L’Hérésie Wahhabite

Ont été rapportées certaines paroles du Prophète (a.s.s.) dans des livres de hadiths célèbres qui mettent en garde les musulmans contre toute hérésie et particulièrement contre l'hérésie telle celle prônée par les wahabites. Nous citerons un de ces hadiths rapporté dans le livre de Al-Bukhari, selon lequel le Messager de Dieu (a.s.s.) a dit : "Un groupe se formera, à l'est de l'Arabie; ces gens réciteront le Coran sans le comprendre, car ils seront plongés dans les ténèbres de leur ignorance. Ils auront choisi de s'écarter du vrai chemin de l'Islam, plus rapidement encore que la vitesse d'une flèche.

Une étude attentive de la pensée wahabite, à la lumière du Saint Coran et de la noble Sunna du Prophète (a.s.s.), nous permet de voir quel est le vrai visage des wahabites ainsi que de découvrir leurs préjugés contre les musulmans, préjugés que nous nous proposons, avec l'aide de Dieu, de dévoiler dans les prochaines études afin de montrer leur caractère déviationniste et de permettre aux musulmans de prendre conscience du danger du Wahhabisme. A une époque où les musulmans retrouvent leur identité islamique, après une longue période de sommeil, à une époque où le cri de Allahou-Akbar est devenu l'arme la plus puissante des opprimés et des déshérités contre les despotes, les tyrans et les "superpuissances" sataniques sur la Terre, il est malheureusement possible de voir encore que les saoudiens wahabites et leurs suppôts oeuvrent mus par leurs idées néfastes et destructives, à dresser des obstacles devant la montée et l'avance de la Révolution islamique en Iran ainsi que devant tous les mouvements islamiques révolutionnaires dans le monde. Il faut bien dire, à la vérité, que les wahabites craignent, plus que tout, le réveil des peuples musulmans opprimés et leur lutte contre toutes sortes de crimes et d'injustices commis à leur égard par les

"Taghouts" qui gouvernent dans les pays islamiques et qui furent mis en place par les ennemis de l'Islam.

Le wahhabisme n'est qu'une hérésie, inventée et implantée au sein du monde musulman par des juifs sionistes britanniques dans le but d'éteindre la lumière de Dieu. (Mais Dieu rendra étincelante sa lumière, en dépit des incrédules) (Coran 61 :8) en procédant à la destruction des valeurs que voici :

1) Mépriser et minimiser la haute place du noble Prophète de l'Islam ainsi que celle de saints hommes "Awlias", afin d'empêcher tout rassemblement des musulmans autour de ces éminentes et pieuses personnalités islamiques.

2) Présenter un portrait médiocre de l'Islam pour donner l'impression qu'il est inadaptable, inapplicable et dépassé à notre époque.

3) Accentuer la division entre musulmans afin d'interdire toute union qui renforcerait la position de l'Islam devant ses ennemis.

4) Faire disparaître tous les monuments historiques des musulmans afin de pouvoir remettre en question l'authenticité historique de l'Islam, de le rendre obscur et imprécis et de le transformer en un mythe sans authenticité historique valable.

Compte tenu des intentions dangereuses des wahabites, il est impératif que les Oulémas et les intellectuels musulmans se dressent et luttent contre ce complot sioniste et colonialiste car, en réalité, ne sont-ce pas ces derniers qui se cachent derrière la secte wahabite qu'ils ont eux-mêmes de toute pièce inventée et qui, pour avoir prise sur les peuples musulmans et pour mieux les tromper, se cache elle-même derrière la façade de l’Islam ?

 

L'HERESIE WAHABIT

 

Le cheikh Ahmad Dahian al-Macqui, savant et historien musulman. Mufti des chaféites à la Mecque, là même où il naquit en 1231 de l'hégire (1810 ap. J.C.), écrivit sous le titre : "l'hérésie wahabite", un livre intéressant dont voici un extrait :

"A l'époque du sultan ottoman Salim III, de 1204-1222 h. (1793-1811 ap. J. C.) Les rebellions et les séditions étaient nombreuses dont, la plus dangereuse, celle des wahabites qui conquirent les villes saintes des musulmans : la Mecque et Médine et qui, après avoir mené une guerre acharnée contre le gouverneur de la Mecque, le chérif Galeb, désigné par le sultan ottoman pour tout le Hijaz, interdirent la venue des pèlerins syriens et égyptiens dans ces deux villes.

Le fondateur de l'hérésie wahabite est Mohammad ibn Abdul-Wahab qui vint au monde en 1111 h. dans un village à l'est de l'Arabie et qui mourut en 1200 h.

Il fit ses études de théologie à Médine; son père et son frère Suleyman, qui étaient des religieux attachés à l'Islam, ainsi que ses maîtres en théologie avaient compris, grâce à leur sagacité et à leurs connaissances en physiognomonie, que ibn Abdul Wahab présentait des risques importants de déviation du droit chemin de l'Islam et craignaient fort pour les musulmans qui se laisseraient tromper.

Son père, son frère et ses maîtres le blâmèrent à plus d'une reprise et mirent en garde les musulmans contre ses idées mauvaises et déviationnistes. Le temps passa et ce qu'ils avaient craint arriva ! Mohammad ibn Abdul-Wahab ouvrit une nouvelle voie, mais mauvaise celle-là qui induisit en erreur nombre d'ignorants, hérésie selon laquelle tout musulman n'adhérant pas à ses idées devait être considéré comme incrédule et combattu, dépossédé de ses biens et sa famille emprisonnée.

Mohammad ibn Abdul-Wahab prétendit que se rendre sur la tombe du Prophète Mohammad (a.s.s.), implorer Dieu en ce lieu saint et faire appel aux saints Prophètes et les considérant comme intercesseurs auprès de Dieu étaient des preuves d'incrédulité et d'idolâtrie.

Ainsi, selon la prétention wahabite chaque fois que quelqu'un fait appel à une créature (Prophète, saint homme, médecin ou autres), en implorant son aide et en croyant à son utilité, il apporte la preuve de son idolâtrie.

Selon les wahabites il ne faut pas dire qu'un médicament est utile à soigner telle ou telle maladie et il ne faut pas considérer le saint Prophète et les saints hommes (Awlia) comme intercesseurs entre nous et Dieu (louange à Lui)... car cela est comme une sorte d'idolâtrie et d'association à Dieu, et ce même si la personne est soumise à Dieu dans tous ses actes et si elle est musulmane.

Mohammad ibn Abdul-Wahab alla même jusqu'à falsifier certains versets coraniques pour apporter la preuve de ses inventions et pour tromper les tribus bédouines qui furent, en réalité, incapables de différencier l'Islam authentique de ses hérésies et de distinguer le bon du mauvais chemin. Les bédouins le suivirent, aveuglement même, sans comprendre ses idées ni le but qu'il pour suivait .Ibn Abdul-Wahab, soucieux de trouver un appui militaire pour propager ses idées trompeuses et naïves alla à l'est de l'Arabie, dans la ville de "Dériyeh", où il commença à parler avec les habitants, en prêchant ses idées et à les convaincre. Il conclu un pacte avec Mohammad ibn Saoud., chef de la tribu de bani Hanifa, qui à l'origine, était la tribu de Mossaylama al-Kazzab (Mossaylama le menteur). Ensemble les deux hommes se mirent à l'oeuvre pour dominer toute l'Arabie. Ils obligèrent toutes les tribus à s'allier à leurs idées en menant sur leurs territoires des incursions militaires sauvages. En réalité ibn Saoud. et les bédouins trouvèrent profit à suivre les idées perfides d'ibn Abdul Wahab car elles légitimaient le massacre de tous ceux qui refusaient de se joindre à eux, les laissant libres ensuite de s'emparer de leurs femmes, considérées par ibn Abdul Wahab et ses adeptes comme des Houris du Paradis, ainsi que de leurs biens pour se livrer au libertinage.

Ibn Abdul-Wahab prétendit que ses idées allaient renouveler la foi des musulmans, et les éloigner du polythéisme et de l'idolâtrie, pour redonner vie au monothéisme. Il ajouta qu'il était le seul à bien connaître la signification de ce terme, que tout le reste des musulmans avait dévié et sombré dans le polythéisme. Il se servit, contre les musulmans, de certains versets coraniques relatifs aux incrédules et aux polythéistes et dénatura les versets suivants : " Y a-t-il un être plus égaré -que celui qui invoque en même temps que Dieu une divinité qui ne lui répondra mot jusqu'au Jour de la résurrection? C’est que ces dieux ne font pas attention à leur appel. " Sourate 46, verset 5. "N'invoque point, à l'exclusion de Dieu, ce qui ne saurait ni te servir ni te nuire; si tu le faisais, tu serais du nombre des injustes. " Sourate 10, verset 106.

Ibn Abdul-Wahab dit : "Celui qui appelle au secours le Prophète Mohammad en lui demandant son intercession, celui-là est à considérer comme un polythéiste car ces versets, et d'autres encore, s'adressent à lui; de même que de se rendre sur la tombe du Prophète est à considérer comme une sorte d'idolâtrie qu'il faut combattre." Ce qui était dangereux chez ibn Abdul-Wahab c'est qu'il se servait de tous les versets coraniques qui s'adressent aux polythéistes et aux idolâtres contre les musulmans, ce qui tend, bien sûr, à prouver son égarement et son ignorance. Plus grave encore la haine qu'il nourrissait contre les musulmans qui dénonçaient son action en montrant que son mouvement fut implanté et nourri par les ennemis de l'Islam, puisque ses victimes étaient toujours des musulmans. Ses conseillers idéologiques et militaires étaient toujours des britanniques d'origine juive, qui faisaient tout pour protéger le mouvement wahabite et aider son maître à dominer les lieux saints des musulmans (la Mecque et Médine).

Parmi les versets que ibn Abdul-Wahab falsifia, nous citerons :

"Nous ne les adorons qu'afin qu'ils nous rapprochent de Dieu..." S. 39, v 3. Ibn Abdul-Wahab dit à propos de ce verset: "Les musulmans qui appellent au secours le Prophète Mohammad et qui demandent son intercession auprès de Dieu sont comme les polythéistes dont parle ce verset, ainsi que les deux versets suivants: "Si tu les interroges en leur disant : qui vous a crées? Ils répondront : C'est Dieu..." S. 43, v. 87.

"Si tu leur demandes qui a crée les deux et la terre? Ils répondront : C'est Dieu..." S. 39, v. 38.

Selon ibn Abdul-Wahab Dieu a qualifié ces gens d'idolâtres et de polythéistes car ils ont dit : "Nous ne les adorons qu'afin qu'ils nous rapprochent de Dieu." et selon lui toujours, sont aussi à considérer comme idolâtres et polythéistes les musulmans qui font appel au messager de Dieu, aux autres prophètes et à leur compagnons en demandant leur intercession auprès de Dieu.

L'hérésie d'Ibn Abdul-Wahab menaça et menace encore du danger des plus sérieux le monde islamique, ce qui préoccupa les savants musulmans qui pour certains d'entre eux, répondirent par des discours, des publications, des articles et des livres et c'est la raison pour laquelle tout musulman se doit de fuir et de combattre pour la déraciner cette hérésie qui domine toute l'Arabie.

Les éminents savants musulmans ont démontré que le wahhabisme ne s'appuie sur rien, ni sur le saint Coran ni sur la Sunna du Prophète ni sur la logique. En réalité, les musulmans n'ont bien évidemment pas divinisé le saint Prophète de l'Islam et les awlia; ils croient tout simplement que les Prophètes et les awlia ne sont que des serviteurs de Dieu, qui ont été crées par Lui et qui méritent le plus grand de tous les respects pour avoir été choisis par Dieu Lui-même contrairement aux idolâtres et aux polythéistes dont il est question dans les versets coraniques précédemment cités, qui croient à la divinité de leurs idoles, les vénèrent et les associent à Dieu tout en sachant qu'elles sont incapables de créer quoique ce soit. Les musulmans savent que les prophètes ne sont que des êtres humains, des serviteurs de Dieu, choisis et bénis par Lui, sur lesquels descendent les bénédictions et la miséricorde de leur Seigneur; les musulmans savent que les prophètes et les saints awlias sont leurs maîtres et des intercesseurs auprès de Dieu pour recevoir ses bénédictions et sa miséricorde, car Dieu (louange à Lui) dit dans le saint Coran: " Vous n'avez pas de maître en dehors de Dieu, de son Prophète et des croyants qui s'acquittent de la prière et font l'aumône lorsqu'ils s'inclinent devant Dieu." S. 5. V. 55.

Les musulmans croient que le Créateur le seul capable de nous nuire et de nous être utile, est Dieu qui seul mérite d'être adoré et qu'aucune autre force n'est capable de nous nuire ni de nous être utile, que par la volonté de Dieu.

Les prophètes et les awlias de Dieu ne peuvent rien créer d'eux-mêmes et ne sont pas capables de nous nuire ni de nous être utiles en dehors de la volonté de Dieu; c'est Dieu (louange à Lui) qui fait descendre •Ses bénédictions et Sa miséricorde sur les croyants par l'intermédiaire de Ses messagers et de Ses awlias.

Les polythéistes, en croyant à la divinité de leurs idoles et au fait qu'elles méritent d'être adorées, se rendent coupables d'association à Dieu et cela pas seulement parce qu'ils disent : "Nous ne les adorons qu'afin qu'ils nous rapprochent de Dieu." S. 39, v.3 mais bien au contraire parce que lorsqu'il leur fut répondu, preuves à l'appui et avec des arguments solides, pour leur montrer la fausseté de leurs croyances et de leur idolâtrie, ils ne surent que s'excuser en pretexant : "Nous ne les adorons qu'afin qu'ils nous rapprochent de Dieu." En réalité, la différence est grande entre ces polythéistes qui ont divinisé leurs idoles, puisqu'ils les adorent, et les musulmans qui sont des monothéistes et qui considèrent que lorsque Dieu choisit un homme de parmi les gens pour l'accomplissement d'une mission prophétique, cet homme doit jouir d'une attention particulière de la part des musulmans et doit être respecté car choisi par Dieu et aimé de Lui. N'est-il pas logique de demander l'intercession auprès de Dieu d'un être aimée de Lui ? En réalité, tous les versets précédemment cités, comme d'autres semblables, ne s'adressent qu'aux incrédules et aux polythéistes et, en aucun cas, aux musulmans.

Al-Bukhari, citant Abdullah ibn Omar, rapporte du Prophète (a.s.s.) en relation des Khawarejes : "Ils se sont servis contre les croyants des versets coraniques concernant les incrédules". Ibn Omar rapporta un autre hadith du Prophète qui dit : "Ce que je crains le plus pour ma communauté c'est celui qui cherche à interpréter le Coran à sa guise, abandonnant sa vraie signification". Tout un chacun comprendra que les wahabites sont directement visés dans ces deux hadiths du Prophète (a.s.s.)

En vérité, ce que font les musulmans en appelant le Prophète à leur aide et à leur secours ou en le prenant comme intercesseur pour que leurs prières soient acceptées par Dieu ne sort pas des enseignements du Prophète dispensés aux compagnons, qui les appliquaient et les enseignaient à leur tour aux autres fidèles. Si cette pratique était une sorte d'association ou d'idolâtrie pourquoi le saint Prophète (a.s.s.) l'aurait-il vulgarisée ? Et pourquoi ses compagnons l'auraient-ils pratiquée et vulgarisée à leur tour auprès des autres fidèles ?

Selon de nombreux récits authentiques, le Prophète (a.s.s.) disait, implorant le secours de Dieu : " Ô mon Dieu ! Je prends comme intercesseurs auprès de toi ceux qui invoquent ton pardon, par le droit et le mérite que tu leur as accordés, pour implorer ton pardon." Cette invocation a été apprise par le Prophète lui-même à ses compagnons, pourtant il est clair qu'il y a pris des intermédiaires entre lui et Dieu (louange à Lui). Serait-ce, aux yeux des wahabites, un acte d'idolâtrie et d'association de la part du noble Prophète ?

Les livres célèbres de hadiths rapportent que, quand Fatima, fille d'Asad et mère d'imam Ali Ibn Abi-Taleb mourut, le Prophète l'enterra lui-même et implora Dieu disant : "Ô mon Dieu ! Pardonne ma mère Fatima, fille d'Asad et facilite son entrée dans la vie future, dans le paradis; je te prie, par ton Prophète "Mohammad" et les Prophètes qui m'ont précédé; c'est toi le Miséricordieux, celui qui fait miséricorde."

Un aveugle demanda un jour au Prophète d'implorer Dieu pour sa guérison; le Prophète (a.s.s.) lui ordonna de faire ses ablutions, de prier deux reka'at (génuflexions) et de dire dans son invocation :

" Ô mon Dieu, je te prie et je m'adresse à toi par ton messager Mohammad qui est le Prophète de la miséricorde.  Ô Mohammad ! Je m'adresse par toi à Dieu pour qu'il réponde à mes besoins. Ô mon Dieu, ordonne à ton Prophète d'intercéder pour moi auprès de toi." Quand cet aveugle fit cette prière. Dieu (louange à Lui) lui rendit la vie.

Adam (a.s.) prit le noble Prophète de l'Islam, "Mohammad", (a.s.s.) comme intercesseur auprès de Dieu quand il se trompa et mangea du fruit de l'arbre interdit, à la suite de quoi Dieu lui ordonna de quitter le Paradis. Adam vit, inscrit sur le Trône et les portes du Paradis, le nom de "Mohammad", alors il demanda à qui appartenait ce nom. Il lui fut répondu que Mohammad serait un de ses descendants, le plus béni et le mieux considéré de Dieu, et Dieu (louange à Lui) lui dit : "C'est grâce à lui que je t'ai crée." Adam alors supplia Dieu en disant : "Ô mon Dieu ! Je te supplie par mon fils Mohammad, la meilleure de tes créatures aie pitié de moi".

Parmi les Oulémas qui réfutèrent les idées d'ibn Abdul-Wahab, se trouvait son grand maître le cheik Mohammad ibn Soleiman Aikordi dont nous ne citerons que quelques mots relatifs à l'hérésie d'ibn Abdul-Wahab; il dit : "Ô ibn Abdul-Wahab ! Je te conseille d'avaler ta langue et de ne plus traiter les musulmans de polythéistes et d'idolâtres. Si tu entends quelqu'un associer d'autres divinités à Dieu et croire qu'il y a d'autres forces qui peuvent actuer de façon tout à fait indépendante de la volonté de Dieu, tu dois lui montrer le vrai chemin et le guider vers la vérité en avançant des preuves concrètes et en lui faisant comprendre que les intercesseurs ne peuvent agir en dehors de la volonté de Dieu.

Après quoi, s'il s'entête, tu pourras le traiter d'incrédule. Tu n'as pas le droit de traiter tous les musulmans d'incrédules quand, toi-même, tu es sorti de sur le chemin de l'Islam et mérites davantage d'être traité d'incrédule puisque tu es un marginal par rapport à la communauté musulmane, ayant choisi une autre voie que celle de la majorité des croyants.

Dieu (louange à Lui) dit dans le saint Coran : "Quant à celui qui se sépare du prophète après avoir clairement connu la vraie direction, et qui suit un chemin différent de celui des croyants : nous nous détournerons de lui; comme il se sera détourné de lui-même, nous le jetterons dans la Géhenne : quelle détestable fin". S. 4, v. 115.

Pour ce qui est de se rendre sur la tombe du Prophète Mohammad (a.s.s.), Ô ibn Abdul-Wahab, cesse de traiter ceux qui se rendent sur la tombe du Prophète d'incrédules et de mushrikins (polythéistes), carjetrouveque ton comportement à leur égard va à rencontre de la vérité et de la Sunna du noble Prophète elle-même. En effet, tes prédécesseurs et les compagnons du Prophète se rendaient régulièrement, avec amour et enthousiasme sur la tombe du Prophète (a.s.s.); nombre de hadiths, rapportés du Prophète, incitent les musulmans à se rendre sur la tombe du Prophète car cela leur sera des plus bénéfiques. Parmi ces hadiths citons :

1- Abo Horeirah rapporte que le noble Prophète (a.s.s.) a dit : "Celui qui me rendra visite après ma mort, est comme celui qui m'aura rendu visite de mon vivant."

2- Abdullah ibn Omar rapporte que le noble Prophète a dit : "Celui qui accomplit le pèlerinage et ne se rend pas sur ma tombe, est comme celui qui manque à ses devoirs envers moi."

3- "Rendez-vous au cimetière, car il vous fera vous rappeler de l'au-delà."

4- Sahih Musiim rapporte de Aicha un hadith du Prophète (a.s.s.) dans lequel il dit : "Mon Seigneur m'a ordonné de me rendre au cimetière de "Bakie" afin d'implorer son pardon pour les croyants qui y sont enterrés." Aicha lui demanda : "Ô messager de Dieu, que dois-je dire lorsque je me trouve dans le cimetière des musulmans ?" Le Prophète lui répondit : Dis : "Que la paix soit sur vous, Ô les croyants qui habitez ces tombes; que Dieu vous soit miséricordieux.

Nous vous rejoindrons, si Dieu le veut."

D'après ces hadiths et d'autres encore, plus nombreux, il est possible de se rendre compte que, se rendre sur la tombe du noble Prophète (a.s.s.) est non seulement licite, c'est une bonne chose, plaisante et bénéfique !

En ce qui concerne l'imploration du secours des morts, cette pratique était connue et courante à l'époque du Prophète et de ses compagnons. Le Prophète (a.s.s.) dit : "Si quelqu'un parmi vous perd quelque chose ou s'il a besoin d'aide alors qu'il se trouve dans une zone inhabitée, il doit dire : Ô serviteurs de Dieu, aidez-moi ! En d'autres termes :

Secourez-moi, car Dieu a des serviteurs qui sont inconnus de vous."

Chaque fois que le Messager de Dieu avait à sortir la nuit, il disait :

 "Ô Terre ! Mon Seigneur et ton Seigneur est Dieu." Et quand il se rendait au cimetière il disait toujours : "Assalamou aleikom, Ô habitants des tombes !".

Lors de chaque prière, en prononçant "Al-tachahoud", on dit : "Assalamou aleika ayouhal nabiou (que la paix soit sur toi Ô Prophète) ce qui vient confirmer le fait que implorer l'aide du Prophète et des awlias de Dieu ou solliciter leur intercession auprès de Dieu n'est pas prohibé en Islam, dans la mesure où n'est pas attribué à celui que l'on implore une pouvoir en dehors du pouvoir de Dieu."

Ceci n'était qu'un résumé de la réfutation des idées aberrantes d'ibn Abdul-Wahab par son grand maître, le cheik Mohammad ibn Soleiman Aikordi.

Ajouter un commentaire