L’Unité culturelle du monde de l’Islam

Écrit par Hassan Hanafi
L’unité est un concept qui englobe absolument tout. Le mot « tawhid » (qui veut dire « unité » en langue arabe) est la forme nominale du verbe qui dérive des mots « wahad » et « youhad » ou « Tawhidâ ».
Par conséquent, nous pouvons en déduire que l’unité (en arabe « tawhid ») n’est absolument pas un concept statique, mais que du point de vue linguistique et sémantique, elle correspond à une évolution du verbe et du nom. Ceci étant dit l’unité est un mouvement qui se dirige vers la stabilité. En d’autres termes, l’unité est un effort pour contrer la disparition, la dispersion et la discordance.
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Dans le monde arabe et au sein du monde de l’Islam, les facteurs d’attraction et de répulsion sont très nombreux. Si le centre et le foyer sont forts et puissants, les zones périphériques qui se situent en Afrique ou en Asie seront évidemment attirées avec force vers le point central. Par contre, si le centre et le foyer se trouvent dans un état de faiblesse et de désarroi, les zones périphériques s’éloigneront du centre et elles risqueront d’être attirées par des centres et des noyaux qui lui sont étrangers. A l’heure actuelle, nous vivons une époque où le danger de la division et de la séparation menacent effectivement le monde arabe et l’Oumma islamique de devenir des petites entités étatiques, fondées sur des distinctions raciales – arabe, berbère, kurde, turkmène, africain – ou sur des différences confessionnelles – sunnite/chiite, musulman/copte). Il nous incombe donc, à nous tous, de réaliser une véritable recherche historique pour renforcer l’unité des Musulmans dans le cadre de leurs affinités culturelles afin que ces affinités culturelles puissent jouer efficacement leur rôle unificateur à l’époque contemporaine. Dans le monde actuel, des puissances traditionnelles et classiques se réunissent les unes avec les autres : d’un côté nous pouvons évoquer l’exemple de l’unité des peuples européens, et de l’autre nous pouvons rappeler le processus de la mondialisation qui se fixe pour mission la création d’un village planétaire grâce à la révolution dans le domaine de la communication, et en s’appuyant sur des théories comme la théorie de la fin de l’histoire, du monde unipolaire ou du choc entre les civilisations. Dans cette théorie, la choque des civilisations sous-entend la victoire définitive d’une civilisation sur les autres, en réussissant à étendre sa domination et sa supériorité sur toutes les autres civilisations.
Il est vrai que les coopérations régionales au niveau des traités bilatéraux, les conseils de coopération régionale, les commissions mixtes de coopération parmi les pays voisins ou les institutions et les organisations régionales ne sont pas rares : à titre d’exemple, nous pouvons rappeler l’existence de la Ligue arabe et des organisations et des instances qui dépendent de cette ligue, ou l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI). Ces organisations de coopération multilatérale sont, certes, très importantes, mais elles ont une portée relativement limitée. En outre, ces organisations de coopération sont créées au niveau interétatique et réunissent les Etats et les gouvernements, sans qu’une place appropriée y soit réservée aux peuples et aux nations.
Au fur et à mesure, la liste des personnes qui ne sont pas autorisées à voyager dans les pays arabes s’allonge de plus en plus. Dans le même temps, le comportement que les Etats arabes réservent aux ressortissants d’autres pays arabes, s’aggrave de sorte qu’il aboutit parfois à la rupture définitive des relations politiques et diplomatiques ou à la fermeture des frontières parmi les pays arabes. Lorsque les pays voisins sont amenés à la guerre ou aux conflits frontaliers graves, il paraît que l’existence des traités militaires de défense commune des pays arabes semble tout à fait absurde et inutile. Depuis des années, l’agression israélienne contre la Palestine s’aggrave et s’intensifie de jour en jour. Par ailleurs, l’invasion américaine contre l’Irak et l’occupation de ce pays par les forces militaires américaines ne cesse de perdurer.
Dans ce contexte particulier, il semble alors que les solutions politiques, économiques ou militaires qui sont proposées pour résoudre les problèmes existants n’ont qu’un effet minime et insignifiant. Dans une telle circonstance, il paraît que la conscience commune, l’histoire, la culture, les préoccupations et les intérêts communs et l’espoir à forger un avenir meilleur pourraient contribuer efficacement à résoudre ces problèmes. Un peuple risque de subir une défaite militaire, et il risque de s’affaiblir sur les plans économiques ou politiques, mais malgré ces faiblesses et ces détresses, ce peuple peut rester puissant et dynamique en ce qui concerne la culture et la littérature. Il pourra rester créatif et innovant dans le domaine de la poésie, de la littérature et des arts surtout les arts plastiques.
Depuis très longtemps, nous connaissons tous le concept de l’unité historique au niveau des peuples arabes et des peuples musulmans. Partout dans le monde arabe et au sein du monde de l’Islam, il existe des assises historiques et des cadres idéologiques et théoriques, ainsi que des critères historiques uniques. Tous ces éléments unificateurs sont apparus à partir de l’apparition de la religion musulmane et de sa propagation. Par ailleurs, après la période des quatre premiers califes Rachedine, l’histoire des pays musulmans témoigne de l’existence d’une lignée unique et d’un fondement commun, à partir du règne des Omeyyades, des Abbassides ou des Ottomans, du règne des Fatimides et des Ayyoubides en Egypte, ou du règne des Sanhadjides ou des Mérinides au Maghreb arabe. Les évolutions historiques et la triple classification de ces périodes ont des critères identiques. Ces facteurs et ces éléments identiques restent valables pour toutes les périodes historiques de la civilisation islamique depuis son âge d’or jusqu’à l’époque d’Ibn Khaldoun, ensuite depuis la période des commentaires et des productions intellectuelles après Ibn Khaldoun jusqu’à l’époque de la réforme religieuse et le début du mouvement arabe il y a deux cents ans, jusqu’à l’époque contemporaine où ces réformes ont fini par s’arrêter devant une impasse totale sans pouvoir réaliser leurs objectifs … De nos jours, de nouveaux efforts sont en cours pour réaliser une autre réforme religieuse au sein du monde arabe et dans le monde de l’Islam. Cette fois-ci, il s’agit des efforts déployés pour lancer un mouvement arabe différent du mouvement précédent. L’objectif de ce nouveau mouvement arabe est de reprendre le projet des réformes et du mouvement arabe d’autrefois afin de continuer la première révolution d’antan pour libérer les pays arabes et pour assurer la liberté des peuples arabes. Ce nouveau mouvement arabe se donne pour mission l’établissement de la justice sociale, le renforcement de l’unité parmi les peuples arabes, l'enregistrement de nouveaux progrès en ce qui concerne l’indépendance et l’identité des peuples arabes, grâce à la mobilisation de millions de personnes sur cette voie.
Aujourd’hui comme dans le passé, ce mouvement s’inspire de l’exemple des héros de l’histoire de l’Islam : des compagnons du noble Prophète de l’Islam (saws) et des conquérants de l’Orient, des héros des conquêtes du nord comme Khaled ibn Walid en Syrie et Tariq ibn Ziyad à l’ouest qui avait traversé l’Afrique du Nord pour arriver en Europe. Aujourd’hui comme dans le passé, lorsque les peuples se trouvent dans un état de faiblesse et de mépris, et quand ils se voient opprimés par les puissances despotiques, ils se souviennent des conquêtes de Saladin.
De nos jours, tout le monde s’interroge sur la situation actuelle et l’avenir du monde arabe. Cependant, il faut souligner que la réponse à ces questions est à rechercher davantage dans l’analyse du passé que dans celle de la situation actuelle ou future. En d’autres termes, il paraît que le passé impose aujourd’hui sa présence de manière beaucoup plus marquante que le présent lui-même. En outre, l’avenir est entre les mains de Dieu Tout-puissant qui a protégé et qui protège toujours l’Oumma islamique. A ce propos, le noble Coran dit : « Oui, c’est Nous qui avons fait descendre le Rappel. Certes oui, et c’est Nous qui en sommes gardiens. » [sourate 15, verset 9]
انا نحن نزلنا الذکر و انا له لحافظون
L’Oumma islamique est le meilleur peuple de l’histoire. C’est au sein de l’Oumma islamique que la révélation divine s’est complétée et que le dernier Prophète de Dieu est apparu. Il est impossible de revivifier l’histoire commune des peuples arabes et musulmans uniquement par le rappel des souvenirs du passé et des racines et des affinités communes des Musulmans.
Pour réaliser ce but, il faudra accorder une attention toute particulière aux bases et aux fondements principaux de la culture commune des Musulmans surtout à leur rôle pour affronter les dangers de la division et de la séparation pour protéger l’unité des peuples musulmans.
Les écoles et les confessions islamiques sont dispersées partout dans le monde de l’Islam : les Chiites, les Sunnites, les Abazides, les Druzes, les Ahmadites en Afrique, les Imamites et les Ismaéliens en Asie, … tandis que les différentes écoles de jurisprudence islamique abondent également dans les différentes régions musulmanes du Maghreb : les Malikites au Maghreb arabe, les Chaféites en Egypte, les Hanafites en Irak, les Mahdites au Soudan, … . Par ailleurs, il faut se rappeler du fait que les grands savants musulmans étaient tantôt arabes tantôt non arabes. Al-Kindi était arabe, Fârâbî était d’origine turque, tandis que Avicenne et Rhazès était iraniens. « Si la science se trouvait aux Pléiades, il y aurait des gens du pays de la Perse qui iront là-bas pur la chercher. » Le soufisme et le mysticisme ont également joué des rôles importants pour renforcer l’unité et la solidarité de l’Oumma islamique. Abou Abbas al-Marsi et Badawi ont créé des ponts d’unité et de rapprochement parmi les peuples d’Egypte et du Maghreb arabe. De son côté, Abdelqani Nablossi a joué un rôle unificateur pour les peuples d’Egypte et de Syrie. L’école soufie des Naghsh-bandi a unifié les peuples musulmans de l’Anatolie en Turquie avec ceux de l’Asie centrale. De même, l’école soufie des Molavides a unifié le peuple musulman d’Iran avec les peuples musulmans des pays de l’Est. Dans le même temps, les écoles soufies des Tidjanides d’Emir Qanieh et des Mahdites ont joué le même rôle en ce qui concerne l’unité et la solidarité parmi les peuples musulmans du Soudan et du reste du continent africain.
Les cercles religieux ont contribué » partout au renforcement de l’unité et de la solidarité parmi les peuples musulmans après la séparation de ces pays ou leur occupation par les puissances étrangères, et ont ainsi joué un rôle important à l’époque où ces peuples se trouvaient dans un état de faiblesse. En outre, les sciences scolastiques islamiques, le Coran, les hadiths, les traditions du Prophète (saws) et la jurisprudence islamique sont présents dans toutes les bibliothèques, toutes les mosquées et tous les programmes d’enseignement, en tant que fondement principal de la culture religieuse de l’Islam.
Les grands savants de la civilisation islamique appartenaient aux différents pays : Rhazès, Khawarizmi et Ibn Hayyan étaient d’origine iranienne, Hassan ibn al-Heytham était d’Egypte, Qafeqi était d’origine andalouse, tandis qu’Oluqbek, auteur du célèbre livre intitulé « Les Observations astronomiques », était de Samarkand. La médecine et la pharmacologie de Rhazès, d’Avicenne et d’Ibn Biter étaient les sciences communes et partagées de toute l’Oumma islamique. Par contre, chaque fois que la division et la discorde se sont propagées parmi les Musulmans et que les différentes régions islamiques se sont éloignées les unes des autres, l’Oumma islamique a eu de nouveau recours à son héritage culturel et scientifique commun, et s’est appuyé sur les affinités communes des peuples musulmans.
La croyance en l’unicité de Dieu (en arabe : tawhid) est la source principale de cette culture commune. Pourtant il faut souligner que l’unicité de Dieu n’est pas seulement un concept ou une croyance, mais elle constitue également le slogan fondamental de l’Oumma islamique. Pour toutes les nations et dans toutes les cultures, pour toutes les écoles et dans tous les pays, l’unicité de Dieu est une croyance profonde. La croyance en l’unicité de Dieu entraîne pour sa part l’unité de l’individu avec le groupe, l’unité des pays, l’unité de l’Oumma et finalement l’unité de l’humanité toute entière.
La croyance en l’unicité du Créateur est aussi une vision du monde, selon laquelle l’univers n’a qu’une racine unique, il se dirige vers un but unique et un dénouement unique. L’unité est un concept qui englobe absolument tout. Le mot « tawhid » (« unité » en arabe ») est la forme nominale du verbe qui dérive des mots « wahad » et « youhad » ou « Tawhidâ ». Par conséquent, nous pouvons en déduire que l’unité (en arabe « tawhid ») n’est absolument pas un concept statique, mais que du point de vue linguistique et sémantique, il correspond à une évolution du verbe et du nom. Ceci étant dit l’unité est un mouvement qui se dirige vers la stabilité. En d’autres termes, l’unité est un effort pour contrer la disparition, la dispersion et la discordance.
Les oulémas de la religion et les maîtres soufis l’appellent les uns comme les autres « l’unité de l’intuition ». Cela veut dire que l’être humain voit l’univers à travers une vision unificatrice qui s’oppose évidemment aux critères contradictoires ou dualistes. Selon ces derniers critères dualistes, ce que font les Arabes et les Musulmans dans les pays comme la Palestine, l’Irak, l’Afghanistan, la Tchétchénie ou le Cachemire, est assimilé au terrorisme, tandis que ce que le régime israélien, les Etats-Unis, la Russie ou l’Inde commettent est considéré comme la résistance, la légitime défense ou l’établissement de la paix. Par contre, selon la vision du monde qui se fonde sur la croyance en l’unicité de Dieu, l’unité règne dans les relations de tous les phénomènes et tous les faits : l’unité des hommes, l’unité entre le passé, le présent et l’avenir, l’unité parmi les phénomènes qui semblent être en contradiction. Par conséquent, il n’y pas de différence essentielle entre les Arabes et les non Arabes, entre les blancs et les noirs, entre les riches et les pauvres, entre les forts et les faibles, entre les gouverneurs et les gouvernés.
L’idée de l’unité commence d’abord au niveau de l’individu. Il s’agit à ce niveau de l’établissement de l’unité entre les forces intérieures et les forces extérieures qui régissent la vie de l'être humain. Cette unité s’établit également entre les forces mentales et intellectuelles d’une part, et les forces extérieures de la parole et de l’acte de l’autre. Grâce à cette unité au niveau individuel, les humains se libèrent de l’angoisse et de la peur, et apprennent à écouter leurs sentiments intérieurs. Cette unité permet à l’homme de l’éloigner de l’hypocrisie et du mensonge pour qu’il apprenne à dire ce en quoi il croit vraiment, et à exprimer son opinion loin de mensonge et d’hypocrisie. « Celui qui ne dit pas la vérité est en réalité un démon sourd ». Les humains doivent apprendre à ne dire jamais ce qu’ils ne font pas eux-mêmes, et ils doivent s’abstenir de faire ce qu’ils ne disent pas verbalement ; sinon leurs actes seront considérés comme une sorte de mensonge. Il s’agit du type de mensonge que les dirigeants et les leaders politiques utilisent souvent pour tromper leurs peuples, afin qu’ils puissent faire croire qu’ils travaillent pour le bien du peuple. A ce propos, le noble Coran dit : « Oh les croyants ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? C’est en grande détestation auprès de Dieu, de dire ce que vous ne faites pas. » [sourate 61, versets 2-3]
یا ایها الذین آمنوا لم تقولون ما لا تفعلون، کبر مقتاً عند الله ان تقولوا ما لا تفعلون
Après ce niveau individuel, l’unité s’impose au niveau de la société pour détruire d’abord les différences parmi les classes sociales. En réalité, la société qui est en proie à l’écart parmi les différentes classes sociales, surtout en ce qui concerne les écarts parmi les riches et les pauvres, est une société qui est menacée par la division et la séparation. Nous pouvons trouver l’exemple de cette division dans les différentes parties de la société dans les régions du nord, du sud et de l’ouest du Soudan. Cet écart existe aussi parmi les régions de l’est et de l’ouest du monde arabe et partout dans le monde de l’Islam, notamment entre les riches et les pauvres. Ces derniers sont condamnés à mourir de faim et de soif, et des conséquences des fléaux naturels comme les inondations et la désertification des terres arables. Or, ce que nous appelons aujourd’hui la « citoyenneté » est un garant de l’établissement de la parité et d’égalité des droits et des devoirs face à la loi, sans qu’il y ait une différence ou une discrimination entre les sexes, les races, les couleurs, les religions ou les langues.
Après ce niveau social, l’unité s’impose au niveau de l’Oumma islamique à toutes les échelles : entre l’Oumma arabe et l’Oumma islamique, il n’y a aucune différence. Il s’agit de deux cercles concentriques : le cercle intérieur qui est plus petit constitue le noyau, tandis que le cercle extérieur qui est plus grand est celui dont la présence assure la grandeur de l’Islam et des Musulmans. C’est le cercle composé par des peuples qui se sont convertis les uns après les autres à l’Islam, jusqu’à ce qu’ils ont dépassé les Arabes en nombre, en richesse et en puissance politique et économique. Etant donné la vaste étendue d’une très grande contrée qui s’étend entre la Chine et le Maroc, et de l’est de l’Europe au sud de l’Afrique, l’unité de l’Oumma islamique ne signifie pas nécessairement une unité politique et étatique, mais il veut dire surtout l’existence des objectifs et des intérêts communs, la cohérence, la coopération et le soutien réciproque de l’indépendance et de l’équilibre au niveau mondial.
Ceci étant dit, après l’unité de l’Oumma islamique, le concept de l’unité s’impose au niveau de l’humanité toute entière. Dans ce sens, nous pouvons dire que les êtres humains forment tous une seule et unique Oumma composée de Musulmans et de non Musulmans. L’Islam est la dernière religion révélée et il englobe en lui les enseignements de toutes les autres religions : la religion abrahamique, le judaïsme, le christianisme, les religions asiatiques, le confucianisme, le taoïsme, l’hindouisme, le bouddhisme, etc. ; car en réalité, Dieu a envoyé Ses messagers à tous les peuples. En faisant allusion à l’envoi des messagers de Dieu à tous les peuples, le noble Coran dit : « Et il en est de qui Nous t’avons fait récit ; et il en est de qui Nous ne t’avons pas fait récit » [sourate 41, verset 78]
منهم من قصصنا علیک و منهم من لم نقصص
Le but de la religion est de défendre la vie, la raison, la science, la dignité et la richesse. Là, il n’y a aucune différence entre les Musulmans et les non Musulmans. Tous les humains sont égaux devant ce principe, tandis que l’Oumma islamique constitue le pilier principal de l’humanité, son noyau et son élément d’équilibre.
La culture de l’unicité de Dieu (« tawhid ») n’est pas seulement une croyance ou un fait historique, mais un acquis pratique, la loi de l’histoire et le facteur principal de l’évolution et du mouvement au sein de la société. Dans un contexte où les différents éléments de division et de dispersion menacent l’Oumma, c’est la croyance en l’unicité de Dieu qui peut défendre l’humanité. A ce sujet, le noble Coran nous rappelle ce qui est le meilleur entre les deux : « Un éparpillement de Seigneurs, ou le Dieu Unique, Dominateur suprême ? »

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