omme d'un levier de son expansionnisme régional. M. Anatoly Tsifanok, chef du «Centre des évaluations militaires de Russie», a accordé, récemment, un entretien exclusif au journaliste de l'IRNA, au sujet des conséquences des politiques belliciste du régime sioniste. Il estime que la guerre de 2006, au Liban, et la guerre de 2009, à Gaza, avaient amené le régime israélien à réviser ses stratégies d'attaque contre ses voisins, à partir de 2012. Il rappelle la célèbre phrase du premier Premier ministre d'Israël, David Ben Gourion, qui avait décrit, très clairement, la politique fondamentale d'Israël, par rapport à ses voisins, en soulignant qu'un accord de paix avec les Palestiniens serait comme un «cauchemar» pour Israël.

En réalité, tout le monde sait que la signature d'un accord de paix définitif avec les Palestiniens privera le régime israélien de justifier ses opérations militaires, dans la région. C'est pourquoi les dirigeants de Tel-Aviv voient dans l'extrémisme un instrument utile, qui leur permet de poursuivre leur expansionnisme régional, au Moyen-Orient, au nom de la légitime défense. A ce propos, le général-major de l'armée israélienne, Eyal Eisenberg, a annoncé que les récentes évolutions, dans les pays arabes, pourrait mettre en danger l'usage habituel de l'extrémisme, par le régime sioniste.

M. Anatoly Tsifanok a évoqué, ensuite, la puissance nucléaire d'Israël, et a souligné que, selon des sources américaines, le réacteur du centre atomique de Dimona produit, chaque année, de l'uranium hautement enrichi, pour fabriquer trois ou quatre bombe nucléaires. En outre, en janvier 2009, Israël disposait de 650 Kg de Plutonium, équivalant aux matières fissibles nécessaires, pour fabriquer 130 bombes atomiques. Selon M. Anatoly Tsifanok, les Israéliens ont, déjà, au moins, 100 ogives nucléaires, dans leur arsenal.

Les avions F-15 et F-16, et les missiles Jéricho-1 et Jéricho-2 de l'armée israélienne peuvent transporter les bombes atomiques. En outre, la marine israélienne est munie d'équipements nécessaires, pour trancporter des armes atomiques et de les tirer vers leurs cibles, à travers le monde. L'un des trois sous-marins atomiques du régime israélien patrouille, régulièrement, dans la mer Méditerranée. Chacun de ces sous-marins atomiques est capable de transporter cinq missiles "Harpon", dont la portée est de 80 miles. En outre, depuis 1990, Israël a équipé sa marine de missiles "Tomahawk".

Le quotidien «London Sunday Times» avait révélé, le 18 juin 2000, que la marine israélienne avait testé ses systèmes «Popeye Turbo» de ses sous-marins, près des côtes sri-lankaises (océan Indien) : ces missiles ont une portée de 1.500 Km.

M. Anatoly Tsifanok rappelle que le régime israélien est, actuellement, le seul détenteur d'armes atomiques, au Moyen-Orient, et ce, alors que les dirigeants du régime sioniste essaient toujours de créer une ambiguïté, par rapport à l'inégalité de leurs arsenaux nucléaires. C'est pourquoi aucun parti politique israélien n'est favorable à l'adhésion d'Israël à l'Agence internationale de l'Energie atomique et au Traité de Non-prolifération nucléaire (TNP).