Les facilités israéliennes lors de Ramadan: réalités et mensonges

Lors du mois béni de Ramadan, les occupants sionistes annoncent chaque année  des facilités pour les Palestiniens.

Alléger les perquisitions des maisons palestiniennes. Rendre plus aisée la visite de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Pénétrer dans les territoires occupés en 1948. Or, sur le terrain, les annonces restent verbales. La réalité est ailleurs.

Baisse trompeuse

Pour ce qui est des perquisitions contre les maisons palestiniennes et l’arrestation des Palestiniens, il est vrai qu’on remarque une certaine baisse, partout en Cisjordanie. Les occupants sionistes veulent tromper l’opinion publique, en se vantant qu’ils respectent le mois béni de Ramadan. Cependant, la vérité est ailleurs.

En fait, les forces d'occupation et leurs services de renseignements avaient déjà arrêté, durant les jours précédant le mois béni de Ramadan, plus de deux cents jeunes palestiniens, le même nombre de prisonniers décidés pour le mois de Ramadan, a rapporté le site d’informations Walla, le 11 juillet 2013. Quelle tromperie !

C’est pour éviter tout affrontement avec les Palestiniens durant le mois béni de Ramadan que les forces sionistes d'occupation avaient mené leur campagne d’arrestations, a souligné le site.

L’armée de l’occupation sioniste et le service de sécurité intérieure « Chabak » ont anticipé leurs arrestations contre des jeunes dits « recherchés ».

Aller à la ville d'Al-Quds

Et les occupants sionistes veulent dire qu’ils permettent à tout Palestinien âgé de plus de quarante ans d’aller à la  ville sainte d’Al-Quds sans autorisation préalable.

"Cela veut dire que 80% des Palestiniens ne peuvent le faire", dit le député Mustapha Al-Barghouthi.

"Donc ce n’est qu’un petit nombre de Palestiniens qui se rendent vers la ville sainte et pour un mois seulement. Alors que la majorité de notre peuple palestinien ne peut s’y rendre toute l’année. Les facilités sont erronées", confirme Al-Barghouthi.

Les entrées de la ville d'Al-Quds sont fermées et transformées en casernes militaires.

Des familles palestiniennes toutes entières sont interdites de passer pour un oui ou pour un non. Une agression flagrante contre le libre exercice du culte et contre le droit de tout un peuple de se déplacer sur son propre territoire.

Tromperie jusqu’au bout

Le problème, c’est que l’autorité palestinienne officielle de Ramallah joue le jeu de l’occupant, en saluant lesdites « facilités », dit d’un ton critique le Palestinien Khalil Bachara.

"Que ces fonctionnaires cessent de jouer le jeu de l’occupant", dit-t-il ; lui-même a été l’objet de persécutions sur le barrage israélien d’Al-Jalma, au nord de la ville de Jénine, au premier jour du mois béni de Ramadan. "Les occupants sionistes ne font que jouer avec le feu et abuser de nos droits", a-t-il souligné.

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