Connaître Dieu1

     Le fondement de la connaissance de Dieu : Son Unicité  
« Le premier acte d’adoration de Dieu Très-Elevé est Sa connaissance.
Et le fondement de la connaissance de Dieu est Son Unicité.
Le statut de l’Unicité de Dieu implique la négation des Attributs, de Lui, en tant que les raisons attestent que tout attribut et tout qualifié sont créés, en tant que tout qualifié atteste qu’il a un Créateur Qui n’a pas de qualificatif ni n’est qualifié, en tant que tout qualificatif et qualifié attestent de la concomitance et en tant que toute concomitance atteste de l’incidence et que l’incidence atteste de l’empêchement de l’Eternité Qui est interdite d’incidence.
Ainsi, ce n’est pas Dieu que connaît celui qui [prétend] connaître Son Essence par l’assimilation. (…)
Il n’y a de pratique du culte qu’après la connaissance ;
Il n’y a de connaissance qu’avec la sincérité ;
Il n’y a pas de sincérité avec l’assimilation ;
Il n’y a pas de négation avec l’affirmation des attributs pour l’assimilation.
Aussi tout ce qui se trouve dans la création ne se trouve pas dans le Créateur.
Tout ce qui est contingent est interdit à son Créateur ;
Le mouvement et le repos ne lui sont pas appliqués ;
Et comment Lui serait appliqué ce qu’Il a impulsé !
ou [comment] Lui reviendrait ce dont Il est à l’origine !..   
Extraits du Sermon sur l’Unicité de l’Imam ar-Ridâ (p)  devant Banî Hâshem,
Uyûn Akhbâr ar-Ridâ, de Sheikh as-Sadûq vol.1 pp135-137 H51 Ed. Mu’assassat al-A‘lami – Liban
Est-il permis de dire de Dieu qu’Il est « une chose » ?
oui, répondit l’Imam Abû Ja‘far ath-Thânî (al-Jawâd)  (p) , [à condition de] de Le sortir des deux limites, la limite de l’invalidité [l’impossibilité de Le connaître] et la limite de la ressemblance [Lui attribuer des qualités des créatures]. Usûl al-Kâfî, vol.1 Kitâb at-Tawhîd, Bâb 24 H2 p137
Car celui qui Le nie Le méconnaît, rejette Sa Seigneurie et L’annihile et celui qui L’assimile à autre que Lui, L’affirme d’une qualité de créés, de façonnés à qui ne revient pas la Seigneurie.
explique l’Imam Abû ‘Abdallah (as-Sâdeq (p) ) dans un autre propos rapporté  à propos de « l’invalidité » (at-ta‘tîl) et de la ressemblance (at-tashbîh). In Usûl al-Kâfî, vol.1 Kitâb at-Tawhîd, Bâb 24 H6 p139
La Louange est à Dieu !
Ceux qui parlent n’atteignent pas Sa Louange, ceux qui comptent ne dénombrent pas Ses Bienfaits, ceux qui sont assidus n’accomplissent pas Son Droit, la perspicacité des visions ne Le saisit pas, la profondeur des intelligences ne L’atteint pas.
Il n’y a pas pour Son Attribut de limite délimitée, ni de qualificatif existant, ni de temps compté, ni de terme étendu.
Il a créé les créations par Sa Puissance, Il a répandu les vents par Sa Miséricorde,
Et Il a fixé avec des rocs le mouvement de Sa terre..»
Du Prince des croyants,  l'Imam ‘Ali, fils d’Abû Tâleb (p), début du 1 er  Sermon de Nahja al-Balâgha
Le début de la religion/foi est  la connaissance de Dieu
« Le début de la religion/foi est Sa Connaissance, Et la perfection de Sa Connaissance est Sa Corroboration, Et la perfection de Sa Corroboration est de proclamer Son Unicité, Et la perfection de Son Unicité est la Sincérité/Dévouement envers Lui,
Et la perfection de la Sincérité/Dévouement envers Lui est de nier de Lui les Attributs
Pour le fait que l’attestation de tout Attribut est autre que le Décrit, Et l’attestation de tout Décrit est autre que l’Attribut.
Alors celui qui a décrit Dieu (qu’Il soit Glorifié) Lui donne un associé, Et celui qui Lui donne un associé L’a dédoublé, Et celui qui L'a dédoublé L’a fragmenté Et celui qui L'a fragmenté L’a méconnu, Et celui qui L’a méconnu L’a indiqué, Et celui qui L’a indiqué L’a délimité,
Et celui qui L’a délimité L’a dénombré, Et celui qui dit « dans quoi ? » L’a inclus,
Et celui qui dit « selon quoi ? » l’a laissé vide de Lui, Entité non pas par incidence,
Existant non pas à partir du néant, Avec toute chose sans assimilation
Autre que toute chose sans séparation, Agissant non pas dans le sens du mouvement et de l’instrument, Clairvoyant alors qu’aucune de Ses créatures ne Le voit, Esseulé, ne se familiarisant avec aucune quiétude  ni ne désespérant de sa perte.
Du Prince des croyants,  l'Imam ‘Ali, fils d’Abû Tâleb (p)  Début du 1 er   Sermon de Nahja al-Balâgha

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