauvés ne devaient pas tourner la tête et regarder la ville, et qu’ils devaient se diriger vers une destination que Dieu leur avait fixée.
Dieu dit à Son messager que le matin, le peuple de Loth serait anéanti jusqu’au dernier. Un tremblement de terre détruirait la ville, les maisons s’effondreraient et tous les habitants de la ville seraient anéantis. Dans le même temps une pluie de pierre tomberait sur la ville, de sorte qu’en quelques instants aucune trace ne resterait de la ville et de ses habitants.
Les versets 65 et 66 de la sourate XV du noble Coran nous apprennent que lorsque Dieu veut châtier un peuple rebelle et criminel, Il épargne et sauve les fidèles qui vivent parmi ce peuple.
Voici maintenant les versets 67, 68 et 69 de la sainte sourate « Al-Hijr ».
وَجَاءَ أَهْلُ الْمَدِينَةِ يَسْتَبْشِرُ‌ونَ
Et les habitants de la ville vinrent devant la maison de Loth dans la joie. (15:67)
قَالَ إِنَّ هَـٰؤُلَاءِ ضَيْفِي فَلَا تَفْضَحُونِ
Loth dit : “Ceux-ci sont mes hôtes, ne me déshonorez donc pas. (15:68)
وَاتَّقُوا اللَّـهَ وَلَا تُخْزُونِ
Et craignez Dieu. Et ne me couvrez pas d'ignominie. (15:69)
La femme de Loth dit aux pécheurs que plusieurs personnes étaient hôtes chez son mari. Une foule de corrompus et de pécheurs se rassemblèrent alors devant la maison du vénéré Loth (béni soit-il). Ils demandèrent à Loth de leur livrer les étrangers. Loth leur dit que ces personnes étaient des hôtes, et il leur dit de craindre Dieu, de ne pas s’approcher de ces jeunes personnes.
En effet, ces versets nous apprennent que dans une société corrompue, les individus se réjouissent de commettre les péchés et qu’ils s’encouragent les uns les autres à s’égarer davantage en commettant de plus en plus de péchés.
قَالُوا أَوَلَمْ نَنْهَكَ عَنِ الْعَالَمِين
Ils dirent : “Ne t'avions-nous pas interdit de recevoir du monde ?” (15:70)
قَالَ هَـٰؤُلَاءِ بَنَاتِي إِن كُنتُمْ فَاعِلِينَ
Loth dit : “Voici mes filles, si vous voulez faire quelque chose ! ” (15:71)
Les habitants de Sodome dirent à Loth qu’il avait tort de cacher les étrangers chez lui, et qu’ils voulaient les avoir et les soumettre à leurs désirs criminels.
Le vénéré Loth (béni soit-il) résista à leur demande et il leur proposa de prendre plutôt ses filles que ses hôtes. En effet, le vénéré Loth demandait à son peuple de cesser leur pratique corrompu et de chercher à satisfaire à leurs désirs sexuels plutôt dans le mariage que dans la sodomie, qui est un très grand péché aux yeux du Seigneur. Pourtant les criminels ne l’écoutèrent pas et s’obstinèrent à répéter leur demande.
Ces versets nous apprennent que l’une des missions des messagers de Dieu consistait à apprendre aux gens les voies licites pour les empêcher de commettre les actes illicites. La vraie religion n’interdit pas la satisfaction des désirs instinctifs, mais elle apprend aux hommes les voies licites qui existent pour eux.
Voici enfin les versets 72 et 73 de la sainte sourate « Al-Hijr ».
لَعَمْرُ‌كَ إِنَّهُمْ لَفِي سَكْرَ‌تِهِمْ يَعْمَهُونَ
Ô Prophète ! Par ta vie ! ils se confondaient dans leur délire. (15:72)
فَأَخَذَتْهُمُ الصَّيْحَةُ مُشْرِ‌قِينَ
Alors, au lever du soleil le Cri de la catastrophe les saisit. (15:73)
Ces versets nous dirent que les pécheurs étaient sourds et aveugles. Ils ne virent pas la vérité, et ils n’écoutèrent pas le message que leur donna Loth de la part de Dieu le Très-haut.
Comme les anges l’avaient déjà dit à Loth, la colère divine frappa les criminels au lever de soleil. Un cri se retentit dans le ciel, un tremblement de terre secoua la ville et une pluie de pierre tomba sur Sodome.
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous ont relaté l’histoire du peuple du vénéré Loth (béni soit-il). Dieu avait chargé les anges de châtier le peuple de Loth, qui était un peuple criminel et pécheur. Cependant, la famille du vénéré Loth ne comptait pas parmi les pécheurs, et le Seigneur avait dit aux anges de les épargner du châtiment, à l’exception de l’épouse de Loth. Les anges devaient donc prévenir le vénéré Loth et sa famille, afin qu’ils quittent la ville, avant que le châtiment ne frappe les habitants. Loth et sa famille devaient donc sortir de la ville sans rien dire à la femme de Loth qui pourrait évidemment en prévenir les habitants de la ville. En plus, elle devait rester dans la ville et être châtiée avec les autres criminels. Quand le délai que Dieu avait accordé au peuple criminel et corrompu de Loth arriva à son terme, Dieu dit à Son messager, le vénéré Loth (béni soit-il) de quitter la ville avec sa famille pendant la nuit. Dieu dit à Loth que ni lui ni les autres sauvés ne devaient pas tourner la tête et regarder la ville, et qu’ils devaient se diriger vers une destination que Dieu leur avait fixée. La femme de Loth dit aux pécheurs que plusieurs personnes étaient hôtes chez son mari. Une foule de corrompus et de pécheurs se rassemblèrent alors devant la maison du vénéré Loth (béni soit-il). Ils demandèrent à Loth de leur livrer les étrangers. Loth leur dit que ces personnes étaient ses hôtes, et il les exhorta à craindre Dieu, et il leur demanda de ne pas s’approcher de ces jeunes personnes. Les habitants de Sodome dirent à Loth qu’il avait tort de cacher des étrangers chez lui, et qu’ils voulaient les avoir et les soumettre à leurs désirs criminels. Le vénéré Loth (béni soit-il) résista à leur demande et il leur proposa de prendre plutôt ses filles que ses hôtes. En effet, le vénéré Loth demandait à son peuple de cesser leur pratique corrompus et de chercher à satisfaire à leurs désirs sexuels plutôt dans le mariage que dans la sodomie, qui est un très grand péché aux yeux du Seigneur. Pourtant les criminels ne l’écoutèrent pas et s’obstinèrent à répéter leur demande.
فَجَعَلْنَا عَالِيَهَا سَافِلَهَا وَأَمْطَرْ‌نَا عَلَيْهِمْ حِجَارَ‌ةً مِّن سِجِّيلٍ
Et Nous renversâmes la ville de fond en comble et fîmes pleuvoir sur eux des pierres d'argile dure. (15:74)
إِنَّ فِي ذَٰلِكَ لَآيَاتٍ لِّلْمُتَوَسِّمِينَ
Voilà vraiment des preuves, pour ceux qui savent observer ! (15:75)
وَإِنَّهَا لَبِسَبِيلٍ مُّقِيمٍ
Cette ville se trouvait sur un chemin connu de tous. (15:76)
إِنَّ فِي ذَٰلِكَ لَآيَةً لِّلْمُؤْمِنِينَ
Voilà vraiment une exhortation pour les croyants ! (15:77)
Ces versets de la sainte sourate « Al-Hijr » nous relatent que les ruines de cette ville existent encore sur une route caravanière. Parmi les passants, seuls les sages connaissent l’histoire de cette ville disparue. Pour eux, les ruines de la ville de Loth est un signe évident de la puissance du Seigneur et de la réalisation de Ses promesses.
Voici maintenant les versets 78 et 79 de la sourate XV du noble Coran :
وَإِن كَانَ أَصْحَابُ الْأَيْكَةِ لَظَالِمِينَ
Et les habitants d'al-Aïka étaient aussi des injustes. (15:78)
فَانتَقَمْنَا مِنْهُمْ وَإِنَّهُمَا لَبِإِمَامٍ مُّبِينٍ
Nous Nous sommes donc vengés d'eux. Et ces deux cités, vraiment, sont sur une route bien évidente que vous connaissez. (15:79)
Après avoir relaté l’histoire du peuple de Loth, ces versets font allusion à un autre peuple puni par le Seigneur, celui du vénéré Choaïb (béni soit-il). Le peuple de Choaïb vivait dans une ville appelé Aïka, dans une région verdoyante peuplée de grands arbres.
Ce peuple était un peuple de pécheurs qui fut châtié par Dieu le Très-haut. Ces versets indiquent que comme la ville de Loth, la ville du vénéré Choaïb fut détruite et ses habitants furent tous tués à cause de leurs péchés.
En relatant l’histoire de ces peuples disparus, le noble Coran nous apprend que le péché et l’oppression n’ont d’autres résultats que l’anéantissement et la mort. Comme dans plusieurs autres versets, le Coran appelle les croyants à s’initier à l’histoire les peuples anciens et à en tirer leçon.
وَلَقَدْ كَذَّبَ أَصْحَابُ الْحِجْرِ‌ الْمُرْ‌سَلِينَ
Certes, les gens d'al-Hijr ont traité de menteurs les messagers. (15:80)
وَآتَيْنَاهُمْ آيَاتِنَا فَكَانُوا عَنْهَا مُعْرِ‌ضِينَ
Nous leur avons montré Nos miracles, mais ils s'en étaient détournés (15:81)
وَكَانُوا يَنْحِتُونَ مِنَ الْجِبَالِ بُيُوتًا آمِنِينَ
Et ils taillaient des maisons dans leurs montagnes, vivant en sécurité. (15:82)
فَأَخَذَتْهُمُ الصَّيْحَةُ مُصْبِحِينَ
Puis, au matin, le Cri les saisit. (15:83)
فَمَا أَغْنَىٰ عَنْهُم مَّا كَانُوا يَكْسِبُونَ
Ce qu'ils avaient acquis ne leur a donc point profité. (15:84)
Après l’histoire du peuple de Loth et de Choaïb, la sourate XV du noble Coran nous relate l’histoire d’une autre ville, celle du peuple du vénéré Saleh (béni soit-il).
Le vénéré Saleh fut révélé par le seigneur pour guider son peuple appelé Thamoud qui vivait dans une ville appelé Al-Hijr. Al-Hijr était une ville montagneuse où les habitants avaient creusé leurs maisons dans les rochers.
Pour guider ce peuple, Dieu avait autorisé Son messager, le vénéré Saleh (béni soit-il) de réaliser de nombreux miracles pour montrer à son peuple le pouvoir de son Seigneur. Pourtant son peuple ne crut pas en Dieu et s’abstinrent à s’égarer dans le péché.
Quand le délai que Dieu avait fixé pour eux s’expira, un tremblement de terre détruisit leur ville, et leurs maisons creusées dans les rochers ne purent pas les sauver.
Dans les passages précédents nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui nous ont relaté la fin de l’histoire du peuple du vénéré Loth (béni soit-il). En outre, les versets précédent nous ont parlé aussi de l’histoire de deux autres peuples anciens qui furent châtiés par le Seigneur, c’est-à-dire le peuple du vénéré Choaïb qui vivait dans la ville d’Aïka, et le peuple du vénéré Saleh qui vivait dans la ville d’Al-Hijr. Tous ces peuples pécheurs furent tués et leurs villes furent totalement détruites en raison de leurs péchés et leur désobéissance au Seigneur.
وَمَا خَلَقْنَا السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْ‌ضَ وَمَا بَيْنَهُمَا إِلَّا بِالْحَقِّ  وَإِنَّ السَّاعَةَ لَآتِيَةٌ  فَاصْفَحِ الصَّفْحَ الْجَمِيلَ
Et Nous n'avons créé les cieux et la terre, et ce qui est entre eux, que pour une juste raison. Et l'Heure sans aucun doute arrivera ! Pardonne-leur donc d'un beau pardon. (15:85)
إِنَّ رَ‌بَّكَ هُوَ الْخَلَّاقُ الْعَلِيمُ
Ton Seigneur, c'est Lui vraiment le grand Créateur, l'Omniscient. (15:86)
Après avoir relaté l’histoire des peuples d’antan, Dieu le Très-haut s’adresse dans ces versets à Son noble messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) pour lui dire qu’il faut que lui et les croyants apprennent l’histoire des peuples d’antan et qu’il en tire leçon pour éviter le mauvais sort que Dieu leur réserva dans ce monde et dans l’Au-delà.
Les versets 85 et 86 de la sainte sourate « Al-Hijr » font allusion aux grandes vérités de la création, c’est-à-dire à l’origine de l’univers, la création des cieux et de la terre et tout ce qu’il a entre eux par le Seigneur.
Ces versets parlent ensuite de la destination que Dieu a fixé pour l’univers. Tout retournera vers Dieu à une heure que le Seigneur a fixée pour la fin des temps. A ce moment, tous les morts seront ressuscités et ils se présenteront au pied du trône céleste de Dieu qui les jugera pour ce qu’ils ont fait de bien et de mal. Les pécheurs seront punis et les croyants seront récompensés.
Dans ces versets, Dieu dit à Son noble messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) qu’au jour du jugement derniers, les croyants auront le droit de pardonner aux pécheurs et aux méchants, le mal qu’ils leur auraient infligés dans ce bas monde. En effet, Dieu le Très-haut conseille aux fidèles d’être pardonneurs et indulgents envers eux au jour de la résurrection et au moment du grand jugement. Ces versets soulignent que c’est Dieu qui sait tout et qui serait leur meilleur juge.
Voici maintenant le verset 87 de la sourate XV du noble Coran :
وَلَقَدْ آتَيْنَاكَ سَبْعًا مِّنَ الْمَثَانِي وَالْقُرْ‌آنَ الْعَظِيمَ
Nous t'avons certes donné “les sept versets que l'on répété deux fois” , ainsi que le Coran sublime. (15:87)
Après avoir évoqué l’origine et la destination de la création dans les versets précédents, dans le verset 87 de la sainte sourate « Al-Hijr », Dieu dit à Son messager qu’Il lui a révélé les « sept versets que l’on répète deux fois » et le saint Coran tout entier.
Selon les exégètes du Livre saint, ce saint verset fait allusion à la sainte sourate « Prologue » en la qualifiant de « sept versets que l’on répète deux fois ». En effet, la sainte sourate « Prologue » a été révélé deux fois au noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). En outre, ce verset qui comporte sept versets, est lu deux fois par le fidèle dans chacune des prières quotidiennes.
Le texte de la sainte sourate « Prologue » se divise en deux parties : la première est une louange faite au Seigneur, en énumérant Ses attributs, et la deuxième évoque le besoin des créatures à la clémence et à la grâce du Créateur.
Le verset parle aussi de la révélation du Coran tout entier au prophète de l’Islam, mais l’accent que ce verset mets sur la sainte sourate « Prologue », première sourate du noble Coran, souligne en fait l’importance de cette sourate, et sa présence constante dans la vie quotidienne des fidèles.
Voici enfin les versets 88 et 89 de la sainte sourate « Al-Hijr ».
لَا تَمُدَّنَّ عَيْنَيْكَ إِلَىٰ مَا مَتَّعْنَا بِهِ أَزْوَاجًا مِّنْهُمْ وَلَا تَحْزَنْ عَلَيْهِمْ وَاخْفِضْ جَنَاحَكَ لِلْمُؤْمِنِينَ
Ô Prophète ! Ne regarde surtout pas avec envie les choses dont Nous avons donné jouissance temporaire à certains couples d'entre eux, ne t'afflige pas à leur sujet et abaisse ton aile pour les croyants. (15:88)
وَقُلْ إِنِّي أَنَا النَّذِيرُ‌ الْمُبِينُ
Et dis : “Je suis l'avertisseur évident” d'un châtiment. (15:89)
Dans ces versets, Dieu le Très-haut S’adresse de nouveau à Son noble messager, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), pour lui dire que lui et les fidèles n’auront pas à envier les bienfaits que Dieu accorde dans ce monde à certains gens pour qu’ils en jouissent temporairement.
Ces versets disent aux croyants que dans certains cas, ces bienfaits donnés par le Seigneur aux pécheurs et aux rebelles, font partie de l’épreuve divine pour eux.
 
Ce qui est important pour les croyants c’est d’en tirer leçon et de savoir que les richesses de ce monde sont éphémères, et qu’elles font toujours partie de l’épreuve divine.
كَمَا أَنزَلْنَا عَلَى الْمُقْتَسِمِينَ
De même que Nous avons fait descendre le châtiment sur ceux qui ont juré entre eux, (15:90)
الَّذِينَ جَعَلُوا الْقُرْ‌آنَ عِضِينَ
ceux qui ont fait du Coran des fractions diverses, (15:91)
فَوَرَ‌بِّكَ لَنَسْأَلَنَّهُمْ أَجْمَعِينَ
pour créer des doutes. Par ton Seigneur ! Nous les interrogerons tous (15:92)
عَمَّا كَانُوا يَعْمَلُونَ
sur ce qu'ils œuvraient . (15:93)
Dans les passages précédents , nous avons lu ensemble des versets de la sainte sourate « Al-Hijr » qui ont parlé de la révélation du noble Coran au noble messager de Dieu, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Dans les versets 90 à 93 de la sourate XV du noble Coran, Dieu dit à Son messager qu’en lui révélant le Coran, Il a fait descendre Ses signes et Son message à l’humanité entière.
 
Il y a pourtant des gens qui n’ont pas cru au Coran et au message divin : certains l’ont considéré de magie, d’autres ont pensé que c’est une livre de fables, tandis que d’autres l’ont considéré comme un livre de poésie, et certains d’autres l’ont même raillé. Parmi les gens du Livre, il y a certains qui n’ont jamais cru au Coran. Parmi eux, il y a des gens qui ont accepté certains versets du Coran et en ont nié certains autres.
Ces versets de la sainte sourate « Al-Hijr » nous disent que tous ces gens-là seront interrogés au jour du jugement dernier de leurs actes.
Ces versets nous apprennent aussi que les fidèles doivent croire en l’ensemble du message coranique, et qu’ils n’ont pas le droit de se soumettre aux certains versets et de se rebeller contre certains autres.
Voici maintenant les versets 94 à 96 de la sourate XV du noble Coran. (ARABE)
فَاصْدَعْ بِمَا تُؤْمَرُ‌ وَأَعْرِ‌ضْ عَنِ الْمُشْرِ‌كِينَ
Ô Prophète ! Expose donc clairement ce que Nous t'avons commandé et détourne-toi des associateurs. (15:94)
إِنَّا كَفَيْنَاكَ الْمُسْتَهْزِئِينَ
Nous t'avons effectivement défendu vis-à-vis des railleurs. (15:95)
الَّذِينَ يَجْعَلُونَ مَعَ اللَّـهِ إِلَـٰهًا آخَرَ‌  فَسَوْفَ يَعْلَمُونَ
Ceux qui associent à Allah une autre divinité. Mais ils sauront bientôt. (15:96)
Selon les récits historiques, pendant les trois premières années de sa mission prophétique, le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) appela en secret les gens à adorer Dieu et à sa soumettre à Sa volonté, en se convertissant à la nouvelle religion, c’est-à-dire l’Islam.
C’était donc à la troisième année de la Révélation, que ces versets de la sainte sourate « Al-Hijr » furent révélés au messager de Dieu qui vivait encore à la Mecque et qui accomplissait sa mission prophétique en secret.
Dans ces versets, le Très-haut dit à Son messager d’exposer publiquement le message divin à tous les gens, sans se soucier des dangers et des railleries.
C’était après la Révélation que le vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) sortit de chez lui, et se promena dans les rues de la Mecque en criant : « Dites qu’il n’y a dieu qu’Allah, Dieu unique, et soyez au nombre des pardonnés. »
Les chefs de la tribu du prophète se rendirent chez son oncle, le vénéré Abou Taleb (béni soit-il) et lui dirent : « Ton neveu séduit les gens de la tribu et les trompe. S’il veut des richesses ou des femmes, nous lui en donneront, à condition qu’il cesse de prétendre d’être un envoyé de Dieu. » Quand le vénéré Abou Taleb transmit ce message au vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), le messager du Seigneur répondit qu’il était élu par le Seigneur et qu’il n’abandonnerait jamais sa mission. Alors, son oncle rapporta ce message aux chefs de la tribu et leur dit qu’il soutiendrait son neveu contre eux.
Voici enfin les versets 97, 98 et 99, les trois derniers versets de la sainte sourate « Al-Hijr » : (ARABE)
وَلَقَدْ نَعْلَمُ أَنَّكَ يَضِيقُ صَدْرُ‌كَ بِمَا يَقُولُونَ
Et Nous savons certes que ta poitrine se serre, à cause de ce qu'ils disent. (15:97)
فَسَبِّحْ بِحَمْدِ رَ‌بِّكَ وَكُن مِّنَ السَّاجِدِينَ
Glorifie donc Ton Seigneur par Sa louange et sois de ceux qui se prosternent ; (15:98)
وَاعْبُدْ رَ‌بَّكَ حَتَّىٰ يَأْتِيَكَ الْيَقِينُ
et adore ton Seigneur jusqu'à ce que te vienne la certitude de la mort. (15:99)
Dans ces derniers versets de la sourate XV du noble Coran, le Seigneur dit à Son messager qu’il n’avait rien à craindre car il serait tout le temps protégé et défendu par Dieu contre tout danger.
Le Seigneur le Très-haut dit au vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) de ne pas s’affliger quand il voit les mécréants et les païens se railler de lui.
Et Dieu lui apprend que pour se consoler, il devrait prier son Seigneur, Lui adresser des louanges et se prosterner devant Lui. En effet, ces versets nous apprennent que la prosternation est le moment le plus fort de la prière.
Dans le dernier verset de la sourate XV, Dieu dit à Son messager d’être endurant et patient, et de ne se lasser jamais d’accomplir sa mission jusqu’à la fin de sa vie.

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